Une contribution du Dr Arab Kennouche – Du Tanakh juif au Très Sublime Coran

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Si nous parvenions en ce mois sacré de Ramadhan à revenir vers plus d’humanité, nous aurions à notre manière en Algérie tenté d’apaiser le monde actuel contre les effets du choc des civilisations si cher à Samuel Huntington et à Daech. Effectivement, au lieu de continuer cet exercice interminable d’analyse en biais de la politique internationale, il serait temps de reposer deux questions fondamentales d’essence théologique qui, elles, ont été occultées par des siècles de sécularisation et qui aujourd’hui, en ce temps presque eschatologique, refont surface : pourquoi Jésus n’est-il pas le Messie attendu des juifs ? Ce qui détermine un premier clivage entre juifs et chrétiens. Pourquoi Mohammed n’est-il pas le prophète de Dieu tant pour les juifs que pour les chrétiens ? Ce qui détermine un deuxième clivage entre l’amalgamé judéo-christianisme et islam. On aura beau tourner autour du pot, en promulguant la nécessité d’un humanisme planétaire, où d’un dialogue œcuménique des civilisations ces deux questions fondamentales ressurgiront d’une manière ou d’une autre contre la logorrhée d’une «science» politique incapable à circonvenir le mal. Oui, pourquoi donc Jésus n’est-il pas le messie pour les juifs, alors qu’il l’est pour les chrétiens et les musulmans ? Et pourquoi donc Mohammed ne serait-il pas le dernier prophète confirmant les Ecritures saintes ? Voilà les deux véritables clés du monde des enjeux politiques actuels que bien des journaux, bien des livres, bien des essais, ou encore bien des discours religieux et politiques ont effacé de la conscience humaine. Il est temps, donc, de remettre les pendules à l’heure, et sous aucun prétexte de complexité théologique tenter de déterrer ces fameuses controverses afin que tout un chacun s’abreuve de la vérité, autant que faire se peut.
Le premier clivage : qui est Jésus de Nazareth ?
Alors que de nombreuses théories pleuvent chaque jour sur l’essence du messianisme juif, comme pour mieux écarter le simple et bon citoyen d’une question fondamentale, il ne saurait être question ici de compliquer volontairement le problème, comme Dieu lui-même le voudrait pour toutes ses créatures : c’est le bon sens qui doit nous guider. Dans l’Ancien Testament des juifs, le Tanakh (consultable en ligne en hébreu et anglais), il existe en de très nombreux passages des prophéties annonçant la venue du Messie en termes objectifs. Dieu faisant appel au bon sens de l’humanité, el Aql, s’est toujours défendu de se dissimuler, de se crypter, ou de parler exclusivement en termes voilés, ésotériques, pour de soi-disant théologiens avertis et initiés tandis que le bon vieux paysan analphabète serait délaissé dans sa révélation. On peut très bien voir que Jésus de Nazareth est le véritable messie que le judaïsme orthodoxe refuse de reconnaître jusqu’à ce jour en nous attardant sur les versets «objectifs» du Tanakh. Il existe des signes concrets qui ne souffrent aucune contestation possible : le Messie naîtra d’une jeune femme vierge (Esaie, Chap VII, 14), il naîtra à Bethléem (Michée, Chap V, 1), et il viendra un jour sur le dos d’un âne (Zacharie, Chap IX, 9). Ces trois caractéristiques étaient annoncées dans le Tanakh juif. On pourra toujours interpréter la mission de Jésus diversement lorsqu’il s’agit de concepts abstraits, comme la paix, mais les mots «femme vierge», «Bethléem» et «âne» ne permettent aucune autre interprétation possible que celle de l’objet auquel ils réfèrent. Un âne est un âne pour tout le monde, savant ou simple paysan. Bethléem est localisée depuis la nuit des temps. Enfin, la naissance miraculeuse de Jésus (par la vierge Marie) est trop spécifique pour ne pas refléter la prophétie d’Esaie. Le judaïsme admet l’existence