Une contribution de Mohamed Rebah – Fernand Iveton : à l’aube du 11 février 1957

Fernand Iveton. Œuvre de Mustapha Boutadjine.

Je voudrais associer à cet hommage particulier que nous rendons à un Algérien descendant d’immigrés européens, l’ouvrier-tourneur Fernand Iveton, le souvenir de ses frères de combat. Des travailleurs soumis comme lui à l’exploitation coloniale, Ahmed Lakhnèche et Mohamed Ouennouri, morts tous les trois pour le même idéal, le même jour, presqu’à la même heure, à deux et trois minutes d’intervalle, mêlant leur sang chaud au pied de la guillotine. Et, à travers eux, dédier cet hommage à toutes celles et tous ceux qui ont mis leur vie en péril en s’engageant, corps et âme, dans la dure et longue lutte pour l’indépendance nationale.

En évoquant le combat héroïque de l’enfant de la classe ouvrière, Fernand Iveton, nous avons également une pensée pour son compagnon d’armes, Taleb Abderrahmane, l’étudiant en chimie qui a mis ses compétences au service de la patrie, bravant tous les dangers. Il est mort, lui aussi, la tête tranchée par la guillotine. C’était le 24 avril 1958, à l’aube, à 3 heures 17. Il avait 28 ans. Plus d’un millier d’universitaires français de renom étaient intervenus auprès du chef de l’Etat français pour arracher sa grâce. En vain.

Avec l’exécution de Fernand Iveton, le 11 février 1957 à 5 heures 10, sur l’échafaud dressé furtivement au milieu d’une nuit glaciale dans la cour de la prison de Barberousse, dans la Haute-Casbah, le bourreau attitré, Maurice Meyssonnier, descendant d’immigrés européens, patron de bar de son état, était à sa vingt et unième victime parmi les patriotes algériens.

Fernand Iveton était lui aussi descendant d’immigrés européens. «C’était un pied noir typique : père français, mère espagnole», écrit son avocat parisien, Joë Nordmann, dans son livre Aux vents de l’histoire, paru aux éditions Actes Sud, en 1996. Mais «celui-là n’est pas comme les autres», avait dit, un jour, Didouche Mourad à son ami Ahmed Akkache. S’il y en avait beaucoup comme lui, cela aurait changé bien des choses». C’était vers la fin des années 1940, au quartier de La Redoute.

Par «les autres», Didouche Mourad désignait ceux qui, contaminés par le racisme d’Etat, formaient la communauté française. Cette société des «Français d’Algérie» dont parle, l’auteur de La Question, Henri Alleg, dans son livre La guerre d’Algérie : «Si diverse et si contradictoire, écrit-il, (elle) avait au moins une certitude commune qui faisait la force idéologique et politique de la grosse colonisation. Elle ne jouissait de ces «privilèges», pour aussi misérables qu’ils fussent, que parce qu’elle était l’heureuse élite, celle à qui la providence avait confié la tâche de régner sur les indigènes. Cela chacun l’apprenait avant même de savoir lire.»

L’éducation familiale du mépris de l’indigène, du mépris de l’Arabe, était relayée par l’école. L’école publique française – conçue par Jules Ferry – contribua grandement à la construction d’un racisme d’Etat, en Algérie, en instituant une différence de statut entre les enfants européens (section «A») et les enfants indigènes (section «B»), et sa diffusion à travers les livres et les manuels scolaires. C’était dans la logique des choses, car, comme l’écrit le poète et homme politique martiniquais Aimé Césaire, «il n’y a pas de colonialisme sans racisme». Le racisme d’Etat était matérialisé par le code de l’indigénat.

Fernand Iveton est né le 12 juin 1926, à la rue de la Marine, à Alger. Sa famille quitta le quartier pied-noir de Bab El-Oued pour s’installer au Clos Salembier, rue des Lilas, puis rue des Coquelicots où son père, ouvrier électricien, bâtit de ses propres mains une maison. Dans ce grand quartier peuplé majoritairement d’autochtones, où il passa son adolescence et sa prime jeunesse, Fernand Iveton, ouvrier-tourneur à l’EGA (Electricité Gaz d’Algérie), était connu pour ses solides convictions communistes. Les militants du PPA-MTLD, qu’il côtoyait au syndicat CGT des gaziers-électriciens, l’estimaient pour sa droiture.

