La Tunisie et nous

Par R. Mahmoudi – Quels enseignements tirer de la débâcle somme toute prévisible, et à un certain niveau programmée, des islamistes en Tunisie aux dernières élections législatives ? Si la plupart des commentateurs se sont empressés d’y voir les annonces d’une démocratie «prometteuse», susceptible de devenir rapidement un modèle dans le monde arabe en proie au chaos depuis quelques années déjà, la réalité du terrain laisse entrevoir des perspectives plutôt difficiles pour toute la région. Le conflit libyen, l’expansion fulgurante de la nébuleuse terroriste dite «l’Etat Islamique», qui parraine déjà tous les groupes islamistes armés, les injonctions occidentales de plus en plus directes dans la région sont là pour rappeler que la Tunisie n’est pas une île coupée du reste du monde. C’est pourquoi le sentiment de réjouissance que peut susciter la percée du camp moderniste et libéral ne doit pas nous faire oublier le contexte extrêmement dangereux dans lequel évolue toute l’Afrique du Nord. Il est même à craindre que les incursions terroristes y deviennent encore plus acharnées et les stigmatisations dirigées contre un pouvoir «laïc» soient plus faciles. N’est-ce pas ce qu’on disait bien, hier, du «régime» de Ben Ali et aujourd’hui du «régime» de Bachar Al-Assad ? En Algérie, on s’en souvient, beaucoup de victimes du terrorisme, dans les années quatre-vingt-dix, étaient, avant leur mort, montrées du doigt comme étant des «laïco-assimilationnistes». Il appartiendra désormais aux amis de la Tunisie, Algérie en tête, de l’aider à retrouver sa stabilité, faute de quoi, ce pays risque de ne pas sortir de ce bourbier où les terroristes actifs et autres salafistes n’ont pas attendu que le pouvoir soit confisqué aux islamistes pour décider de passer à l’acte – ce qui démonte, au passage, les thèses malveillantes véhiculées chez nous jusqu’ici. Au contraire, ils se sont bien alimentés de la présence d’Ennahda dans les hautes sphères de l’Etat pour partir à l’assaut de la société et des institutions.
R. M.
 

Comment (26)

    Anonyme
    29 octobre 2014 - 6 h 11 min

    Judicieuse analyse ,d’une
    Judicieuse analyse ,d’une concision remarquable.la chute de l’éditorial est une excellente piqûre de rappel.
    [email protected]

    Anonyme
    29 octobre 2014 - 4 h 38 min

    Bonne nouvelle, la bulle
    Bonne nouvelle, la bulle intégriste est entrain de se dégonfler. Trop de déstructions, trop de folie, trop de massacres. Le pire étant que ces prétendus musulmans ne tuent que des … musulmans.


    Les tunisiens se souviendront qu’après la révolution, ils ont été abandonnés par les monarchie du golfe. Ils ne feront pas de cadeaux aux Mad Max qui sévissent aux frontières. La coopération avec l’Algérie devrait s’intensifier.

    mellah hocine
    28 octobre 2014 - 22 h 42 min

    Ne pas oublier que le niveau
    Ne pas oublier que le niveau intellectuel Tunisien , classé sur une échelle de 1 à 9 , peut obtenir facilement 8/9 et en bilingue , s’il vous plait.
    Alors , ce que vit la TUNISIE n’est en fait que le reflet d’une société moderne, d’une société proche des valeurs occidentales avec un filet d’islamisme, sans grosse conséquence.
    Cette occasion d’une révolution démocratique a été bien entretenue par le pouvoir en place afin de permettre à ce peuple d’entrevoir un avenir radieux et prospère, grâce à son niveau intellectuel qui est de loin supérieur au notre, ce que feint d’oublier BENFLIS.

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 20 h 40 min

    Par elkhayam (non vérifié) |
    Par elkhayam (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 21:30
    Merci de tes éclaircissements, je comprends ton inquiétude, et ne tiens pas compte de mes réponses. L’incident est clos.

    elkhayam
    28 octobre 2014 - 20 h 30 min

    Par Anonyme (non vérifié) |
    Par Anonyme (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 20:42
    Non ! tu n’as pas tapé dans le mille par contre oui j’ai mal pas à cause de tes propos mais quand je vois que le pays qui a sacrifié sur l’autel de la liberté un million et demi de ses meilleurs enfants régresser inéluctablement vers un émirat islamique féodal et que les autres pays qui n’était que des protectorat évoluer vers des états modernes et démocratiques , oui là j’ai mal.

