Etre ou ne pas être

Il faut algérianiser les partis islamiques et laïcs en refusant à tout parti d’islamiser ou de laïciser l’Algérie et les Algériens sous n’importe quel prétexte qui puisse être. Dans le cas d’un refus de cette règle, il est impératif et vital même de dissoudre les partis qui refusent d’être algérianisés dans le sens où l’intérêt de la patrie et du peuple sont et resteront la priorité des priorités sans aucune discussion futile et contreproductive qui mène directement à l’instrumentalisation, l’incohésion, et l’instabilité qui ne servent que les bas intérêts que cachent les faux prophètes de notre époque. On n'a pas le temps de discuter sur le sexe des anges ! «La politique est l’art du possible», telle est la définition que certains lui ont donnée, et malgré le fait qu’il existe bon nombre d’autres définitions, j’ai un sérieux penchant pour celle-ci. Car elle ouvre des perspectives intéressantes, en appelant à la composition aussi intelligente que nécessaire, et sans elles il ne peut y avoir de cohésion sociale, de tolérance et de progrès ! Sans elles, il ne peut y avoir de société tout court. Donc, la politique est une nécessité dans la vie sociale de tous les peuples, et chaque élément d’un quelconque peuple devrait/doit être politisé, du moins à un certain niveau. Afin qu’il/elle ait la capacité de faire les choix qu’il faut les moments venus, car la vie d’une société cohérente normalement constituée n’est pas et ne peut être figée, mais elle doit être évolutive dans le cadre des règles qu’elle a fait et acceptées même tacitement dans notre cas présent. Elle doit tenir compte des objectifs à atteindre à court, moyen et long termes, et la manière de les atteindre. En tenant compte du degré des difficultés ainsi que des défis qui doivent être anticipés, dont bon nombre ne seront pas du tout naturels, si je puis dire ainsi, d'où la nécessité de l'anticipation.
Où en sommes-nous en tant que peuple, société, individus, partis politiques, associations et tenants du pouvoir par rapport à ce b.a.-ba ? J’ignore combien il existe exactement de partis politiques en Algérie, mais je sais qu’il y en a trop ! J’ignore combien de personnes dans ces partis ont les références qui font d’elles des personnalités politiques au sens propre du terme, mais je sais que les personnes lambda qui sont dehors souvent marginalisées, et totalement inconnues, sont plus nombreuses et plus aptes que notre élite de pacotille qui ne cesse de nous émerveiller avec son incompétence et son amateurisme, mais surtout par sa ridicule suffisance facilement décelable dans ses comportements, positions, ainsi que ses soi-disant déclarations qui font rire nos ennemis et saigné nos cœurs. Un pays comme le nôtre, avec un peuple comme le nôtre, mérite une vraie élite issue de son sein, et travaillant pour les intérêts suprêmes de ce pays et ce peuple, et ça dans le meilleur des mondes, bien sûr ! La réalité est que nous sommes dans une sorte d’impasse illusoire projetée en boucle, non pas sans raison, pour nous obliger à faire un choix entre les deux faces d’une même pièce. Si on vote le 17 avril, on aura cautionné la fraude fort probable que les tenants du pouvoir actuel ont déjà commencée, et de ce fait, nous les légitimerons et pérenniserons leur mainmise sur nos richesses et nous-mêmes. Ça, c’est la première face de l’impasse que les partisans du boycott disent être le vrai scénario qui va suivre le 17 avril si on opte pour un vote massif ! Ça se défend comme scénario possible ! Si on opte pour un boycott massif, cela n’empêchera pas la fraude non plus, ni la légitimation et la pérennisation de ce pouvoir qui continuera à nous saigner en douceur tout en nous berçant de belles chansons lyriques pour nous maintenir dans le rêve éveillé/contrôlé. Mais nos augustes opposants au vote massif et tout court nous garantissent «par leurs paroles» que si nous optons pour le boycott, nous les mettrons à nu devant le monde et à terre définitivement tout en passant à une période de transition. Je ne suis pas sûr, mais cela me rappelle un truc du genre CNT que j’ai déjà vu pas très loin de là où nous sommes, mais celui-là est dans une nouvelle version, il me semble. C’est bien beau comme proposition, ça fait vraiment rêver, quoiqu’on soit déjà en plein cauchemar. Mais comment pourrais-je croire en la parole de plusieurs partis importants dits de l’opposition, alors qu’ils ont été incapables de remplir la salle Harcha gratuitement, tandis que Cheb Khaled le renégat à lui tout seul il peut remplir plusieurs fois un stade avec entrée payante qui plus est ? Les cavaliers de l’apocalypse (le mot apocalypse ne veut pas dire fin du monde mais révélation, à toutes fins utiles), dont le plus célèbre est l’ancien sinistre fakakir, usent envers nous du bâton et la carotte ; si on vote fakhamatou, premier du nom et quatrième de mandat, on pourra continuer à dormir tranquillement et ils continueront à s’occuper de tout ! C’est-à-dire qu’on aura le privilège de mourir comme des enfants dans des corps de vieillards, et tenez-vous bien, cette offre exceptionnelle est valable pour les 38 millions de bipèdes algériens et algériennes, immatures que nous sommes, jusqu'au 17 avril ! Mais si on refuse d’une façon ou d’une autre à fakhamatou son quatrième mandat à la vie à la mort, alors là, on est bien parti pour un hyper tour de grand 8 au fin fond du Yellowstone sans aucune garantie ou assistance d’aucune sorte. Tragicomique, certes, mais tout à fait réelle cette longue et ennuyeuse description de notre situation actuelle. Les questions qui viennent sont qu’allons-nous faire ? Qui allons-nous écouter ou suivre ?
Ma réponse : chacun (e) et sa propre conscience !
Allah eyjib el khir incha Allah.
Karim S.
 

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