Il aimait l’ambiance sportive. Le samedi après-midi, on le voyait sur un terrain de football avec ses camarades de travail, algériens et européens, portant les couleurs du club corporatif de l’EGA, affilié à la Fédération gymnique et sportive du travail (FSGT), raconte son camarade de lutte, Maurice Baglietto.

Fernand Iveton avait foi en une Algérie indépendante, juste et solidaire. Il avait suivi le chemin choisi par son père, militant communiste et syndicaliste, ouvrier à la société d’électricité Lebon avant qu’elle ne soit nationalisée en 1946. Il acquit les principes de liberté et d’indépendance nationale à travers les luttes ouvrières menées, côte à côte, avec les travailleurs musulmans, victime comme eux de la répression coloniale.

C’est sur le terrain de ces luttes ouvrières et politiques, qui connurent un essor formidable entre 1947 et 1954, qu’il faut chercher les racines de son intégration à la nation algérienne à laquelle il donna sa vie. D’où cet hommage particulier.

Par sa forte concentration intérieure, Fernand Iveton était de cette élite ouvrière européenne qui a pu se dégager de la mentalité colonialiste. «Il avait très tôt assimilé cette notion d’indépendance, à l’image d’autres Européens militants du PCA, comme Henri Maillot, Maurice Laban, Maurice Audin et d’autres. A ses yeux, la seule issue pour les Européens était de se détacher du système colonial», témoigne l’auteur de La Question, Henri Alleg.

Fernand Iveton s’engagea dans la lutte armée avec la création, en juin 1955, des Combattants de la libération – la branche armée du PCA. A sa dissolution, en juin 1956, suite à l’accord PCA-FLN, il intégra, avec ses camarades, les rangs du FLN, guide unique du combat libérateur. Il fut membre du groupe d’action du Champ de Manœuvres dirigé par l’ouvrier métallurgiste à l’usine Neyrpic et syndicaliste, M’hamed Hachelaf.

A propos de son activité, Jacqueline Guerroudj, rescapée de la guillotine, relate dans son livre-témoignage Des douars et des prisons : «L’objectif des fedayin, clairement exprimé, était, selon l’idée émise par Fernand Iveton qui connaissait bien les lieux à l’usine à gaz du Hamma où il travaillait, de placer des bombes sous les tuyaux à un endroit choisi pour que les dégâts empêchent l’usine de fonctionner, privant ainsi Alger d’électricité».

Jacqueline Guerroudj, qui assurait la liaison au sein du groupe, remit à Fernand Iveton les deux bombes réglées par l’étudiant en chimie, Abderrahmane Taleb, pour exploser à 19 heures 30, à l’heure où l’usine est totalement vidée de son personnel. Mais sa musette ne pouvant les contenir toutes les deux, il ne put en prendre qu’une seule. En arrivant à l’usine, il mit sa musette (un sac de sport) dans son placard. Le contremaître, qui le surveillait de près, entendit le tic-tac du réveil et courut alerter la police. Fernand Iveton, arrêté sur-le-champ, fut immédiatement conduit au Commissariat central d’Alger.

Nous sommes le mercredi 14 novembre 1956. Fernand Iveton est soumis, durant trois jours, à d’atroces tortures, tortures relatées dans un mémoire qu’il remit à son avocat, Joë Nordmann.

Le 25 novembre 1956, le tribunal militaire d’Alger prononce à son encontre la peine de mort, «au motif qu’il avait voulu faire sauter Alger», selon les propres mots de Jacques Soustelle, ancien gouverneur d’Algérie. Le procès se déroula dans un climat de haine raciale, alimenté et dirigé par des groupes fascistes, partisans féroces de l’Algérie française, qui avaient créé, en janvier 1956, un comité de défense et d’action pour l’Algérie française, berceau de l’OAS.

A l’aube du 11 février 1957, soit 80 jours à peine après son procès, la lame de la guillotine, ce procédé sauvage, symbole de la barbarie fasciste, s’abat sur sa nuque. Dans le couloir qui le conduisait à l’échafaud, Fernand Iveton lança un vibrant «l’Algérie libre vivra !».