historique de Jésus de Nazareth mais lui dénie le caractère de messie. En 2016, les juifs attendent encore ce fameux personnage et cela défie l’entendement humain. Si le messie prophétisé dans le Tanakh n’est pas Jésus de Nazareth venant sur son ânon, alors il est tout à fait loisible d’installer les meilleures technologies de l’information actuelles en ce même lieu de Bethléem : car si Dieu n’a pas été si clair que cela, les juifs de notre époque ne pourront lui reprocher de ne pas avoir été assez généreux en les autorisant à placer, comme une dernière aumône, toute sorte de caméras ultra-sophistiquées dans l’étable et les ruelles de la ville sainte afin de localiser sans faille le pauvre petit ânon et son maître à venir. Quel degré de probabilité en effet conférer au fait que Jésus de Nazareth n’était pas le Messie attendu par ceux-là mêmes qui l’attendaient par des critères pourtant très clairs de sens, relevés dans leur propre Tanakh ? Imaginons un instant qu’un homme se présentant comme un prophète dise en 1970 qu’un Algérien de Béjaïa par ses parents, né en France, deviendra un jour une célébrité sportive mondiale en tant qu’entraîneur et joueur, sans même évoquer la discipline, le football : on aura du mal, après-coup, à ne pas penser à Zidane. C’est trop spécifique, exclusif, unique, idiosyncratique pour que cette personne ne soit personne d’autre que Zidane. On pourra toujours rétorquer que joueur ne veut pas dire joueur de football (comme les rabbins le disent à propos du mot hébreu alma référant à une jeune femme pas forcément vierge), il semblerait toujours spécieux de ne pas reconnaître celui qui était annoncé. Les douze apôtres du Christ eux, l’avaient bien compris.
Le deuxième clivage : Jésus et Mohammed (QSSSL)
Musulmans et chrétiens s’accordent sur Jésus de Nazareth : il était bien l’envoyé de Dieu sur Terre, comme annoncé dans le Tanakh. Cependant, alors que le Coran glorifie la mission de Jésus, juifs et chrétiens rejettent tout le message coranique et son ultime prophète Mohammed (QSSSL). Les thèses avancées par les juifs et les chrétiens concernant la véracité du Coran ont toujours semblé frileuses, incohérentes, puériles : d’un côté, on reconnaîtrait une filiation avec les saintes Ecritures, une espèce de paternité qui jettera son ombre sur tout le Coran, dont ses rectifications importantes. D’un autre, on irait jusqu’à penser que le Coran serait l’œuvre du Diable, rien moins que cela. Comme pour l’histoire de l’ânon, il est aisé de voir comment le christianisme et le judaïsme officiels sont complètement désarmés face à la fulgurance du sublime Coran. Il existe en effet toute une littérature tendant à christianiser ou à judaïser le Coran, prétextant que le texte coranique aurait été dicté à Mohammed (QSSSL) par des moines chrétiens ou des rabbins, au cours de l’un de ses nombreux séjours en terre de Cham. Imaginez un instant de grands prêtres pharisiens, qui déjà ont du mal à reconnaître Jésus comme le Messiah, décliner tout un livre à un Arabe bédouin du désert, qui viendrait remplacer leur Tanakh, et, surtout, tout le pouvoir politico-religieux qui en découlait ? A court d’arguments, juifs et chrétiens ont élaboré une thèse plus que tirée par les cheveux, tant elle nous prend le crâne, les lobes, jusqu’à la moelle épinière. En substance, juifs et chrétiens répètent à l’envi que s’il y a un Coran aujourd’hui, c’est grâce à leurs scribes : quelle contradiction ! Ce livre n’est pas sacré, mais il provient de nos saints. De même alors que le Diable est vilipendé dans tout le Coran, accusé, réfuté, condamné, celui-ci aurait écrit le Coran. Mais si les scribes juifs et chrétiens ont dicté le Coran à Mohammed, l’ont-ils fait avec ou sans le Diable ? La pierre d’achoppement fondamentale entre l’islam et le christianisme officiel concerne la nature du Christ. Pour nous musulmans, Jésus, Aissa