53e anniversaire du FFS : conférence à Médéa et meeting à Tizi Ouzou

Le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa. New Press

Le Front des forces socialistes (FFS) va célébrer, le 29 septembre, le 53e anniversaire de sa création en 1963. Ce parti, qui a perdu il y a moins d’une année son fondateur, Hocine Aït Ahmed, place cet anniversaire sous le slogan «Loyauté et engagement».

Beaucoup critiqué ces dernières années par rapport au manque de clarté dans ses positions et dans ses rapports avec le pouvoir, le plus vieux parti de l’opposition veut ainsi réaffirmer sa place au sein de l’opposition. «Ces deux mots (loyauté et engagement), lourds de sens, ont forgé et façonné le combat de Hocine Aït Ahmed et du FFS en faveur d’une Algérie souveraine, libre, démocratique et sociale», explique le premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa pour lequel ce slogan résume, à lui seul, «l’immense héritage et la lourde responsabilité que Hocine Aït Ahmed nous a légués».

Le premier secrétaire du parti souligne qu’«assumer cette responsabilité historique», c’est rester fidèle au serment de Novembre et de la Soummam et poursuivre le combat selon les idéaux et la pensée du défunt Hocine Aït Ahmed. Pour célébrer cet anniversaire, le FFS va organiser le 29 septembre une conférence à Médéa. Il tiendra également un meeting populaire à Tizi Ouzou le 1er octobre.

Abdelmalek Bouchafa réaffirme le caractère nationaliste du parti qui va continuer, selon lui, à œuvrer «en faveur de la préservation de la souveraineté nationale, de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la cohésion sociale de l’Algérie». Il va aussi continuer la lutte pour la concrétisation de l’aspiration démocratique et sociale des Algériennes et des Algériens, le combat pour une solution politique, contractuelle, consensuelle, pacifique et démocratique à la crise nationale.

Le plus vieux parti de l’opposition cherche ainsi à remobiliser sa base militante en ce 53e anniversaire qui intervient à quelques mois d’importantes échéances électorales.

Hani Abdi

Comment (9)

    MOH LALAH
    30 septembre 2016 - 9 h 21 min

    LE FFS DEVRAIT DENONCER LA
    LE FFS DEVRAIT DENONCER LA FARCE DE BOUTEFLIKA EN CE QUI CONCERNE TAMAZIGHT OFFICIELLE.LE MAROC VIENT DE FIXER LA DATE DE MISE EN PRATIQUE PAR DECRETS ET BIENTOT TAMAZIGHT(2017) SERAIT USITER AUX TRIBUNAUX AUX DOCUMENTS D IDENTITE ET OBLIGATOIRE DANS TOUT LE ROYAUME .J AI PEUR QUE AVRIL 2017 TOUS NOS MILITANTS IRONT REJOINDRE LE MAK .DANS LES VILLAGES ONT PARLENT DE L OFFICIALISATION REELLE DE TAMAZIGHT ET SON CONTRAIRE EN ALGERIE DE BOUTEFLIKA.ATTENTION ATTENTION ON NE PEUT PAS MUSELER LES 14 MILLIONS DE KABYLES NI LE FLN NI LE RND NI LE FFS NI LES MOSQUEES NE RESISTERONT AUX RCD MAK ET MCB ET ENCORE MOINS LE DRS DONT LES AGENTS SONT MAKISTES ET OUI C EST LA TRISTE VERITE MES AMIS

    lhadi
    28 septembre 2016 - 10 h 21 min

    Vivre sur les acquits du
    Vivre sur les acquits du passé en permanence ne peut donner force au F.F.S de devenir le premier Parti d’Algérie. L’autocritique est mise aux abonnés absents. C’est ce sentiment qui conduit de très nombreuses citoyennes algériennes et de très nombreux citoyens algériens à se poser la question sur la capacité de préconiser des transformations politiques, économiques et sociales profondes dont la réalisation ouvrirait la voie à un socialisme libéral pour l’Algérie. Fraternellement lhadi ([email protected])

