Des P/APC et des élus suspendus par le wali d’Alger

Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. New Press

Plusieurs élus et des présidents d’Assemblée populaire communale ont été suspendus par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Selon des informations rapportées par le quotidien El-Watan, ces suspensions seraient intiment liées à la «mauvaise gestion» dont ont été responsables ces élus et P/APC.  Ainsi, ces responsables seraient impliqués dans des détournements de logements ou dans la délivrance de licences et décisions de complaisance à des particuliers. Les décisions de suspensions concernent, entre autres, le P/APC de Kouba et celui de Bologhine. Ce dernier, d’après la même source, serait même en fuite à l’étranger de crainte de finir en prison. La suspension, en revanche, du P/APC de Kouba  serait liée à l’affaire de la construction du siège d’El-Watan, un projet implanté dans la commune de Kouba.

La wilaya d’Alger avait interdit l’occupation de ce siège par le personnel de ce média en mettant en avant des réserves relatives à «l’empiétement sur un terrain public pour l’aménagement d’un parking en plein air» et la surélévation d’un étage par rapport au plan contenu dans le permis de construire délivré par l’APC. Pour certains, ces suspensions d’élus ont une arrière-pensée politique. Pour d’autres, elles sont liées au bilan de gestion de ces élus. Le wali veut-il réellement donner un véritable coup de balai dans les communes ?

Va-t-il étendre cette opération à tous les responsables au niveau des APC impliqués dans divers trafics ? S’agit-il d’une opération temporaire foncièrement politique ? On le saura bientôt. Les décisions de suspensions prononcées par le wali sont motivées par des dispositions prévues dans le nouveau code communal qui donnent le pouvoir au wali de mettre fin aux fonctions d’un P/APC et de suspendre un élu.

Sonia B. 

Comment (14)

    Thidhet
    16 septembre 2016 - 22 h 48 min

    En plus de donner une très
    En plus de donner une très mauvaise image de l’Algérie et des algériens, Alger et ses habitants sont devenus de véritables boulets pour notre pays. Faute de pouvoir déplacer la capitale vers une autre région plus authentiquement algérienne et où les gens savent encore vivre de leur seul travail, ce serait une bonne idée de ne nommer à davantage de postes de responsabilité des gens issus du territoire. Autrement, nous sommes mal barrés.

    shypou
    18 août 2016 - 19 h 31 min

    normalement un maire elu par
    normalement un maire elu par le peuple ne doit pas etre suspendu par un wali qui est designe par l etat

    Nasroche
    16 août 2016 - 9 h 56 min

    Qu’il nous dise lui même
    Qu’il nous dise lui même comment il a détourné un petit château situé sur la corniche de Bologhine (Saint-Eugène) qui fut une crèche étatique. Comment a t-il fait pour dégager la crèche de ce petit manoir et se l’accapparer en son nom? Il devrait être dégagé de son poste et poursuivi en justice rien que pour ça! Ce wali qui suspend les maires élus!

    La Cigale
    15 août 2016 - 11 h 39 min

    Tout ceux et celles qui ont
    Tout ceux et celles qui ont étés élus ont ne sait comment ou nommées à la tête d’entreprises publiques sont tramper dans des magouilles des trafics des détournement le nier c’est être complice avec ces voleurs.
    C’est une excellente chose qu’a fait ce Walli ça devrait semplifier dans tout le pays suivi de prison et médiatisés.

    Anonymous
    15 août 2016 - 7 h 49 min

    Dans les pays développes
    Dans les pays développes quand un responsable ou simple employer est traduit en justice il est automatiquement suspendu de ses functions sans toucher a son salaire. Une fois la decision de justice ou du conseil de discipline établie il en serait decider de son sort final.
    Madame Hanoun pour qui j’avais de l’estime pour son combat pour les faibles semble être maintenant atteinte du virus  » entre la justice et ma mere je choisi ma mere ». Elle essay de défendre son élus de Kouba qui a permit au Journal el watan de construire « hors- permis de construire  » et de s’accaparer d’un terrain du domain publique on utilisant du « terrorism » politique et agitateur. Ou bien vous laisser mon élus tranquil ou je tourne l’affaire en politique (c’est pour traficoter les lists électorales) ou en agitation de rue ( soutient aux ancient moujahideen contre l’actuel FLN).
    La route vers l’Etat de droit est encore longue avec une classe politique qui encourage la transgression des lois.

    sid ali badaoui
    14 août 2016 - 22 h 33 min

    monsieur le wali d’alger avec
    monsieur le wali d’alger avec un grand respect faites une inspection à CHERAGA jadis le jardin d’alger alors la les plus grands magouilleurs élus a titre candidat libre font de CHERAGA leur héritage dans tous les domaines terrain appartement local commercial meme la culture et le sport

    Le patriote
    14 août 2016 - 21 h 31 min

    C’est bien ce que vous faite
    C’est bien ce que vous faite M. ZOUKH, seulement le PAPC DE BARAKI LE NOMME MOHAD AMAR, QUI DEVRAIT ETRE LE PREMIER A ETRE RÉVOQUER, N’A PAS ÉTÉ DU TOUT INQUIÉTER A CE JOUR, MALGRÉ SON BILAN CATASTROPHIQUE ET SON INCAPACITÉ A EXERCER UNE FONCTION QUELCONQUE. L’ESPOIR DE LA POPULATION DE BARAKI EN VOTRE PERSONNE EST GRAND POUR NOUS DÉLIVRER DE CET IVROGNE SANS SCRUPULE NI CONSCIENCE AUCUNE.

