L’Irak intéressé par l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte antiterroriste

Le député de la coalition irakienne au pouvoir, Mohamed Al-Aikli, a révélé que le gouvernement algérien a proposé de mettre son expérience dans le domaine militaire et du renseignement à la disposition des forces de sécurité irakiennes, «en vue de constituer un front régional pour lutter contre les groupes terroristes qui infestent les pays du Moyen-Orient, notamment le groupe dit Eiil (Etat islamique en Irak et au Levant)», a-t-il déclaré à l’agence russe Anba Moscou. Le député irakien a expliqué que «l’Algérie dispose d’une grande expérience dans le domaine de la lutte antiterroriste, pour avoir su vaincre la déferlante terroriste du début des années 1990 et, plus proche de nous, la grande attaque menée par un réseau terroriste transfrontalier ayant visé un gisement des hydrocarbures dans ce pays, que les forces de sécurité algériennes a affronté courageusement jusqu’à son éradication». Le parlementaire irakien ajoute que le soutien de l’Algérie et celui des puissances internationales, comme la Russie et les Etats-Unis, «mettent en évidence la coopération de tous les pays pour combattre les groupes extrémistes et takfiristes». Cela dit, le député n’a pas précisé dans quel cadre cette proposition a été faite par le gouvernement algérien, ni à quel niveau. Or, son intervention coïncide avec le périple du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui l’a mené à Bagdad où il a été reçu par le vice-président, Khoudayr Al-Khouzai, et le Premier ministre, Nour Al-Maliki. Une source diplomatique a indiqué à Algeripatriotique que cette visite a permis de dégager «de nouvelles perspectives prometteuses pour la coopération bilatérale dans tous les domaines et les consultations politiques sur de nombreuses questions arabes et internationales compte tenu de la proximité des analyses et des positions des deux pays». Mais notre ministre reste plus réservé sur certains sujets abordés avec les responsables irakiens. Selon nos informations, il était aussi question, lors de ces entretiens, d’obtenir la libération de deux ressortissants algériens détenus en Irak, Khaled Mohamed Abdelkader et Boudjenana Mohamed Ali dont le retour au pays était prévu pour hier dimanche.
R. Mahmoudi

 

Comment (9)

    Rascasse
    15 janvier 2014 - 19 h 29 min

    Quelle expérience ???? Celle
    Quelle expérience ???? Celle de deux cent milles morts? Celle de l’économie déstructurée et versée dans l’informel? Celle d’une école sinustrée? Celle d’une société déracinée sans repères ni principes? Celle d’une élite rêveuse du milliard et d’une jeunesse de harga à tout prix?celle d’une démocratie jamais instaurée depuis 1992 date de début du chauchemard ?? Celle qui a sauvegardée les intérêt du système et de sa progéniture ?? Celle qui a permis de passer d’une situation de désordre vers une situation de K.O???hahahaha nous les algériens on est les meilleures partout on a les plus grands ….. Les plus haut…… , occupons nous de notre misère on a rien à apporté aux autres peuples opprimés comme nous; on ressemble bien à ce coq qui a les pattes dans la fiente et arrive à faire cocorico .

    Nasser
    15 janvier 2014 - 13 h 45 min

    ARTICLE INTÉRESSANT
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    ARTICLE INTÉRESSANT
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    SYRIE: Préparer Genève 2
    Thierry Meyssan