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 19 h 42 min

    Par elkhayam (non vérifié) |
    Par elkhayam (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 19:47
    Calmos Khayam ta réaction stupide et épidermique prouve que j’ai frappé en plein dans le mille, j’attendais de toi que tu m’apportes des preuves pour contredire mes arguments que j’ai étayés avec preuve à l’appui, qui t’ont visiblement démontés, ta réaction stupides et insultante à mon égard, n’est pas digne d’un vrai algérien authentique qui aime profondément son pays et est fier de son histoire millénaires Numides. Calmos

    elkhayam
    28 octobre 2014 - 19 h 29 min

    Par Anonyme (non vérifié) |
    Par Anonyme (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 20:07
    C’est le raisonnement type des salafistes et leurs déductions de voir « du juif » partout là ou leur « vérités » réconfortante et apaisante pour leur esprit faibles et anxieux est remise en cause. Pour ce qui est de ton « je t’ai à l’œil » mon œil oui !

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 19 h 07 min

    Par elkhayam (non vérifié) |
    Par elkhayam (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 19:47
    MON CONTENU DE SALAFISTE APPORTE DONC DE PREUVES DE TES ÉLUCUBRATIONS DIGNE D’UN PSYCOTIQUE, C’EST TA MANIÈRE DE ME RÉPONDRE «salafiste» moi? j’en pisse de rire, c’est l’argumentation des esprits farfelus qui n’ont pas de preuve à apporter à l’argumentation que je leur apporte, montre moi ou j’ai donné un indice que je suis «salafiste» moi le descendant de Massinissa et le fier algérien anti islamiste dans le sang. pauvre type que tu es. Je t’ai à l’œil, pour mettre en échec tes élucubrations «salafiste moi» ha haha hahahahahha

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 19 h 03 min

    Par elkhayam (non vérifié) |
    Par elkhayam (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 19:47
    Calmos petit el khayam, tu es enragé contre moi? cela prouve que j’ai frappé en plein de mille. J’irai encore plus loin, tu t’es révélé davantage j’irai dire que si tu n’es pas juif tunisien tu es certainement un agent marocain, mais certainement pas un algérien qui est trop fier de l’histoire de la Numidie qu’il ne déformera jamais comme tu l’as fait. Tu n’en es pas à tes premières provocations sur ce site AP pour dénigrer l’Algérie et lui ôter sa grandeur, je t’ai déjà repéré, un ennemi de l’Algérie à l’état pur qui va jusqu’à renier l’histoire de l’Algérie et la déformer, du calme petit et change de pseudo pour celui d’agent marocain el khayam c’est trop grand pour toi. La vérité blesse terriblement, et j’aurais aimé que tu m’apportes la contradiction de mon poste bien argumenté, avec preuve à l’appui. Ma réponse a été une giffle cinglante pour l’intello de pacotille qui répond comme un vulgaire complexé. L’esprit retord il est en toi petit infiltré marocain.

    elkhayam
    28 octobre 2014 - 18 h 47 min

    Par Anonyme (non vérifié) |
    Par Anonyme (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 18:42
    Bravo ! maintenant tu me dénie ma nationalité algérienne , ta fine pellicule de pseudo intellectuel a craqué et ton contenu nauséabonde de salafiste bête et méchant a jailli sous la pression de ta haine qui nourrit tes idées et tu oses parler de l’esprit éclairé et non sectaire de l’illustre Khayyam. Tes écrits sont truffés de haine de mépris et de frustrations . Je ne saurais continuer à répondre à un tel esprit malsain.

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 18 h 38 min

    Je salue les élections
    Je salue les élections démocratiques en Tunisie, mais je reste inquiet pour le taux encore très élevé d’islamistes élus, les islamistes sont 2e, il ne faut pas l’oublier, malgré le terrorisme qui a endeuillé la Tunisie et la menace terroriste persiste toujours. Je reste prudent, j’aurai été ravi si le taux d’islamistes élus aurait été très bas, ce qui n’est pas le cas. C’est un début, bravo la Tunisie continuez à combattre le terrorisme et l’islamisme qui sont un fléaux pour toute la région. Une Tunisie stable politique et démocratique, est une excellente nouvelle pour le peuple algérien, nous avons assez de problèmes aux autres frontières algériennes, si la Tunisie se stabilise c’est une bonne nouvelle.

