Lettre ouverte au ministre de l’Habitat

Par Abderrahmane Lahouel – Monsieur, c’est avec une grande tristesse et un abattement infini que je m’adresse à vous, premier responsable de secteur de l’habitat en Algérie, pour vous exprimer notre grand désarroi et notre souffrance concernant le gel de la distribution des parcelles de terrain pour l’autoconstruction (il s’agit d’une nouvelle formule de logement : l’autoconstruction à travers le lotissement de terrains) dans la daïra de Ouargla, faisant d’elle une exception, contrairement à d’autres, telles que la wilaya déléguée de Touggourt.

En effet, Monsieur, en dépit de l’instruction donnée par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, lors de sa visite à Ouargla en votre présence, le 9 avril 2015, pour la distribution urgente de lots de terrain dans la wilaya de Ouargla, à ce jour, aucune liste n’a été élaborée. Le gel de la distribution de logements a longtemps duré, et depuis plus d’une décennie, aucun lot de terrain n’a été distribué en dépit de la largesse de territoire et de la disponibilité de terrain. Les citoyens ont mis tant d’espoir dans cette formule, une alternative crédible en l’absence d’autres projets comme l’AADL et la parcimonie des programmes de logements sociaux. Avec leur salaire tout juste moyen, beaucoup de citoyens de Ouargla ne pourraient s’acquitter du loyer qui ne cesse de grimper. On reste stupéfait devant cette aberration quand il s’agit des projets de logements à Ouargla. Pourquoi cette ville fait-elle toujours exception ?

Vous écrivant en désespoir de cause, je m’en remets au bon sens populaire qui place toujours plus haut l’impératif et la nécessité absolue afin que vous débloquiez la distribution de lots de terrain et intervenir auprès des services concernés.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma parfaite considération.

A. L.

Comment (7)

    benchikh
    17 octobre 2016 - 20 h 09 min

    Et pourquoi ne pas acheter
    Et pourquoi ne pas acheter son propre lot de terrain,à ma connaissance la terre dans le sud n’est pas si chère ,à ta place j’achèterai un Hectare(moins que 300.000 DINARS) et je construirai ma résidence et je louerai des bungalows aux touristes passagers et en plus j’aurai un joli jardin plein d’arbres fruitiers ,mieux vaut que casse- tête.

      Bencheikh
      18 octobre 2016 - 3 h 41 min

      SVP tu te trompes Mon Ami ,
      SVP tu te trompes Mon Ami , les prix au sud sont trop chere par rapport au nord, le prix ne cesse de grimper , un lot de terrain a Ouargla a 150 M ne peux etre cede qu’a partir de 500 Millions , tu m’as fait vraiment rire QUE VOUS DITES un hecatre a 300000 , wALLAH aurais souhaite que c’est le cas? inshallah un jour mon ami on aura cette chance, mais mon ami je te jure que un lot de terrain nu a Ouargla s’est vendu a 7 Milliards juste a 300 metres ,sachez ils tu t’ont induit en erreur .

      Salutaions

        benchikh
        18 octobre 2016 - 15 h 09 min

        moi j’habite en Constantine
        moi j’habite en Constantine la terre est noir argileuse ,l’hectare à 2000.000 dinars à peut près .Je vous voulez planter des oliviers à Mesilah ,les prix là-bas sur OUEDKNISS,300.000 DINARS l’hectare on trouve encore l’argile ,et vous me dite le sable qui retient rien pour la plante (ni eau ni nutrition) et plus chère du nord ??? je ferais mes recherche ,merci comme même.

