Le MSP appelle à constituer un «front national» pour faire pression sur Benghebrit

Abdallah Benadjmia avec le président du parti, Abderrezak Mokri. New Press

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) exhorte l’ensemble de la classe politique et des forces sociales à constituer un «front national uni» pour parer à «toute velléité de porter atteinte à l’identité nationale et à l’Ecole algérienne» et empêcher, ainsi, l’aboutissement d’un projet «susceptible d’hypothéquer l’avenir des générations». Dans une tribune signée par son secrétaire national à la communication, Abdallah Benadjmia, et diffusée sur le site officiel du MSP, ce parti islamiste intensifie ses attaques contre la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, et cherche, à la veille de la rentrée scolaire, à fédérer autour de lui toutes les voix hostiles aux réformes annoncées par la ministre.

De prime abord, l’auteur du texte appelle les syndicats des enseignants à surmonter leurs divergences pour «exercer des pressions» sur la tutelle, les incitant tacitement à réfléchir sur l’éventualité d’un mouvement de grève susceptible de déstabiliser la ministre. Un appel qui va dans le prolongement de la guerre qui lui a été déclarée pendant le scandale des épreuves du baccalauréat de juin dernier, le but avoué étant de faire capoter les réformes et de pousser Mme Benghebrit à la sortie. Le membre de la direction du MSP appelle également les partis politiques et les organisations de la société civile à ouvrir un «débat général» sur l’Ecole algérienne et «les réformes suspectes» annoncées par la ministre de l’Education. Il souhaite qu’au terme de ce débat des solutions alternatives, «conçues par des pédagogues soucieux de l’avenir des générations et du pays», seraient présentées.

Enfin, il incite les médias à jouer un rôle plus actif dans cette «bataille» qui, selon les termes de l’auteur, «ne doit pas connaître de trêve». Pour lui, le tapage médiatique auquel on assiste depuis quelques mois autour des réformes du système éducatif est en deçà des attentes.   

R. Mahmoudi  

Comment (101)

    Anonymous
    1 octobre 2016 - 8 h 01 min

    Messiers les journalistes
    Messiers les journalistes vite une étude pour dire aux algériens ou les progénitures de ces islamistes ont fait leurs études ,ou passent-il leur vacances ?

    ABU DJAHL
    6 septembre 2016 - 6 h 49 min

    Voila un precheur durant le
    …Qu’ils sachent que la langue arabe est une langue morte qui ne pourra jamais devenir langue de sciences, mais ce vendu de Mokri se moque des algeriens, il ne voudra jamais qu’ils evoluent car lui meme n’est pas algerien de sang.Hier coupeurs de poteaux, aujourd’hui donneurs de lecons!

    Erdt
    5 septembre 2016 - 22 h 09 min

    C de bonne guerre,le msp
    C de bonne guerre,le msp islamiste défend son projet pour maintenir les algeruens dans l’ignorance,une école qui ne leur enseigne pas le français pour leur lettre des œillères,un esprit dénué de critique,un enseignement pour annoner leurs version de ce qu’ils appellent les constantes… C aux démocrates républicains à se mobiliser et faire front pour défendre benghebrit et une école ouverte sur le monde,une école qui développé l’esprit critique!!

    Mustapha
    5 septembre 2016 - 19 h 43 min

    La France a laissé sa semence
    La France a laissé sa semence en partant. Lorsqu’il s’agit de défendre ses intérêts, elle n’a même pas besoin de le faire elle-même, ses fils et ses filles illégitimes le feront à sa place. Je ne suis pas contre l’apprentissage de la langue, au contraire. Mais l’arabe c’est l’arabe. Un des symboles de la nation. Notre langue et elle n’a rien à envier aux autres langues. C’est notre identité et honte à ceux et celles qui ont oublié le sacrifice des Zabana et Ben Mehidi. Mentalité de toutou suiveur.

