Autorité de régulation de la presse écrite : Sellal explique la raison du retard

Abdelmalek Sellal. New Press

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a expliqué la raison du retard mis pour l’installation de l’Autorité de régulation de la presse écrite par l’absence d’adhésion des journalistes à la démarche initiée par le gouvernement. «Des invitations ont été adressées aux membres de la corporation pour les prier d’adhérer au processus des réformes engagées par les pouvoirs publics, mais un retard a été enregistré. C’est pourquoi l’élection de la commission des membres permanents a été ajournée», explique Sellal dans sa réponse à une question écrite d’un député. Par ailleurs, le Premier ministre a avancé d’autres justifications, notamment les «difficultés» liées à l’établissement de la carte de journaliste professionnelle. Le Premier ministre a, néanmoins, promis que les travaux de la commission devraient s’achever avant la fin de l’année en cours, «ce qui permettra, selon lui, de passer à une autre étape, celle de l’élection de l’Autorité de régulation et l’installation de la commission permanente des journalistes professionnels».

Pour Abdelmalek Sellal, tous ces revers n’empêchent pas le gouvernement de «poursuivre les réformes dans le secteur de l’information, à travers la mise en œuvre de divers mécanismes devant assurer l’application et le respect des dispositions légales et réglementaires relatives à la protection des travailleurs du secteur de l’information et la garantie de leurs droits et acquis sociaux».

En attendant, donc, la mise en place de cet instrument de régulation, annoncé en grande pompe au début de l’année, les autorités peuvent toujours se référer aux derniers amendements constitutionnels dans ce domaine, notamment ceux ayant trait au «parachèvement du processus de modernisation du système d’information et de communication, devant garantir aux médias la possibilité d’accomplir pleinement leur mission, qui est celle de transmettre une information fiable et crédible», lit-on dans la réponse d’Abdelmalek Sellal.

R. Mahmoudi

Comment (10)

    TheBraiN
    28 septembre 2016 - 9 h 01 min

    Qui va réguler qui ?
    Qui va réguler qui ?

    les damnes de la terre
    27 septembre 2016 - 21 h 48 min

    Si cette autorite tarde a
    Si cette autorite tarde a voir le jour c parceque le pouvoir n arrive pas a trouver des alibis pr museler davantage la presse.Liberez l ANEP du joug du pouvoir en laissant la place a la loi du marche.Ps:In gouvernement d un grand pays ,comme l algerie, par son hisoire ,sa culture,sa revolution et sa superficie ds sa diversite ,n arrive pas a trouver a ce jour une issue a la carte professionnelle du journaliste doit plier bagages le plutot possible.Une affaire tt a fait banale aurait pu etre resolue depuis longtemps .Desengagez vous de vos calculs polititiens et l affaire passera comme une lettre a la poste.Etes vous sur que ce gouvernement est en mesure de faire decoller l economie algerienne lui qui peine a resoudre un faux probleme?

    Anonymous
    27 septembre 2016 - 18 h 08 min

    Y’a sellal l heure est
    Y’a sellal l heure est arrives .la crise s agrave restez ou vous êtes pour me grand jour
    Pourquoi une réunion informel de l opep en Algérie pour laver chakib et le mettre au devant de la saine hihi awouw fakou

    UNKNOW
    27 septembre 2016 - 10 h 25 min

    Pourquoi ce n’est pas le
    Pourquoi ce n’est pas le « ministre » qui répond?

    lhadi
    27 septembre 2016 - 9 h 14 min

    L’Art de faire croire à son
    L’Art de faire croire à son auditoire qu’une chauve souris est une sourie chauve. fraternellement lhadi ([email protected])

    Anonymous
    27 septembre 2016 - 8 h 49 min

    Le jour ou il sera en avance
    Le jour ou il sera en avance les poules auront des dents.

    moumousse
    27 septembre 2016 - 6 h 41 min

    Dites le que vous nous prenez
    Dites le que vous nous prenez pour des mineurs, sans cervelle et alors , on vous accusera pour détournement de mineur……….

    Le lynx
    26 septembre 2016 - 19 h 50 min

    Face à une crise sans
    Face à une crise sans précédent, dans une conjoncture des plus sensible, Sellal ne trouve rien à faire que de parler de retard dans l’installation d’une autorité de régulation de la presse écrite. A mon avis il n’a pas besoin de le faire le ministre de l’information joue bien le rôle. Au moment où la nation a besoin d’être rassuré par rapport à la crise qui sera terrible pour la couche sociale, le besoin d’un discours et des actions concrètes d’une sortie de crise se font des plus attendus, il nos fait une blague qui ne nous fait pas rire. L’art de la diversion est le mode de fonctionnement de notre gouvernement.

      kamelbouabdallah
      27 septembre 2016 - 3 h 44 min

      Absolument d accord

      Absolument d accord
      Avec le lynx

      moumousse
      27 septembre 2016 - 6 h 44 min

      Que peut proposer un
      Que peut proposer un incompétents, corrompus et malhonnète.C’est dans leur gènes…

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