Intifadha des couteaux en Palestine

Par Cheikh Hamdane – La politique de Netanyahou a attiré la foudre sur les Israéliens. Depuis son accession au gouvernement, Benyamin Netanyahou a montré son obstination dans son refus de la poursuite des négociations débutées à Oslo. Cette prise de position négative a enfanté une nouvelle génération de Palestiniens qui a adopté la nouvelle guerre des couteaux. «Ce n’est pas le manque d’armes de guerre qui nous pousse à utiliser le couteau, mais c’est une nouvelle tactique révolutionnaire que nous adoptons», m’explique un responsable militaire du Fatah, qui pour la première fois en dix ans se met d’accord avec le Hamas et le Djihad islamique. «Cet état de fait, ajoute ce responsable qui préfère garder l’anonymat, a été bien engendré par la politique du gouvernement israélien composé de sionistes rejetant toute solution politique, d’une part, et de l’autre, par la politique d’hostilité contre les Palestiniens du nouveau "maître" de l’Egypte, Abdelfattah Sissi, qui tout de suite après son putsch réussi a consolidé le blocus contre Ghaza et ordonné la destruction des habitations du peuple égyptien au Sinaï pour punir toute une population, selon le désir d’Israël, sous des prétextes de "terrorisme". Franchement, Sissi est venu protéger les Israéliens.» La nouvelle intifadha est en voie d’être encadrée, et des appels sont lancés aux Israéliens pacifistes de se faire connaître et manifester leur refus de cette politique d’hostilité adoptée par Netanyahou. Par ailleurs, des informations circulent de bouche à oreille faisant état d’une grande infiltration d’hommes armés probablement formés par Daech-Irak, sous le commandement d’Izzat Eddouri, l’ancien vice-président de Saddam Hussein, près de la zone de Qiriet Schmona ; ils se préparaient à lancer des attaques contre l’armée sioniste. Ceci a probablement, selon les experts, temporisé le lancement de missiles à partir de Ghaza. La résistance armée est en alerte maximum, explique le porte-parole du Hamas, Al-Masri. En conclusion, les conséquences de cette politique hostile adoptée par Netanyahou vont se propager dans le monde, car la guerre des couteaux est très difficile à cerner. Si le gouvernement sioniste a réussi en quelque sorte à guerroyer contre l’islam et porter atteinte aux musulmans du monde, il lui serait très difficile d’arrêter aujourd’hui cette nouvelle forme de guerre qui se généralise sur tout le territoire de la Palestine occupée, y compris les territoires de 1948 ; elle va, probablement, se propager à travers le monde. Pour le moment, le Hezbollah est piégé par Israël en Syrie, son enlisement dans le bourbier syrien était calculé depuis l’assassinat par le Mossad de son chef militaire Imad Moghnia, à Damas, mais rien n’assure que le front du Sud-Liban va demeurer calme. La politique sioniste a réussi à mettre hors circuit la plupart des régimes arabes hostiles à l’Etat hébreu (Syrie, Soudan, Libye, Egypte de Moubarak, Tunisie et Algérie) et soumis l’Arabie Saoudite, les pays du Golfe, la Jordanie et le Maroc. La guerre actuelle contre l’obstination sioniste est déclarée par les peuples.
C. A.

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