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 17 h 42 min

    Par elkhayam (non vérifié) |
    Par elkhayam (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 15:06

    Tu as raison à savoir que les Numides avaient des racines jusqu’en Tunisie pour la simple raison que la Tunisie dans sa très grande partie territoriale et surtout Ouest tunisien était territoire Numide, voilà pour ton info.

    Quant au droit du sol, c’est exactement ce que les phéniciens ont fait, ils ont occupé une ville de la Tunisie actuelle qui garde le nom de Carthage, une ville détruite entièrement par les romains, avant sa destruction par Rome les Numides étaient intéressés de se la réapproprier mais les romains ont préféré la détruire.
    Mais le droit du sol d’une seule ville Carthage empruntée à la région pour des fins de guerre contre Rome, ne signifiait pas que les Carthaginois de Cartage, c’est à dire les anciens phéniciens, se disaient Nord Africain, d’autant plus qu’ils n’occupaient aucunement le reste de la Tunisie actuelle (faisant partie naturellement de l’ancienne Numidie) Carthage était ville de garnison militaire occupée par les phéniciens qui avaient décidé d’en découdre avec les romains ce qui a causé la perte totale de Carthage. L’histoire nous enseigne que le grand stratège Massinissa qui a unifié toute les terres Numides, est né sur les terres algériennes actuelles, l’Est algérien, tout comme tous les rois de Numidie, jouait à déstabiliser en même temps Rome et Carthage il profitait des rivalités entre romains et phéniciens de Carthage pour tirer son épingle du jeux et jouer l’incontournable médiateur entre les 2 rivaux. Ceci dit c’est possible qu’il y ait eu des alliances Numides cartaginois, par des mariages. stratégiques, économiques, politiques entre autres mais chaque groupe ethnique respectait ses origines. Les Fouilles archéologiques ont démontré que des objets et statuettes Numides furent trouvé en territoire Tunisien actuel, voilà ce qui devrait t’en boucher un coin, ….. personnellement je n’ai aucune haine pour les arabes, mais je refuse de m’idenfier à eux, le peuple algérien est millénaires amazighe, il assume son histoire et en est très fier. Contrairement aux algériens, les tunisiens revendiquent leur arabité ils s’identifient fièrement aux arabes. Pour mépriser et déformer l’histoire de la Numidie, tu dois ne être certainement pas algérien. Contrairement à l’Algérie la Tunisie a vécu une colonisation massive venant de l’Est Moyen Orient arabe très importante, et les hilaliens s’y sont établis, contrairement à l’Algérie qu’ils ont quittée, terre très hostile à l’islam, guerrière, très hostile en matière de fertilité, maracégeuse pour les colonisateurs arabes qui ont choisi de s’établir au Maroc et en Tunisie terre plus fertiles et non marécageuses, par contre les terres algériennes étaient montagneuses, marécageuses voir très hostiles aux envahisseurs. Voilà pour ton info. El Khayam tu es très loin d’avoir l’esprit éclairé et non sectaire de ce grand Poète qui était surtout ouvert à toute l’humalité et surtout son humilité.
    En attend lit bien ce lien. Carthage terre des phéniciens qui se sont servis des autochtonnes pour faire la guerre à Rome. Hannibal avait la réputation de sanguinaire terrible.
    http://www.cosmovisions.com/ChronoCarthage.htm

    elkhayam
    28 octobre 2014 - 17 h 27 min

    Par karimdjazair (non
    Par karimdjazair (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 16:49
    Donc d’après toi avant l’invasion ….. musulmane un fait, maquillée linguistiquement par « foutouhate islamiya » nous étions des sauvages vivant à l’âge de pierre dans des grottes et vêtu de peaux de bêtes ne sachant ni lire ni écrire. Et que ces armées venu d’orient nous ont hissé au palier de la civilisation, ça me rappelle le fameux « mission civilisatrice » prétexte français pour justifier la colonisation de l’Algérie.

    karimdjazair
    28 octobre 2014 - 15 h 49 min

    el khayam tu dresses un
    el khayam tu dresses un constat qui plus est dramatique, concernant notre pays qui n engage que toi. Sans justement tous les apports extérieures, et sans donc ce fameux an 0, nous n aurions pas évolués, et notre pays serait à ce jour, une contrée occidentale, et nous, reflués à l afrique sub saharienne.

