Une contribution du Dr Arab Kennouche – L’islam conquérant des banlieues est-il soluble dans la laïcité ?

Les Beurs s’abreuvent plus de littérature religieuse radicale. Ici, à Montreuil, dans la banlieue de Paris. D. R.

La France de 2016 semble bien déroutée et perplexe face à la question de la place de l’islam dans l’architecture de la Ve République. On peut le comprendre vu l’immensité du problème, dont les répercussions en termes de sécurité publique rendent presque ridicules et naïfs les derniers traitements sociologiques de la question, qui laissaient croire à l’instauration d’un véritable dialogue œcuménique entre les grands monothéismes. Islam «de» France, islam «en» France, islam français, on ne sait plus sur quel pied danser afin de greffer dans le corps de la nation une grande religion en pleine «effervescence», au moins au plan politique.

La dernière intervention de Pierre Manent décrit encore cet état de perplexité que l’auteur résout non sans talent par un recours à la raison, entendre le raisonnable que tout le genre humain partage. En clair, la démarche prônée ici est la discussion selon un principe de concessions réciproques (des aménagements raisonnables), devant aboutir à une décrispation générale au sein de la société française : la démarche est appréciable et rappelle en Algérie la période du hiwar el-watani (le dialogue national que le président Zeroual Liamine avait émis de ses vœux) des années 90. Le pouvoir politico-militaire de l’époque, très perspicace dans l’appréciation sociale de la violence islamiste, avait établi des lignes rouges, dont l’alternance au pouvoir, le respect du principe démocratique, le non-recours à la violence armée et le multipartisme. Pierre Manent semble aussi se faire à l’idée que l’islam étant désormais plus qu’un fait social en France, puisqu’il déborde sur le politique, il faut changer d’attitude à son égard et presque de bon cœur, trouver des aménagements de vie pratique qui satisfassent les uns et les autres.

C’est la politique de bon voisinage, qui s’appuie sur le versant culturel de l’islam, culinaire, vestimentaire, peut-être même architectural, auquel renvoie l’auteur pour désamorcer certains clivages entre Maghrébins et Français. Pourtant, Pierre Manent paraît oublier l’essentiel dans sa démarche lumineuse et conciliante : des causes profondes sont à même de remettre en question cette idée d’une convivialité dans les lois de la laïcité. Il s’agit tout d’abord de l’ostracisme généralisé dans lequel vit la communauté maghrébine de France, définissant un apartheid culturel et économique enraciné depuis des décennies et qui a servi de terreau à l’élaboration d’un Islam identitaire revalorisant. L’islam d’aujourd’hui se définit également contre la tradition et les Beurs s’abreuvent plus de littérature religieuse contestatrice voire radicale (souvent par des auteurs wahhabites), faisant appel à un islam conquérant que de lectures offrant accès à un ressourcement culturel, comme le faisaient leurs parents immigrés, et derrière lequel se niche l’idée d’une refondation. Le couple conceptuel tradition/ réforme encore en vigueur au début du siècle dernier (El-Islah) a également été brisé au profit d’une opposition modernité/anti-modernisme fondamentaliste qui remet en question toute la philosophie de la laïcité défendue dans l’approche réaliste et dialoguiste de Manent. Finalement, l’islam des banlieues, foncièrement antimoderne, s’inscrirait en porte-à-faux avec l’institution d’une fondation de l’islam, visant à séculariser une religion en la fondant dans le creuset de l’histoire culturelle de France.

