Sofiane Djilali à Algeriepatriotique : «Bouteflika va se donner les moyens légitimes et illégitimes pour rester»

Algeriepatriotique : Vous êtes l’un des premiers à avoir annoncé votre candidature à l’élection présidentielle mais, depuis quelques jours, on ne sent plus le même enthousiasme chez vous. Etes-vous sceptique quant au déroulement de ce scrutin ?

Algeriepatriotique : Vous êtes l’un des premiers à avoir annoncé votre candidature à l’élection présidentielle mais, depuis quelques jours, on ne sent plus le même enthousiasme chez vous. Etes-vous sceptique quant au déroulement de ce scrutin ?
Sofiane Djilali : Je vais être franc avec vous. Dans quelques jours, le destin du pays va se préciser. Soit l’Algérie fait un saut qualitatif salutaire, soit elle sera condamnée à aller vers le désordre. Si Bouteflika amende la Constitution pour se garantir le 4e mandat, cela signifiera que le jeu est fermé, que le pouvoir s’est gangstérisé et qu’il y aura très peu de chance pour que le pays sorte de ses griffes sans troubles majeurs. Depuis le renversement de la décision du Conseil d’Etat concernant la réunion du FLN et la série de décisions qui a suivi, le pays est entré dans une phase de coup d’Etat – et je pèse mes mots. Le Président et son entourage ont montré qu’ils allaient se donner tous les moyens, légitimes et illégitimes, pour rester aux commandes. S’ils réussissent leur coup, l’élection présidentielle deviendra une simple mise en scène pour légitimer, aux yeux de l’opinion publique internationale, le régime. Mais ce scénario n’est pas une fatalité. Le Président est malade, son entourage est hétérogène, tiraillé par des intérêts sordides, sans aucune vision politique, ni programme. A la moindre défaillance du Président, tout l’échafaudage s’effondrera. Si en décembre la Constitution n’est pas amendée ou, du moins, si le poste de vice-président n’est pas institué, alors l’Algérie pourra espérer des changements majeurs.
En ce qui me concerne, je travaille comme si l’élection devait se tenir dans les meilleures conditions, mais je me prépare aussi à me retirer si le coup d’Etat se précisait.
Pensez-vous que l’enjeu se situe au niveau de l’amendement constitutionnel ?
Absolument. Bouteflika ne fera rien pour son successeur. Il pense à lui-même et à ses proches. S’il estime qu’il a les moyens de rester pour un 4e mandat, alors il déplacera les montagnes s’il le faut pour. Par contre, s’il sent que la partie est perdue pour lui, alors il ne lèvera pas le petit doigt. L’amendement constitutionnel devra intervenir en décembre. Ce sera le signal pour la suite. On saura alors si l’on doit aller aux élections ou pas.
L’initiative lancée par le groupe des 19 partis et des personnalités politiques lundi dernier a-t-elle, selon vous, une chance d’aboutir ou alors est-ce une sorte d’échappatoire pour justifier un éventuel boycott de cette présidentielle ?
Le groupe des 19 est en train de faire œuvre pédagogique. Voilà des partis de différentes obédiences et de différents courants politiques qui se donnent la main pour dire non à l’amendement constitutionnel et qui exigent en même temps une commission électorale indépendante pour superviser la présidentielle. Dans n’importe quel pays qui se respecte, ces demandes auraient été garanties. Comment voulez-vous que l’on puisse faire confiance à ce gouvernement ? Il est là pour couvrir les scandales, étouffer l’affaire Chakib Khelil, celle de l’autoroute. C’est un gouvernement clanique et tribal. Jamais l’Algérie n’a été dirigée par un pouvoir aussi faible politiquement et à la moralité aussi douteuse. Le groupe des 19 veut de vraies élections pour un processus électoral crédible, sérieux et légitime.
