Nouria Benghebrit : «La réforme des programmes scolaires se poursuit»

Nouria Benghebrit. New Press

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, veut revoir fondamentalement le plan de distribution du livre scolaire. Les couacs et les dysfonctionnements relevés cette année semblent avoir définitivement convaincu la ministre de mettre en place un autre «système» d’organisation de la distribution. S’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, Mme Benghebrit estime qu’«il est plus que nécessaire de revoir le plan de distribution afin d’éviter des retards ou des ruptures dans la chaîne de distribution». La ministre de l’Education affirme dans ce sillage que son département envisage en concertation avec l’Office national du livre scolaire la possibilité d’agréer des distributeurs dans toutes les wilayas du pays afin que le livre scolaire soit vendu partout.

Abordant le volet relatif à la poursuite de la réforme scolaire, elle assure que le travail des spécialistes continue afin d’alléger encore davantage les programmes. Cela malgré les critiques et les virulentes attaques des islamistes et de ceux qui refusent la «modernisation» de l’école. Mme Benghebrit souligne que la priorité cette année est donnée à la réforme des examens du baccalauréat. Outre la réduction de la durée de ces examens qui est actuellement de cinq jours, le ministère, assure-t-elle, va également mettre en place un dispositif plus efficace contre les fraudeurs. Ce dispositif va commencer, d’après Benghebrit, à la conception du sujet de l’examen dont les questions vont être axées sur la compréhension. Sur un autre volet, celui de la revendication des travailleurs du secteur, la ministre de l’Education estime qu’il est tout à fait légitime pour les syndicats de réclamer des droits.

Mais elle appelle, à la veille de la grève annoncée pour le lundi 17 octobre par 17 syndicats autonomes, à «faire preuve de responsabilité et préserver la scolarité des élèves», tout en précisant que cette grève décidée le 30 août dernier ne concerne pas les questions pédagogiques, mais des revendications plus larges qui dépassent le secteur. Mme Benghebrit dit être entièrement disponible à dialoguer avec les syndicats du secteur dans l’intérêt des enfants scolarisés. La ministre a souligné que les négociations avec les syndicats qui ont déposé un préavis de grève «doivent faire prévaloir l’esprit de responsabilité et préserver la scolarité des élèves qui ont commencé les cours depuis peu de temps».

Le projet de loi controversé, à savoir celui prévoyant la suppression de la retraite sans condition d’âge, sera présenté dans les prochains jours au Parlement qui aura à trancher. Mme Benghebrit rappelle avoir transmis et défendu les revendications des syndicats du secteur auprès du Premier ministre.

Hani Abdi

Comment (7)

    aziz
    17 octobre 2016 - 13 h 49 min

    C’est tout le pays qui est à
    C’est tout le pays qui est à réfoormer

    Quenelle
    17 octobre 2016 - 10 h 36 min

    Pourquoi cette dame n’a pas
    Pourquoi cette dame n’a pas soufflé mot et rebondit sur le rapport de la Cour des comptes concernant la gestion calamiteuse de l’Office national des publications scolaires (ONPS) ?! Au lieu de cela, elle nous parle de réflexion sur . . . la distribution des manuels scolaires à travers le pays ! ! ! Passons.
    Concernant les programmes de « seconde génération » (sic !) , nous dirons, par pudeur, que la « montagne (n’) a accouché ( que) d’une (frêle) souris » !
    S’agissant du baccalauréat, toutes les filières ne composent pas durant 05 jours (réduits à 03 jours) . Pour ce cas de figure, madame ne dit pas comment compte-t-elle procéder, à moins de supprimer certaines matières dans le pire des cas.
    Enfin, et à toutes fins utiles, madame devrait regarder du côté de « sa » direction de la culture afin de voir comment
    s’est concoctée une certaine nomination, récente, pas du tout légitime ou méritée.
    Un patriote soucieux de la « chose » éducative.

    TheBraiN
    17 octobre 2016 - 9 h 01 min

    Tahya el wazira el 3adhima !!
    Tahya el wazira el 3adhima !!
    Oh Gradissime Ministre !!
    Toutes les millions d’Algériennes ne pourront enfanter aussi grande dame !!
    Tout le monde est content j’espère ???

    Mouloud
    17 octobre 2016 - 7 h 28 min

    Je ne comprend pas ces
    Je ne comprend pas ces syndicats de fainéants qui ne veulent pas travailler, qui prennent en otages nos enfants à chaque année, qui tirent vers le bas notre éducation. Fainéants et parasites que ne veulent pas travailler mais qui ont une deuxième activité et essaie de profiter au maximum du système de la rente.
    Si ils ne veulent pas travailler, alors licencions les et travaillons sur un plan B afin de recrutement, de renouveler ce personnelle obsolète d’incapable et d’incompétents qui ont ruiné des générations entières d’enfants par leurs dogmatismes, les fainéantises, leurs bassesses,…. Ras le bol de ces rats qui ruinent au sens propres et figurés notre pays.
    Bravo Madame le Ministre, réformer l’école afin de faire de nos enfants de vrais citoyens avec un esprit critique, cultivé, ouvert, tolérant, instruit en y intégrant notre Algériannité. AlgérieDebout.

    abdelaziz bouteflika
    16 octobre 2016 - 21 h 59 min

    je suis contre la greve
    je suis contre la greve .parce que elle me rappelle les evenements du 17 octobre1961.ou mes deux oncles etaient assasines dans le fleuve de la honte.la seine le 17 octobre 1961.donc youssamoune khawaridj bikhouroudjihoum j 3an ta3et el hakem haram. 3!ihoum

    ALGERIEN
    16 octobre 2016 - 19 h 52 min

    L’éducation civique commence
    L’éducation civique commence dans la famille et à l’école.Il faudra apprendre aux élèves à ne pas jeter des feuilles de papiers et autres objets par terre en classe ,mais les jeter dans la poubelle de la classe ou de la cour .c’est important pour que demain ces enfants devenus grands ne prendront pas l’habitude de jeter dans la rue ou de l’intérieur des voitures des gobelets de café,cannettes de tout genre ,bouteilles en plastique vides,mégots,etc,etc… Je me souviens qu’au lycée dans les années 60 et 70 lorsque des arbres ont été plantés dans les cours du lycée ,gare à tout élève surpris par le surveillant général en train d’enlever une ou des feuilles de ces arbres.Il recevait sur le champ une gifle et ne levait même pas ses yeux en face de ce surveillant.

    anonyme
    16 octobre 2016 - 18 h 10 min

    Vous avez notre entière
    Vous avez notre entière soutien pour reformer l’éducation nationale et surtout la qualité des enseignements sans oublier des enseignants compétents.

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