      W19 - TP
      6 septembre 2016 - 8 h 28 min

      Il n’est pas question de
      Il n’est pas question de perdre l’arabe. C’est de la basse manipulation de ces gens. Je serais le premier a monter au creneau si l’on touchait la langue arabe, qu’elle soit dialectale, coranique ou classique. Le MSP fait de bien basses oeuvres. L’important comme l’a dit un intervenant est d’ameliorer les methodes d’enseignement et de construire un systeme educatif qui respecte et promeut la personnalite algerienne dans toutes ses facettes.

      abudjahl
      9 septembre 2016 - 5 h 01 min

      Peux-tu stp traduire la
      Peux-tu stp traduire la medecine, la chimie,la physique nucleaire,l’astronomie,l’informatique …en ta langue Arabe? Les seoudiens, qataris,iraniens qui vous manipulent, etudient tous en anglais …

    HAMOUDI
    5 septembre 2016 - 18 h 51 min

    Je veux juste dire à ceux qui
    Je veux juste dire à ceux qui penseNT que il n’y a que l’arabe qui doit exister en Algérie et que le berbère n’existe pas d lire la Charte Européenne des langues régionales et d’arrêter de nous faire croire que la France a raison de défendre et d’encourager que la seule langue française officielle et seulement cette langue et donc que l’Algérie a aussi raison de ne défendre que la langue arabe, dîtes faussement et dangereusement langue de Dieu ! Voici donc , pour ceux qui veulent … apprendre e comprendre …ce que dit cette charte neutropénie des languies régionales !

    .Début .

    … « La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires fut adoptée avec la convention européenne (ETS 148) de 1992 sous les auspices du Conseil de l’Europe pour protéger et pour favoriser les langues historiques régionales et les langues des minorités en Europe.

    La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires est une convention destinée d’une part à protéger et à promouvoir les langues régionales ou minoritaires en tant qu’aspect menacé du patrimoine culturel européen et d’autre part à favoriser l’emploi de ces langues dans la vie privée et publique. Son objectif est donc essentiellement d’ordre culturel[évasif]. Cette charte a pour origine la résolution 192 (1988) du Conseil de l’Europe. Le rapporteur Herbert Kohn, sous la direction du juriste autrichien Theodor Veiter, a travaillé en liaison avec de nombreux juristes allemands et autrichiens en particulier sous l’égide de l’Union fédéraliste des communautés ethniques européennes (UFCE).

    Langues concernées

    Les langues concernées par cette convention sont les langues traditionnellement employées par les ressortissants des groupes ethniques d’une partie d’un État européen. Elle s’applique essentiellement aux langues parlées par une minorité du pays :
    • les langues « régionales », c’est-à-dire les langues parlées localement au sein même de l’État, distinctes de la ou des langue(s) officielle(s) de l’État lui-même (le breton en Bretagne ; le corse en Corse ; l’Alsacien en Alsace ; le flamand en Flandre par exemple) ;
    • les langues « minoritaires », c’est-à-dire les langues parlées par une minorité ethnique importante implantée dans le pays (par exemple l’allemand parlé par une minorité allemande au Danemark).
    Cependant, l’expression « langues régionales ou minoritaires », au sens de la Charte, « n’inclut ni les dialectes de la (des) langue(s) officielle(s) de l’État ni les langues des migrants » (Article 1 de la Charte)
    Actions imposées et proposées aux États signataires

    Un exemple d’action proposé par la charte : la signalisation bilingue, ici en français et en breton, à Quimper.
    Les États ayant signé et ratifié la charte s’engagent à :
    • reconnaître les langues régionales ou minoritaires en tant qu’expression de la richesse culturelle ;
    • respecter l’aire géographique de chaque langue régionale ou minoritaire ;
    • entreprendre une action résolue de promotion de ces langues ;
    • faciliter et encourager l’usage oral et écrit dans la vie publique et dans la vie privée ;
    • mettre à disposition de formes et de moyens adéquats d’enseignement à tous les stades appropriés ;
    • promouvoir des échanges transfrontaliers ;
    • interdire toute forme de distinction, discrimination, exclusion, restriction ou préférence injustifiées portant sur la pratique d’une langue régionale ou minoritaire et ayant pour but de décourager ou de mettre en danger le maintien ou le développement de celle-ci ;
    • promouvoir la compréhension mutuelle entre tous les groupes linguistiques du pays.
    La charte propose un grand nombre d’actions différentes que les États signataires peuvent entreprendre pour protéger et favoriser les langues historiques régionales et de minorités, comme l’utilisation de la signalisation routière bilingue1 ou encore l’ouverture d’écoles spécialisées dans l’enseignement d’une langue protégée. Les États doivent entreprendre au moins trente-cinq de ces actions.