      Rascasse
      28 septembre 2016 - 20 h 35 min

      Après vos appel à adhérer à l
      Après vos appel à adhérer à l’OMC voila que tu t’attaque subtilement et intelligemment a l’un des remparts contre la dictature et contre le système maffieux collabo de l’impérialisme, bien joué, sûrement l’un des chevaux de Troie de hmimed qui vous à lancer sur le net pour un travail de sap et de dénigrement

        lhadi
        29 septembre 2016 - 11 h 58 min

        La plupart de nos
        La plupart de nos concitoyennes et de nos concitoyens sont hors de mesures et mal accordés, esclaves du désir et de l’imagination, de l’habilité et du préjugé ; et même ceux qui entendent un peu mieux l’ordre et la raison, il y a encore de mauvaises heures où l’état passionnel trouble le jugement. Le mal de la société algérienne provient du fait que nous sommes devenus notre propre ennemi, notre propre censeur, parce qu’on est bloqué en nous-mêmes et bloqué dans la société lobotomisée par un Césarisme qui se cache derrière la démocratie et de facto, elle ne bouge pas assez et assez vite.

        Ce mal a pour origine le sous-développement mental.

        On doit, donc, exorciser nos propres démons et mettre à nu nos propres fantasmes pour lutter contre la médiocrité ; cette norme d’incapacité créative.

        Cette évolution s’inscrit dans l’évolution qui caractérise plus généralement le monde entier.

        C’est dans la compréhension du sens de cette analyse que nous devons puiser la volonté et la capacité d’infléchir le cours de cette mauvaise politique qui pénalise toute thérapie pour guérir notre pays, ô combien malade de l’incompétence et l’incohérence,
        Fraternellement lhadi
        ([email protected])

          MELLO
          1 octobre 2016 - 15 h 23 min

          Ceux qui font la décision au
          Ceux qui font la décision au sein du système le savent bien mais ne semblent pas disposés à engager sérieusement les réformes politiques permettant à la population de choisir démocratiquement ses institutions, ses dirigeants et son programme, et ce, pour une raison bien simple. Si rien ne bouge, c’est parce que le statu quo maintient les équilibres internes et arrange ses principaux partenaires occidentaux qui apportent leur soutien. Les partisans de cet immobilisme considèrent qu’aucune menace sérieuse, interne et ou externe, ne peut mettre en danger le système car le système se sent fort de son Administration, le vrai parti du pouvoir, qui quadrille tout le pays, contrôle la société et les résultats des élections, fort de ses Services de sécurité, notamment de sa police qui a multiplié ses effectifs et modernisé ses équipements, qui dissuade toute manifestation pouvant porter atteinte à l’ordre public, fort également du soutien de la communauté internationale ayant des intérêts économiques dans le pays..l se sent si fort qu’il n’estime pas utile d’utiliser les médiations politiques et syndicales pour gouverner. Il les ignore carrément, car le mécontentement populaire ne menace pas la stabilité du régime, et ce, aussi longtemps que perdure le système qui favorise la corruption actuelle : l’absence d’Etat de droit, d’une véritable fiscalité, le monopole sur les importations, la généralisation du commerce informel. Partant de cette analyse, le discours officiel met l’accent sur la stabilité du pays, la poursuite de son développement économique et de son modèle social de protection des plus démunis, persuadé qu’après un demi-siècle de gestion autoritaire de la société, une telle politique avec quelques ajustements démocratiques de façade, et une alternance clanique, va encore maintenir le système inchangé pour longtemps.Considérant le changement inéluctable, nous le voulons pacifique, c’est le but poursuivi par notre projet de reconstruction d’un consensus national autour de l’Etat de droit, de la démocratie et du développement durable, qui éviterait au pays le risque de violences incontrôlables pouvant conduire au chaos et à des interventions étrangères.Guidé par les enseignements de notre Cher Président Hocine Aït Ahmed, Allah Y Rahmou, qui nous a tracé la voie, fixé le cap, armé de valeurs et d’une double éthique à la fois de conviction et de responsabilité, nous sommes plus que jamais déterminés à réaliser ce consensus et à honorer les idéaux pour lesquels se sont sacrifiés nos martyrs de la liberté et de la démocratie.Nous sommes confiants. Notre démarche de reconstruction du consensus national s’inscrit dans le temps en visant à mettre en mouvement la société. Nous considérons qu’elle est la seule à même de contrecarrer la stratégie du statu quo. L’opposition à notre démarche par les tenants du système actuel montre bien que nous sommes sur la bonne voie et qu’il faut persévérer dans ce sens en mobilisant les citoyens, le mouvement associatif autonome et tous les acteurs du changement.