Les partis affiliés au pouvoir appellent le président sortant à briguer un quatrième mandat malgré sa maladie et bien qu’il ne se soit pas prononcé lui-même. Pourquoi cet acharnement à vouloir maintenir Bouteflika au pouvoir, selon vous ?
D’abord, il faut dire la vérité telle qu’elle est : si des apparatchiks et des souteneurs parlent du 4e mandat, c’est qu’ils répondent à une demande de l’intéressé. M. Bouteflika n’arrête pas de jouer sur l’ambiguïté. Il fait dire à certains qu’il ne souhaite pas aller à la présidentielle et à d’autres juste le contraire. Il veut garder la maîtrise du champ politique. S’il avait décidé, par sagesse, de rentrer chez lui, qu’est-ce qui l’aurait empêché de le dire ? En réalité, il est suspendu à son état de santé. S’il arrive à reprendre un peu de force pour parler, ne serait-ce que cinq minutes, aux Algériens, alors il n’hésitera pas une seconde à fermer le jeu. Cette attente lui permet de mettre à rude épreuve la patience de certains candidats et de manœuvrer au final selon sa guise. Quant aux individus de son entourage, bien sûr qu’ils veulent exploiter son amour du koursi (du pouvoir, ndlr) pour continuer à se servir dans les caisses de la République. Beaucoup de gens ont des choses à se reprocher et préfèrent, de ce fait, avoir la protection du Président même si celui-ci devait être un handicap lourd pour l’avenir du pays. Ils sont prêts à accepter l’humiliation pour le pays du moment que cela les sert. Vous avez vu, ces derniers jours, comment une vidéo d’un animateur d’une chaîne française a fait le buzz ? Qui en est responsable ? J’ai eu un sentiment de honte. Pourquoi nous exposent-ils à tant de déshonneur ?
Que vous inspire le remue-ménage au FLN depuis quelque temps ? Qu’est-ce qui fait courir Amar Saïdani, à votre avis ?
La presse a fait étalage, et à plusieurs reprises, de détournements de fonds atteignant les 3 200 milliards de la part de ce personnage. Il n’a, à ma connaissance, intenté aucun procès en diffamation. Comment peut-il supporter l’image qu’il donne au peuple ? Pour infiniment moins que ça, des personnalités se sont donné la mort. Comment voulez-vous qu’il lâche le pouvoir ? Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir son mentor à la présidence. Il est, avec Chakib Khelil et d’autres encore, le symbole du règne de Bouteflika. En quinze ans, ils ont brisé la morale publique. Redonner confiance aux Algériens va être une gageure. Les Algériens ont l’intime conviction que tout le monde est définitivement pourri, et que tout est perdu. Concernant le FLN, sincèrement, c’est un appareil qui n’a plus aucune âme. Il y a probablement encore quelques vieux militants qui ont gardé naïvement leurs illusions, mais, aujourd’hui, le FLN est un nid d’opportunistes et d’individus sans convictions, sans foi et, parfois, sans loi. Le mieux est que ce sigle soit déclaré patrimoine national et protégé définitivement des agissements politiciens. Que chacun s’engage dans le parti de son choix ou en crée un autre ; le FLN, lui, nous appartient à tous, il est le bien commun, le patrimoine de la nation.
D’aucuns pensent que le pouvoir navigue à vue et n’a pas de feuille de route pour l’échéance d’avril 2014. Quel est votre avis là-dessus ?