    Les derniers jours d’une guerre sont toujours les plus meurtriers. Les armées en déroute se vengent de leur défaite en commettant d’inutiles atrocités, comme on vient de le voir à Adra où les supplices infligés aux ouvriers loyalistes n’ont rien à envier à ceux commis lors du repli du IIIe Reich. Mais la situation est compliquée par la dislocation de ce qui reste de la coalition internationale anti-syrienne, chaque ex-partenaire tentant de sauver ses intérêts sur le dos de ses anciens alliés.
    À la veille de la Conférence de Genève 2, ce qui reste de la coalition internationale anti-syrienne vole en éclats, tandis que les États qui ont suivi la Russie ou les États-Unis lors de leur retrait se positionnent pour la reconstruction.
    La première question est celle de la représentativité de la délégation de « l’opposition syrienne ». Jusqu’ici il s’agissait de dire si elle émanerait de la Coalition nationale d’Istanbul et/ou de l’opposition nationaliste, intérieure et extérieure, qui s’était opposée à l’ingérence étrangère. Désormais, il faut aussi déterminer si la Coalition nationale représente les intérêts de l’Arabie saoudite, du Qatar ou de la Turquie.
    Sur le terrain, les trois sponsors de la guerre se sont séparés et se livrent une bataille sans merci, sans plus même s’occuper de renverser le gouvernement qu’ils étaient venus combattre. Si l’on parle toujours de l’Armée syrienne libre, elle a disparu du terrain. Reste donc le Front islamique (constitué récemment par le prince Bandar ben Sultan), le Front Al-Nosra (toujours proche du Qatar) et l’Émirat islamique d’Irak et du Levant (ÉIIL, « Daesh » en arabe) dont la police et la justice turques viennent de montrer qu’il est illégalement financé par Recep Tayyip Erdoğan.
    Dans un premier temps, l’ÉIIL (c’est-à-dire la Turquie, c’est-à-dire l’Otan) a attaqué le quartier général de l’Armée syrienne libre (ASL) et l’a pillé. Ses commandants ont alors fui au Qatar et en Europe, mais le prince Bandar ben Sultan a récupéré certains éléments et a créé le Front islamique en leur adjoignant de nouveaux mercenaires. Puis, l’ÉIIL a reçu instruction de déplacer l’essentiel de ses forces en Irak où il a pris Ramadi et Falujjah. La nature ayant horreur du vide, toutes les autres forces, à commencer par l’Armée arabe syrienne, ont comblé l’espace libéré.
    Pour la presse atlantiste et du Golfe, les « rebelles » se seraient alliés aux « loyalistes » contre les « jihadistes » et l’on assisterait à une « seconde révolution syrienne ». Cette description romantique a l’avantage de tourner la page de la « première révolution » sans que l’on se demande quel est son bilan. La réalité est qu’il n’y a pas eu de première révolution et qu’il n’y en aura pas une maintenant.
    La presse occidentale ne semble pas non plus s’intéresser à savoir pourquoi Al-Qaeda, éternel supplétif de l’Otan, a reçu cette fois instruction de laisser le champ de bataille syrien pour l’Irak. Cette opération a trois avantages pour Washington : d’abord elle se terminera par le triomphe du président Nouri Al-Maliki et la stabilisation provisoire de l’Irak, ensuite elle va réduire le nombre de jihadistes qui vont connaître de très lourdes pertes face à une armée fraîche et suréquipée, enfin elle élimine un des acteurs qui ne pouvait pas décemment participer à Genève 2.
    De la même manière, l’Otan a donné des informations à l’Armée libanaise sur le chef des Brigades Abdallah Azzam, Majed al-Majed. Arrêté lors de son transfert en ambulance de l’hôpital vers son quartier général, il devait officiellement mourir dix jours plus tard de ses blessures. Il a plus probablement été liquidé par les Saoudiens inquiets de ce qu’il aurait pu révéler.
    Si tout avait fonctionné comme prévu, on devrait aujourd’hui se trouver avec uniquement le Front Al-Nosra sur le terrain, ce qui aurait réduit définitivement les prétentions de la Coalition nationale. Toutefois, l’entêtement de l’Arabie saoudite a fait surgir le Front islamique qui entend peser sur Genève 2.
    Si Israël n’apparait pas dans l’explosion de la coalition anti-syrienne, c’est que, conformément à sa stratégie depuis dix ans, Tel-Aviv se cache derrière ses alliés —ici la France et l’Arabie saoudite—. L’administration Netanyahu ne sortant du bois que pour venir en aide aux Contras avec son aviation ou pour leur fournir une position de repli sur le Golan qu’il occupe illégalement. Malheureusement pour lui, il ne peut intervenir ces dernières semaines, les combats principaux se déroulant au nord de la Syrie.
    Pendant ce temps, les délégations des États qui ont eu la prudence de se retirer du conflit ou qui ont soutenu la Syrie espèrent être remerciés à Genève 2. Ils sont une vingtaine à attendre des contrats de reconstruction financés par les organisations intergouvernementales.
    D’ores et déjà, il est clair que l’Arabie saoudite et la France seront les grands perdants de Genève 2 : ils auront plus à payer qu’à recevoir. Le président François Hollande ne semble pas s’en inquiéter car il a rempli sa mission au service d’Israël et considère comme secondaires les conséquences pour son propre pays. Le roi Abdallah tente de son côté d’obtenir un lot de consolation au Liban. La majorité libanaise pourrait ainsi accepter la nomination d’un gouvernement minoritaire dont la seule fonction serait d’avaliser le don de 3 milliards de dollars d’armement français par l’Arabie saoudite. Puis, ce gouvernement serait renversé par le Parlement et le pays retournerait au marasme actuel.
    La délégation gouvernementale syrienne aborde la conférence avec optimisme. Les forces de l’opposition armée sont en déroute depuis la disparition de l’ASL et le départ massif de l’ÉIIL. Damas semble plus préoccupé par inventer des colifichets qu’il pourra offrir à ses interlocuteurs pour masquer leur défaite et célébrer une victoire consensuelle de l’intérêt général. Il envisage donc de créer des ministères temporaires, chargés de gérer les relations avec les anciens ennemis devenus généreux donateurs, et de les confier à leurs anciens employés redevenus de bons citoyens. La Coalition nationale aurait ainsi acquis une compétence grâce à sa trahison passée.
    Thierry Meyssan

    Laetizia
    15 janvier 2014 - 0 h 59 min

    @ Lyes Assima (non vérifié) |
    @ Lyes Assima (non vérifié) | 14. janvier 2014 – 10:22
    Juste BIEN DIT!!!