    Medjahed Abdelkader
    14 août 2016 - 20 h 20 min

    Monsieur le Wali de la Wilaya
    Monsieur le Wali de la Wilaya de Mascara A/S Opposition de la création de deux station de lavage graissage et mécanique l’une a coté de l’autre dans une cité résidentielle de la Rue Yakhlef Mokhrtar de la cité de coopérative immobilier El feth Zone 07 de la Wilaya de Mascara.Suite au directive que vous avez donné au secrétaire générale p/intérim en date du 14/04/2016 une commission complice a été diligenté par la directrice de l’environnement .les deux propriétaire des stations on été averti de la présence de la commission ce jour cité ci dessus un grand calme toute les pompes a haute pression on été arrêté ainsi que les compresseurs ,aucun véhicule en stationnement dans la rue ni au lavage. la commission a passé exactement 15 minutes a la station de dedouche Ahmed Omar la deuxième station de Bendjabour a complètement fermé les portes avant l’arrivé de la commission.Monsieur le Wali nous portons a votre connaissance que nous avons a plusieurs reprises relancé par écrit aux autorités de la Wilaya on les informons que nos famille on subit des préjudices considérables de l’impacte du bruit aigu des karchers et des compresseurs , des bruits des moteurs et des klaxon des véhicules. nous vous informons qu’un camion de tonnage lourd qui est interdit en ville a causé un dégât au véhicule d’un voisin heureusement nos enfants été sain et sauf.une plainte a été déposé au service de la sûreté des présence pour le lavage mais aucune mesure na été prise a l’encontre des propriétaires de ses stations .parce-que si bendjabour a son oncle qui est fonctionnaire a la wilaya et dedouche ahmed omar qui a une cousine fonctionnaire a la direction de l’environnement. Monsieur le Wali on fait encore appel a vous pour prendre nos doléances en considération pour mettre fin a nos souffrances.

    MELLO
    14 août 2016 - 16 h 36 min

    Quittons Alger pour aller
    Quittons Alger pour aller voir du coté de BENI SAF:
    Quelques jours avant l’incendie qui a ravagé dans l’après-midi du 5 août une partie de la pelouse synthétique du stade communal Berrached-Ali (Beni-Saf), un citoyen avait averti le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à travers son numéro vert sur l’état de dégradation de cette infrastructure sportive pour laquelle l’État a dépensé une somme colossale. Quelle fut la réponse du chef de daïra ?
    Selon le document daté du 3 juillet, c’est-à-dire un mois avant l’incendie, celui-ci, a été saisi par les services du département de Bedoui, et ce en guise de réponse au citoyen, s’est contenté de rappeler que “quatre gardiens y ont été affectés pour assurer la garde de jour comme de nuit afin d’éviter tout dépassement, et ce, en plus du tournoi organisé par l’Association des anciens joueurs de la commune de Béni Saf durant ce mois et dont la municipalité a offert tous les moyens pour sa réussite”.
    Question : où se trouvaient les deux gardiens du jour au moment où la pelouse prenait feu ?
    Le chef de daïra aurait-il été induit en erreur ?

    Ahmed
    14 août 2016 - 15 h 28 min

    C’ est bien, mais on veut
    C’ est bien, mais on veut bien connaitre les « PARTIS » de ces élus et P/APC suspendus.

    Si aalach.
    14 août 2016 - 15 h 04 min

    Je me demande si c’est normal
    Je me demande si c’est normal qu’un Wali fonctionnaire désigné peut suspendre un maire élu!!!

    Comment est-ce possible?

    Si un élu est corrompu, il n’y a que la justice sensée être independante qui pourra l’interpeller. Et bien sur par la suite sanctionné par ses électeurs.

    Mais qu’a à faire un fonctionnaire dans cette affaire ? ??

    anonyme
    14 août 2016 - 14 h 05 min

    On touche pas aux grands
    On touche pas aux grands poissons protégés genre Chakib Khelil, Saidani et Cie.
    Les petits voleurs comme ces maires payeront devant l »opinion publique, ça fait bien.

      Chain khelil
      15 août 2016 - 7 h 51 min

      T’as voler avec le khelil toi
      T’as voler avec le khelil toi pour lacuser d’être un voleur?

    momo
    14 août 2016 - 13 h 46 min

    EXPLIQUER MOI LA JUSTICE
    EXPLIQUER MOI LA JUSTICE COMME SI J AVAIS 4 ANS..JE N AI RIEN A DIRE CONTRE CES ELUS SI ILS SONTS COUPABLES IL FAUT LES PUNIR .MAIS DES ELECTIONS TRUQUER C UN CRIME .DETOURNEMENT DE FONDS ET POTS DE VIN PAR DES MINISTRES C UN CRIME .A PARDON J AI OUBLIER .IL FAUT MANIPULER LA CHITA POUR ETRE INOCENT CONTRE TOUTE ATENTE .

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