L’Algérie pour une réforme profonde du système de l’ONU

Abdelkader Messahel. New Press

Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a mis l’accent samedi à Nairobi sur la nécessité, pour les pays du continent africain, de plaider ensemble pour une réforme «juste et profonde» du système des Nations Unies, en particulier son Conseil de sécurité.

«Au centre des priorités de notre agenda de coopération multilatérale, il est indispensable que figure la nécessité de plaider, ensemble, pour une réforme juste et profonde du système des Nations Unies, et en particulier  de son Conseil de sécurité», a indiqué M. Messahel dans son intervention devant la 6ème conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD).

«A ce titre, nous avons grandement besoin de l’appui du Japon, à l’instar des autres partenaires de l’Afrique, à notre revendication légitime et fondamentale visant à corriger une injustice historique, en appelant à une représentation équitable au sein du Conseil de sécurité, telle que clairement définie dans le consensus d’Ezulwini», a souligné M. Messahel, qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet.

«Nous devons également mutualiser nos efforts pour plaider en vue d’une plus grande démocratisation des institutions financières internationales dont les décisions, engageant une grande partie de l’humanité, lui échappent», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, M. Messahel a relevé que «nos pays restent confrontés au fléau du terrorisme international », soulignant que « les événements tragiques qui continuent d’affecter différentes régions du monde nous interpellent sur l’urgence d’une action concertée et d’une mobilisation accrue au niveau international, en vue d’endiguer cette menace qui ne connaît pas de frontières».

«Nous devons nous mobiliser en vue de s’attaquer à ses causes profondes à travers, notamment le tarissement de ses sources de financement et l’adoption de stratégies globales de déradicalisation», a-t-il insisté.

Il a rappelé que dans ce contexte particulier, l’Algérie abritera, en septembre prochain, une conférence internationale sur «la démocratie comme vecteur de déradicalisation».

R. I. 

Comment (18)

    Abou Stroff
    30 août 2016 - 16 h 31 min

    la politique étrangère ne
    la politique étrangère ne peut être que le reflet de la politique intérieure. comme il n’y a aucune politique intérieure, à part le bricolage qui dure depuis 4 mandats (nous sommes le seul pays au monde à avoir deux ministres des affaires étrangères, bizarre, n’est ce pas?), parler d’une politique étrangère de la marabunta qui nous gouverne relève quasiment du blasphème. comment peut on avoir une politique étrangère autonome quand le premier magistrat du pays et sa cour (bensalah et ould khelifa, entre autres) se soignent à l’étranger dans un hôpital militaire, de surcroit? alors trêve de plaisanterie! l’algérie n’a aucun poids au niveau international, et ce ne sont guère les frétillements de messahel, le protégé de kouder,qui changeront la donne.
    PS: c’est le troisième post (le modérateur n’a pas jugé utile de publier les deux premiers) que j’envoie. j’espère que cette fois ci le modérateur laissera passer le message.
    .

    Thamerguessifth
    30 août 2016 - 13 h 44 min

    À quelques exceptions, je me
    À quelques exceptions, je me reconnais totalement dans la politique étrangère de l’Algérie.
    Peu importe qui est aux gouvernes, il faut reconnaître que sur ce point, ils adoptent, je pense, presque tous les mêmes principes

    mouatène
    29 août 2016 - 16 h 24 min

    l’ONU c’est l »OTAN, pardon !
    l’ONU c’est l »OTAN, pardon ! je voulais dire l’ONCU l ‘organisation des nations coloniales unies. les membres permanents ne sont ils pas ceux qui ont massacré les peuples européens ? les américains et les anglais d’une part, et les russes de l’autre, n’étaient interessé en réalité, que de la nouvelle technologie allemande. les V 2 les on poussé à sacrifier leurs peuples. ils les envoyaient à l’abattoir comme des brebis. tous les ingénieurs allemands ont été transféré vers l’amérique et la russie, et pourtant ils devaient les considérer comme nazis. mais non !! ceux là faisaient exception. alors !!! qu’est ce qu’ils nous chantent ces messieurs de l’ONCU.

    TheBraiN
    29 août 2016 - 9 h 25 min

    Le Japon est un pays sous
    Le Japon est un pays sous tutelle depuis 1945 !
    La défense et les affaires étrangères étant gérés à partir de Washington , le gouvernement Algérien fait fausse route !
    La concertation devrait se faire avec les BRICS , soit la vraie « communauté internationale » avec ses plus de 3 milliards de terriens ainsi qu’avec certains états vraiment souverains tels que l’Argentine et l’Iran .

    Anonymous
    29 août 2016 - 8 h 32 min

    L’austérité sévère sur les
    L’austérité sévère sur les nombreuses dépenses futiles, et inutiles (missions faciles, et réunions bidons,………) ,
    Et les réformes profondes devraient commencer par le ministère des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et De la Ligue des Etats arabes
    Un commissaire des comptes devrait faire un audit indépendant, et crédible sur les énormes dépenses,
    Dépassements, népotisme, et passes-droits
    La renaissance, et la relève de l’Algérie devraient commence par une vraie justice, par une démocratie parlementaire pluraliste à suffrage universel, et à bulletins secrets, par une transparence, et par une austérité juste , et équitable pour tous

    Fini la démagogie, le mensonge, le populisme, et la fuite en avant sans rendre des comptes
    C’est la rupture totale, pour un changement radicale du système illégitime du groupe de Oujda ,
    Né du putsch illégal de l’été de 1962

    Anonymous
    29 août 2016 - 0 h 18 min

    J’ai lu une réponse qui me
    J’ai lu une réponse qui me plaît beaucoup on nettoie chez nous avant de faire chez les autres.