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 14 h 43 min

    La Tunisie, notre avenir
    Par

    La Tunisie, notre avenir

    Par : Mustapha Hammouche

    Les Tunisiens ont voté. Le suspense a pris fin. Le principal parti séculier a gagné en prenant une légère avance sur le parti islamiste.
    Nous sommes naturellement enclins à scruter la pratique politique de nos voisins à l’aune de notre expérience “démocratique”. Bien plus ancienne et bien plus catastrophique. Depuis que la Tunisie a troqué le multipartisme de figuration à la Ben Ali pour s’essayer à un exercice démocratique plus assumé, la classe politique et la société civile ont fourni un effort considérable dans la quête de la voie démocratique la plus praticable et la moins coûteuse.
    Là-bas, comme dans les autres pays musulmans secoués par les mouvements d’émancipation politique, l’islamisme a tôt fait d’exploiter le contexte révolutionnaire pour tenter d’imposer son projet. Pour l’heure, il n’y est pas parvenu. Ni en empruntant la voie des urnes, ni en squattant les forums politiques, ni en terrorisant la société civile et l’opinion engagée… Et malgré le renfort opportuniste du terrorisme armé.
    Mais, ici, s’arrête la similitude : aux moyens déployés par l’islamisme pour contrarier la marche de la démocratie. Les résultats n’étant point comparables : en Algérie, l’islamisme a, aussitôt sa capacité et son intention de nuisance affichées, suscité le repli timoré du pouvoir en place et d’une grande partie de la société civile ; et motivé de multiples vocations “réconciliatrices”. Progressivement, ce sont la société et l’État algériens qui se sont adaptés à la norme islamiste. Quand, en Tunisie, c’est l’islamisme qui, pour l’heure, bat en retraite et s’efforce de donner des gages d’adaptation à l’aspiration démocratique du peuple tunisien.
    Ces dernières années, l’islamisme tunisien a rencontré une réelle opposition politique. Alors qu’à l’époque, chez nous, l’islamisme algérien recevait plus d’offres de service qu’il n’affrontait de contradictions. Même les “héritiers” de l’ancien système en Tunisie n’ont pas cédé à la tentation de piéger la volonté populaire de changement en manipulant l’islamisme !
    C’est, peut-être, en ce qu’ils ont, eux aussi, consenti à jouer le jeu d’un nouveau système politique que les Tunisiens continuent, malgré la difficulté des premières péripéties de la vie politique démocratique et en dépit du contexte socioéconomique, à croire au vote. Le pouvoir y croit, puisqu’il n’a pas essayé de frauder pour orienter le choix des citoyens… Qui, à leur tour, y croient, puisqu’avec un taux de participation de plus de 60%, ils ont confirmé la crédibilité du scrutin.
    L’islamisme ne baissera pas les bras, bien entendu. Et de là à prétendre que l’on peut résoudre, de nos jours, la question démocratique en terre d’islam du seul fait que l’un de ses pays soit parvenu à se donner une constitution démocratique que celle-ci se soit imposée comme source de légitimité du pouvoir… La restauration autoritaire du système autocratique, à l’exemple de celle subie par l’Algérie, ne semble pas menacer la Tunisie dans l’immédiat. Cela dit, les premières impressions ne dispensent pas les Tunisiens de la plus grande vigilance. Mais un autre danger subsiste : tant que l’islam politique dispose d’une légitimité culturelle, la démocratie reste sujette à sa propre remise en cause.
    Pour toutes ces raisons, l’avenir politique de la Tunisie est aussi le nôtre.