C’est un des descendants de ces oiseaux de proie qui se sont abattus sur nos rivages dès 1831, «des trafiquants, aventuriers, spéculateurs, pègre des ports méditerranéens de France, d’Espagne, d’Italie, de Grèce, de Malte…, le patron de bar, Maurice Meyssonnier, qui fit tomber la lame. 

Le recours en grâce avait été refusé à Fernand Iveton, le 10 février 1957, par le président de la République française, René Coty, en accord avec le Garde des sceaux, François Mitterrand, et le secrétaire général de la SFIO, Guy Mollet, président du conseil.

C’était la période où la «question algérienne» était inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU. Le socialiste Guy Mollet avait adressé, au mois de janvier, une lettre ouverte à cette haute institution internationale, dominée par les Etats membres de l’Otan sous la houlette des Etats-Unis, pour dire que la guerre d’indépendance conduite par le FLN était, en fait, dirigée par les communistes à partir de Moscou. Il voulait ainsi créer un climat général de peur en exagérant la présence des communistes dans l’Armée de libération nationale.

Pour le gouvernement français dominé par les socialistes de la SFIO, qui s’appuyait sur la communauté européenne raciste pour garder l’Algérie française, la décapitation rapide du fidaï Fernand Iveton devait absolument servir d’exemple.

La mort de Fernand Iveton fut effectivement un exemple. Un exemple qui «éclaira la route» de milliers d’autres jeunes patriotes dans la longue lutte pour briser les chaînes séculaires de la servitude.

Au greffe, Fernand Iveton, calme et détendu, prononça ces paroles recueillies par son avocat, Maître Albert Smadja : «La vie d’un homme, la mienne, ne compte pas. Ce qui compte, c’est l’Algérie, son avenir.» Ultimes paroles qu’il laisse comme un message-testament aux générations qui auront à bâtir l’Algérie indépendante.

Avant d’aller au supplice, il embrasse ses frères de combat, Ahmed Lakhnèche et Mohamed Ouennouri, clamant, tous les trois, à l’unisson «vive l’Algérie libre !». Le cri des trois fedayin fut repris en chœur par la prison tout entière. Partis des terrasses des maisons de la Casbah voisine, parvinrent à la prison le chant patriotique Min djibalina et les youyous des femmes admirables de courage.

De cet homme aux vues lointaines, son avocat, Maître Joë Nordmann, garde un souvenir fervent. «Sa droiture, sa clarté d’esprit, sa fidélité aux principes de liberté et d’indépendance, écrit-il dans ses mémoires, m’impressionnèrent beaucoup lorsque, pour la première fois, je le rencontrai à la prison Barberousse d’Alger. Il avait trente ans». Dans une lettre écrite de prison à son épouse, Fernand Iveton dit en substance : «Pour l’Algérie de demain, avec la lutte de classe qui s’annonce, nous avons besoin de tous les camarades».

Ses fidèles compagnons de lutte ne l’oublient pas. Chaque année, à la date du 11 février, ils se recueillent sur sa tombe, au cimetière de Saint-Eugène (aujourd’hui Bologhine) pour évoquer son courage exceptionnel.

Du fond de sa cellule de Serkadji, juste après la sauvage décapitation par la guillotine de Fernand Iveton, Ahmed Lakhnèche et Mohamed Ouennouri, Annie Steiner écrit :

Ce matin ils ont osé
Ils ont osé
Vous assassiner
C’était un matin clair
Aussi doux que les autres
Où vous aviez envie de vivre et de chanter
Vivre était votre droit
Vous l’avez refusé
Pour que par votre sang d’autres soient libérés
Que vive votre idéal
Et vos sangs entremêlés
Pour que demain ils n’osent plus
Nous assassiner

Mohamed Rebah
Chercheur en histoire, auteur
Communication au Centre culturel algérien à Paris, décembre 2011

Comment (16)

    julien
    11 février 2017 - 23 h 34 min

    Quel l’objectif du
    Quel l’objectif du débaptiseur ? Il ne peut pas ignorer le trajet et l’origne du nom de cette rue. Quel signale veut-il sans doute donner à d’autres. « Quand on assassine un peuple ou des gens » détournez les yeux, occupez vous de vos affaires ».

