Pour la croissance économique et l’indépendance financière

Par Mohamed Benallal – «La contradiction et la lutte entre le capital et le travail, c'est-à-dire, entre les revenus qui sont des intérêts ou des bénéfices, d'une part, et ceux qui sont des salaires de l'autre, constitue le contenu de la question sociale au sens moderne du mot.» Ferdinand Tönnies (1855-1936).

Par Mohamed Benallal – «La contradiction et la lutte entre le capital et le travail, c'est-à-dire, entre les revenus qui sont des intérêts ou des bénéfices, d'une part, et ceux qui sont des salaires de l'autre, constitue le contenu de la question sociale au sens moderne du mot.» Ferdinand Tönnies (1855-1936).
Imaginer parfois vaut mieux que réfléchir dans un contexte social, économique et culturel comme le nôtre. Supposons que vous êtes d’une profession libérale, un cas plus spécifique, qualité très indépendante, cette carrière a, en quelque sorte, beaucoup d’opportunités et d’éventualités qui s’offrent à vous (entreprise libérale). La meilleure à retenir est bien sûr celle du moindre effort, au moindre coût avec un maximum de gain, en quelque sorte, vous allez gagner de l’argent en vendant votre temps par un service donné. Vous avez la possibilité d’augmenter le prix du service et du bien, ou de travailler davantage (productivité). A mesure que les professionnels libéraux améliorent leurs compétences, ils gagnent davantage par heure travaillée et de meilleure qualité. A court terme, ils peuvent quand même gagner suffisamment d’argent, la qualité prime. Pour gagner cet argent, ils doivent en principe travailler bien et dur. C’est ce qu’on appelle des «revenus actifs», c’est-à-dire qu’ils sont conjugués à une activité que vous exercez. Si vous cessez ladite activité, ce revenu cesse obligatoirement, donc, problème de subsistance et de vie ! Par ailleurs, vous pouvez également développer d’autres flux de revenus supplémentaires (investissements) en parallèle avec votre activité ; dans ce cas-là, vos nouveaux revenus ne vont plus dépendre de vos heures de travail. Vous allez ainsi gagner de l'argent sans travailler, tout en étant malade, en congé, en dormant ou en vacances. Tout ce train-train va vous permettre de mettre en place un nouveau processus de production de biens et services en embauchant des personnes qui vont faire le travail à votre place ; vous leur versez un ou des salaires et vous garder votre dû, ce profit n’est qu’un «revenu passif» celui qui ne dépend pas directement de votre force de travail.
Ce «revenu passif» est un élément de croissance dans un contexte économique donné, mais aussi d’indépendance financière. On peut avoir beaucoup d’argent, mais aussi être surendetté, de quoi s’inquiéter. La meilleure façon pour un professionnel libéral, c’est d’avoir plusieurs sources de revenus passifs qui lui procurent suffisamment de rentes pour vivre aisément. Si par malheur une source se tarit par voie de récession, faillite ou autre, le «revenu passif» demeure actif quand même. Par conséquent, il est clair que pour gagner beaucoup d’argent via des «revenus passifs», il ne faut absolument pas pratiquer une seule et unique compétence d’un champ d’activité unique dans un contexte économique. Il s’agit en quelque sorte de développer plusieurs sources de revenus, participer à la création de la valeur ajoutée, au surplus garanti et, donc, à la croissance et aussi à l’emploi. C’est une façon de devenir riche par le travail, de faire un progrès et de participer à la croissance, à l’emploi, au bien-être de la société. Les acteurs ou agents économiques devront procéder de la sorte pour faire avancer le train économique, social et culturel. Comment gagner de l’argent et comment construire un patrimoine (accumulation du capital), telle est la question que chacun de nous se pose en essayant d’apporter des éléments de réponse par des actions propres. Il s’agit d’arriver en fin de compte à l’indépendance financière, une forme de prospérité recherchée due à une croissance économique. Tous les marchés de biens et services connaissent des hausses de prix comme des baisses, selon la loi de l’offre et la demande qui est reine. Il faut savoir dépenser moins (système de coût) de ce que vous gagnez et ceci, afin de prélever une épargne qui sera destinée en vue d’une création d’une autre source de «revenu passif» (accumulation du capital). Dans cette optique, il faut être plus économe, c'est-à-dire limiter toute dépense ostentatoire, dépenser selon les besoins bien définis utiles et nécessaires ; une grande maison, une voiture de luxe ne sont que des dépenses superflues qui peuvent facilement tarir une source de ces «revenus passifs». Par conséquent, pour un cadre de vie serein et radieux, il faut être réellement indépendant financièrement et avoir plusieurs sources de revenus ; les ruisseaux font toujours des rivières, dit-on, et chaque ruisseau est suffisamment grand pour apaiser sa soif, c'est-à-dire suffisant pour financer le style et le cadre de vie recommandé pour une vie meilleure, un slogan des années 80. Chaque source permet d’apporter plus que ce que l’on dépense. Donc, si sur un des «revenus passifs» devait soudain disparaître, on aurait malgré tout suffisamment de revenus pour se permettre de vivre sans se serrer la ceinture. Cette situation est déjà mise en application dans notre pays ; si la rente pétrolière disparaît, le résultat serait catastrophique dans tous les domaines. Aussi, il est tout à fait nécessaire de créer et d’augmenter les revenus par divers moyens (et donc saisir différentes occasions que ce soit en micro ou en macro-économique) pour la croissance, l’emploi, le bien-être et la prospérité, et enfin atteindre l'indépendance financière. Il s’agit d’envisager en fin de compte d'avoir plusieurs sources de revenus. Et cela s’applique pour tous. Et l’Etat doit s’inspirer de cette conception modeste, mais bien utile du laboureur et de ses enfants. Un fermier ne se contente pas de sa récolte en blé, il a une basse-cour, une vache et des chèvres, des arbres fruitiers, c’est toute une entreprise diversifiée qui lui procure un revenu via le lait, un autre via les œufs, le poulet, la laine, les fruits et légumes, le blé et bien d’autres produits de la ferme.
B. M.

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