Bien sûr qu’il y a une feuille de route. Elle avait été mise en branle avec l’élection de l’APN en mai 2012. Le pouvoir a fait en sorte d’avoir la maîtrise totale des élus. Sinon, pourquoi pensez-vous qu’il a trafiqué les résultats ? Pourquoi pensez-vous que l’état-major de l’armée a ordonné aux troupes de voter FLN ? Pourquoi croyez-vous que les listes du vieux parti unique ont été confectionnées à la Présidence ? Bouteflika savait qu’il allait devoir changer la Constitution pour s’offrir le quatrième mandat. Il lui fallait des députés béni-oui-oui. En parallèle, il avait lancé son «tab jenan’na» à Sétif. En réalité, il voulait endormir ceux qui s’opposaient à lui. D’ailleurs, dès le mois de mars 2013, la machine médiatique s’était mise à plein régime. Il y a eu l’«anonyme» de la Présidence qui avait avoué que le Président étudierait la demande populaire pour rester encore en poste, puis la manipulation du match de foot. C’est la maladie qui est survenue brutalement et qui a fait différer la précampagne. Mais depuis le retour des Invalides, la pression est à son comble. Le nouveau gouvernement est, à ce sujet, caricatural. Le ministère de l’Intérieur, celui de la Justice, le Conseil constitutionnel et, surtout, le double emploi du vice-ministre de la Défense en même temps chef d’état-major sont des signaux importants. Sellal, quant à lui, se donne à cœur joie pour faire campagne avec l’argent public. Ne parlons pas des troubadours, des redevables et des serviles qui sont prêts à tout pour faire plaisir à «fakhamatouhou». Ils sont prêts à aider à la destruction des institutions sensibles du pays pourvu qu’ils restent là. Heureusement qu’il y a des hommes dans ce pays. Il y a de vrais patriotes qui font ce qu’ils peuvent pour éviter le désastre au pays.
Comment interprétez-vous le lancement «précoce» de Benflis dans la course à la présidentielle sans qu’il annonce lui-même officiellement sa participation à cette dernière ? Est-ce le signe d’un retour «calculé» ?
Pour être sincère avec vous, j’aurais aimé voir Benflis plus tôt en course. Nous sommes quelques partis politiques et quelques personnalités qui nous démenons pour faire rentrer le pays dans une nouvelle ère. Personne n’aurait été de trop dans ce combat. Le gong final va sonner dans deux ou trois semaines alors que, pour nous, cela fait au moins deux ans que nous luttons sans relâche. Je vous rappelle que dès le 26 janvier 2013, j’avais lancé le «Non au quatrième mandat». Durant ces derniers mois, nous nous sommes sentis trop souvent tout seuls. Aujourd’hui, il y a au moins 19 partis, des personnalités politiques mais aussi la société civile qui s’impliquent. Il est bon pour la démocratie que des personnalités d’envergure s’engagent dans ces élections.
La dernière évaluation du FMI concernant l’Algérie n’est plus aussi positive que les précédentes. Qu’est-ce qui explique ce revirement ? Le FMI est-il par trop alarmiste ou est-ce vraiment un changement de situation et une mise en garde pour revoir la politique économique du pays ?
Vous savez, le FMI travaille pour les intérêts de ses actionnaires. Or, ceux-ci, ce qui les intéresse, c’est que l’Algérie dépense ses revenus pétroliers en leur achetant tout et n’importe quoi. Pour faire profiter certains circuits financiers, le FMI a, à plusieurs reprises, essoré des peuples en entier. Moi, j’écoute le FMI mais avec une oreille critique. Il a flatté le régime tant qu’il pouvait en tirer des profits. Maintenant que l’Algérie entre lentement mais sûrement dans une phase plus difficile, celui-ci s’en lave les mains en prétendant qu’il nous aurait avertis.