dans le Coran, n’est pas Dieu. Il faut savoir que cette question avait déjà été très controversée entre les chrétiens mêmes, bien avant l’avènement de l’islam. Il existe d’ailleurs une science spéciale dans le dogme chrétien, la christologie, qui étudie de quelle manière on pourrait entrevoir la divinité du Christ : les chrétiens ne sont pas d’accord entre eux, et ce, aujourd’hui, même après Nicée. Encore une fois, comme pour l’histoire de l’ânon, dans les Evangiles, rien ne prouve indiscutablement que Jésus soit Dieu en personne. Car même s’il existe des versets qui métaphoriquement, et seulement en ce cas, pourraient aller dans le sens d’un Dieu pleinement révélé (Je suis l’Alpha et l’Oméga, Apocalypse 22 :13… si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père, Jean 14 :17), d’autres très nombreux ne souffrent aucune contestation possible sur une séparation stricte entre Dieu et son envoyé : Abba, Abba, pourquoi m’as-tu abandonné Marc 15 :34… Jésus est assis à la droite du Père, Mathieu 26 :64 … Je m’en vais au Père car Mon Père est plus grand que Moi… Jean 14 :28.  L’emploi du comparatif (plus grand que moi) démonte tout l’échafaudage de la doctrine trinitaire d’une prétendue manifestation divine en trois stases, le Fils, le Père et le Saint-Esprit, équipotentes. Car même s’il est possible d’interpréter philosophiquement l’abaissement de Dieu dans la nature humaine, il est tout autant vrai du contraire, une absolue transcendance de Dieu comme le dit le Coran en écho aux paroles de Jésus même, dans Jean, Mathieu, et Marc. Le Coran est venu corriger cette aberration en proclamant l’unicité de Dieu (tawhid) et le caractère non divin de Jésus. Il paraît ridicule, par conséquent, de vouloir attribuer une origine scripturaire juive ou chrétienne du Coran qui pour la dernière mettrait en opposition un Dieu unique avec un Homme divinisé. Ce qui est frappant, c’est encore que la thèse des scribes inspirateurs se lit comme un conte de fées : à ce jour, personne parmi les critiques, théologiens et autres pamphlétaires islamophobes n’est capable de donner les noms des soi-disant auteurs juifs et chrétiens du Coran. Enfin, nombre d’historiens, de spécialistes de la Préhistoire sont fiers de pouvoir dater d’une façon extrêmement précise, au carbone 14, des momies ou des fossiles, mais aucun d’entre eux à ce jour n’a fourni la liste des auteurs du Coran, comme ils l’avancent, défiant toute bonne raison. Nous sommes heureusement parvenus à une époque où la raison scientifique a atteint des sommets : mais lorsqu’il s’agit du Coran, l’Occident judéo-chrétien apparaît ridicule, ingrat, de mauvaise foi, pêcheur. Le Coran a renvoyé à la préhistoire de la pensée réflexive tout l’Occident judéo-chrétien, pourtant armé de philologues, d’historiens, de linguistes, de paléographes, d’archéologues, comme jamais auparavant. La raison scientifique qu’il invoque inlassablement contre la pensée obscurantiste leur fait défaut face au Coran, et c’est cette dernière qui finalement s’immisce pour tenter de vaines explications contre l’islam. Car quelqu’un qui aurait un tant soit peu assimilé une forme universelle de pensée ne pourrait réfuter l’irréfutable : un texte aussi dense, prophétique, aussi riche, ayant pénétré la Perse, Byzance, l’Egypte, l’Afrique, l’Inde, la Chine, comprenant autant de registres, dans une langue élevée à un tel niveau d’expressivité, ne peut être l’objet d’une dictée humaine. Nous ne pouvons que nous étonner, sans réprobation aucune, devant autant de facilité à nier l’évidence et espérons seulement que les savants de l’islam et des autres religions révélées se réuniront autour de ces questions essentielles au moment où les rhétoriques propres aux sciences humaines s’affaissent dans leurs derniers essais d’expliquer les turbulences du monde géopolitique actuel.
Dr Arab Kennouche

