La «presstituée» (III)

Par Mohamed Benallal – Mener une campagne de dénigrement contre la Russie comme quoi cette dernière ne limite pas ses frappes à Daech, les étend au Front Al-Nosra et autres groupes soutenus par les Etats du Golfe, la Turquie, les Etats-Unis et des pays européens – alors qu’ils avouent eux-mêmes que ces groupes sont intimement liés à Al-Qaïda – est un comportement qui dépasse de loin la bêtise. Cela dévoile la stratégie des impérialistes, des sionistes et des arabo-sionistes. Depuis le 11septembre 2001, tous les «merdias» font un matraquage continuel pour mettre en relief l'ennemi n°1 de l'humanité : Al-Qaïda. Est-ce un leurre ? Non ! C’est une véritable stratégie pour imposer la nouvelle dictature nazi-sioniste et impérialiste soutenue par les «pets trop gros lards». Al-Qaïda et ses adeptes sont devenus aujourd’hui fréquentables, semblables aux moudjahidine d’Afghanistan après leur sale besogne ; les taliban étaient qualifiés de «freedom fighters» (lorsqu'ils combattaient l’armée soviétique) pour devenir ensuite «des terroristes» à exterminer à tout prix. Al-Qaïda était redevenue un groupe de méchants terroristes, et depuis l'épisode du 11 septembre, le «principal défi pour toute l'humanité». Aujourd'hui, ces terroristes sont devenus «fréquentables», du moment qu'ils aident les Etats-Unis et leurs vassaux à se débarrasser d'un Bachar Al-Assad qui n'arrange aucunement les intérêts néocolonialistes de certains liés à la sécurité d’Israël. La notion de terrorisme n’a, depuis le 11 septembre, jamais été définie dans les annales onusiennes pour mieux conjuguer juridiquement le verbe «intervenir», sa signification étant autre aujourd’hui. Cette hypocrisie non médiatisée a atteint une telle altitude que sa chute va être certainement dure. Des voix s'élèvent un peu partout à travers le monde pour dire que ce genre d'approche insensée ne peut plus être toléré. Certes, on peut partager gentiment nos différences issues de notre histoire, notre religion, nos cultures et traditions respectives. Mais il est inacceptable qu’en raison des intérêts de ces pays hypocrites, de qualifier par le biais de cette «presstituée» un terroriste de «rebelle modéré», comme quoi il y a le bon terroriste et le mauvais terroriste. Il redevient infréquentable après avoir commis sa sale besogne, c'est-à-dire après que les intérêts occidentaux ont été satisfaits et qu'un nouveau contexte les oblige de les requalifier en mauvais terroristes. Pendant ce temps, les frappes russes contre les positions des terroristes en territoire syrien ont donné, en quelques jours, plus de résultats que les «frappes» de la coalition occidentale, et ce, depuis plus d'un an, alors que Daech phagocytait toujours plus de géographie en Irak et en Syrie. Que faisait alors cette «coalition» pendant tout ce temps, et quels étaient ses objectifs véritables ? Récemment, le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé la «guerre de l'information» lancée contre Moscou et appelé les «merdias» à vérifier à la source leurs informations. La Russie, la Syrie et l’«Axe de la résistance», appelé «axe du mal» par les Etats-Unis, ont fait l'objet d'une véritable guerre de l'information suite à l’engagement d'effectuer des frappes aériennes contre Daech et consorts en Syrie, alors que les autorités russes sont prêtes à fournir des informations authentiques à cette «presstituée». Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI. Mais comment lutter contre le rouleau compresseur de la propagande américaine qui diffuse en continu ses gros mensonges ? En fin de compte, on a en face deux anciens blocs. Iront-ils jusqu’à déclencher une troisième guerre mondiale ? Avec une «presstituée» pareille, semant la zizanie et mettant de l’huile sur le feu, le risque serait bien grand. La sagesse et la réalité peuvent faire apparaître la force du deuxième bloc et les choses se stabiliseront jusqu'à un nouveau partage des intérêts. La Russie pose comme condition à ce nouveau partage du monde le passage d’un système impérialiste, semblable à celui de Yalta, à un nouveau système fondé sur le droit international et la Charte des Nations unies. La Russie condamne donc à l’avance «l’ingérence dans les affaires intérieures d’Etats souverains, le recours à la force sans l’autorisation du Conseil de sécurité, la destitution des présidents et la livraison d’armes à des acteurs non étatiques extrémistes».
M. B.

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