Si nos gouvernants étaient à la hauteur, ils auraient pu bâtir une économie productive au profit des Algériens. Mais, voyez-vous, nos gouvernants sont heureux lorsqu’ils reçoivent des satisfecit internationaux. Ils sont prêts à ouvrir les cordons de la bourse et à être très généreux avec l’argent des Algériens. Mais dès que les choses tournent à l’aigre, les voilà qu’ils rameutent les troupes pour vilipender l’«impérialisme». Le plus cocasse dans l’affaire, c’est de voir les sous-traitants du pouvoir, comme le PT, applaudir à l’exploitation par les multinationales de notre gaz de schiste et en même temps faire semblant de défendre l’intérêt national. Pour en revenir à la situation économique, elle se résume en quelques mots : rien de sérieux n’a été fait, sinon la destruction du tissu industriel et la perte de la capacité productive des travailleurs algériens. Une dépendance à 98% aux hydrocarbures et un budget de fonctionnement de l’Etat renfloué à 75% par la fiscalité pétrolière : ce résultat est au mieux la preuve d’une totale incompétence et, au pire, une trahison.
Un dernier mot…
Oui, je voudrai m’adresser à vos lecteurs qui sont, bien sûr, des internautes. Je vais le faire sans concession et sans électoralisme. Beaucoup d’entre eux sont devenus très méfiants, et surtout s’attaquent sans ménagement à tout Algérien qui s’engage en politique. Nul n’est parfait, je le concède et chacun peut trouver à redire sur les uns et sur les autres. Mais je suis triste lorsque je vois certains de ces internautes (ceux qui sont de bonne foi, bien sûr, pas ceux qui sont payés par des commanditaires) ne rien dire sur les barons du régime, sur les voleurs de la nation, sur les corrupteurs et sur les scandales mais sont prompts à mettre en doute la volonté, l’honnêteté ou la compétence de leurs concitoyens qui prennent des risques en dénonçant ces déviations et qui souhaitent participer à la construction de leur pays. A les écouter, en Algérie, il n’y a plus personne qui ait le sens de la morale, l’ambition pour le pays ou la capacité d’agir pour le bien collectif. Il n’y a que des gens qui veulent devenir ministre ou qui veulent piocher dans les deniers publics. J’espère qu’il ne s’agit pas pour eux d’une simple projection psychologique.
Je suis d’accord pour que les gens restent vigilants, qu’ils aiguisent leur capacité critique, qu’ils posent des questions et ne se satisfassent pas de quelques déclarations. Mais de grâce, ne condamnez pas sans savoir, n’insultez pas celles et ceux qui sacrifient beaucoup pour leur pays, juste par désinvolture, pour faire l’intéressant ou, surtout, pour alimenter le nihilisme général. Car, au final, le sens de ce comportement est que les Algériens ont perdu confiance en eux-mêmes, en leur pays. Ceci est le résultat d’un long travail du pouvoir lui-même : affaiblir psychologiquement les citoyens, leur injecter une forme de haine de soi, les culpabiliser, les mettre en opposition systématique les uns aux autres. Aujourd’hui, il faut rendre hommage aux personnes qui militent. Tout le monde peut faire des erreurs d’analyse, de stratégie, de calculs politiques. Ceci est normal. Un vrai débat peut éclairer les consciences. Mais attaquer, être agressif par méchanceté, détruire l’autre. c’est une forme de souffrance de l’être. Il faut que les Algériens reprennent confiance en eux-mêmes. L’Algérie a beaucoup d’atouts, beaucoup de vitalité. Nous avons une culture qui est pour le moment comme neutralisée mais qui peut se sublimer et apporter quelque chose dans le monde. Oui. Les Algériens ont de belles choses à offrir à l’humanité. Il faut juste qu’ils le veuillent. Qu’ils aient un esprit critique, qu’ils ne soient pas crédules, qu’ils s’informent, qu’ils débattent sereinement. C’est ainsi que nous construirons ensemble l’avenir de notre nation. En très peu de temps, énormément de choses peuvent changer. L’Algérie deviendra un modèle à imiter, une réussite pour son peuple et un espoir pour beaucoup d’autres nations. Soyons positifs, combatifs et ayons confiance en nous-mêmes.
Interview réalisée par R. Mahmoudi