Comment (31)

    inconue
    15 juin 2016 - 14 h 41 min

    il faut revenir a ladresse
    il faut revenir a ladresse email et pseudo plus sur

    Driss
    14 juin 2016 - 19 h 31 min

    Chacun peut croire en ce qu
    Chacun peut croire en ce qu’il veut croire, ce que nous attendons des croyants principalement de ceux qui se disent musulmans c’est qu’ils n’emmerdent pas le monde. La croyance ou la non croyance se porte dans le cœur et seul le tout puissant peut lire le contenu des cœurs.La vrai religion est celle qui aide les gens qui sont dans le malheur pas celle qui est la cause de leurs malheurs causés par une partie ses fidèles.

    Muhand
    14 juin 2016 - 17 h 21 min

    J’ajouterai que les grands
    J’ajouterai que les grands rabbins savent que les israéliens n’auront jamais de pays, Dieu les a condamné à errer toute leur vie pour leur trahison.
    pourquoi ceux qui savent ne le disent pas?

      New kid
      14 juin 2016 - 20 h 27 min

      Tu es la pour leur dire!
      Tu es la pour leur dire!

    Mouloud
    14 juin 2016 - 16 h 19 min

    « Revenir vers plus d’humanité
    « Revenir vers plus d’humanité » pendant ce mois sacré !!!!!
    Avez vous vu les crimes commis par nos compatriotes musulmans en France et aux Etats unis. Tuer des civils sans armes.!!!!!!!!!!!
    Avez vous vu les juifs en palestine , Ils tuent des enfants palestiniens qui jouent dans la rue. Alors votre mois sacré !!!!!!!!!

    New kid
    14 juin 2016 - 15 h 59 min

    Hélas, les religions n’ont
    Hélas, les religions n’ont fait faire naitre des « dogs of war ». L’impérialisme né de conquêtes, de croisades et de croissanterie qui ont rendu esclave combien de peuple.
    Nos aïeux sacrifiés, nos aïeules violées, notre ascendance meurtrie et leurs récoltes brulées et les rendirent asservis.
    Les rivalités, engendrent la suprématie, toutes les religion ont oubliées les êtres humains et ont donc enfreint à leurs dieux qui les créèrent.
    Comme les langues, la faune de la jungle et marine, n’a fait que grossir l’avidité des religions à devenir égoïstes et de vouloir se débarrasser des oppositions.
    Certaines langues ont voulu exploiter les avantages de domination interdite par les dieux justes, mais en vain. Le diable n’a pas joué de rôle chez Adam et Eve lorsque l’un de leurs enfants tua son frère.
    Donc l’humanité était vouée à s’entretuer. Comme le requin ou la baleine resteront maitres des océans et se gaver de tous ce qui ne leur ressemble pas.

    Anonymous
    14 juin 2016 - 14 h 35 min

    C’est pourtant pas compliqué,
    C’est pourtant pas compliqué, Abraham ( alayhi wa salam) était musulman, donc tous les prophètes sans exception l’étaient! La seule religion qu’Allah a transmis à l’humanité c’est l’islam…

    Bon Ramadan à tous les musulmans

      Moulouxd
      14 juin 2016 - 16 h 21 min

      Bon ramadan ! mais tu ne dois
      Bon ramadan ! mais tu ne dois pas lire les journaux !!!!!!!!!!!!!!

      Abou Stroff
      14 juin 2016 - 16 h 35 min

      au nom de quelle logique peut
      au nom de quelle logique peut on avancer que quelqu’un, fut il abraham (dont l’existence effective peut être mise question), était musulman avant l’apparition de l’islam?
      en fait, cette affirmation est simplement un tour de passe passe de certains idéologues musulmans pour « planter » dans les cervelles crédules ou tarées que l’islam est la seule, unique et authentique religion tandis que les autres religions sont des déviations par rapport à la vérité vraie que véhiculent les textes sacrés musulmans.
      moralité de l’histoire: il faut être un musulman borné pour avaler une telle couleuvre. quant aux non-musulmans, il est inutile de leur poser la question.

        Said Oukabiche
        15 juin 2016 - 21 h 58 min

        Ibrahim al khalil est le
        Ibrahim al khalil est le premier des musulmans. Mais même les autres prophètes et leurs adeptes sont des musulmans dans le sens ou être musulman c’est être soumis à dieu. Mais apparemment vous lisez le coran sans le comprendre. Vous prenez l’islam comme une race qui doit s’exprimer en arabe par ce que c’est la langue de cette religion, rester figé dans sa pensée et s’accoutrer à l’ancienne. L’islam est en effet la seule et unique religion de dieu. Mais cette islam s’appuie sur quelques piliers qui fait qu’il suffit de croire en dieu, de le craindre et et de travailler pour le jour du jugement dernier pour être considérer de cette religion. L’objectif de dieu à travers ses nombreux messages, est de nous civiliser. Mais hélas le message n’est toujours pas bien assimilé.

      New kid
      14 juin 2016 - 20 h 19 min

      Par la grace des dieux,
      Par la grace des dieux, Abraham aurai donc vecu 5700 ans
      Bravo !