    elkhayam
    28 octobre 2014 - 14 h 06 min

    Par Anonyme (non vérifié) |
    Par Anonyme (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 13:32
    Prompt à traiter les autres d’incultes on ne t’en veut pas puisque ta cécité intellectuelle te permet cette hardiesse. Je te renvoie à Wikipédia parce que c’est sur tu ne possède aucun livre chez toi:  » Annibal ou Hannibal, né en 247 av. J.-C. à Carthage (au nord-est de l’actuelle Tunis en Tunisie)  » supposons qu’il ne soit pas tunisien selon ta conception obtus de la nationalité il a quand même le droit du sol. Tu fais reference à la Numidie en opposition à Carthage pourtant Massinissa  » Fils de Gaïa, roi des Massyles (tribu numide), Massinissa grandit à Carthage, à laquelle son père est allié ». Il combat ainsi aux côtés des Carthaginois contre les Romains puis ce meme Massinissa rejoint l’armée romaine lors de la bataille des grandes plaines, qui se solde par une défaite carthaginoise et la capture de Syphax. Jugurtha petit-fils du roi numide Massinissa fut un grand allié de Rome durant les guerres puniques ; il recevra le titre d’« ami de Rome » Hannibal dont tu lui dénie l’appartenance à la Tunisie se battait contre impérialisme romain et les numides dont tu te revendique se battaient du coté de l’oppresseur . Tu te situes ou là ?

    Abou Stroff
    28 octobre 2014 - 13 h 42 min

    « La Tunisie et nous ». il me
    « La Tunisie et nous ». il me semble qu’il n’est pas facile de comparer l’incomparable. en effet, en Tunisie, l’élite, dans tous les secteurs, est aux postes de commande, en Algérie, l’élite a commencé à être assassinée durant la guerre d’indépendance et a continué à être assassinée jusqu’à nos jours. la Tunisie a été dirigée par un visionnaire, feu BOURGUIBA, qui a jeté, grâce à son intelligence et à ses compétences, les bases d’une société moderne basée sur le travail et la production. par contre, l’algérie n’a été dirigée, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, que par des ignares (aucun dirigeant n’a connu les bancs de l’université) souvent imbus de leur petite personne et qui n’avaient aucune vision de l’avenir, à part celle d’être scotché, grâce au saupoudrage de la rente, au koursi de président Ad vitam æternam. moralité de l’histoire: la Tunisie possède tout le potentiel nécessaire pour devenir une nation moderne. par contre, sans révolution effective, l’Algérie a tout le potentiel pour sombrer, corps et âme dans la m…..

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 13 h 12 min

    Par Kahina (non vérifié) |
    Par Kahina (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 13:58
    D’habitude je suis en accord avec tes postes, mais cette fois je ne le suis pas du tout. Un petit rappel : la Tunisie nous a envoyé Ali Belhadj d’origine tunisienne qui a détruit l’Algérie, un seul tunisien à détruit l’Algérie pendant 10 ans et on ressent encore les effets de la barbarie islamiste version Ali Belhadj. Ceci dit la Tunisie a voté massivement pour Enahdha en 2011, malgré l’expérience terrible islamiste qui a endeuillé et détruit l’Algérie. Les tunisiens ont accordé à Enahdha en 2014 70 sièges au parlement tunisien, ce n’est pas rien, malgré que le parti islamiste tunisien a semé l’horreur et les graine du terrorisme en Tunisie, si ce n’était l’aide de l’Algérie, la Tunisie aurait été emportée. Les tunisiens malgré le terrorisme et l’expérience algérienne ont voté en grande partie pour Enahdha au dernières élections, la preuve les islamistes sont deuxième, ils peuvent revenir au pouvoir n’importe quand. Quant à l’éducation scolaire en Algérie je te donne raison, il est dévastateur, mais soit rassurée que les algériens ne voteront jamais islamistes, les dernières élections législatifs en Algérie ont donné les islamistes perdant sur toute la ligne

    Kahina
    28 octobre 2014 - 12 h 58 min

    Bravo pour les Tunisiens!!!!!

    Bravo pour les Tunisiens!!!!! Une bonne réponse pour les pays qui veulent faire l’intégrisme et l’ignorance leur programme socio-économique.

    La politique de Bourguiba ( Allah yerahmou) était futuriste. Sa politique était basée sur l’éducation du peuple. Il a enraciné dans son peuple des valeurs qui ont fini par sauver le pays des moyenâgeux.

    Chez-nous, le système scholaire produit encore des monstres humains.Si on veut détruire un peuple, il suffit juste de formater son cerveau par un système éducatif médiocre et sur mesure.

