Détenus de KBC : la demande de liberté provisoire examinée le 13 juillet

Le tribunal de Sidi M'hamed. New Press

La demande de liberté provisoire des trois détenus dans l’affaire d’autorisations de tournage de deux émissions de KBC sera finalement examinée le mercredi 13 juillet. Le juge instructeur de la chambre d’accusation du tribunal de Sidi M’hamed devra ainsi statuer sur l’appel fait par les avocats des codétenus pour leur remise en liberté. Les avocats de la défense ont introduit une demande dans le sens qu’il n’y a rien qui puisse justifier la détention provisoire de ces trois prévenus. Cela en rappelant le caractère exceptionnel de cette mesure appliquée généralement dans de graves affaires criminelles.

Placés sous mandat de dépôt le 24 juin dernier pour «fausses déclarations», «abus de fonction» et «complicité d’abus de fonction», Mehdi Benaïssa, directeur de KBC, chaîne privée du groupe El-Khabar, et de Ness Prod, filiale du groupe Cevital, Ryad Hartouf, directeur de production de KBC, et Mounia Nedjaï, directrice principale au ministère de la Culture en charge de la délivrance des autorisations de tournage devra encore attendre quelques jours avant de connaître la décision du juge d’instruction. Ainsi, il a le choix entre les remettre en liberté ou les maintenir en prison jusqu’à leur jugement. La société civile continue de se mobiliser pour obtenir la libération de ces trois détenus. Plusieurs rassemblements ont été organisés à la fois à Alger, à Oran, à Béjaïa et dans d’autres régions du pays. Les formations politiques de l’opposition se sont toutes élevées contre l’arrestation et l’emprisonnement de ces cadres, considérant ainsi cela comme une atteinte à la liberté d’expression et d’opinion. Cette affaire a eu des échos à l’international, suscitant ainsi de très nombreuses réactions d’ONG et d’associations activant dans le paysage médiatique mondial.

Ainsi, le réseau euro-méditerranéen des droits a publié jeudi dernier un appel pour la libération de Mehdi Benaïssa, Ryad Hartouf et Mounia Nedjaï. Signé par une vingtaine d’associations et d’organisation, cet appel relève le non-respect des dispositions constitutionnelles garantissant la liberté d’expression et la protection des journalistes de toute poursuite pénale relative à l’exercice de métier. Le père de Mehdi Benaïssa, un dramaturge et écrivain connu, a lancé un appel aux hautes autorités du pays pour libérer son enfant et ses deux codétenus.

Sonia Baker

Comment (7)

    Anonymous
    10 juillet 2016 - 17 h 43 min

    Réponse sur journaliste GB,Je
    Réponse sur journaliste GB,Je ne sais pas de quel parti il est ,pour ma part les islamistes et leurs support ne sont pas ma tasse de thé. Je critique comme tous les algériens ceux qui pillent et ont pillé le pays. Maintenant je ne juge personne mais soit honnête tout le monde sait qui c’est. Mais merci pour ta réponse je ne connaissais pas son parti qui n’est pas le mien.je cherche encore un parti.

    Anonymous
    10 juillet 2016 - 15 h 08 min

    ON A COMPRIS! C’est parce qu
    ON A COMPRIS! C’est parce qu’il est « journaliste » et a comme PAPA Mehdi Benaïssa, «un dramaturge et écrivain connu » qui a écrit au Président de la République et qui s’est fait par des ONG pour faire pression sur l’État algérien!
    Ainsi nous ne pensons pas qu’ils obtiendrons réponse positive à leur demande de liberté!

    Anonymous
    10 juillet 2016 - 14 h 58 min

    L’autre « journaliste » rentré
    Réponse pour « l’anonymous » suiviste qui ne le sait pas.
    L’autre « journaliste » rentré de GB est une (…) du FIS , un être grossier et vulgaire qui ne cesse d’insulter tous les dirigeants du pays (y compris les militaires ou ex ) qui ont mis fin à l’aventure diabolique du FIS et du GIA!

    Anonymous
    10 juillet 2016 - 14 h 49 min

    Ils sont bien accusés de
    Ils sont bien accusés de «fausses déclarations», «abus de fonction» et «complicité d’abus de fonction». La sagesse dicte qu’il fallait suivre la procédure, qui permet de demander liberté provisoire, qui donne plus de chance à la demande; mais comme nous avons à faire à des gens qui se croient super-citoyens, arrogants, parce que journalistes, ex-officiers de l’armée ou hommes politiques, ils se croient avoir le pouvoir de faire immédiatement des pressions sur l’État en évoquant des « raisons politiques », les droits de l’homme et les « libertés d’expression » tout en mobilisant des organisation » dites « internationales » sachant qu’elles sont toutes liées aux intérêts américains et/ou sionistes!!
    Très mauvaise démarche et très mauvais conseil! L’État réagira, par esprit de défense et de protection , souvent par l’inverse. Sinon, en cédant, elle reconnaitrait ainsi sa faute!
    «fausses déclarations», «abus de fonction» et «complicité d’abus de fonction» sont bien des délits condamnables pour toutes les lois de tous les pays du Monde!!
    Comme nos cocos ne respectent ni leur fonctions ni les lois de leurs pays, ils resterons des suivistes, des »bicots » avec cette mentalité de « néocolonisés » dont parle remarquablement Albert Memmi dans son «Portrait du colonisé» (Payot – Paris, 1973)

