FFS : «Le nouveau modèle économique est utopique»

Le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa. New Press

Le FFS ne croit pas aux annonces relatives à des réformes économiques structurelles. Le plus vieux parti de l’opposition, qui ne lésine pas sur les mots pour décrire une situation à la fois dangereuse et inquiétante à tout point de vue, rejette toute politique imposée par la force, loin de tout débat, ni dialogue.

Intervenant aujourd’hui à l’ouverture de la conférence économique et sociale du parti, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du parti, s’interroge sur le nouveau modèle économique annoncé par le gouvernement. «On a entendu beaucoup parler du nouveau modèle économique. Où est-il ? Quels sont ses contours ?» s’est-il demandé. Il affirme que, jusqu’à maintenant, rien n’a été dévoilé, que des décisions antinationales et antisociales. Bouchafa poursuit en assurant qu’on n’a entendu qu’un éventuel recours à l’endettement extérieur pour faire face au déficit commercial.

Le premier secrétaire assure qu’au FFS on n’a assisté qu’à des discours contradictoires, tantôt rassurants tantôt reconnaissants de la réalité. «Cela est une preuve de l’absence d’une véritable stratégie claire pour dépasser la crise», estime Abdelmalek Bouchafa qui assure qu’au FFS «on ne croit pas aux réformes où la répression politique et juridique appuie la répression économique». «Au FFS, on ne croit pas à un nouveau système économique où il n’y a que des politiques austères. On ne croit pas non plus à un modèle économique d’un gouvernement incapable d’annoncer de manière claire sa politique financière et économique», ajoute le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition, qui fait un constat peu reluisant de la situation générale du pays.

 Abdelmalek Bouchafa affirme haut et fort que le FFS est totalement opposé aux orientations du gouvernement et à ses choix. Pour lui, le nouveau modèle économique est «utopique». «Au FFS, nous avons toujours demandé à ce qu’on dise la vérité aux Algériens sur la situation politique et économique du pays», souligne le premier secrétaire qui précise que la crise qui secoue le pays est «éminemment politique» et la solution ne peut donc être que d’«ordre politique».

Il explique ainsi que le FFS ne voit aucune solution en dehors d’un dialogue consensuel entre toutes les forces du changement. «Il ne peut y avoir de croissance économique, de développement durable, ni aucune action visant à juguler la crise économique sans la construction d’un consensus politique fort et accepté par les acteurs politiques, sociaux et économiques», martèle Abdelmalek Bouchafa.

Le FFS remet ainsi sur la table sa démarche visant à reconstruire un consensus national en vue de faire sortir le pays du statu quo actuel.

Sonia Baker

Comment (10)

    TheBraiN
    21 septembre 2016 - 13 h 32 min

    Je partage totalement l
    Je partage totalement l’analyse du FFS

    Rascasse
    19 septembre 2016 - 6 h 34 min

    Le FFS réalisera un raz-de
    Le FFS réalisera un raz-de-marée aux prochaines élections.

    Erdt
    18 septembre 2016 - 22 h 20 min

    Y’a ni modèle ni sidi zekri!
    Y’a ni modèle ni sidi zekri! C que des paroles en l’air!! Comme si avant yavait un modèle?!!?! Ça a été depuis 2000 que le  » programme du président » qu’on n’a jamais vu non plus,sauf à mettre sur la table 200 milliards$ a dépenser pour chaque mandat. Que les journalistes relisent leurs écrits à chaque quinquennat .

    lhadi
    18 septembre 2016 - 9 h 20 min

    Le nouveau modèle économique

    Le nouveau modèle économique algérien est un slogan chic pour faire choc. Cette arlésienne est faite pour détourner les masses de la seule tache qui mérite adhésion et que l’urgence rend nécessaire : se mettre en ordre de bataille pour changer le système de cette république de copains et de coquins qui obère toute chance de développement , d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie moderne, apaisée et conquérante dans ce monde de globalisation.

    Qu’on se le dise ! Il ne peut y avoir de développement économique sans développement politique.

    Comment peut-il en être autrement quand la ligne politique, de cette gouvernance incarnée par celui qui considère comme Louis XIV : « L’Etat c’est moi » ou comme le rapporta Léon Trotsky dans la bouche de Staline : « La société, c’est moi « , est de mettre, d’une part, la nation sans armes face aux nombreux défis, et d’autre part, rendre les gens sans défense dans leur esprit.

    Cette autorité politique, de notoriété publique malodorante, est le problème politique le plus sensible.

    Pourquoi ?

    Parce qu’elle n’a ni pris la mesure des sarcomes inhérents au sous développement ni tenu compte de la diversité de notre pays et de sa population, des courants de pensée qui le traversent, des philosophies et des croyances qui le partagent. Elle n’a ni la philosophie qui rend le mieux compte de la réalité et qui fournit les meilleurs moyens de transformer la société algérienne ni les convictions qui donnent la force et l’espoir et in fine assurent le succès vers le mieux être.

