Salim Salhi : plaidoyer d’une taupe des services britanniques en faveur d’un ex-afghan algérien

C’est à juste titre qu’un confrère installé dans la capitale britannique a relevé, dans une récente contribution à Algeriepatriotique,les va-et-vient incessants et intrigants de l’élément du FIS dissous, Salim Salhi, entre Alger et Londres, tandis que d’autres sources ont indiqué qu’il s’est rendu récemment au Maroc, dans le cadre de ce qui semble être une mission commandée dont on ignore les objectifs. Dans un de ses commentaires postés sur sa page Facebook, ce présentateur d’Al-Magharibiya a pris la défense de Khadidja Benguenna avec laquelle il partage l’inféodation aux régimes monarchiques du Golfe, première source de financement des mouvements islamistes dont l’un et l’autre évitent, néanmoins, de se réclamer ouvertement. Il s’est surtout fendu d’un plaidoyer en faveur de l’ancien afghan algérien Abdallah Anas, vantant ses «grandes qualités» : «Ceux qui disent du mal d’Abdallah Anas ne connaissent pas ce grand professeur à l’université de Londres et ignorent l’histoire et le parcours de cet homme de Sidi Bel-Abbès jusqu’en Afghanistan dans les années 1980.» Salim Salhi dévoile ainsi son appartenance aux mouvements terroristes et au cercle des agents des services secrets britanniques puisqu’il confirme, à travers cette présentation élogieuse, la relation directe entre les autorités britanniques qui ont offert un poste dans une de leurs universités à cet ancien «djihadiste» et ont permis aux résidus d’un parti extrémiste algérien, le FIS dissous, de lancer une chaîne de propagande islamiste sur le territoire britannique, et cette mouvance. La connivence entre les services secrets de ce pays et les terroristes du GIA avait été confirmée dans les années 1990 déjà, lorsque les acolytes de Salim Salhi récoltaient de l’argent en plein Trafalgar Square pour financer «la lutte de nos frères moudjahidine en Algérie», c’est-à-dire le terrorisme. Le présentateur d’Al-Magharibiya se réfère au témoignage de cet ancien afghan diffusé sur cette chaîne wahhabo-sioniste, dans lequel il retrace son «histoire avec le djihad», et nous invite, non sans fierté, à lire un article consacré par le journal britannique The Sunday Times à cet ancien bras droit d’Oussama Ben Laden. Le quotidien londonien publie une photo d’Abdallah Anas en tenue afghane, pour donner du crédit à son appel lancé en direction des musulmans britanniques pour ne pas rejoindre les rangs de Daech, les mettant en garde contre le «lavage de cerveau» (sic !). Sur un autre plan, d’anciens journalistes de Maraya, un journal arabophone lancé par Salim Salhi au début des années 1990, se sont adressés à notre site pour nous informer qu’ils allaient entamer une procédure judiciaire contre le propriétaire de cette publication – disparue depuis –, pour réclamer leurs salaires impayés jusqu’à ce jour. «Le propriétaire du journal a mis la clé sous le paillasson et s’en est allé travailler dans un autre journal sans avoir auparavant versé nos salaires», dénoncent ces journalistes qui ont réagi aux commentaires arrogants que cet employeur véreux ne cesse de publier sur les réseaux sociaux. Ils rappellent, par ailleurs, les frasques nocturnes de ce «dandy» à la Radio où il fut employé quelque temps avant d'être viré, et la dette colossale qu’il a laissée à l’imprimerie d’Alger lorsqu’il était directeur du quotidien arabophone Al-Alam Al-Siyassi. Une dette non honorée à ce jour, apprend-on encore.
Karim Bouali

Commentaires

    houssam
    7 février 2017 - 10 h 22 min

    salam
    salam

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