    Azougagh
    14 juin 2016 - 13 h 15 min

    Si on part de sa croyance et
    Si on part de sa croyance et on prends les arguments qui nous arrange la conclusion serait exacte comme on le veut. Faut accepter l opinion et les avis différent. Le coran est une mixture de la tharah,la bible et d autre livres et religions ayant prospéré au moyen orient.en plus que le coran comporte 275 mots non arabe. D ou autant d interprétations que d imame.le coran n est accessible que sous la loupe des langues anciennes et la culture de l epoque 14 siècle back in time.d ou le comportement barbares des adeptes de cette religion a detruire toute les preuves prouvons le « miracle » humains du coran.saha ftorkom

    [email protected]
    14 juin 2016 - 12 h 54 min

    arrêtez de nous bassiner avec
    arrêtez de nous bassiner avec votre humanisme des loges, les deux religion judaisme tout comme le christianisme ont été abrogé par dieu lui même c’est ce que doit dire un musulman au reste du monde

    new kid
    14 juin 2016 - 12 h 01 min

    How convenient ! toutes les
    How convenient ! toutes les religions on le même grand- père!
    Abraham le père de youpins et des arabes inclus les chrétiens ! Les religions se contredisent tout en se reconnaissant avec méfiance.
    Les historiens qui ont prouvés que l’homo est africain, se sont mis à dos les élus de Dieu qui veulent absolument nous faire avaler des couleuvres et nous vendre que les judéens abrahamiques sont les seuls à avoir l’attention des Dieux !

    H'didwane
    14 juin 2016 - 10 h 40 min

    tahar (non vérifié)

    tahar (non vérifié)
    14 Jun 2016 – 04:22
    Il faudrait d’abors comprendre c’est quand le début des religions et qui a commencé en premier pour faire un jugement sur une religion quelconque. Qui est venu en dernier et qui a peut etre « appris » des autres religiosn plus, plus anciennes. ? Mais apparemment nous sommes les meilleurs et ce sont nous qui avons inventé et commencé tout, meme la roue … Par hasard, on demeurre toujours les derniers car on est incapable de comprendre l’autre car cet autre est different de nous. C’est l’origine de notre décadence dans tous les domaines économique et meme religieux.

    tahar
    14 juin 2016 - 3 h 22 min

    l’Islam est une religion qui
    l’Islam est une religion qui part du principe qu’il n’existe qu’un seul Dieu et que tous les prophètes et messagers envoyés à l’humanité depuis la création de l’homme appellent à une seule religion. C’est pourquoi, l’Islam reconnait pareillement tous les prophètes sans distinction et n’en rejette aucun. Le Coran n’est là que pour confirmer les autres religions et les corriger de toutes les innovations et les inexactitudes introduites par les hommes au cours des siècles. Les juifs ont falsifiés leurs livres pour effacer toutes allusions à notre prophète(Paix et bénédiction d’Allah sur lui) et pour faire fructifier leur commerce tiré de la religion.. C’est pour les mêmes raisons qu’ils ont arrêté et remis Jésus (PSL) aux romains pour le crucifier ( la pseudo-crucifixion est une autre histoire). Quant aux chrétiens, bien avant l’avènement de l’Islam, ils avaient rejeté les évangiles qui évoquaient la venue de notre prophète, écartant, par exemple l’évangile de Barnabé, le seul qui fut écrit par un disciple de Jésus (PSL). Les chrétiens prétendent qu’il a été écrit par des musulmans (alors qu’il fut mis sous scellé par l’église bien avant la révélation coranique. Le Coran a réglé totalement ces problèmes de divergences entre les religions par son seul verset  »
    Bismillaah ar-Rahman ar-Raheem
    Qul yaa ayyuhal kaafiruun
    Laa ‘abudu maa t’abuduun
    Walaa antum ‘aabidunna maa a’abud
    Walaa ana ‘aabidun maa ‘abadttum
    Walaa antum ‘aabiduuna maa a’abud
    Lakum deenukum wa liya deen.

