Céréaliculture : augmentation de 12% des surfaces emblavées

Passée la période de sécheresse qui s’est étirée jusqu’à la deuxième quinzaine du mois de novembre, la campagne labours-semailles 2013-2014 a repris de plus belle, boostée par une pluviométrie exceptionnelle enregistrée depuis. Et c’est sans doute cela qui a contribué à rassurer les agriculteurs qui ont rapidement accéléré la cadence des labours-semailles. Le chargé de la communication au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Djamel Barchiche, nous a, en effet, indiqué que «les superficies emblavées (labourées et semées), au 5 décembre 2013, ont atteint 1 188 167 ha contre 1063856 ha à la même période de l’année dernière, soit une augmentation de 12%». D’après la même source, la quantité de semences vendue aux céréaliculteurs, à la même date, est de 1 658 470 de quintaux, contre 1 361 110 q vendus durant la campagne écoulée, soit une augmentation de 22%. S’agissant du niveau d’enlèvement des engrais de fond par les agriculteurs, il est de 868 080 q. Les superficies fertilisées ont atteint 397 528 ha, selon M. Barchiche. Ce dernier indique que les agriculteurs algériens recourent de plus en plus aux semences certifiées et réglementaires, ce qui, d’après lui, se traduira par impact remarquable sur la production et la productivité. Le responsable de la communication au MADR assure que la campagne labours-semailles «se déroule dans de bonnes conditions à la faveur des mesures d’encadrement techniques, économiques et d’organisation prises par les pouvoirs publics, par le biais des instituts techniques et scientifiques, soutenues par une pluviométrie appréciable». Il convient de préciser, enfin, que la campagne labours-semailles se poursuit jusqu’au mois de janvier 2014.
Amine Sadek
 

Comment (4)

    00213
    12 décembre 2013 - 11 h 25 min

    Ils veulent creuser pour
    Ils veulent creuser pour exploiter du gaz de schiste que l’on exportera pour importer de la bouffe.
    Ils devraient plutôt creuser pour exploiter notre eau souterraine afin que l’on fabrique notre propre bouffe.
    .
    Il y a un pas qui a était franchi dans ce sens là, avec un petit appel d’offre pour l’exploration de nappes fossiles.
    Mais il faudrait mettre en place des moyens BEAUCOUP plus importants, car nous possédons dans notre Sahara l’une des plus grandes et des plus pures réserves d’eau au monde avec un taux d’ensoleillement exceptionnel et des surfaces de terres cultivables à l’échelle géographique de notre immense pays.
    Une eau pure, une bonne terre et du soleil, il ne manque plus que de la volonté politique et une véritable industrie agro-alimentaire de transformation, pour que l’on puisse atteindre l’autosuffisance.
    .
    De plus cet article souligne le manque de compétence de nos agriculteurs.
    J’ai observé depuis quelques mois, qu’il y avait des programmes de sensibilisation dans les coopératives agricoles, c’est une bonne initiative qui a permis l’utilisation des semences certifiées et qui a par la même occasion augmentés le taux de rendement avec la présentation de technique d’exploitation optimisée.
    Il est indispensable de mener des campagnes de formations de plus en plus pointus, avec une plus grandes proximité pour toucher tous les fellahs.
    .
    Il fut une époque où nous étions le grenier de l’Europe.
    Ils l’on fait, on sera donc capable de le refaire vu qu’on a plus de moyen aujourd’hui.

    Safiya
    11 décembre 2013 - 6 h 46 min

    @ Belaïd Djamel
    Merci pour

    @ Belaïd Djamel

    Merci pour votre commentaire et ses précieuses informations.

    Belaid Djamel
    10 décembre 2013 - 14 h 23 min

    Il est réconfortant de voir
    Il est réconfortant de voir que les surfaces emblavées augmentent.
    Mais IL EST ANORMAL que des semis se poursuivent en décembre, voir jusqu’à la m-janvier. Car le blé n’a pas le temps de s’installer. Il faut savoir que la croissance racinaire se poursuit même en hiver.
    Comment faire afin de semer au moment opportun?
    Abandonner le labour et utiliser le semis direct est la meilleure solution. Pour cela, il faudrait produire localement un semoir pour semis direct.
    Les Syriens et Marocains l’ont fait. Pourquoi pas nous alors que les céréales sont la base de l’agriculture.
    Le semis direct permet de semer plus vite et moins cher.
    Actuellement n’existent que des semoirs importés, parfois inadaptés, et hors de prix.
    Secteur public, mais aussi investisseurs privés doivent se pencher sur la question.

    Safiya
    10 décembre 2013 - 11 h 46 min

    Macha Allah. Rebbi ibarek ou
    Macha Allah. Rebbi ibarek ou zid. En espérant une bonne récolte au printemps et à l’été prochains, qui aura une incidence sur la mercuriale et que les zawaliyas puissent en profiter. Amine, ya Rabbi Amine !

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