Le wahhabisme contre l’apartheid

Il n’est pas certain en effet que la question de l’islam en France soit purement religieuse. Tout porte à croire que l’irruption du radicalisme islamique ne transcrive en fin de compte qu’une réaction profondément revendicatrice de droits culturels, économiques et politiques identiques aux grandes marches profanes des Beurs des années 80. La France a toujours constitué une terre de discrimination outrancière pour les Maghrébins, qui n’a rien à envier au système politique raciste de l’Afrique du Sud surtout dans sa forme de Petty Apartheid. Deviser sur l’islam de France, c’est encore se méprendre sur la véritable nature du problème de la radicalisation religieuse qui tend plutôt à décrire une forme de rejet expiatoire d’un racisme institutionnalisé, que la volonté d’une pratique cultuelle libre de toute entrave. La pyramide culture-religion a été inversée dans le débat actuel d’intégration de l’islam dans la république alors qu’il est évident que c’est l’écrasement odieux de la communauté maghrébine dans le bas de l’échelle sociale qui a conduit à cette fuite en avant vers le salafisme perçue comme valorisante. Le Maghrébin a le choix entre devenir un «grand» joueur de football, manager un fast-food, ou être nommé pseudo-ministre beur de la République égalitariste… Souvent pour quelques mois d’ailleurs. Le terreau social et économique fait d’un parcage programmé des enfants d’immigrés a conduit à leur ghettoïsation progressive avec très peu de couloirs de sortie et de survie vers la vraie France.

Cette compression violente, à base ethnique, contre les idéaux mêmes de la Révolution, ne pouvait que déboucher sur une expression tout aussi violente d’une injustice pourtant essentiellement sociale, économique et culturelle et non pas religieuse. Le salafisme des banlieues françaises a servi de soupape de régulation face à l’apartheid subi par des Maghrébins beaucoup trop touchés par la mort sociale qui les guette. Il n’y aurait pas d’islam salafiste des banlieues à traiter politiquement par des aménagements à la Pierre Manent, si l’on avait permis une meilleure intégration économique des Beurs. Pourquoi donc les Tariq Ramadan et Nasser El-Khelaifi ne ressentent-ils pas le besoin d’arborer de longues barbes comme ces victimes innocentes des ghettos français ? Intégrés économiquement, les stars du wahhabisme des banlieues roulent sur l’or et ne ressentent aucune gêne à faire des concessions à la Manent, car leur haine du système français est bien moindre, voire inexistante. Tariq Ramadan peut même se permettre d’adorer la France qui lui a offert un fonds de commerce en or : les ghettos de France qu’il n’aurait jamais pu trouver en Suisse. Il n’est donc guère étonnant que pour les Maghrébins, l’enjeu de la réforme fasse piètre figure devant celui de la contestation radicale.

A la reconquête du dogme

Pierre Manent, mais également tout ce qui se fait de mieux en ce moment sur le marché de l’œcuménisme religieux et du dialogue des civilisations, commet une erreur fondamentale d’appréciation de l’islam des banlieues en le réduisant à sa forme la plus lisse, la plus fréquentable. Alors que pour nos parents, il était tout naturel de voir l’intention avant la forme, l’acte moral avant la justification écrite, le pardon avant la réprimande, les générations d’aujourd’hui ne sont absolument plus disposées à faire profil bas comme leurs parents. D’autant plus qu’ils ont su recouvrir et justifier leur haine psychologique par tous les versets que compte le Coran décrivant une obligation de prosélytisme (daâwa) et même d’abrogation des autres religions monothéistes, judaïsme et christianisme. Comment donc une fondation chevènementiste de l’islam pourrait-elle se rendre efficace lorsque dans le même temps une haine sociale monte des ghettos pour avertir les Français que la seule religion possible est désormais l’islam ? Quels aménagements raisonnables, Monsieur Manent, peut-on entrevoir dans ce cas précis où la conciliation, le nivellement, l’échange ne sont plus possibles ? Nos parents qui songeaient toujours à un retour en Algérie, au Maroc, ne rechignaient pas à cacher un certain temps des bouts d’islam «en» France, dans l’espoir d’un meilleur retour. Ils rasaient les murs en respect de l’autre et ne racontaient pas leur islam de peur de ne pas offusquer. On cachait son islam comme un petit trésor et on offrait le couscous aux Auvergnats, aux Bretons, en guise de partage culturel.

