Abdesselam Bouchouareb exprime l’inquiétude du gouvernement

Le ministre de l’Industrie et des Mines a exprimé, aujourd’hui mardi, son inquiétude face à la situation de crise qui s’annonce suite à la chute des prix du pétrole et appelé à «la mobilisation générale» en vue de «relancer la production nationale et de diminuer les importations». Il demandera expressément au secteur privé, dont les représentants au sein des confédérations patronales étaient présents à la réunion organisée au siège du ministère ce matin, d’être «solidaire et de jouer un rôle prépondérant dans la conjoncture actuelle» qui ne laisse aucun choix au pays selon lui. Abdesselam Bouchouareb a annoncé la prochaine «mise en oeuvre d’actions en faveur de la protection de la production nationale». Sans en donner les détails, le ministre, appuyé par le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a annoncé que «le comité en charge du volet de la production nationale termine ses travaux et qu’une série de mesures seront annoncées lors du Salon de la production nationale prévu du 24 au 28 décembre 2014». Il reconnaîtra que malgré les plans d’assainissement appliqués par le gouvernement pour renforcer le secteur public, «certains segments couvrent à peine 10% des besoins nationaux», qualifiant cette situation d’«inadmissible». Il affirme que le gouvernement allait jouer sur tous les mécanismes à sa portée afin de protéger la production nationale. «La situation nous l’impose et aucune contrainte qu’elle soit interne ou externe ne peut nous empêcher de faire ce que font beaucoup de pays qui jouent sur les tarifs douaniers selon la conjoncture». Un dumping que Bouchouareb appelle apparemment à copier en suivant l’exemple de la Chine, de la Finlande et de la Suède. Bouchouareb ne dit pas comment il va protéger une production nationale qui n’existe qu’à l’état embryonnaire.
Meriem Sassi
 

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