    Soussi Ahmed
    17 octobre 2016 - 5 h 01 min

    Jamais n’as le sud n’as
    Jamais n’as le sud n’as souffert comme cette decennie , le sud et la Kabylie sont toujours la cible de tout plan de développement , il ont prive le pauvre citoyen d’un lot de terrain dans une desert large qui suffit d’abriter tout l’afrique , la crise de logement contrinue a faire la rage , le citoyen a Ouargla a atteint ces Limites .et il se trouve depasser Merci

    Mordjane Abbes
    14 octobre 2016 - 21 h 56 min

    Après avoir vécu dans mon
    Après avoir vécu dans mon véhicule faute de « logement », puisqu’en Algérie, plus personne ne loue à un homme que les aléas de la vie ont rendu solitaire et après avoir épuisé tous les recours possibles, et ayant appris que l’importation de caravanes était strictement interdite par le gouvernement algérien, j’ai décidé d’importer une tente aux spécifications IP67 (militaire) auprès d’une société asiatique. Quel fut mon étonnement de voir les douanes s’y opposer alors qu’ils savent que cette tente servira à mon habitation perso.

    Un Sans domicile Fixe n’a donc même pas droit à une tente (Kheima) en Algérie!

    Inutile de demander un logement dans un pays de voleurs et d’escrocs. Je ne quémande pas et j’ai décidé de me prendre en charge; habiter une tente mais même cela est interdit par les bandits qui font semblant de nous gouverner

    Lghoul
    14 octobre 2016 - 6 h 23 min

    Les cris de detresse ne
    Les cris de detresse ne changeront rien au systeme. Si le systeme ne changera pas, il faudrait accepter de vivre avec la culture de « donnez moi, distribuez nous, etc. » C’est a dire la culture de charité, la culture de mendiants.
    Sachez que le systeme a formaté la société pour que le peuple vive dans une condition de dépendance eternelle.
    Cette dependence se voit dans tous les domaines.

    Harrouz A/
    13 octobre 2016 - 19 h 05 min

    j’atteste la veracite de ce
    j’atteste la veracite de ce qui a ete publie dans cette lettre ou les Citoyens ne cesse de lancer des cris de destresse et tire la sonnete d’alarme sur leur vécu amère et la situation désastreuse dans laquelle se trouve la wilaya d’Ouargla promu dans les Rang de Wilaya en 1957, point de village olympique , point d’hôpital psychiatrique , Point de structure Médicale Specialisee, point de forêt récréative, point de bol d’oxygène. La wilaya d’Ouargla s’est enlisée dans un indescriptible tohu-bohu, d’anarchie et de laisser-aller. Des mille rêves et mille espoirs placés par la plèbe sur les autorités depuis l’installation de Monsieur Ali Bouguerra comme Wali d’Ouargla plus tôt ne subsiste que le vœu ridicule de voir les tonnes d’immondices et de saletés jonchant et conquérant nos villes et nos villages, la gadoue charriée dans des caniveaux obstrués avec leurs relents et leurs odeurs putrides , disparaître et de se souvenir de ce qui fut la mondanité, le raffinement et l’épanouissement du bien-être social initiés par l’Ex Wali le mondain Monsieur Ali Bouguerra …la wilaya d’Ouargla est larguée à vau-l’eau.les citoyens ne savent plus à quels saint se vouer pour voir une réelle prise en charge de leurs doléances. Les élus des assemblées populaires se sont faits âne et s’étonnent de voir des commis de l’Etat,la capitale de la région, censée être la vitrine de la wilaya, offre désormais un pathétique spectacle de désolation, de saleté , de routes et de ruelles défoncées,a wilaya la plus pauvre et la plus sale du pays, point de travail, point d’usine Hi-tech, point de distraction, point de jardins et de parcs publics, point de cinéma, point de vie tout court. Il ne fait pas bon vivre à Ouargla !La wilaya sinistrée qu’est Ouargla en appelle aux hautes autorités pour redorer son blason, sa quiétude et sa joie de vivre et surtout restaurer la confiance de ses citoyens en ses institutions ! Vœu pieu, sera-t-il exaucé ? Là est la question.

    Ps. Un Grand Salut et vif Merci pour le Journal Algérie Patriotique le seul a être a Cotes de citoyen Oublié et marginalisee dans l’espace de cette Algérie Profonde, on ne trouve pas les mots a les remercier a part par les souhaiter le grand succès et développement .

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