Mais comment partager une sourate de la daâwa, qui vous dit noir sur blanc que le doute, qui façonne l’Homme au plus profond de son être, n’est plus permis. Dans les efforts louables de rapprochement à la française, qui avaliserait un certain plan de Dieu et établirait une congruence avec la notion proprement coranique du refus de Dieu de créer une seule religion et une seule communauté, on oublie que face à la main tendue, il se trouve un sabre bien tranchant. Le fondamentalisme des banlieues françaises n’est pas un repli identitaire comme on l’entend si souvent, mais exprime bien une forme de reconquête dont la visée est l’instauration d’une nouvelle suprématie politique. Là encore, l’idée de fondation ou d’aménagement raisonnable pèche par défaut de compréhension d’un enjeu de l’islam qui n’est plus celui de la réforme, mais bel et bien celui d’une reconquista. Car au fond, l’islam ne peut plus être de France si celle-ci s’autorise, de par sa modernité, de profondes entorses à la lettre du Coran wahhabisé des ghettos.

Les banlieues contre la modernité

On a omis de considérer cet aspect de l’islam des banlieues qui, ouvertement, combat certains côtés de la liberté de conscience. Mais ceci n’est pas propre à l’islam : récemment, un juif orthodoxe récidiviste est finalement parvenu à tuer à l’arme blanche une jeune participante à une manifestation homosexuelle, la Gay Pride de Jérusalem. L’orthodoxie juive peine à pardonner une liberté de conscience qui outrepasse la loi. Comment donc devraient réagir nos futurs imams des Fondations de l’islam de France devant des phénomènes ouvertement immoraux dans le dogme, mais qui pourraient bénéficier d’une forme de miséricorde si une conversation, ou plutôt une conversion civique, à la Manent était conseillée ? Faudrait-il un jour envisager des espaces spéciaux dans les bus, les couloirs du métro afin que deux hommes ne puissent s’offrir en public devant des musulmans ? Le rejet instantané d’une conscience moderne (liberté absolue sans punition) par l’islam des banlieues est bien plus profond que ne laisse présager l’effervescence actuelle du nouvel «objet» de la sociologie et de la science politique française : l’islam de la république laïque.

On pourrait tout à fait concevoir une forme œcuménique de convivialité entre musulmans français et leurs compatriotes sous couvert de tolérance religieuse, si chère à Voltaire, et de miséricorde coranique, la fameuse rahma, encore faut-il comprendre à qui on a affaire dans les banlieues de France. Que les autorités politiques françaises veuillent à tout prix revenir à un islam à la Jacques Berque, à la Mohammed Arkoun, à la Vincent Monteil, au Cheikh Hamza Boubekeur, et à tant d’autres oulémas de la concorde, soit, mais n’est-il déjà pas trop tard, alors que les prêches enflammés brûlent de mille menaces partout en France ?

Dr Arab Kennouche

Comment (28)

    TheBraiN
    10 août 2016 - 9 h 11 min

    Le « maghrébin de France » n’a
    Le « maghrébin de France » n’a pas encore compris !
    Peut-être qu’il ne veut pas comprendre !
    Il apprécie peut-être sa condition !
    C’est vrai aussi qu’il n’a pas d’élites au « cerveau » stratégique contrairement aux juifs.
    500 000 juifs de France à comparer aux millions de maghrébins de cette même France!
    Sans commentaire !

      Anonymous
      10 août 2016 - 11 h 46 min

      Les bienfaits de éducations
      Les bienfaits de éducations nationale française touchent les africains et les nord-africains. A croire que le message passé est que ces enfants sont incapables d’être de bons élèves. C’est du Gobineau versant éducatif.

        TheBraiN
        10 août 2016 - 13 h 21 min

        Les bienfaits du système
        Les bienfaits du système éducatif Français sont tellement phénoménaux (des milliers de terroristes en Syrie) qu’on cherche à en faire bénéficier nos enfants .

          Anonymous
          10 août 2016 - 14 h 46 min

          Il faut voir le saccage des
          Il faut voir le saccage des écoles françaises au Maroc, pour comprendre que si la langue française est belle (comme toutes les langues du monde), l’éducation nationale française est inapte a l’enseigner convenablement depuis vingt ans.

    Mouloud
    10 août 2016 - 7 h 04 min

    Les français de souche comme
    Les français de souche comme il dise ne veulent pas des Algériens il vive chez eux pasque les Algériens il on pas voulu que les français ils vive chez eux en Algérie. Alors il faut qu’on accèpte nous aussit de pas pouvoir vivre chez eux;
    Moi je dit chaqun chez soi et les moutons il seront bien gardé !

