Mensonges

Par Karim Bouali – Le mensonge comme argument électoral à défaut de la vérité que tout le monde constate, c’est à cette impasse que les partisans d’un quatrième mandat pour Bouteflika sont acculés par les questions de journalistes apparemment neutres, même s’ils travaillent dans une chaîne privée déjà acquise au pouvoir. La pratique du mensonge n’est pas nouvelle, mais, ces derniers mois, elle a pris de l’ampleur pour enrober les informations sur l’état de santé du président, données par des personnalités officielles qui intervenaient sur la télévision publique : «excellent !» disait-on non seulement pour rassurer l’opinion, inquiète à juste titre, mais pour la préparer à accepter l’éventualité du quatrième mandat. Jusqu’au jour où les Algériens ont pu voir et entendre la réalité véhiculée par l’image et – pour la première fois depuis sa maladie – le son, au moment de la présentation par Bouteflika de son dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Puis l’aveu de Sellal qui a fait savoir que le président-candidat ne ferait pas campagne lui-même. Mais, pour autant, le mensonge ne s’est pas éteint, il s’est étendu ensuite à d’autres sujets sur lesquels les faits, têtus, ont pourtant été établis de longue date. Il faudra attendre que la campagne électorale soit lancée pour savoir si la population a été dupe et à quel point. Les partisans de Bouteflika sont convaincus que cette campagne ne sera pas facile. Les signaux émis par la position de l’Organisation nationale des moudjahidine et par l’absence de consensus au sein du Forum des chefs d’entreprises concernant la candidature de Bouteflika semblent avoir été reçus et compris. C’est ce qui explique pourquoi ils ont pris les devants sur le chapitre des libertés, argument majeur de leurs opposants. Les dernières manifestations de rue contre le quatrième mandat n’ont pas été réprimées et le meeting des boycotteurs autorisé à la salle Harcha, à Alger. Ils ont également compris qu’ils seront surveillés sur l’utilisation des moyens de l’Etat au profit de leur candidat. Tout cela rend l’hypothèse d’un deuxième tour plausible.
K. B.
 

Comment (7)

    Anonyme
    20 mars 2014 - 2 h 44 min

    cette satanéé pseudo chaine
    cette satanéé pseudo chaine d’info avec ces pseudo journalistes ennahar a déjà commencé à attaquer subtilement et belliqueusement ce grand et respectable monsieur(zeroual)! en comparant ça sortie mediatique a celle d’un Hamrouche et de celle d’un Ibrahimi ou d’autres…(que les gens n’ont jamais vraiment solliciter!)..et on relatant les soit disant erreurs de ce Monsieurs lors de la décennie noire…et en signifiant à demi mots aux gens que
    cet homme n’est pas fiable; vue qu’il a tendance à fuire et à ne pas faire face aux problemes;et qu’il a tendance à quitter son poste sans préavis!…je suis écoeuré par et ces pratiques insanes de cette chaine ;qui a soit disant débusquer tahkout cette chaine fait honte au journalisme libre et patriote ;…ça donne envie de vomir!

    tahya l’Djazair!

    kanghuru
    19 mars 2014 - 22 h 59 min

    je disais à l’occasion d’un
    je disais à l’occasion d’un précédent article :que Dieu vous entende !
    -Dieu, à mon sens a bien voulu vous faire un signe en l’intervention du Président ZAROUAL !
    Espérons qu’il s’adressera de vive voix aux Algériens ce qui est un devoir moral National car l’Algérie n’est pas sourde et ne peut être obligée d’être limitée a interpréter le l’engage des signes ,épistolaire ou contrainte de décrypter l’onéreux sémaphore monopolistique d’Etat au profit d’un seul candidat car à ce train là on reviendra plus tôt qu’on ne le pense au régime de la pensée et du parti unique avec les moyens d’un baril de pétrole à plus de 100 dollars !

    Lemdigouti
    19 mars 2014 - 22 h 19 min

    Le chargé de communication du
    Le chargé de communication du candidat Bouteflika porte un nom qui prête à rigoler de toute la puissance de ses cordes vocales ; ce Monsieur s’appelle BEKOUCHE (Madjid). Il a été désigné car son mentor ne parle plus, ne peut pas parler. Pour être réel et plus prêt de la situation vécue ils ont choisi le BAKOUCHE (Celui qui ne parle pas ou qui ne peut pas parler). Drôle de coïncidence quand même……..

    piscou
    19 mars 2014 - 19 h 21 min

    Avec toutes ces
    Avec toutes ces manifestations et ces raz le bol dans tous les coins d Algérie ils oseront encor nous faire croire a une forte participation aux élections du 17 avril avec un taux de 99% a Ghardaia et comment feront ils pour nous présenter le président debout et prêter serment.

    Patrouille â l'Est
    19 mars 2014 - 18 h 49 min

    Tu peux tout faire dans notre
    Tu peux tout faire dans notre oum ma sauf MENTIR le plus grand pêcher ‘

    Algérien
    19 mars 2014 - 17 h 16 min

    D’après des estimations
    D’après des estimations personnelles qui reposent sur plusieurs éléments objectifs, s’il n’y a pas de fraude le 17 avril et si le dépouillement se fait comme en 1991, avec respect du choix des électeurs, il n’y aura pas de 2eme tour.
    Bouteflika sera balayé au premier tour.
    S’il y fraude, je suis certain que le peuple ne se taira pas, cette fois-ci, parce que l’Algérie du 1er novembre 1954 n’acceptera pas l’humiliation en devenant la risée du monde entier; jamais dans l’histoire des nations un peuple n’a élu un dirigeant paralysé, aphone et souvent inconscient.

    kanghuru
    19 mars 2014 - 13 h 57 min

    que Dieu vous entende !
    que Dieu vous entende !

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