    Fin de citation

    Alors, on est où dans les pays arabo-musulmans et avec la ligue arabe et avec l’organisation du conseil islamique etc… etc…

    Sonia Belhadi
    5 septembre 2016 - 18 h 25 min

    Ces gens là auraient dû pensé
    Ces gens là auraient dû pensé à attaquer ceux qui ont sinistré l’école pas ceux qui ont trouvé des solutions, pourquoi ne s’attaquent ils pas au gouvernement qui a mis et semé la graine du volcan scolaire; parce que c’est une femme et en plus, elle est capable; honte à vous, la barbarie ne vaincra pas.

    abdel
    5 septembre 2016 - 16 h 41 min

    IL y a comme une
    IL y a comme une contradiction chez lui, vouloir défendre l’identité nationale , tout en faisant allégeance a des pays étrangers !

      Lghoul
      6 septembre 2016 - 7 h 40 min

      Mais c’est cela le role d’un
      Mais c’est cela le role d’un mercenaire: Au plus offrant. Plus on le paye plus il travaille doublement pour eux. Et derriere ce sont les wahhabites qui ne veulent pas lacher prise sur le pays d’Abane et de Ben M’hidi car il va leur rapporter gros.
      Juste une question as se poser: Quelle est la langue utilisée par les wahabites et les pays du golf ? L’anglais. Une autre question: Comment avoir acces au savoir scientifique si tout est arabisé ?
      Mais ce n’est pas le savoir scientifique qui les interresse; c’est leurs comptes en banque a dubai, istambul et koweit city … Ou sont leurs enfants et qu’étudient leurs enfants, et avec quelle langue ? Alors pour cacher leur tartufferie avec des « hizb franca » et toutes les chansons qui y vont avec pour passer inpercus, il faudrait qu’ils sachent qu’il y a encore des gens éveillés en Algerie car leur bluff, leur décéption et leur comédie ne marchent plus. Seuls les naifs se font avoir.
      Seulement qu’ils nous disent qui leur donne des directives ? Mais les wahabites sont « halal » n’est ce pas ? Leurs pétrodollars sont aussi « halal » … Alors messieurs dames, en tant qu’algerien, je refuse la colonisation wahabite apres celle de la france. La langue francaise et anglaise ne sont que des OUTILS pour s’accaparer le savoir et la science. Sans savoir et sans science préparons nous a retourner a l’age de la pierre et c’est exactement ce que veulent les khorotos du golf pour qu’on reste des esclaves eternels pendant qu’ils exploitent toute l’afrique du nord. Je prefere défendre mon pays, son avenir que de demeurrer l’esclaves des ibn saoudes, une famille satanique.

    Zafouni
    5 septembre 2016 - 15 h 35 min

    Pour soutenir Mme la ministre
    Pour soutenir Mme la ministre dans son projet de réforme pour une école moderniste ou ces va nu pieds n’auront pas de place , finitions une pétition pour une école vouée au savoir et la formation du citoyen de demain libre

    Lghoul
    5 septembre 2016 - 13 h 13 min

    Ils se sont mis d’accord de
    Ils se sont mis d’accord de démolir tout pays qui a encore des nationalistes.
    Il est de meche avec la turquie qui a été vendue par erdogan, un géorgien, (il l’a meme avoué comme l’a fait Ben Bella qui a dit qu’il est marocain) pour tuer tout ce que Mustapha Kemal a fait. Qui est derriere tout ce cela ? L’arabie saoudite a coups de millions de dollars de bakhchiche pour erdogan et tous ceux qui s’executeront pour détruire leur pays et mettre la famille saoude a sa tete et les peuples esclaves.
    Ces mercenaires camoufflent leurs actions de traitres a travers l’internationale islamiste qui est nie la culture, la démocratie et l’histoire car ils ont peur du passé car la plupart n’ont aucune origine et c’est pour cela qu’ils tuent des innocents pour de l’argent.