    Anonyme
    28 octobre 2014 - 12 h 32 min

    Par elkhayam (non vérifié) |
    Par elkhayam (non vérifié) | 28. octobre 2014 – 12:52
    Pour ton info Hannibal était phénicien il n’était pas l’ancêtre des tunisiens actuels qui renient les amazighes tunisiens d’anciens Numides et qui se considèrent plus arabes que les arabes eux-mêmes tu dis le contraire, l’Algérie et son peuple assument leur histoire millénaires, et la reconnaissent de plus en plus, mais les tunisiens se considèrent arabes à 100%, rare sont les tunisiens qui évoquent leurs racines amazighes. Inculture quand tu nous tiens. Carthage n’est pas la Tunisie d’aujourd’hui c’était une ville militaire que les phéniciens ont occupée pour s’attaquer aux romains, mais les carthaginois étaient des phéniciens et leur cruel Hannibal l’était aussi.

    elkhayam
    28 octobre 2014 - 11 h 52 min

    Les tunisien sont les dignes
    Les tunisien sont les dignes fils de Hannibal qui à fait chanceler l’empire romain, ils ne pourront jamais se rabougrir à un émirat islamique. Nous nous avons effacé de la mémoire collective notre passé glorieux et l’An 0 de notre histoire est l’invasion islamique . Nous avons nié notre identité pour nous agripper à des mythes et des fantasmes de la péninsule arabique, nous sommes devenu plus arabe que les arabes et plus musulmans que les musulmans fruit de notre système éducative. Un système éducatif à faire pâlir de jalousie une école coranique moyenâgeuse saoudienne. Pleure, Oh!pays bien aimé.

    GHEDIA Aziz
    28 octobre 2014 - 10 h 34 min

    Le « printemps arabe » a
    Le « printemps arabe » a commencé en Tunisie. L’étincelle était en fait l’immolation du jeune vendeur de fruits ambulant Lazizi. Cela a permis de « dégager » Ben Ali. Nous espérons qu’avec ces nouvelles élections démocratiques, ce sera le tour des Islamistes de … s’écraser complètement et pour toujours. C’est le moindre mal qu’on souhaite à nos frères tunisiens que l’on félicite à cette occasion. Avec ce cinglant revers des islamistes, normalement la Tunisie est immunisée pour au moins cinq ans. Cette prise de conscience des tunisiens que les islamistes n’ont, en réalité, aucun projet de société susceptible de déboucher sur un meilleur avenir des masses laborieuses, un meilleur développement socio-économique pour tous devrait faire tache d’huile et inspirer les autres pays arabes. Dont l’Algérie, évidemment, qui n’a pas su négocier son tournant démocratique dans les années 90.

    New kid
    28 octobre 2014 - 10 h 26 min

    Les laïcs doivent
    Les laïcs doivent impérativement rétablir un état de droit dans la région :
    Ils doivent demander au yehoudiens l’extradition de Ben Ali et rendre la tonne et demi d’or volé. Faire bouger le derrière de cette ligue arabe pour la justice des peuples bédouins et amazighs.
    Couper toute subvention aux mosquées qui ne font que propager le wahhabisme et le salafisme au lieu de prier et de rétablir l’islam de nos aïeux !

    00213
    28 octobre 2014 - 8 h 34 min

    La principale information
    La principale information véhiculée n’est pas la défaite d’Ennahda mais le fait que des islamistes (plutôt sionistes) ont accepté de perdre sans rechigner et l’ont même jouer fairplay.
    Ces mêmes larbins qui organisés il y a peu de temps des exportations de jihadistes sanguinaires en Syrie viennent de se racheter une virginité aux yeux de l’opinion publique internationale mais aussi du peuple tunisien.
    .
    Il faut profiter de cette dynamique impulsée par la débâcle en Tunisie, la contre-attaque en Libye, la neutralisation des éléments extrémistes au Mali et l’éradication en Égypte des courants intégristes pour pouvoir définitivement régler ce problème.
    Il est évident que la guerre doit être menée sur plusieurs fronts et à plusieurs endroits en simultanée.
    Il ne faut pas faire l’erreur de circonscrire le mal mais de l’exterminer une bonne fois pour toute.
    Car si on ne traite pas une tumeur cancéreuse, celle-ci se redéploiera dans le corps tôt ou tard.
    .
    L’armée tunisienne doit être le fer de lance de la réforme post-Ennahda.
    Elle doit être au centre de tous les efforts afin de remettre sur pied une institution qui a été sabotée et pénétrée par des éléments subversifs.
    .
    De plus on observe aujourd’hui que les situations aux quatre coins de la planète sont tellement imbriquées les unes dans les autres que l’on doit repenser à des solutions impliquant nos alliés nationaux, régionaux, continentaux et internationaux.