    Inspecteur Tahar
    14 juin 2016 - 2 h 41 min

    Si l’on est croyant, et que l
    Si l’on est croyant, et que l’on considère donc que le Coran réflète les paroles divines révélées au prophète Mohamed, le débat est clos.
    Cependant si l’on n’est pas croyant, et que l’on adopte une approche scientifique, basée sur l’étude comparative de la Bible et du Coran, l’Histoire, la linguistique, on ne peut pas s’empêcher de constater une certaine filiation entre la Bible et le Coran (malgré la grosse différence concernant la nature de Jesus).
    Non seulement le Coran reprend une partie du récit mythologique de la Bible, mais certains versets du Coran ressemblent à ceux de la Bible. A la lecture des sourates on peut repérer des éléments qui pourraient venir de quatre sources orales différentes qui faisaient bon ménage dans les oasis du désert :
    – des éléments de la Bible hébraïque. Ainsi la sourate de la vache renvoie à la vache rousse du judaïsme et la sourate “Jonas” est un commentaire du livre de Jonas.
    – des commentaires talmudiques dont deux très célèbres “Tuer un homme c’est tuer toute l’humanité, sauver un homme c’est sauver toute l’humanité” et “La loi du pays est la loi” pour ceux qui vivent dans un pays étranger.
    – des éléments des Evangiles officiels
    – des éléments des Evangiles apocryphes.
    L’islam présente le Coran comme la parole d’Allah donnée au prophète Mohamed par l’archange Gabriel. Cette vérité religieuse n’est pas forcément la vérité historique. En 1972, la vieille mosquée de Sanaa (Yémen) s’effondra en partie révélant 40.000 manuscrits ou fragments remontant aux débuts de l’islam. Ils sont en voie de restauration par des scientifiques musulmans ou non. « L’étude des écrits réserve entre autres surprises, des traces de palimpsestes ; le signe que, peut-être, le texte original a subi des modifications et que d’autres versions de la parole canonique ont pu concurrencer la vulgate d’Ousmane, qui fait aujourd’hui référence chez les croyants.” (Emilie Gavoille, Télérama, 2010_03_10, présentation du documentaire “Le Coran : aux origines du livre” de Bruno Ulmer, Frace, 2009, 55 mn).
    Le prophète Mohamed a cotoyé des juifs, et les missionnaires chrétiens existaient en Arabie.
    Les missionnaires chrétiens tentaient de diffuser leur religion dans une langue dérivée de l’araméen (langue savante de l’époque) : l’arabo-syriaque. Un philologue allemand, Christoph Luxenberg, a éclairé des passages obscurs du Coran à partir du vocabulaire arabo-syriaque. Ainsi dans la sourate de Marie (XIX,24), Jésus à peine né, console sa mère en lui disant : “Ne t’attriste pas ! Ton Seigneur a mis à tes pieds un ruisseau” (traduction courante) il faudrait lire : “Ne t’attriste pas ! Ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime.” (Ce qui sous-entend une naissance illégitime de Jésus). Surtout les houris “vierges aux grands yeux” seraient en fait des raisins “fruits blancs comme le cristal”. Selon cette piste, le Coran ne serait plus la “lecture” (sens arabe) mais un “lectionnaire” (sens du terme en syriaque), un manuel destiné à expliquer la Bible et non à la remplacer dans un premier temps.
    Tout comme on peut considérer que Jesus et ses compagnons voulaient créer une version réformée du judaïsme dont ils contestaient certains de ses aspects, on peut très bien considérer que le prophète Mohamed et ses compagnons voulaient créer une version réformée (améliorée) du christianisme dont ils rejetaient certains de ses aspects (notamment la qualité de fils de Dieu accordée à Jesus).
    C’est une hypothèse que l’on ne peut pas exclure, si l’on est pas croyant, si l’on considère que les religions sont des créations humaines.
    AP merci de ne pas me censurer merci.

      Akaido
      14 juin 2016 - 14 h 15 min

      Oui , je comprends bien ce
      Oui , je comprends bien ce que vous voulez dire, mais je ne sais pas si c’est juste de dire que Jésus ne serait pas un miracle divin. C’est pas évident, et qui nous dit que les thèses que vous décrivez ici sont juste et sans équivoque, nous avons le droit de douter. Mohamed (salut ou salam aelih) est le dernier envoyé de Dieu sur cette planète, et voilà, la religion musulmane est naît en Arabie , nous croyons au Coran tel qu’il a été révéler. Votre opinion c’est la votre.