      Bekaddour Mohammed
      10 août 2016 - 18 h 14 min

      Mouloud, HUMAINEMENT je suis
      Mouloud, HUMAINEMENT je suis d’accord avec toi, c’est même horrible de vivre chez eux, comme fut horrible leur présence chez nous, ils ont même modifié nos toponymies, MAIS eux et nous nous ne sommes que des humains, voilà pourquoi NOS ANCIENS ET LEURS ANCIENS ont dit ; Rira bien qui rira le dernier, Lekhbar ijibouh etouala !

    Anonymous
    10 août 2016 - 7 h 00 min

    Les chefs religieux saoudiens
    Les chefs religieux saoudiens appellent au djihad contre la Russie… Ben Voyons ! Qu’on dise a ces ventrus de relever leurs galabiyas et d’y aller seuls. Ils n’ont pas l’air au courant que les musulmans respectent bien plus la Russie que l’Arabie Saoudite et les wahabites. La reponse est NIET. Monarchie criminelle a la solde des faucons de l’entite criminelle qui a spolie les palestiniens. Que Poutine vous defonce la gueule, que les syriens vous donnent a eux. Quels cons ces wahabites, des maquereaux et prostitues a la fois. Les indiens souffrent le martyr chez eux, idem pour les femmes de menage pendant que eux veulent bombarder le yemen, un des pays les pauvres et faire la p..te pour les cow-boys. L’arabie saoudite merite le mepris et la haine de tous les musulmans. L’arabie saoudite a deja notre opprobre. Que Dieu maudisse cette engeance d’hyprocrites, qu’Il les reduise a neant, la planete entiere vomit les saoudiens. Les seuls qui fricottent avec eux, c’est pour le fric. Le philosophe M. Manent devrait s’occuper de l’elite francaise qui se fourvoie avec les wahabites. Poutine, bien qu’orthodoxe, est bien plus musulman que ne le sera jamais la monarchie saoudienne. C’est quoi ces gens ? Beurk.

    Eau claire
    10 août 2016 - 6 h 12 min

    1) « France », et « Mohammed »
    1) « France », et « Mohammed » sont d’abord deux ennemis. L’Histoire nous enseigne que la conversion de France à l’Islam a échoué à l’enseigne de Charles Martel que des Frontistes (F.N) sont encore en 2016 à appeler au secours, d’autres invoquent le retour de Jeanne d’Arc etc… 2) France a eu une longue chance de 132 années pour effacer Mohammed, « le convertir » 3) Les Algériens en majorité, sauf exceptions, ont pour sport favori depuis 1962 non la conversion des âmes, mais la conversion du dinar en toute monnaie étrangère, pour faire de lui un plat planétaire. Conclusion pour France-Mohammed ? France est paumée, Mohammed n’existe plus. France a échoué, elle est en déchéance, Mohammed compte les sous, il suit des cours, euh ! les cours des monnaies !
    La vieille France et le jeune Dinar sont proposés à une conversation civique avec le Shekel, nouvelle orthographe de Chacal, Manent a omis de demander à Fabius, BHL et Sarkozy ce qu’ils pensent de ça !

      Anonymous
      10 août 2016 - 16 h 03 min

      j’en connait un Médecin
      j’en connait un Médecin Psychiâtre

    New kid
    9 août 2016 - 19 h 15 min

    Pauvre Victor Hugo qui doit
    Pauvre Victor Hugo qui doit se retourner dans sa tombe! Lui qui a soutenu le colonialisme français, doit accepter le wahhabisme couper des mains et de têtes dans son giron de Cosette.
    QU’IL LE VEUILLE OU NON C’EST LE RETOUR AU BAGNE.