    W19 - TP
    15 septembre 2016 - 20 h 11 min

    « De nos freres blesses » ecrit
    « De nos freres blesses » ecrit par Joseph Andras, paru recemment, parle du Chahid Fernand Yveton. Fernand Yveton sera toujours Algerien et il est impensable de l’effacer. D’ailleurs AP devrait essayer d’interviewve Joseph Andras pour qu’il nous raconte son cheminement a avoir evoque Yveton. Mais il semble qu’Andras est tres discret et refuse les entretiens et les prix. Que Dieu accueille dans a misericorde notre Fernand Yveton et que plus jamais nous nous taisions devant les faux incultes qui retirent les noms de nos martyrs de la memoire publique collective. Ca ne passe pas.

    Laetizia
    15 septembre 2016 - 18 h 07 min

    « Pour que demain ils n’osent
    « Pour que demain ils n’osent plus
    Nous assassiner »
    les larmes me montent aux yeux en lisant ces mots. Ils ont piétiné le serment fait aux braves en détruisant ce pays et ses espoirs et veulent aujourd’hui assassiner le souvenir des justes. Cet acte est ignoble d’ingratitude!

    HAMOUDI
    15 septembre 2016 - 14 h 23 min

    Fernand Yveton, c’est « oulid
    Fernand Yveton, c’est « oulid Salembier d’Alger comme on dit. C’est le fils, l’enfant de du quartier de Salembier comme ont dit. Il y est né 1926 donc bien avant le début de la guerre d’indépendance. Comme l’évoque un des articles publié par Algérie Patriotique pour dénoncer la débaptisation d’une rue qui prote son nom, c’est lui qui a réalisé pour le compte du FLN l’attentat de l’usine de gaz de ville du Hamma , pour rallier la cause algérienne tout de suite après ! C’est un ouvrier communiste qui travaillait dans cette usine ! Malheureusement, il fut arrêter et exécuté à la guillotine en 1957 ! C’est le seul européen exécuté à la guillotine ! Et comme Fernand est un militant communiste, et comme la horde des illettrés, des analphabètes, des fanatiques, des intolérants, des obscurantistes, des extrémistes n’aiment pas le communisme et les communistes, et donc on tranche la gorge de Fernand sans pitié une fois encore à même sa tombe! C’est une véritable honte pour le pays. On parle et on condamne l’islamophobie, l’intolérance, le racisme, la xénophobie des pays Occidentaux mais on oublie que chez nous en Algérie c’est pire que partout ailleurs dans le monde car chez nous, la laïcité est kofr, la liberté c’est kofr, l’égalité homme/femme c’est kofr, le christianisme ou les autres croyances sont complètement rejetées, combattus et même passible de prison, le racisme et la xénophobie envers les noirs, les maliens, les syriens, les chinois, etc.. etc… font légion et sont monnaies courantes. On parle de Zemmour , ce juif français raciste jusqu’au bout des ongles, mais on oublie qu’en chez nous en Algérie il existe plein de copies comme lui qui refusent et rejettent tout ce qui est étranger à la culture arabo-islamique, tout ce qui est étranger à la religion musulmane et tout ce qui est étranger à la langue arabe !! Comment ne pas se révolter et comment rester passif sans réagir ? Comment accepter que notre pays, l’ALGÉRIE ALGERIENNE ET MEDITERRANENNE, pays qui a battu et sorti le colonialisme français symbole de l’exploitation, de l’injustice, de la violence et de la hogra, sombre dans le communautarisme primaire, le sectarisme primaire et le tribalisme primaire ? C’est inadmissible , c’est inacceptable, c’est insupportable !!!! Merci à Mohamed Rebah pour son article ! Je te salue mon frère Mohamed.

      KARIM
      15 septembre 2016 - 19 h 39 min

      Mr Hamoudi votre texte est
      Mr Hamoudi votre texte est formidable,. Je partage les mêmes opinions que vous merci pour la clarté de vos mots brillamment exprimés

    W19 - TP
    15 septembre 2016 - 13 h 10 min

    Merci pour cet article ! La
    Merci pour cet article ! La rue de Fernand Iveton ne peut pas etre debaptisee. C’est un acte hostile declaree a l’histoire algerienne. Qui a ose faire cela ? Ces personnes doivent etre connues. C’est purement scandaleux.

