Mise en place d’un registre national d’état civil numérisé

Un registre national d’état civil numérisé sera mis en place «dans quelques semaines» et permettra aux citoyens de retirer les documents administratifs «là où ils se trouvent», a indiqué, aujourd’hui dimanche, le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Mohamed Talbi. «Plusieurs mesures seront effectives dans quelques semaines avec la mise au point du registre national d'état civil», a déclaré M. Talbi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, soulignant que le fichier national des actes de naissance «est numérisé à 100%» au niveau national, ce qui représente «un total de 56 800 000 actes numérisés». M. Talbi a expliqué que le citoyen «peut se faire délivrer son acte de naissance par voie informatique ; il contient un code-barre qui le distingue et assure son authenticité». «L’opération se poursuit avec la numérisation des actes de décès et de mariage», a-t-il dit, précisant qu’elle «sera bientôt bouclée avec un registre national numérisé permettant à n’importe quel citoyen où qu’il soit, en Algérie ou à l’étranger, de se faire délivrer son acte de naissance ou de décès d’un proche directement par voie informatique». Pour ce qui est de l’utilisation de la carte nationale d’identité et du permis de conduire dans différentes opérations administratives, le même responsable a fait remarquer que «la photocopie non légalisée de l’acte de naissance 12-S, lequel est délivré une fois dans la vie, peut être acceptée comme document probant». Il a indiqué qu'une instruction a été donnée au niveau local pour que le 12-S «soit utilisé comme document probant, dans la mesure où il renferme toutes les données, y compris les mentions marginales», précisant que la suppression de tous les documents «ne peut être effective qu’une fois le numéro d’identification national sera mis au point». Toujours dans le cadre de l’amélioration du service public, M. Talbi a fait savoir que des programmes de formation, encadrés par des spécialistes algériens et étrangers, sont prévus. «Nous allons recevoir des délégations étrangères dans les prochains jours dans le cadre de la formation des administrateurs et des secrétaires généraux des communes», a-t-il relevé, ajoutant que des walis «séjourneront à l’étranger pour constater ce qui se fait en matière du service public».
La validité du passeport passera à 10 ans pour les citoyens âgés de plus de 19 ans
La durée de validité du passeport (actuellement de 5 ans) devra passer à 10 ans pour les citoyens âgés de plus de 19 ans, a indiqué Mohamed Talbi. «Un projet de loi définissant les documents de voyage prévoit que la durée de validité du passeport passera à 10 ans pour les citoyens âgés de plus de 19 ans», a précisé M. Talbi. Il a souligné que le texte de loi est «finalisé» et sera soumis «prochainement» au gouvernement. Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, Ahmed Adli, avait indiqué, la semaine passée, que le projet de loi relatif au passeport biométrique sera soumis au gouvernement, en application des instructions du Premier ministre sur l'amélioration du service public au niveau de l'administration. Il avait souligné que ce texte de loi comportera de «nouvelles dispositions» visant la «promotion» du service public, à travers plusieurs mesures dont l'allègement des documents exigés, la prorogation de la validité du passeport et de certains documents d'état civil.
R. N.

 

Comment (4)

    00213
    16 décembre 2013 - 9 h 39 min

    Hormis un gain de temps
    Hormis un gain de temps considérable, l’informatisation et la numérisation des services publics a un effet concret dans les institutions étatiques occidentales : La réduction sensible des fraudes.
    Chaque agent qui accède à un document d’état civil a son code (ne serait-ce que pour le consulter), ce qui permet de remonter rapidement les amateurs de passe-droit lors d’escroquerie.
    De plus la traçabilité des dossiers est assuré par l’informatique qui laisse toujours des traces, et qui permet de mettre en relation des entités publiques afin de vérifier et comparer la véracité des informations fournies par le citoyen auprès de différents intervenants.
    Dans un cas concret algérien :
    Un prétendant AADL qui n’a pas le droit d’en bénéficier pourrait être débusquer si l’agent peut consulter le fichier des actes fonciers, des registres de commerce, des impôts, etc…
    .
    Le dernier élément qui pose un sérieux problème, c’est la sécurité informatique et Stuxnet en est le parfait exemple.
    Car en mettant en réseau tout ce vivier d’information on prend le risque de le mettre à disposition de personnes étrangères aux mauvaises intentions.
    .
    Cependant cette article est à prendre avec des pincettes comme il est indiqué : «dans quelques semaines»
    Ce qui à l’échelle du temps pour le gouvernement algérien, veut dire quelques années.

    Anonyme
    16 décembre 2013 - 1 h 39 min

    « des walis «séjourneront à
    « des walis «séjourneront à l’étranger pour constater ce qui se fait en matière du service public». »
    Ce n’est pas vrai…..
    Qu’ont ils étudier à l’ENA ?????????????

    On enverra aussi des ministres faire des stages à l’étranger pour pour apprendre à gérer leur département et pourquoi pas le président de la république pour gouverner notre pays.

    Ça devient de la rigolade.

    Algérois
    15 décembre 2013 - 19 h 06 min

    Comme pour le ccp et autres
    Comme pour le ccp et autres on vous dira pas de réseau,en panne etc…..On ne maitrise rien puisqu’on importe tout,rien de made in algeria pour la haute technologie,nous sommes toujours dépendant,à la merci des firmes étrangères,sans parler du personnel non qualifié.

    attestation de non activité cnas
    15 décembre 2013 - 17 h 59 min

    à quand la suppression de
    à quand la suppression de l’attestation de non activité du conjoint ( délivrée par les apc par la signature de deux témoins)exigée par la cnas chaque année même pour les retraités de 100 ans et ce pour des conjoints qui n’ont jamais travaillées de leur vie et dépassant les 60 ans .

    il suffit de la faire remplacer par une déclaration sur l’honneur de l’intéressé dont la signature serait légalisée par l’apc.

    pour épargner aux retraités âgés des démarches inutiles
    ( trouver deux témoins)surtout quand l’ apc est loin du domicile .

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