    New kid
    9 août 2016 - 16 h 55 min

    Voilà que la France veut
    Voilà que la France veut initier le projet d’un « islam de France » sera-t-il différent aux sectes déjà existantes comme les Ahmadites, les malékites, les sunnites, les shiites, et les soufismes et encore combien d’autres !
    Voudra-t-elle d’un islam régit par les tendances wahhabites donc aggraver la situation du terrorisme en Europe ! Cette couche issue des sunnites du moyen orient, engagée dans la destruction de pays au profit de la descendance abrahamique répond a ces politiques étrangères expansionnistes et impérialistes.
    Il est bien évident que l’européen diffère de l’arabe musulman, par non pas son accoutrement ou son physique qui ressemble étrangement au juif, mais par son attitude belliqueuse et son ignorance des civilités essentielles pour un rapprochement des races.
    La pauvreté n’est pas une excuse ! Il existe bien des pauvres dans les couches françaises et européennes. Les maghrébins se sont dissocies des chrétiens et de leur mode de vie comme ils ont fuis leurs pays d’origine pour des raisons soit de pauvreté ou de répression politique ou depuis les années 90 de rejoindre leur terres promises pour reprendre la bataille sous le drapeau noir wahhabite daechien.
    Les mœurs des européens sur les gays(es) et en décadence pour les juifs comme pour les musulmans (d’accord pour une fois !) en ce 21eme siècle dépasse la laïcité acceptable par tous.

      Anonyme117
      9 août 2016 - 21 h 36 min

      Ney Kid il faut dissocier les
      Ney Kid il faut dissocier les Algériens des Maghrébins( Marocains)

    Bekaddour Mohammed
    9 août 2016 - 16 h 51 min

    La Laïcité dans l’histoire
    La Laïcité dans l’histoire française est un fait strictement franco français, en 1905 l’Islam, le Coran étaient non seulement des données étrangères, en plus ils étaient vécus dans des espaces colonisés, avilis, la marginalisation des banlieues répètent un peu le sort que vivaient les musulmans d’Algérie, chez eux… Là, il y a une inversion, les Français chrétiens ou de culture chrétienne ont peur pour leur chez eux, l’Islam qu’ils ont tant malmené chez lui devient une partie de chez eux, Manent est de ceux qui savent la vérité, il l’a bien exprimée… Pourquoi escamoter que l’Islam est une prescription céleste, Dieu ne dit-il pas, dans le Coran : « Et Nous leur montrerons Nos Signes en eux mêmes et dans l’environnement jusqu’à ce que s’impose à eux qu(il est La Vérité »
    La violence éloigne plus qu’elle ne rapproche, SAUF QUE elle est provoquée par ceux là même qui la condamnent, La France à la Manent n’existe que dans les livres ! « La France historique » est vieille, ceux qui en orchestrent la politique ne sont pas « Français »…. C’est une « Maison » sans chef !

    fodil
    9 août 2016 - 13 h 59 min

    JO de Rio:

    JO de Rio:
    match beachvolley allemagne contre egypte. j´ai eu le fou rire. c´etait regarder simultanement une chaine erotique ( les allemandes presque nues et luisantes de sueur et de sable sur la peau bronzée) et une chaine saoudienne ( les egyptiennes bien mastourate mais ne portaient pas de gants sinon disqualification directe)

    New kid
    9 août 2016 - 13 h 24 min

    N’oublions jamais que la
    N’oublions jamais que la France est un pays chrétien par excellence. Dans les années après la WW2 les juifs cachaient leur identité et religion.
    Graduellement ils ont surmonté leur trauma pour envahir la scène politique qu’il commande et dirige au bon vouloir de leur volonté aujourd’hui avec leur puissant lobby.
    Pour les wahhabites, il est impossible d’accepter la laïcité et encore moins la reconnaissance de la femme avec ses droits a égalité avec les hommes. La question vestimentaire n’est qu’une fuite du vrai problème. La musulmane pour aller voir son petit ami, affiche une burqa ou Hijab pour passer inaperçue.
    Le vol à la tire et la vente de drogue sont les particularités de cette nouvelle génération d’émigres ou de descendant d’émigrés qui se prétendent islamistes du dernier ¼ d’heure. Le wahhabisme marche main dans la main avec les services de renseignements français, pour la déstabilisation des pays comme la Syrie etc. Ces jeunes trahis par les imams wahhabites ou salafistes sont récupérés par les services de renseignements une fois « murs » pour être utilisés comme chair à canon pour faciliter la diplomatie étrangère de la France en Afrique du nord et au moyen orient.
    LES PRISONS SURTOUT SONT DES ATELIERS DE PROTOTYPES ISLAMISTES A LA CHAÎNE.
    L’islam est arrivé en colonisateur impérialiste meurtrier, mais accepté par nos aïeux sans conditions. Il est de notre devoir de le défendre comme nos aïeux le pratiquaient.
    Pardonnez-moi de revenir sur ce sujet passionnant plus tard. Je dois au préalable faire revenir mes moutons dans un enclos voisin. C’est mon boulot !