    Berkane
    15 septembre 2016 - 11 h 47 min

    je n ai qu’une chose a dire,
    je n ai qu’une chose a dire, le responsable de la décision de débaptiser la rue qui porte le nom de Fernand Yveton est surement un harki ,je mesure bien mes mots ,UN HARKI

    Karim
    15 septembre 2016 - 11 h 20 min

    Les vrais patriotes savent
    Les vrais patriotes savent qui est qui, en depaptisant la rue qui portait le nom de cet illustre martyr qui est Fernand Yveton ces mercenaires Algériens qui ont commis cet acte porteront une lourde responsabilité devant l’histoire pour laquelle ils sont étrangers.le ministère budjetivore qui a la charge de protéger la mémoire de nos martyrs pourquoi est il silencieux ?

    LAMBDA
    15 septembre 2016 - 10 h 22 min

    Durant la guerre de
    Durant la guerre de libération des anticolonialistes se sont donné corps et ame la plus part ont payé de leur vie pour la libération de l’Algérie ils s’appellent Fernand Yveton,Pierre et Claude Chalet,Maurice Audin,Henry Maiilot,Pierre Ghanassia et de nombreux militants communistes ,cependant d’autres Algériens de souches dansaient et faisaient la fete avec le colon ,le BAO coulait à flot à Oran à cette triste époque .De ces collabos on retrouve leur progéniture au pouvoir et jurent par tous les saints qu’ils aiment l’Algérie.Nombreux ont la nationalité Francaise.Faut choisir entre la nationalité Francaise ou Algerienne je ne parle pas ici de citoyens lambda mais des décideurs de haut rangs. »L’Algérie on l’aime ou on la quitte » CQFD

    Mohamed El Maadi
    15 septembre 2016 - 10 h 06 min

    Une autre idée pour les
    Une autre idée pour les nationaliste algeriens.Si votre epouse attend un enfant donner lui comme deuxieme nom fernand.

    Mohamed El Maadi
    15 septembre 2016 - 10 h 04 min

    Oran est une ville
    Oran est une ville particuliere et cela ne m’etonnerais que ce coup tordu viennent des amis des apatrides qui nous gouverne.

    Mohamed El Maadi
    15 septembre 2016 - 10 h 00 min

    Monsieur merci du fond du
    Monsieur merci du fond du coeur pour ce rappel.
    J’ai une idée calquer son portrait et avec une bombe de peinture couvrer les murs de la capital algerienne.

    LAMBDA
    15 septembre 2016 - 9 h 34 min

    Durant la guerre de
    Durant la guerre de libération des anticolonialistes se sont donné corps et ame la plus part ont payé de leur vie pour la libération de l’Algérie ils s’appellent Fernand Yveton,Pierre et Claude Chalet,Maurice Audin,Henry Maiilot,Pierre Ghanassia et de nombreux militants communistes ,cependant d’autres Algériens de souches dansaient et faisaient la fete avec le colon ,le BAO coulait à flot à Oran à cette triste époque .De ces collabos on retrouve leur progéniture au pouvoir et jurent par tous les saints qu’ils aiment l’Algérie.Nombreux ont la nationalité Francaise.Faut choisir entre la nationalité Francaise ou Algerienne je ne parle pas ici de citoyens lambda mais des décideurs de haut rangs. »L’Algérie on l’aime ou on la quitte » CQFD

    salah
    15 septembre 2016 - 9 h 25 min

    ya t il quelqu’un pour
    ya t il quelqu’un pour transmettre cet article a l ‘illuminé ,arriviste inculte d ‘oran qui a débaptisé une rue d ‘oran du nom de ce héro?.

    Alilapointe59
    14 septembre 2016 - 19 h 45 min

    Fernand yveton repose en paix
    Fernand yveton repose en paix mon frère, comme tout nos frères qui on donner leurs vie pour notre liberté et c a nous de continuer ce combat contre les harkis et les frère ennemis. Vive l’Algérie

    PETIT OMAR
    14 septembre 2016 - 16 h 38 min

    Merci, Mr. REBAH pour ce
    Merci, Mr. REBAH pour ce témoignage unique sur notre frère l’ALGERIEN Fernand YVETON ainsi sa mémoire sera perpétuée à toutes les futures générations. Merci mille fois.

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