    Inspecteur Tahar
    14 juin 2016 - 2 h 39 min

    Si l’on est croyant, et que l
    Si l’on est croyant, et que l’on considère donc que le Coran réflète les paroles divines révélées au prophète Mohamed, le débat est clos.
    Cependant si l’on n’est pas croyant, et que l’on adopte une approche scientifique, basée sur l’étude comparative de la Bible et du Coran, l’Histoire, la linguistique, on ne peut pas s’empêcher de constater une certaine filiation entre la Bible et le Coran (malgré la grosse différence concernant la nature de Jesus).
    Non seulement le Coran reprend une partie du récit mythologique de la Bible, mais certains versets du Coran ressemblent à ceux de la Bible. A la lecture des sourates on peut repérer des éléments qui pourraient venir de quatre sources orales différentes qui faisaient bon ménage dans les oasis du désert :
    – des éléments de la Bible hébraïque. Ainsi la sourate de la vache renvoie à la vache rousse du judaïsme et la sourate “Jonas” est un commentaire du livre de Jonas.
    – des commentaires talmudiques dont deux très célèbres “Tuer un homme c’est tuer toute l’humanité, sauver un homme c’est sauver toute l’humanité” et “La loi du pays est la loi” pour ceux qui vivent dans un pays étranger.
    – des éléments des Evangiles officiels
    – des éléments des Evangiles apocryphes.
    L’islam présente le Coran comme la parole d’Allah donnée au prophète Mohamed par l’archange Gabriel. Cette vérité religieuse n’est pas forcément la vérité historique. En 1972, la vieille mosquée de Sanaa (Yémen) s’effondra en partie révélant 40.000 manuscrits ou fragments remontant aux débuts de l’islam. Ils sont en voie de restauration par des scientifiques musulmans ou non. « L’étude des écrits réserve entre autres surprises, des traces de palimpsestes ; le signe que, peut-être, le texte original a subi des modifications et que d’autres versions de la parole canonique ont pu concurrencer la vulgate d’Ousmane, qui fait aujourd’hui référence chez les croyants.” (Emilie Gavoille, Télérama, 2010_03_10, présentation du documentaire “Le Coran : aux origines du livre” de Bruno Ulmer, Frace, 2009, 55 mn).
    Le prophète Mohamed a cotoyé des juifs, et les missionnaires chrétiens existaient en Arabie.
    Les missionnaires chrétiens tentaient de diffuser leur religion dans une langue dérivée de l’araméen (langue savante de l’époque) : l’arabo-syriaque. Un philologue allemand, Christoph Luxenberg, a éclairé des passages obscurs du Coran à partir du vocabulaire arabo-syriaque. Ainsi dans la sourate de Marie (XIX,24), Jésus à peine né, console sa mère en lui disant : “Ne t’attriste pas ! Ton Seigneur a mis à tes pieds un ruisseau” (traduction courante) il faudrait lire : “Ne t’attriste pas ! Ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime.” (Ce qui sous-entend une naissance illégitime de Jésus). Surtout les houris “vierges aux grands yeux” seraient en fait des raisins “fruits blancs comme le cristal”. Selon cette piste, le Coran ne serait plus la “lecture” (sens arabe) mais un “lectionnaire” (sens du terme en syriaque), un manuel destiné à expliquer la Bible et non à la remplacer dans un premier temps.
    Tout comme on peut considérer que Jesus et ses compagnons voulaient créer une version réformée du judaïsme dont ils contestaient certains de ses aspects, on peut très bien considérer que le prophète Mohamed et ses compagnons voulaient créer une version réformée (améliorée) du christianisme dont ils rejetaient certains de ses aspects (notamment la qualité de fils de Dieu accordée à Jesus).
    C’est une hypothèse que l’on ne peut pas exclure, si l’on est pas croyant, si l’on considère que les religions sont des créations humaines.
    AP merci de ne pas me censurer merci.

    Bekaddour Mohammed
    13 juin 2016 - 22 h 08 min

    Et pourtant en Europe il y a
    Et pourtant en Europe il y a eu des voix comme Bernard Shaw disant : « C’est un homme comme Mohammed qu’il faut à notre temps »…

    Anonyme
    13 juin 2016 - 19 h 34 min

    Mould (non vérifié)

    Mould (non vérifié)
    13 Jun 2016 – 20:07

    Si je suis votre raisonnement, les juifs et chrétiens doivent reconnaître l’essence divine du coran et en conséquence reconnaître au prophète de l’islam le statut du derniers des prophètes, il leur restera plus qu’à promulguer la chahada et se déclarer musulmans!!
    __________________________________________________
    Tu as très bien compris
    Et je trouve ça normal.
    Sans obligé qui que ce soit bien sûr.
    Cela doit venir du coeur .

    mohamed el Maadi
    13 juin 2016 - 18 h 53 min

    Tout est dit.Permettez moi de
    Tout est dit.Permettez moi de dire que pour beaucoup il est impensable que Dieu ai révélé sa parole a un arabe…

    Merzak
    13 juin 2016 - 18 h 36 min

    Dr Arab, seriez-vous par
    Dr Arab, seriez-vous par hasard un islamiste ? Merci pour une réponse franche.

      tahar
      14 juin 2016 - 16 h 14 min

      c’est quoi etre islamiste à
      c’est quoi etre islamiste à tes yeux ?

      mohamed el Maadi
      14 juin 2016 - 16 h 58 min

      Qu’est ce qui vous fait
      Qu’est ce qui vous fait penser que Monsieur arab serait un islamiste ? Étayer vos propos par des arguments pour que chacun d’entre nous se fasse une idées .