    lhadi
    9 août 2016 - 12 h 06 min

    “En politique, rien n’arrive
    “En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi.”
    Franklin Delano Roosevelt

    Anonymous
    9 août 2016 - 10 h 51 min

    Ne les appeler pas Beurs, c
    Ne les appeler pas Beurs, c’est offensant. Ces librairies sont a l’origine nes de la librairie de Tariq Ramadan a Saint-Denis. L’Algerie doit refaire un travail de proximite a l’egard de ceux qui se sentent toujours algeriens.

      nouari019
      9 août 2016 - 15 h 35 min

      comment voulez vous qu’il se
      comment voulez vous qu’il se sente autre que algérien rejeter de toute part ,moi même après 50ans de vie depuis presque ma naissance je ne me sent pas Français a chaque instant de la vie on vous le fait ressentir, je ne parle pas de ces timbrés en djellaba ou en burqua qui a mon avis joue la provocation qui ont raté leur vie bref il y a beaucoup a dire ,moi perso tout cela commence a me gonflé sérieusement tapé sur le musulman a longueur de journée alors si tu es algérien tu a la totale …

        Anonymous
        10 août 2016 - 11 h 50 min

        35 pour 100 du systeme de
        35 pour 100 du systeme de sante francais est tenu par des algeriens. Pres de 30 pour 100 de l’armee francaise comporte des musulmans dont on ne connait pas leur pays d’origine. Mais un recrutement massif dans les annees 85/90 a ete fait aupres de jeunes sortis du systeme scolaire et qui sont pour la plupart des soldats de rang. Quand a ceux qui avaient eu des soucis d’ordre penal (vol, agression) dans les annees 70/80 on leur permettait de se refaire une vie debarassee du passe en les inserants dans la Legion Etrangere. C’est du vecu d’une connaissance qui a fait le Liban, l’Afrique noire en raison d’un chantage sordide.

    degdoug
    9 août 2016 - 10 h 43 min

    Excellente analyse du Dr Arab
    Excellente analyse du Dr Arab Kennouche. Ce qui est valable en France, à savoir que l´Islam actuel des Banlieues est une réaction de valorisation et d´identification à une France qui les écrase et les nie, ceci est aussi valable par extension aux Musulmans actuels dans le monde, dont l´ eccès de religiosité tapageuse et ostensoire n´est qu une réaction aux invasions et injustices répétees envers leurs pays. Malheuresement, ces réactions sont comme des réflexes et ne changent rien à leurs sorts et, ne donnent que des jutifications supplémentaires àla haine de leurs ennemis

    LotfiALN
    9 août 2016 - 10 h 29 min

    L’ISLAM CONQUÉRANT C’ÉTAIT L
    L’ISLAM CONQUÉRANT C’ÉTAIT L’ÉPOQUE DES FOUTOUHATES AL ISLAMIYA.
    EN FRANCE L’ISLAM EST DEVENU UN FONDS DE COMMERCE POUR AFFAIRISTES SANS SCRUPULES ET UNE ARME ENTRE LES MAINS DE CERTAINS ETATS ARABES COMME LE QATAR ET L’ARABIE ET LEURS SOUS TRAITANTS.
    LA RADICALISATION D’UNE PARTIE DE LA JEUNESSE FRANÇAISE EST PRINCIPALEMENT DUE À LA MARGINALISATION PUIS A LA STIGMATISATION DE CETTE POPULATION.
    KELKAL KOUACHI MERAH ET LES AUTRES SONT LES SYMPTÔMES D’UNE GRAVE PATHOLOGIE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE POST-COLONIALE.
    CETTE PATHOLOGIE S’APPELLE LE RACISME.
    IL NE S’AGIT PAS DUN ISLAM RADICALISE MAIS D’UNE RADICALITÉ ISLAMISEE.
    LA LAÏCITÉ VERSION SIONISTE OU VALSIENNE N’A PAS RATÉ L’OCCASION POUR DÉCRÉTER QUE LE PROBLÈME C L’ISLAM.
    L’USAGE APPROPRIÉ DES MOTS EST IMPORTANT.
    LA OU VOUS VOYEZ UN « ISLAM CONQUÉRANT DES BANLIEUES  » JE N’Y VOIS QUE DE L INSTRUMENTALISATION ET DE LA MANIPULATION.
    QUAND VALLS DECLARE QUE  » LES JUIFS DE FRANCE DOIVENT ÊTRE FIERS MAINTENANT DE PORTER LEURS KIPPAS… »; ON APPELLE ÇA : LA LAÏCITÉ À GÉOMÉTRIE TRÈS VARIABLE!