    Anonymous
    27 septembre 2016 - 18 h 59 min

    Il est mort ce parti de
    Il est mort ce parti de Marabouts sectaires !

      MELLO
      1 octobre 2016 - 15 h 10 min

      Faudrait savoir qui de toi ou
      Faudrait savoir qui de toi ou du FFS est mort. Justifiant la poursuite du combat, Hocine Aït Ahmed déclarait : « aujourd’hui que nous avons atteint un seuil à partir duquel ou c’est la fascisation, c’est-à-dire la mort, la misère morale pour notre peuple, .., ou bien la résurrection de notre révolution. » Et c’est tout le sens du combat du FFS.

    Rascasse
    27 septembre 2016 - 17 h 58 min

    Le FFS fera un raz-de-marée
    Le FFS fera un raz-de-marée aux prochaines élections si les valeureux enfants patriotes de ce pays daignent enfin enlevé de leur tête que ce parti est régionaliste et régionale , le pouvoir voyont la notoriété que ce parti à pris en dehors de son fief naturel a agréé le parti de benflis afin de canaliser la contestation et mieux disperser les voix des non affiliés aux systèmes et les baltaguis chiyatines.

    MELLO
    27 septembre 2016 - 16 h 37 min

    « Le plus vieux parti de l
    « Le plus vieux parti de l’opposition cherche ainsi à remobiliser sa base militante … »
    La base militante du FFS est toujours fidèle aux principes démocratiques tels énoncés dans la plate forme de création de ce parti. Hocine AIT AHMED, de son vivant , a su et pu transmettre les valeurs démocratiques et pacifiques pour l’ensemble des citoyens militants qui ont placé en lui une confiance totale, de par son engagement , et son militantisme durant plus de 70 ans. Le FFS, bien qu’il soit orphelin, après la disparition de son fondateur, feu Hocine Aït Ahmed en décembre 2015, il n’en reste pas moins qu’il est plus que jamais déterminé à poursuivre le combat. et ce n’est pas au FFS qu’on trouvera les sceptiques qui doutent de leur pays ou qu’ils l’enterrent chaque matin. Un combat, plein d’embûches, qui ne cessera que lorsque notre pays s’approprie son INDÉPENDANCE POLITIQUE et cela ne décourage pas le FFS d’aller à la rencontre de ces sceptiques. Mais, si les choses restent stagnées, le FFS ne devra rien se reprocher. . Le FFS par la force de ses propositions demeure l’un des remparts contre tous ceux qui cherchent à mettre le pays à genoux.
    Hocine AIT AHMED disait: » L’intégrisme islamiste et l’intégrisme anti-islamiste ont combattu le pluralisme irréductible de notre société. Ils ont – tous deux – contribué à aggraver les dégâts préalablement occasionnés par l’autoritarisme et l’intolérance du parti unique. Les deux ont également servi de base de manipulation des passions et des personnes par la police politique du régime. Cela fait des décennies que nous vous disons que votre démarche conduit le pays à sa perte ! Et vous venez maintenant nous dire que le pays est en danger ! Tout en persistant dans votre vision biaisée et unilatérale et en manoeuvrant en sous-main vos réseaux pour qu’ils entravent notre travail de construction politique et pacifique de notre société ! Notre démarche, depuis le congrès de la Soummam, se distingue de la votre par l’option stratégique de la primauté que nous accordons à la construction du politique. » Allah Irrahmou.

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