Mohamed Mekati a été assassiné en janvier 1996 : le martyr oublié ?

Le mardi 9 janvier 1996, Mohamed Mekati, journaliste et chef de la rubrique internationale d'El Moudjahid, était assassiné en fin de journée, devant son domicile à Aïn Naâdja, à Alger. Il avait 39 ans. Des années après sa brutale disparition, victime du terrorisme intégriste, ses amis n’ont pas oublié l’homme juste et sage qu’ils ont connu. C'était un exemple de probité et de gentillesse. Dans les années 1970/80, il ressemblait à la majorité des jeunes Algériens : honnêtes, instruits, respectueux, serviables… Il aimait sa ville, Alger, où il était né et avait grandi. Ses loisirs étaient dominés par le football et les matches de quartiers que lui-même organisait très souvent. Dans sa famille, il était très attentif et présent à tous les moments et dans toutes les circonstances avec sa gentillesse. Dehors, il était très estimé, dans les quartiers du Sacré-Cœur, Meissonnier, Belouizdad, Abane-Ramdane, qu’il fréquentait. Diplômé de l’institut de sciences politiques, il choisit la profession de journaliste. A El Moudjahid, doté d’une vaste culture, Moh, comme l’appelait ses amis, a donné une âme à la rubrique internationale, à travers un contenu consacré aux nobles causes, tout en prodiguant son aide et ses conseils aux jeunes étudiants qui souhaitaient suivre cette carrière et pour lesquels il montrait une entière disponibilité. Il aimait son pays par-dessus tout et ne voulait pas fuir malgré les assassinats de nombreux journalistes et le climat de terreur dans lequel vivait toute la population. Mohamed Mekati est mort en martyr en luttant à sa façon pour que l’Algérie reste debout. Il mérite qu’un établissement soit baptisé à son nom.
AP
 

Comment (7)

    aavalache
    18 janvier 2014 - 11 h 50 min

    durant l’instruction de son
    durant l’instruction de son service national, il était notre dalil pendant les rassemblements,il n’aimait pas qu’on l’appelle dalil;;;;les vendredi quand ont ramenait les paniers le sien était toujours le plus achalandé et il l’ouvrait pour tout le chalet qu’il allumé avec sa générosité sa gentillesse et sa simplicité….ALLAH YARAHMAK YA MOH et que tes assassins soient grillés en enfer

    Laetizia
    17 janvier 2014 - 23 h 14 min

    Gloire aux martyrs !
    Rendons

    Gloire aux martyrs !
    Rendons hommage à M. Mekati et à tous les journalistes assassinés lâchement par ce bras armé de l’impérialisme, de la haine et de la destruction qu’était le g-i-a. Il nous faut être prudent et vigilant car la bête immonde est toujours parmi nous, prête à frapper, confortée par l’ignorance du peuple ou sa nonchalance. Voyez ce qui se passe à Ghardaïa, il est là le vivier : l’intolérance, la haine, l’inculture, la tentation de nuire et de détruire !
    Il faut éveiller les consciences et instruire davantage nos jeunes et moins jeunes. Méfiance car nous sommes encore fragiles.

    Safiya
    17 janvier 2014 - 22 h 04 min

    L’assassinat des journalistes
    L’assassinat des journalistes probes et à l’avant-garde à les mêmes raisons que l’assassinat des intellectuels. Un complot de ceux qui visaient à mettre à bas l’Etat et la Nation. Et qui espèrent toujours d’y arriver. Ceux-là mêmes qui en tireront les bénéfices, pour l’israêl, la possibilité de phagocyter totalement la Palestine et la faire disparaître à son avantage, pour les franco-us, la main basse sur les ressources…

    Djamal
    17 janvier 2014 - 18 h 47 min

    Merci d’avoir consacré un
    Merci d’avoir consacré un espace au défunt Mohamed MEKATI.Un regret:le silence de son ex.employeur (quotidien El-Moudjahid).

    Mon opinion
    17 janvier 2014 - 18 h 43 min

    Salam,
    Allah yarhamou ou y

    Salam,
    Allah yarhamou ou y wessa3 3li.
    Cela prouve d’ une manière indéniable que les sionistes avaient une liste noire afin de liquider tous les patriotes et les intellectuels qui constituaient la charpente ou l’ ossature de l’ Algérie afin de nous faire payer notre engagement sans faille envers le peuple Palestinien et leur chef Yasser Arafat Allah I Rahmo. La presse vendue d’ Alger sans véritable professionnalisme, trés faible dans ces investigations se chargeait d’ imputer ces crimes sur des groupes nébuleux, le fis, ou l’ armée au gré des vicissitudes sans comprendre le reél mobile de cette confusion.
    Rappelez vous lors de la guerre contre l’ Irak, les sionistes américains avaient produit un jeu de 52 cartes représentants les principales têtes influentes de l’ Irak à abattre.
    Par la suite on a liquidé un grand nombre de scientifiques et d’ intellectuels enfin que ce pays ne se relève plus du tout, en Iran on a employé aussi cette même méthode en visant les scientifiques en rapport avec le nucléaire.
    Cette technique est parfaitement maîtrisée par les sionistes qui ont des sayanims un peu partout dans le monde qui arrivent à se fondre dans la population, peuvent provoquer des troubles et les emploient au moment opportun pour des sales besognes.
    Les sionistes n’ attendaient donc que cette occasion pour fondre sur l’ Algérie et profiter d’ une manière adéquate de cette situation confusionnelle.
    Ce cas typique d’ école se joue encore actuellement en Syrie, les libanais (le camp Hariri surtout) alliés des séoudiens du nadj, là ou la corne du diable apparaitra selon notre prophète prière et paix sur lui, ont poussés à la déstruction de la Syrie, en mettant en jeu une vieille rancoeur .
    Par conséquent pour garder le peu d’ équilibre qui nous préserverait d’ une déferlante ravageuse qui détruirait à jamais la mosaîque confessionnelle de la Syrie, il est impératif de garder et de protéger Mr Bachar El Assad afin d’ éviter tous génocides à l’ exemple de Sabra et Chatila.
    toutefois Dieu seul sait.

    Mohamed eel Maadi
    17 janvier 2014 - 15 h 51 min

    Allah yarhamou. Vous ne vous
    Allah yarhamou. Vous ne vous rendez pas encore compte que les hommes avec un grand H ont été liquidés, car l’amour de l’Algérie coulait dans leur veine. VIVE L’ALGERIE

    selecto
    17 janvier 2014 - 14 h 58 min

    Allah yrahmou, cet homme
    Allah yrahmou, cet homme formé par l’école gratuite et républicaine de Boumedienne ne pouvait qu’être bon et sincère dans son amour pour la patrie.

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