Importations de véhicules : les quotas pour 2017 bientôt fixés

Les importations de véhicules ont baissé drastiquement cette année. New Press

Plusieurs secteurs procéderont bientôt à des évaluations visant à définir le contingent quantitatif des importations de véhicules pour l’année 2017, a indiqué, aujourd’hui dimanche à Alger le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb. «Le quota pour 2016 a été réglé et pour 2017, le groupe de travail (regroupant les secteurs du commerce, de l’industrie et des finances) va se réunir pour faire des évaluations et des propositions aux départements concernés, à savoir les ministères du Commerce et de l’Industrie», a déclaré M. Bouchouareb à l’APS en marge de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire de l’APN. Interrogé pour savoir si ce quota était en hausse ou en baisse par rapport à celui de 2016, il s’est contenté de répondre : «Je ne peux vous le dire, car il faut d’abord faire l’évaluation de 2016 avant de définir le quota de 2017.»

Fixé initialement à 152 000 unités pour l’année 2016, le contingent quantitatif d’importation des véhicules a été finalement réduit à 83 000 unités. Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type «break» et les voitures de course) et les véhicules dédiés au transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences. Selon les prévisions du ministère du Commerce, la facture d’importation des véhicules ne dépassera pas un milliard de dollars en 2016, contre 3,14 milliards de dollars (265 523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités).

Parallèlement à l’octroi des licences d’importation, attribuées en mai dernier à 40 concessionnaires sur 80 postulants, le gouvernement a exigé des concessionnaires d’engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes. A la question sur l’état d’avancement du projet Peugeot en Algérie, il a assuré que ce projet «est en train de suivre son cours» sans donner plus de détails. Le ministre avait déjà déclaré, la mi-juillet, que le rôle du gouvernement algérien était de «rapprocher les avis des trois partenaires» concernés et que la phase «la plus compliquée» a été, dans ce sens, dépassée.

De même que pour l’usine Renault, le projet Peugeot, dont l’accord n’a pas encore été signé, sera implanté dans la localité d’El-Hamoul relevant de la daïra d’Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran. En novembre 2015, M. Bouchouareb avait annoncé que Peugeot comptait s’installer en Algérie avec sa filiale Faurecia pour satisfaire ses besoins de sous-traitance. Il avait alors avancé que les deux parties algérienne et française s’étaient mises d’accord pour que la nouvelle usine fabrique quatre modèles dont un véhicule utilitaire de type pick-up dans une première phase.

R. E.

Comment (4)

    Anonymous
    6 septembre 2016 - 8 h 49 min

    Hausse des cours du pétrole
    Hausse des cours du pétrole brut = Hausse des importations de véhicules par des clans maffieux du pouvoir
    Hausse des cours du pétrole brut = Début marginalisation, et abandon de l’industrie nationale d’automobile
    Hausse des cours du pétrole brut = Hausses des importations de consommations inutiles(importer-importer)
    Hausse des cours du pétrole brut = Abandon des projets de productions de richesses : Agriculture,Elevages,
    Peches,Hydraulique,Petites,Moyennes Entreprises Industrielles créatrices
    Et innovantes
    Hausse des cours du pétrole brut = Hausse des fuites de capitaux, de fraudes,de trafics divers,de scandales,…
    D’atteintes à la sécurité de l’économie nationale malade, faible, et fragile

    BAHRI
    5 septembre 2016 - 6 h 02 min

    Quelle honte tout un
    Quelle honte tout un gouvernement qui parle d’importation uniquement
    Si l’état était vraiment intéressé de la sécurité du citoyen et de réduire les dépenses ;il n’aurait jamais autorisé l’importation des QQ;une voiture avec 2Q!!!!!
    Le prix d’une QQ est équivalent à 3 Renault ou Peugeot ou fiat ou même Mercedes de moins de 3 ans rendu Alger et je ne parle pas de sécurité et confort ;mais le ridicule en Algérie continue à sévir

    Anonymous
    4 septembre 2016 - 20 h 55 min

    Priorités urgentes et
    Priorités urgentes et absolues à l’Agriculture nourissante, et exportatrice de richesses
    Gravement sacrifiée par le tout infrastructures, routes, batiments rongeurs des meilleures terres agricoles
    Fertiles, et à haut rendement des meilleures plaines de l’Algérie durant la rente mal gérée
    Importer, pour importer , avec le laxisme, et la facilité d’obtenir des crédits par les puissants, et influents
    Clans mafieux (1999 – 2016)
    L’Agriculture aide à l’absorption du chomage, de la délinquance, des maux sociaux
    Et à l’équilibre, et à la sécurité stratégiques du pays

    Les importations de véhicules, par les clans mafieux, incompétents, du gain facile, et rapide
    Au lieu d’une industrie nationale des compétences managériales, techniques, et technologiques
    Autonome, et indépendante, à forte intégration qui nous épargne des importations couteuses, et onéreuses
    Que seuls les importateurs mafieux de la surfacturation seraient les uniques bénéficiaires
    Grace à la sous-traitance industrielle des Petites, et Moyennes Entreprises Industrielles

    Anonymous
    4 septembre 2016 - 16 h 50 min

    Au lieu d’importer autant de
    Au lieu d’importer autant de véhicules pourquoi ne pas mettre tout le paquet pour booster une bonne fois pour toute notre agriculture et pouvoir exporter et satisfaire notre marché intérieur. Ça sera un bon début pour notre économie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.