    Anonymous
    5 septembre 2016 - 11 h 37 min

    Bon travail Mme Benghebrit.
    Bon travail Mme Benghebrit. Ceux qui ne sont pas contents qu’ils partent et s’installent en Arabie séoudite, Qatar, Turquie.. auprès de leurs parrains. Ils auront un avenir certain pour eux-même et pour leurs progenitures. Ils se sentiront comme des poissons dans l’eau.
    Il faut persevérer Mme Benghebrit!! Ignorez-les… La caravane passe,…

    W19 - TP
    5 septembre 2016 - 8 h 53 min

    D’ou l’importance strategique
    D’ou l’importance strategique du secteur de l’education qui devrait avoir le regard des services secrets, car il n’est pas possible de refaire la decennie noire une seconde fois. Si on devait revivre le terrorisme une seconde fois, on en crevera. On s’est fait avoir une fois avec les Freres musulmans egyptiens, 200 000 morts et une transformation de la societe algerienne dans ses traditions profondes ! Si on laisse une seconde fois les islamistes se meler du secteur educatif, je vous le dis clairement, c’est notre mort assuree en tant qu’algeriens. Avec cet entrisme dans le secteur educatif, et donc la colonisation de la pensee de nos enfants, nous n’aurons plus d’Algeriens, mais des zombies. L’Etat algerien, dont l’armee, doit changer de paradigme. L’armee ne peut pas tout faire. Le secteur educatif fait partie des hauts interets de la nation. Que les services puissent controler ce secteur pour eviter les gourous voir les convaincre du danger de leur ideologie exogene est un interet superieur de la nation. Qu’il s’agisse de Benghebrit, dont il faut saluer le courage de deplaire, ou d’un autre ministre, l’Ecole c’est la formation des esprits. Si on laisse les islamistes se charger de la formation des esprits de nos enfants, apres le seisme du terrorisme vecu par le peuple algerien et son armee, la c’est la mort assuree de nous tous. Il faut cesser cette depersonnalisation du peuple algerien, c’est une cause vitale, plus que le petrole et le gaz qui un jour n’existeront plus. Mokri doit degager de ce sujet, cela appartient aux interets superieurs de la nation. Qu’il continue son allegeance avec Erdogan et qu’il ne s’occuppe pas de nos enfants, ce sont les notres, pas les siens. Vous devez convaincre autour de vous du bien-fonde de la cause educative avant que nous ne laissions notre pays devenir un pays de zombies.

    un Algerian
    4 septembre 2016 - 20 h 08 min

    Ils sont les premiers a
    Ils sont les premiers a dénigrer tout changement pouvant améliorer l’enseignement de nos enfants pour qu’ils puissent rivaliser avec les pays développes mais ils refusent ce changement alors que leurs enfants etudient en Europe, canada, usa etc …. ses pseudos islamistes ne cherchent que leur interet pour se maintenir au pouvoir en servant leur Maitres du moyen orient et ceux qui les guident

    Umeri
    4 septembre 2016 - 18 h 23 min

    Pourquoi ce mokri et sa bande
    Pourquoi ce mokri et sa bande ne font’il pas appele aux cheikhs de Zaouïas qui ont fait alegeance a Chakib Khelil’ pour prendre la place de Mme Benghebrit, pour enseignera nos enfants,comment voler trafiquer et fuir a l,étranger, en ouvrant des comptes bancaires,acheter des appartements et narguer ensuite les algériens. Elle est belle notre opposition islamiste, qui cherche a travers l’école de rabaisser le niveau scolaire de nos enfants,pour en faire des proies faciles a la solde des intégristes. Q

    Thidhet
    4 septembre 2016 - 18 h 03 min

    Ce qui me surprend surtout
    Ce qui me surprend surtout dans cette affaire, c’est le silence lâche, cynique et égoïste des soi-disant chevaliers de la modernité que sont les gens du RCD. A croire que ces gens ne seraient jamais satisfaits tant que des dossiers aussi sensibles que l’orientation de notre système éducatif ne serait pas confié à je ne sais quel Jean Desponts ou autre John Bridges.

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