    AnonymeKELAM
    14 janvier 2014 - 12 h 47 min

    oui mounir il ne faut pas
    oui mounir il ne faut pas oublier vraie :mais ne faisant pas comme eux car ils n’avaient jamais imaginés que le mal été devant leur porte:la révolution d’IRAK nous a aidée et ont bcp fait pour notre formation:donc un oeil bien ouvert mais une main tondue car la bête qui veut tout détruire:il faut l’abattre.

    Lyes Assima
    14 janvier 2014 - 9 h 22 min

    Recentrons nous sur nos
    Recentrons nous sur nos problèmes et même si on peut aider que ça soit en douce, sinon ça va se retourner contre nous ; on n’a pas intérêts a être dans le viseur des extrémistes, les nôtres nous suffisent.
    S’agissant de l’idéologie baathiste que certains sacralisent, elle est encore plus dangereuse que le salafisme et a déjà porté un grand préjudice à notre pays et nous a dépersonnalisé.
    Vive l’Algérie Algérienne et Musulmane pour laquelle sont morts nos martyrs et paix à leurs âmes et à celles de nos ancêtres Amazighs qui ont ouvert l’Andalousie et permis l’âge d’or de l’Islam.

    SIDI MAKHLOUF
    14 janvier 2014 - 7 h 22 min

    Pourquoi ne pas constituer
    Pourquoi ne pas constituer des groupes de choc, et les introduire dans le pays de ces cocos,pour perpétrer des opérations de guérilla,car ces connards sont incapables de se d&fendre.Vous verrez que ces actes de sabotages cesseront d’eux
    même.

    Brahim Haddou
    13 janvier 2014 - 18 h 38 min

    Mawlid Nabawi Moubarak à AP
    Mawlid Nabawi Moubarak à AP et à tous les patiotes et musulmans d’ici et d’ailleurs. Que la paix et le salut soient sur vous. Honorons le prophète( sws) que la paix et le salut soient sur lui.

    selma
    13 janvier 2014 - 18 h 28 min

    l’Irak se fait saigner par
    l’Irak se fait saigner par les monarchies du golfe Arabie saoudite en tête, il faut arrêter le massacre. un front de lutte anti wahhabisme qui prendrait de revers le proche-orient à partir de la Russie ou un peu plus loin en Chine, qui est une cible à terme pour les états obscurantistes, serait efficace bien sûr en coupant les vivres à toutes ces limaces. sinon nous sommes foutus.

    Mounir Khaldi
    13 janvier 2014 - 18 h 21 min

    Il est nécessaire de préciser
    Il est nécessaire de préciser que notre armée et l’ensemble de nos institutions ont été fortement touchée par la mort du leader historique de l’Irak, Saddam Hussein, lâchement et froidement assassiné devant les caméras le jour de l’Aïd en décembre 2006 – Et justement PAR ce gouvernement actuel – de Nouri el Maliki.

    Comment peut-on oser combattre le « terrorisme », fusse t’il le plus barbare sur une terre dirigée par des terroristes connus et reconnus.

    Quand on sait que ces gens au pouvoir en Irak sont de simples auxiliaires de la République Islamique d’Iran qui est une infâme théocratie pourfendeuse de tout temps de la laïcité et du socialisme national arabe chère au Baath -et au FLN historique- on devrait savoir également qu’aider ce gouvernement inique, pro-américain (et sectaire) est absolument cotre-productif.

    Que des salafistes se soient glissés dans la résistance en Irak n’a rien d’étonnant. Jamais sous Saddam ils n’auraient vu le jour. Et aujourd’hui même les réseau « al qaida » sont très faibles en Irak, l’EIIL est , paradoxalement, plus présent en Syrie qu’en Irak.

    En Irak, la résistance est surtout un résistance nationale islamique sunnite, dont une large partie est restée fidèle au anciens cadres militaires du Baath -cadres formés idéologiquement et parfaitement imperméables au salafisme.

    N’oublions pas que l’Algérie avait rompu pendant 10 ans, les relations diplomatiques avec l’Iran Islamiste. Ces gens là, tout comme les pétromonarchies wahhabites, nous ont toujours voulu le plus grand mal.

    Vive bladna!

    Salutations

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