    FAKOU
    9 août 2016 - 10 h 27 min

    il n y a pas de concept « d
    il n y a pas de concept « d’islâm des banlieues » .. il y a le dispositif wahabiste de recrutement des mercenaires maghrebins qui iront mourir pour les émirs saoudiens …l’immigration algérienne en France traditionnellement nationaliste est passée aux mains des services secrets saoudiens via les prêtres des frères musulmans et autres propagandistes islamistes … Seulement la montée du nationalisme aryen en Europe risque de devenir un élément capital de résistance dans cette équation si la jonction se fera avec la Russie panslave de Poutine .. En ce qui concerne l’Algérie , l’Avenir nous dira si ce pays résistera aux projets de mercenariat wahabiste en cherchant la voie de sa véritable identité nationale et nationalité algérianniste et son socle historique berbère ou bien il ira vers sa destruction et l’esclavage de son peuple comme en Syrie et d’autres pays tombés sous le coup des projets et des illusions mercenaires

      Anonymous
      9 août 2016 - 12 h 09 min

      Ne parle pas pour nous tous,
      Ne parle pas pour nous tous, je te prie ! Les mercenaires dont tu parles et dont l’actualite parlent ont dans leurs enfances eu des trajectoires difficiles, places dans des foyers d’accueil, defonces par des psychotropes et ensuite recuperes par les services qui connaissent dans le detail la vie de ces jeunes paumes via les fichiers du tribunal du juge des enfants et des signalements ASE. Attention ! Ces services les envoient za3ma etudier l’arabe en egypte et en arabie saoudite pour utiliser leur facies et les faire sauter tel un fusible des qu’il n’en ont plus besoin. C’est ca dont on parle.

      Anonyme117
      9 août 2016 - 21 h 49 min

      Les Algériens ne sont pas des
      Les Algériens ne sont pas des Maghrébins (Marocains).

    anonyme
    9 août 2016 - 9 h 18 min

    Des Syriens et Libanais
    Des Syriens et Libanais monopolisent les librairies commercialisant des livres imprimés au Liban en plus des vêtements venant du Moyen Orient, leurs clientèles sont composées essentiellement d’adolescentes d’origines algériennes et ce commerce marche très fort.

    Anonymous
    9 août 2016 - 9 h 05 min

    L’Islam peut faire beaucoup,
    L’Islam peut faire beaucoup, avancée technologique, sciences et recherches , developpement economique, l’éducation. Suffit de trousser les manches et d’y aller! Il faut se lâcher un peu .

      Anonyme117
      9 août 2016 - 10 h 27 min

      Oui tu as raison ont le voit
      Oui tu as raison ont le voit assez dans les pays musulmans la technologie est si bien développées qu’elle a complétement disparue.

      Ah! C'est encore lui!
      11 août 2016 - 10 h 05 min

      *

      *
      Désolé, mais technologies (avec s), sciences (s), recherches (s et point d’exclamation !), développement économique et éducation sont des concepts et des notions antinomiques de l’Islam. SVP, M. Anonymous 09 Aug 2016 10:25, « lâchez vous un peu » et montrez-nous ce que nous croyons deviner comme performances personnelles. Il ne suffit pas de dire aux autres « faites ceci ou cela, il faut leur montrer l’exemple et les résultats ». – PS : J’accepte toutes les critiques, mais je renvoie toutes les insultes à leurs auteurs.

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