    CHAOUIdeBARBES
    10 juillet 2016 - 14 h 18 min

    Un Parti sans adhérent est
    Un Parti sans adhérent est voué à l’échec total !!!. Un pays sans armée est une passoire et un terrain libre à conquérir, Nous sommes victimes de nos matières Premières, que le Clan brade où solde à l’occident, apprenez que tout flatteur vit au dépend de celui qui solde sa dignité !!!
    Qu’est-ce qu’être militant d’un parti aujourd’hui en Algérie soit 54 ans après l’Indépendance Nationale à nos jours ?
    S’engager dans un parti politique en Algérie.
    • Qu’est-ce qu’un parti politique ? |
    • Quel est le rôle des partis politiques ? |
    • Comment s’organise un parti politique ? |
    • Comment les partis sont-ils financés ? |
    • Qu’est-ce qu’être militant d’un parti aujourd’hui ? |
    Il faut tout d’abord distinguer les militants des adhérents. Les adhérents sont des personnes affiliées à un parti politique, dont elles possèdent la carte après avoir payé une cotisation, généralement d’un faible montant. Le militant, quant à lui, est un adhérent actif et engagé. Ce qui signifie qu’il accepte de faire bénévolement un travail de terrain et de participer à la vie du parti, tout le temps et pas occasionnellement.
    Cette activité de militant est variée. Il peut s’agir :
    • de participer aux réunions du parti, de manière à débattre de ses orientations, de la stratégie électorale à adopter lors d’une élection locale, où Nationale et de participer dans les grands débats nationaux du moment ;
    • de faire connaître les positions du parti par la distribution de tracts dans la rue, sur les marchés ou par la vente d’un journal ;
    • de participer aux activités plus nombreuses lors des campagnes électorales (collage d’affiches, organisation de meetings et de veiller au contrôle des élections contre la fraude…).
    Enfin, il faut signaler aujourd’hui une certaine et très grave crise du militantisme, surtout par les intimidations du pouvoir en place impopulaire issu de la fraude. Les partis ont du mal à recruter de nouveaux adhérents, car la plus part des citoyens vivent dans la peur et la hantise du gouvernants actuels. Cette situation est liée, de manière plus générale, à une crise de l’action collective car elle touche aussi les syndicats, et surtout l’UGTA, soumise et muselée par l’argent mal propre. Toutefois, il convient de nuancer cette affirmation, dès lors que, mis à part le cas du Parti FLN nouvelle appellation Saidani, dit le « DREBKI », (jusqu’aux années 1990, dites les années Noires), la France, manipule et s’incruste dans la vie politique Algérienne avec l’aide du Clan des Marocains, n’a jamais été aussi soumise au néocolonialisme comme elle l’est sous le règne des 4 mandats de Bouteflika et surtout depuis sa maladie handicapante et néfaste au pays et à son peuple, celui de la bravoure et du sacrifice, nous somme tombés très bas, la dernière bourde est venue de VALLS l’extrémiste anti-Algérien.
    Et pour conclure, les Algérien parlent beaucoup, mais sont incapable de secouer le figuier d’Oujda !
    Partout et sur tous les réseaux sociaux, c’est le mécontentement des actions de nos politiciens, faux représentants du peuple.
    Il n’est pas nécessaires de rappeler les difficultés, vous les connaissez, celles que vous subissez, qui sont tous les jours plus importantes et surprenantes et sans le droit de savoir ; il faut trouver la sortie de cet état de servitude du citoyen en faveur de ses politiciens traitres et voleurs, et trafiquant des voix du peuple en faveur des castes oligarchies, corporatisme, (le CLAN), banque et finance voleur de l’argent du travail du peuple son pétrole de ses richesses et de la croissance du peuple.
    Oui, il faut trouver la possibilité de changer tout le système en faveur des citoyens et non de ses employés devenus ses patrons qui disposent de tout l’arsenal législatif, exécutif, judiciaire et la force publique à leur service contre le peuple. Et qui sème la peur et la psychose et rend le peuple peureux et incapable d’adhérer dans un parti d’opposition pour changer la donne !
    Bravo messiers les Généraux, vous êtes les héros de ce pays martelé, divisé et vendu, pour quelques appartements, des cartes de résidences et des cartes Françaises, pour se faire une virginité à eux et pour leurs progénitures, les enfants gâtés au pays plein de richesse, mais son peuple et sa jeunesse, vivent dans la misère totale !!!
    Cordialement Un Algérien de mes hautes Montagnes au fin fond du plus beau des pays arrosé avec le sang de nos glorieux Martyrs, ALLAH YAR HAMOUHOUHEMS BI – RAHMATIH !

    Anonymous
    10 juillet 2016 - 14 h 12 min

    J’avais toujours cru que la
    J’avais toujours cru que la guerre de libération c’était pour que les algériens et algériennes soient libres et qu’ils peuvent s’exprimer dans leurs pays en toute liberté sans être colonisé. L’Algérie est un pays musulman, espérant que la justice aussi.

    Anonymous
    10 juillet 2016 - 13 h 01 min

    Je souhaite de tout coeur
    Je souhaite de tout coeur leur libération mais il ne faut pas oublié un autre journaliste rentré de GB et le GÉNÉRAL ,Tous arrêté pour le même motif.

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