L’Algérie veut racheter la Banque intercontinentale arabe

Si la coopération sécuritaire entre l’Algérie et la Libye demeure le point nodal de la visite qu’effectue aujourd’hui à Tripoli le Premier ministre Abdelmalek Sellal, cette rencontre entre les dirigeants gouvernementaux des deux pays constituera sans aucun doute une opportunité pour régler, une bonne fois pour toutes, le contentieux existant au sein de la Banque intercontinentale arabe (BIA), dont le capital est partagé moitié-moitié par les deux parties. Le capital de 158 100 000 euros est détenu à parité par deux banques d’État : la Banque extérieure d’Algérie et la Libyan Foreign Bank. Afin de dépasser le contentieux qui commence à miner les relations entre les deux pays, l’Algérie a exprimé sa volonté de racheter entièrement les actions libyennes de l’établissement qu’elle préside par le biais du PDG de la Banque extérieure d’Algérie. L’Algérie avait procédé à l’augmentation du capital social de la banque pour se conformer à la loi française, puisque son siège social se trouve depuis sa création en 1975 à Paris. Notre pays avait même procédé au transfert du montant de sa quote-part dans l’augmentation du capital qu’elle a fini par rapatrier devant l’entêtement de la partie libyenne à préserver un statu quo qui n’était pas pour arranger les affaires de l’établissement dont la croissance a atteint, ces dernières années, un taux à deux chiffres. La banque est, en effet, appelée à jouer un rôle de plus en plus important dans les relations commerciales entre l’Algérie, la Libye et la France, mais également au-delà, vu quel’établissement a amorcé une nouvelle stratégie commerciale élargie à l'ensemble de l'espace méditerranéen ainsi qu'à l'Afrique subsaharienne. Le peu de réactivité des autorités libyennes, qui n’arrivent pas à suivre le rythme de croissance de la banque, commence à gêner le développement de cette dernière. Et c’est, évidemment, cette situation qui a motivé l’empressement de la partie algérienne à racheter cette banque dont la croissance est principalement tirée par la hausse du commerce extérieur de l’Algérie. Mais les Libyens l’entendent-ils de cette oreille ?
Amine Sadek
 

Comment (5)

    mhand
    29 décembre 2013 - 20 h 38 min

    on arrive pas a construire
    on arrive pas a construire des immeubles normalement, impossible de trouve des solutions pour les déchets, on a un gouvernement incapable, incompétent, nul. ils vont acheter une banque, bien sur ça sera facile pour le trafique des devises

    Anonyme
    29 décembre 2013 - 14 h 53 min

    achetez et passer a l
    achetez et passer a l expansion internationale c´est une excellente idée

    Inspektor TAHAR
    29 décembre 2013 - 14 h 30 min

    L’Algérie veut racheter la
    L’Algérie veut racheter la Banque intercontinentale arabe…Le professeur Ahmed Dahamni a l epoque professeur a la Michigan State University mettait en garde cette cooepration avec les banques du moyen orient qui vont avaler beaucoupde fric aux gestionnaires incompetents des institutions financiers du pays. Une fois dans le tourbillion de la grosse finance arabe l Algerie est et sera toujours perdante. Pas fini avec les institutions Qataris, Koweitiennes meme avec les Egyptiens….Une grande erreur de jugement de l Algerie s associer a ces pays et a leurs institutions criblees par la fraude et la corruption.

    qu'importe
    29 décembre 2013 - 13 h 57 min

    C’est parfaitement
    C’est parfaitement compréhensible vu que plus de 50% de nos échanges commerciaux se font avec l’Europe .

    Fouedz
    29 décembre 2013 - 12 h 53 min

    Une bonne initiative et peut
    Une bonne initiative et peut etre aussi l’occasion de couper toutes relations serieuses avec ce qui reste de ce pays en pleine decomposition et travaillant toujours contre les interets de l’Algerie (voir les derniers Accords signes par Zeidane et Homomo6 pour s’en convaincre).
    Restera bien entendu que l’aspect securitaire qu’on doit gerer tres serieusement avec ces ‘girouettes’.

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