      Merci

    MELLO
    13 juin 2016 - 17 h 49 min

    “ J’ai mes convictions et je
    “ J’ai mes convictions et je n’ai pas l’intention d’en changer. Et puis, peu importe qu’on appartienne à une religion ou à une autre, puisqu’en fin de compte elles mènent toutes au même Dieu. ”. La religion peut être définie comme la « croyance en Dieu ou en dieux qui demandent l’adoration, et habituellement exprimée sous forme de conduite ou de rite » ; ou encore « tout système spécifique de croyance, d’adoration, etc. impliquant souvent un code de morale ».

    Mould
    13 juin 2016 - 17 h 07 min

    Si je suis votre raisonnement
    Si je suis votre raisonnement, les juifs et chrétiens doivent reconnaître l’essence divine du coran et en conséquence reconnaître au prophète de l’islam le statut du derniers des prophètes, il leur restera plus qu’à promulguer la chahada et se déclarer musulmans!!

      mans
      13 juin 2016 - 21 h 49 min

      Pourquoi doivent?! ils sont
      Pourquoi doivent?! ils sont libres, soyer donc un exemple pour la tolérance et l’éducation vous verrez ils vont choisir l’islam librement comme se fut le cas de Omar ben khatab et khaled in walid ainsi souheib el roumi ey ottman le turque et ali le perse, le problème to day is you.

    Abou Stroff
    13 juin 2016 - 16 h 47 min

    Ap, avec cette nouvelle
    Ap, avec cette nouvelle formule, il est facile pour n’importe qui d’usurper l’identité d’un autre. en effet, comme il n’est demandé ni mot de passe ni adresse e-mail, n’importe qui peut poster sous n’importe quel pseudo.

    Abou Stroff
    13 juin 2016 - 16 h 12 min

    un grand philosophe a avancé
    un grand philosophe a avancé la thèse suivante: « Toute vie sociale est essentiellement pratique. Tous les mystères qui détournent la théorie vers le mysticisme trouvent leur solution rationnelle dans la pratique humaine et dans la compréhension de cette pratique.  » (K. Marx, VIIIème thèses sur Feuerbach). conclusion imparable: derrière la logorrhée religieuse, il n’y a que des hommes qui produisent des discours en rapport avec leurs conditions de vie,. par conséquent, ces histoires de textes sacrés, de conflits religieux, de prophète et d’autres choses encore ne sont que des produits humains qui reflètent des pratiques humaines.
    en d’autres termes, il n’est nul besoin d’invoquer Dieu ou ses prophètes pour appréhender la dynamique des sociétés humaines et les contradictions inhérentes à toutes les sociétés divisées en classes.
    enfin, il n’y a que les musulmans qui croient que le Coran est la parole de Dieu. malgré cela les sociétés dites musulmanes ne sont guère appréhender comme des références en termes d’humanisation des hommes.
    moralité de l’histoire: il est temps pour les musulmans de retrousser leur manches, de travailler et de produire pour s’humaniser. autrement, il quitteront définitivement le règne de l’humanité pour s’insérer dans le règne de l’animalité. en effet, je persiste et signe la religion est l’idéologie qui déshumanise et décérèbre le plus l’être de l’homme.

      FreeWill
      15 juin 2016 - 14 h 00 min

      Merci AbuStroff. Rien a
      Merci AbuStroff. Rien a rajouter. Le malheur est la comprehension de ce que tu ecris, par les nord-Africains. Tous et toutes, chez nous ont accepte’ les theories « phantasmiques orientales » l’EPEE A LA GORGE, que se soit NOTRE Philosophe Augustin, ou notre eclaire’e et CHEF Dyhia. C’etait l’etat des affaires et les rapprts de force, qui l’ont dicte’. Ce rapport-la n’est helas, toujours pas renverse’, ni les epe’es et armes renge’es. Le combat continue…

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