Comment (58)

    Nassima
    30 novembre 2013 - 20 h 40 min

    Je me suis trompée d´article
    Je me suis trompée d´article ,je voulais commenter sur l´article Immunodéficience morale Editorial | 30. novembre 2013 – 6:33 rédigé par le journaliste Ait Amara

    faites passer svp AP mon post

    Merci d´avance

    Nassima
    30 novembre 2013 - 20 h 40 min

    Je me suis trompée d´article
    Je me suis trompée d´article ,je voulais commenter sur l´article Immunodéficience morale Editorial | 30. novembre 2013 – 6:33 rédigé par le journaliste Ait Amara

    faites passer svp AP mon post

    Merci d´avance

    GHEDIA
    30 novembre 2013 - 17 h 31 min

    Un proverbe bien de chez nous
    Un proverbe bien de chez nous dit ceci, en substance : « pendant que je lui creuse la tombe de sa mère,il me dérobe la pioche ». C’est, malheureusement, ce qui se passe ici, sur ce site. Chaque fois que le chef du parti Jil jadid, Soufiane Djilali, intervient pour donner son point de vue sur les problèmes politiques, des internautes sans culture politique ni esprit critique viennent débiter leurs c… Vous me diriez peut-être que c’est ça la liberté d’expression et puis, de toutes les façons, il y a un modérateur du site qui passe au crible tous les commentaires avant de les valider. Soit. Mais,un peu de décence et de débat sérieux entre gens civilisés ne fait de mal à personne, à ma connaissance. Alors, pourquoi ces comparaisons qui n’ont pas lieu d’être ici ? Un homme politique de la trempe de Soufiane, il n’y en a pas 13 à la douzaine en Algérie.

    GHEDIA
    30 novembre 2013 - 17 h 31 min

    Un proverbe bien de chez nous
    Un proverbe bien de chez nous dit ceci, en substance : « pendant que je lui creuse la tombe de sa mère,il me dérobe la pioche ». C’est, malheureusement, ce qui se passe ici, sur ce site. Chaque fois que le chef du parti Jil jadid, Soufiane Djilali, intervient pour donner son point de vue sur les problèmes politiques, des internautes sans culture politique ni esprit critique viennent débiter leurs c… Vous me diriez peut-être que c’est ça la liberté d’expression et puis, de toutes les façons, il y a un modérateur du site qui passe au crible tous les commentaires avant de les valider. Soit. Mais,un peu de décence et de débat sérieux entre gens civilisés ne fait de mal à personne, à ma connaissance. Alors, pourquoi ces comparaisons qui n’ont pas lieu d’être ici ? Un homme politique de la trempe de Soufiane, il n’y en a pas 13 à la douzaine en Algérie.

    Anonyme
    30 novembre 2013 - 17 h 16 min

    Bouteflika est un excellent
    Bouteflika est un excellent distributeur de rente. Il n’y a pas son pareil. Sur ce point il me paraît être irremplaçable.

    Anonyme
    30 novembre 2013 - 17 h 16 min

    Bouteflika est un excellent
    Bouteflika est un excellent distributeur de rente. Il n’y a pas son pareil. Sur ce point il me paraît être irremplaçable.

    bk
    30 novembre 2013 - 15 h 22 min

    qu’est-ce qu’on sait sur ces
    qu’est-ce qu’on sait sur ces parties ? que dalle ! ils n’ont même pas un programme pour nous tous ce qu’ils ont ce que les Qataris sionistes et les saoudiens wahabites et les othomans xénophobes leur dictent. Alors Mr je ne sais pas avec qui ne jouez pas avec les grand et mr le president Bouteflika fait partie , vous n’arriverez même pas à sa cheville . Lui son école, c’est l’Algérie et la votre c’est le Qatar et compagnie… s’il vous plaît, ne nous prenez pas pour des (…) vous vous en foutez de l’avenir des Algériens il n’y a que vos poches qui vous intéressent.

    bk
    30 novembre 2013 - 15 h 22 min

    qu’est-ce qu’on sait sur ces
    qu’est-ce qu’on sait sur ces parties ? que dalle ! ils n’ont même pas un programme pour nous tous ce qu’ils ont ce que les Qataris sionistes et les saoudiens wahabites et les othomans xénophobes leur dictent. Alors Mr je ne sais pas avec qui ne jouez pas avec les grand et mr le president Bouteflika fait partie , vous n’arriverez même pas à sa cheville . Lui son école, c’est l’Algérie et la votre c’est le Qatar et compagnie… s’il vous plaît, ne nous prenez pas pour des (…) vous vous en foutez de l’avenir des Algériens il n’y a que vos poches qui vous intéressent.

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