Bac : les premières épreuves se déroulent sans couacs

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Les premières épreuves du baccalauréat se sont déroulées aujourd’hui sans couacs. A Alger, plus de 44 000 candidats ont passé les épreuves dans 164 centres d’examens. Le blocage des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google+…) semble avoir eu son effet positif sur le déroulement des examens. Les premières épreuves sont l’histoire-géographie pour les filières «sciences expérimentales», «mathématiques», «maths-technique», «langues étrangères» et l’après-midi à celle de l’anglais pour les filières «sciences  expérimentales», «mathématiques», «maths-technique» et «gestion-économie». Les candidats n’ont pas subi les perturbations liées à la diffusion de faux sujets d’examens sur les réseaux sociaux. Des moyens importants ont été mis pour la réussite de cette session, décidée suite aux fuites organisées de sujets du bac qui concernent surtout les matières scientifiques. Si Internet n’est pas bloqué, les réseaux sociaux, en revanche, ont été inaccessibles toute la journée. Selon une source citée par l’APS, la décision a été prise «surtout pour protéger les candidats du baccalauréat de la publication de faux sujets de cet examen sur ces réseaux». De gros moyens humains ont été mobilisés. 50 spécialistes, des médecins et des ambulances bien équipées ont  été mobilisés pour la prise en charge des candidats. Il est à rappeler que les sujets qui ont fuité ont été largement diffusés sur les réseaux sociaux. De nombreux autres faux sujets ont également circulé lors de la première session qui s’est déroulée du 29 au 2 juin dernier. L’accès à Internet est revenu cet après-midi à la normale en attendant que le blocage des réseaux sociaux reprenne dans la soirée pour protéger à nouveau les candidats d’éventuelles perturbations. Il est à souligner que l’Etat a mis tous les moyens pour éviter la moindre fuite de sujets. D’ailleurs, l’impression des sujets d’examen a été confiée à l’ANP. Et leur impression se fait par étape la veille de chaque examen pour réduire le risque de fuites. En effet, il y va de la crédibilité de l’Etat.
Sonia Baker

Comment (3)

    Anonymous
    20 juin 2016 - 23 h 31 min

    « A quelque chose malheur est
    « A quelque chose malheur est bon » dit-on!
    Puisqu’on a voulu discréditer l’Algérie par son « baccalauréat » on peut dire maintenant que le « Baccalauréat 2016″ en Algérie a été le plus crédible et le plus sérieux depuis l’indépendance au vu des dispositions draconiennes jamais prises jusque-là!
    Les futurs bacheliers doivent être fier de dire que leur BAC est celui de 2016 » !!

    MELLO
    20 juin 2016 - 18 h 54 min

    Nouria Benghebrit nous est
    Nouria Benghebrit nous est donc proposée par les modernistes présumés comme une héroïne de la modernité faisant face à un complot ourdi par les islamo-machins qu’il faut défendre tête baissée, sans même s’arrêter au détail et encore moins de faire un inventaire.Ceux qui nous somment d’entrer dans la pièce « Nouria face aux barbus » auraient, on n’en doute pas un instant, trouvé normal qu’un ministre de l’éducation présumé conservateur remette le tablier. Cela ne relève pas d’un jugement sur la personne, mais une démission fait partie d’un minimum d’éthique politique, une pédagogie élémentaire en direction de la structure pour signifier que ce qui s’est passé est grave et que cela ne doit pas passer comme une banalité. Il y a trois ans déjà, des candidats au bac qui n’ont pas trouvé le sujet de philo à leur goût ont provoqué des mini-émeutes dans les centres d’examen. Il y avait matière à réflexion philosophique sur les raisons qui poussent des apprenants à contester un processus classique d’évaluation des connaissances. Un vieux militant aujourd’hui disparu avait coutume de dire dans une boutade que la part du «complot » dans ce qui arrive en Algérie est marginale alors que le complot invisible car banalisé réside dans l’affaissement généralisé de la compétence nationale.

    lhadi
    19 juin 2016 - 22 h 26 min

    On ne peut construire l
    On ne peut construire l’Algérie en marbre si la nation n’est pas libérée du bricolage permanent de ce système d’un autre âge incarné par le « Césarisme Bouteflikien » qui se modifie d’après les besoins et les intérêts de ses névrosés dont les divers rejetons demeurent étrangers aux histoires intimes des luttes, des espoirs, des projets, des efforts, des tâtonnements, des triomphes secrets et des désespérances cachées.
    .
    Je vais être clair : Le mélange de visionnaire, de pragmatique et de l’autorité incontestable et incontestée, ne sont pas les trois notions qui viennent immédiatement à l’esprit quand on pense au Président de la république qui, en ces temps difficile, ne préside qu’à son sommeil.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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