    karimdjazair
    28 octobre 2014 - 8 h 13 min

    On ne pourra juger du
    On ne pourra juger du changement de majorité en Tunisie, que lorsque la nouvelle équipe au gouvernement sera en place. Les tunisiens ont tellement besoin de stabilité de sécurité mais aussi d une relance de leur économie, du tourisme.

    Le nouveau parti, ne devra pas décevoir, il porte une lourde responsabilité, son échec aggravera la situation, sa réussite, que nous esperons, sauvera ce pays. Les tunisiens quel que soit leur couleur politique, devront etre uni et respectueux de la démocratie, c est une nouvelle culture qui s enracine dans ce pays.

    Il faut aussi plus que jamais que notre pays, l Algérie continue d aider ce pays frère, et que se dessine le début d’une union économique dans la région, qui renforcera la stabilité et éloignera l extremisme religieux.

    Antisioniste
    28 octobre 2014 - 6 h 49 min

    Salamou 3alikoum
    Il est

    Salamou 3alikoum

    Il est encore trop tôt pour tirer un quelconque enseignement de l’expérience tunisienne qui n’est qu’à ses débuts(prometteurs on l’espère tous)et ce n’est pas un mal que de souhaité la stabilité ainsi que la paix pour ce peuple et ce pays . Mais il est inutile de s’alarmer excessivement des risques terroristes que la région Nord Africaine connait, et court déjà depuis la débâcle libyenne (j’allais dire depuis les années 90) .
    le parrainage des autres factions terroristes sous l’égide de daech était prévisible des le départ. Les combats meurtrier qui ont eu lieu en Syrie entre jabhet el khosra et les da et chiens ont finie par mettre fin à la longue dispute entre el zawahri chef d’el quaida et el baghdadi chef de daech. Il est utile de rappeler que le pseudo calife était un agent prometteur et actif de la cia depuis sa sortie de la prison abou gharib en Irak. Sortie qui fut suivie par l’élimination de son chef el zarkawi quelque minutes âpres qu’il l’est quitter à la fin d’une réunion. L’attaque par drone n’aurait pu réussir avec cette précision sans une balise que l’actuel calife n’a pas manqué de laissé sur les lieu.
    En parlant de stigmatisation, il est nécessaire de rappeler qu’elle touche aussi bien les laïcs que les musulmans en général. Ceci dit, nos laïc (ceux des pays arabe) et dont beaucoup sont des musulmans ont opté pour une stratégie aussi compromettante que dangereuse pour eux particulièrement, cette stratégie consiste à déclarer une guerre ouverte envers tous se qui islam. Savoir si cette stratégie leur a était inculquer par des mentors étrangers  »bien intentionné » envers cette religion et toute religion, ca c’est un volet qui mérite d’être examiner méticuleusement, à défaut d’être discuté convenablement avec ses dit laïcs. Certains laïcs sont aux antipodes de se qu’ils/elles prêchent, se qui rend la communication et le débat avec eux aussi difficile, sinon similaire qu’avec un islamiste con-vaincu.
    Le dialogue sans préjuger, ni mauvaise intention, sincère et constructif est la denrée qui nous fait défaut. Non pas parce qu’on ne l’a pas, mais parce que certains infiltrés usent et abusent de leur influence de part et d’autre, pour court-circuité toute tentative allant dans le bon sens, et c’est de cela qu’ils faut s’en méfier, et être aux aguets.
    Le monde n’est ni tout blanc ni tout noir, il y’a une palette de couleur nuancé qui le constitue. Ceux/celles qui n’ont pas encore compris cela sont bel et bien des extrémistes dangereux latent ou actif, et ce quel que soit leur appartenance religieuse idéologique ou politique.

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