    RABEH
    28 août 2016 - 22 h 21 min

    QUE L ONU CESSE DE SOUTENIR
    QUE L ONU CESSE DE SOUTENIR LES DICTATURE MLITAIRE COMME CHEZ NOUS …. PAS UN GRAMME DE PUDEUR NI DE DIGNITE … FAKOU BARAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

    les damnes de la terre.
    28 août 2016 - 20 h 58 min

    Etre membre du conseil de
    Etre membre du conseil de securite,parmi les 5 grands ayant le veto c etre en 1er une puissance economique.Hors en l etat actuel ,il faut se contenter de simple figurant.L allemagne est en mesure de faire valoir son statut de puissance economique pr devenir membre permanent de ce conseil.A l ONU,il n y a pas de quota continental .C la loi du plus fort .Alors le  » pseudo ministre des affaires etrangeres »gardez les pieds sr terre.

    Anonyme
    28 août 2016 - 17 h 20 min

    On en parle depuis des
    On en parle depuis des décennie.
    C’est une injustice qui dure….
    Il est temps que ce continent se réveille pour ce défendre.

      mussolini
      28 août 2016 - 21 h 40 min

      les reformes des instances et
      les reformes des instances et de la charte de l’ONU se feront par les grands. Après la deuxième guerre mondiale, la SDN a donné naissance à l’ONU consécutivement à la conférence de YALTA et celle de san francisco (juin 1945) avec l’adoption de la charte dite de l’ONU. Ce sont les grands et les vainqueurs qui ont fixé les jeux et les régles de la morale. Après la chute du mur de berlin, le président américain avait déclaré « nous sommes le monde ». La nouvelle apparition de blocs autour de l’URSS peut eventuellement conduire à une nouvelle vision du monde et de l’ONU mais sans les idées des faibles

      bouhsan
      30 août 2016 - 20 h 00 min

      imaginons un seul instant que
      imaginons un seul instant que Kadafi et sadam disposaient des armes nucléaires et étaient en leur temps membres du conseil de securite et disposaient du droit de veto. Nous nous serions pas encore là en train d’écrire et commenter.

        anonyme
        30 août 2016 - 21 h 35 min

        aaaaaaaaaaaah Einstein dans
        aaaaaaaaaaaah Einstein dans ta petite tête!

    lhadi
    27 août 2016 - 21 h 43 min

    La conception hégémonique
    La conception hégémonique américaine qui propose comme instrument fondamental l’intégration des armées nationales de tous les membres de l’instance onusienne en une armée devenant une gendarmerie mondiale qui peut assurer la paix dans le monde par la menace d’une action collective n’a jamais fonctionné.

    Cette philosophie qui a présidé à la définition de la sécurité collective depuis l’institution de la société des Nations en 1919 et qui a été reprise sans modification sérieuse dans la charte de l’O.N.U, avant d’être, aujourd’hui, transférée à l’O.T.A.N n’a résolu aucun problème. 

    Elle n’a pas empêché les innombrables guerres et conflits, depuis 1945, et ses principes ont été violés par les gardiens du temple eux-mêmes, soit les membres permanents du conseil de sécurité.

    Pourquoi ?

    Parce que, l’O.N.U est devenu tout au plus une scène de théâtre pour des propagandes opposées, non un lien où il est possible de faire un travail en profondeur pour construire un consensus entre les principaux acteurs de la scène internationale.

    N’est-il pas temps de réviser, intégralement, l’idée que l’on se fait de ce problème ?

    N’est-il pas temps d’entreprendre une grande réflexion sur l’ensemble des problèmes au nombre desquels le plus important est sans doute celui de la construction progressive d’un consensus de peuples et de gouvernements sur la restructuration de cette instance internationale ?

    Il existe un sérieux besoin de réviser l’ensemble de la problématique existante au sujet du système de sécurité mondial.

    Il est temps d’assumer ses responsabilités qui permettent de remettre plus de justice dans cet ordre mondial politiquement et économiquement injuste. 

    Nous sommes le pays d’un million et demi de martyrs.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    anonyme en colère
    27 août 2016 - 21 h 29 min

    hihihihi! c’est exactement ce
    hihihihi! c’est exactement ce qu’on demande pour notre pays monsieur messahel… charité bien ordonnée commence par soi même n’est ce pas ?!

    Anonymous
    27 août 2016 - 20 h 19 min

    L’Algérie pour une réforme
    L’Algérie pour une réforme profonde du système de l’ONU,…..
    Les institutions financières internationales pour une réforme profonde de l’économie et des finances algériennes
    Les institutions financières internationales pour une austérité, et une rigueur dans les dépenses des ministères
    et institutions d’état algériens

    anonyme
    27 août 2016 - 18 h 01 min

    Lamamra a disparu des radars
    Lamamra a disparu des radars au profit de protégé.

      les damnes de la terre
      28 août 2016 - 22 h 08 min

      C du au mauvais temps.
      C du au mauvais temps.

    momo
    27 août 2016 - 17 h 36 min

    comence par ton systeme qui
    comence par ton systeme qui va tres mal .

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