La stratégie arabe de lutte contre la criminalité en discussion à Tunis

La coordination entre les responsables sécuritaires arabes est au menu d’une importante rencontre ouverte aujourd’hui à Tunis dans le cadre du 37e Congrès annuel de la police et de la sûreté arabes. La rencontre revêt une grande importance dans le contexte actuel d’insécurité et d’instabilité qui prévaut dans certains pays de la région Afrique et Moyen-Orient, dans le sillage du «Printemps arabe». Au-delà de l’ordre du jour formel, les responsables de la sécurité arabe, dont le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), auront à confronter leurs expériences dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la criminalité. L’expérience algérienne acquise tout au long de dix années de lutte contre de multiples phénomènes de violence, d’actes criminels et de sabotages économiques sera dans ce cadre exposée en guise d’éclairage pouvant bénéficier aux voisins tunisien et libyen notamment, mais aussi à l’Egypte, qui est confrontée à d’énormes problèmes d’insécurité semblables à ceux connus par notre pays dans les années quatre-vingt-dix. La rencontre permettra, en outre, de discuter d’une meilleure coordination entre responsables sécuritaires arabes mais aussi d’échanger des informations et de coordonner les efforts de lutte contre la criminalité au niveau international. La rencontre compte dans ce sens la participation des représentants d’Interpol et du Bureau des Nations unies en charge de la lutte contre la drogue et le crime. Selon un communiqué de la DGSN, Abdelghani Hamel présentera, dans ce sens, «une feuille de route portant sur l’expérience des services de police algériens dans ce domaine», souligne-t-on. «A cette occasion seront présentées également des expériences de pays arabes en ce qui concerne les brigades mobiles de la police judiciaire, les brigades d’investigation et d’intervention et la police féminine», précise le communiqué de la DGSN. La question de la cybercriminalité sera, par ailleurs, discutée par les responsables sécuritaires arabes qui auront à affiner leur stratégie dans ce domaine à travers «l'examen du projet de la stratégie arabe de lutte contre les crimes électroniques». Il est à noter que le 37e Congrès de la police arabe, inauguré par le ministre tunisien de l'Intérieur, Lotfi Ben Jedou, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, Dr Mohamed Koman, devrait être sanctionné demain par une série de recommandations sur les sujets inscrits à l’ordre du jour avant de les soumettre au secrétariat général puis à la prochaine session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI) prévue en mars prochain.
M. Sassi
 

Comment (4)

    vrirouche
    10 décembre 2013 - 16 h 58 min

    Et la lutte contre
    Et la lutte contre l’occupation de l’Afrique du Nord par les Bni Hillel, trafiquants de la pure espèce, qy’est-ce qu’ils en font ???????????????????????????????????

    Safiya
    10 décembre 2013 - 10 h 20 min

    « (…) La rencontre compte
    « (…) La rencontre compte dans ce sens la participation des représentants d’Interpol et du Bureau des Nations-Unis en charge de la lutte contre la drogue et le crime (…) ».

    Depuis l’invasion de l’Afghanistan, la culture a culminé et a atteint des sommets jusque là inégalés. La production de l’héroïne connait, depuis, un essor à nul autre pareil, il en est devenu le premier producteur mondial. La Russie voisine en subit les méfaits qui laminent sa jeunesse.

    Que font Interpol et le Bureau des Nations-Unies contre cela depuis les années 1980 ?

    En Colombie, la culture de la coca est florissante depuis les années 1980, la production de la cocaïne est tel que le pays, tout comme l’Afghanistan en est le premier producteur mondial. Le narcotrafic à fait des morts innombrables.

    Que font Interpol et le Bureau des Nations-Unies contre cela depuis les mêmes années ?

    Le Maroc, et ce je ne sais pas depuis combien, cultive la feuille de chanvre et est également le premier producteur mondial de cannabis dont nous, Algériens et proches voisins subissons les méfaits et pouvons constater les effets néfastes sur nombre de nos jeunes qui dérivent et s’entretuent.

    Que font Interpol et le Bureau de Nations-Unies contre cela depuis quelques années ?

    Sans compter que je me méfie de ce genre de rencontre. Elles servent aussi à tester nos capacités afin de mieux les annihiler.

    Inspektor TAHAR
    10 décembre 2013 - 2 h 08 min

    La stratégie arabe de lutte
    La stratégie arabe de lutte contre la criminalité en discussion à Tunis….Ya khaouti…je suis algerien…et
    j adore….les luttes de toutes sortes, chez, nous, chez les arabes, chez les jeunes, chez les vieus, les femmes, les travailleurs, les etudinats…chez les voleurs du peuple..chez tout le monde…les discussions,les reunions, les enquetes, les arrestations, les commissions, les comites, les ententes, la cooperation avec…xyz, les signatures de toutes sortes de choses, les conseils, les appartements gratuits, les revisions de programmes, les decouvertes d hydrocarbures, j adore parler…nhab el gasra…si j aime le boulot…? C est la lutte finale…svp posez moi cette question plus tard…

    ABBES
    9 décembre 2013 - 19 h 24 min

    L’ESSENTIEL EST QUE LE
    L’ESSENTIEL EST QUE LE ‘MAKHNEZ’ NE SOIT PAS PRESENT POUR NE PAS PROFITER DE NOTRE EXPERIENCE EN LA MAITERE ET DONT IL VA AVOIR BESOIN TRES TRES TRES PROCHAINEMENT SELON DES SOURCES CREDIBLES

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