    Comment peut-on construite la maison Algérie avec de solides charpentes si la nation n’est pas libérée de ce système d’un autre âge incarné par le « Césarisme Bouteflikien » qui se modifie d’après les besoins et les intérêts de ses névrosés dont les divers rejetons demeurent étrangers aux histoires intimes des luttes, des espoirs, des projets, des efforts, des triomphes secrets, des désespérances cachées.

    Je vais être clair : Le mélange de visionnaire, de pragmatique et à l’autorité incontestable et incontestée, ne sont pas les trois notions qui viennent immédiatement à l’esprit quand on pense à cette mal gouvernance qui, en ces temps difficiles, s’étiole dans l’illusion, le mensonge, le trompe-l’œil..

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    anonyme
    17 septembre 2016 - 22 h 50 min

    je soutiens le ffs dans son
    je soutiens le ffs dans son combat mais je crois que ce qui est utopique si vous permettez l’expression c’est le fait de penser que nous avons un modèle économique alors qu’il s’agit de tâtonnements dénués de réflexion

    Anonymous
    17 septembre 2016 - 17 h 29 min

    Bonsoir, on ne veut en aucun
    Bonsoir, on ne veut en aucun cas vivre l’enfer du FMI le peuple algérien n’en veut pas je connais beaucoup d’entrepreneurs ici n’en veulent pas de crédit, ils sont déjà en crédit n’arrive pas a vendre leurs biens, certains ne dorment pas la nuit alors svp Monsieur sellal surtout pas du FMI, il faut habille et malin, on a des pays qui veulent nous aider sans qu’on tombe sur nos tetes comme la Turquie et l’iran et bosseurs et disciplinés et ont la meme culture que nous voila.

      HASSINA HAMMACHE Ing Experte en construction
      17 septembre 2016 - 18 h 51 min

      HASSINA HAMMACHE INGENIEUR
      HASSINA HAMMACHE INGENIEUR EXPERTE EN CONSTRUCTION
      L’enjeu au niveau international est beaucoup plus important (ce n’est que le 14 de ce mois que les Etats unis a annoncé avoir accordé une aide militaire de 38 milliards de dollars à l’État hébreu. Il s’agit du soutien financier le plus important de l’histoire des États-Unis alloué à l’armée israélienne.
      Oui peut être les modèles économiques iranien et turque sont intéressants pour nous.
      Mais je ne cesse de le répéter la science est la seule issue et notre salut.
      J’ai assisté à la dernière rencontre de CARE ou le thème « plaidoyer pour l’amélioration du climat des affaires sur la base d’une étude « cofinancé par le club de CARE et le centre international pour l’Entreprise privée » pour rappel CIPE est l’un des quatre principaux instituts du National Endowment for Democracy (NED) et est une organisation à but non-lucratif affiliée à la Chambre de Commerce des Etas Unis.
      Deux experts de CARE se sont déplacé dans 08 wilayas (je pense que le choix des wilayas n’a pas été facultatif, il était bien ciblé : les wilayas sont (Alger, Annaba, Oran, Tlemcen, Ghardaïa, Blida, Adrar et Tamanrasset) et le but était d’appliquer la méthode inclusive c’est-à-dire laisser les leaderships économiques locaux s’exprimer.
      Parmi les questions de l’assistance et qui revenait de manière récurrente le pourquoi du choix de ces wilayas.
      Moi je pense ce qu’intéressé cette ONG comment avec un climat d’affaire aussi hostile on arrive à avoir des leaderships économiques locaux, ces leaderships ont hérité un savoir ancestral. Dans le grand sud on parle même de route commerciale sans réseaux informatiques.
      Ce génie et savoir ancestral, cette ONG va le travailler et le formuler par la suite dans un modèle mathématique, elle va le rendre savant. Par la suite nous allons acheter ce modèle à des prix fort.
      Nous avons une carte universitaire avec un maillage de plus en plus important, nous avons des sociologues, nous avons des économistes, des anthropologues et ce génie ancestral ne demande que de le formuler en modèle savant.

    abu sufiane
    17 septembre 2016 - 17 h 14 min

    Combien de fois devrions-nous
    Combien de fois devrions-nous le répéter????? Le FFS est une zaouiya, pas un parti.

      MELLO
      18 septembre 2016 - 16 h 43 min

      Quoi qu’il en soit, cela ne
      Quoi qu’il en soit, cela ne décourage pas le FFS d’aller à la rencontre de ces sceptiques. Mais, si les choses restent stagner, le FFS ne devra rien se reprocher. Car, une crise multidimensionnelle, comme celle que vit notre pays, est la conséquence de deux facteurs : la violence du clan régnant et la démission du peuple. En effet, contrairement au premier secrétaire national du FFS, il me semble que le qualificatif de peuple glorieux s’arrête en 1962. En effet, quand un peuple a son destin en main, le pays ne vit pas de crise majeure. Qu’on se le dise le FFS par la force de ses propositions demeure le rempart contre tous ceux qui cherchent à mettre le pays à genoux.

    RAYES EL BAHRIYA
    17 septembre 2016 - 16 h 01 min

    comme votre socialisme
    comme votre socialisme spécfique .

    votre parti est devenu une coquille vide.

    que de la polemique et de la surenchere ,

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