Le FFS met en garde contre une explosion sociale

Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS. New Press

Le Front des forces socialistes (FFS) tire la sonnette d’alarme quant à la situation sociale du pays. Cette formation qui prône la défense des couches moyennes et les plus défavorisées assure que rien ne va «sur le front social qui est en ébullition». «Le mécontentement est général et gagne de plus en plus de terrain. La grève cyclique entamée par les syndicats autonomes dans plusieurs secteurs est l’une des illustrations de la crise que traverse notre pays», a relevé le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition, Abdelmalek Bouchafa, qui exprime son soutien à tous les mouvements sociaux pacifiques. «Ce mouvement de protestation est largement suivi et a reçu un soutien réel. Il est le révélateur d’une absence manifeste de dialogue social véritable et de l’unilatéralisme de fait des politiques du pouvoir».

Le FFS, qui ne rate aucune occasion pour critiquer la politique économique adoptée par le gouvernement, constate «avec satisfaction» que «les revendications avancées dépassent le caractère catégoriel et corporatiste pour prendre une dimension politique». Cette formation, qui milite pour un changement démocratique, se dit «solidaire avec les revendications légitimes des travailleurs».

Pour le FFS, il y a bien «l’urgence d’un dialogue social réel avec tous les acteurs sociaux et économiques représentatifs». Il considère que la réponse aux questions économiques et sociales «est avant tout d’ordre politique». Le FFS remet sur le tapis son projet de reconstruction d’un consensus national. «La question politique est au cœur de la problématique économique et sociale et trouve sa solution dans la reconstruction d’un consensus national», a assuré Abdelmalek Bouchafa.

La sortie du FFS intervient la veille de la reprise de la grève cyclique de l’intersyndicale, qui regroupe 17 syndicats autonomes et au moment où les travailleurs de la zone industrielle de Rouiba protestent et menacent de sortir dans la rue. L’intersyndicale va reprendre sa grève de deux jours à partir de demain lundi, après un premier cycle les 17 et 18 octobre derniers.

Sonia Baker

Comment (9)

    si moh
    25 octobre 2016 - 18 h 53 min

    les greves ou crise
    les greves ou crise economique, manifestations, on voit ca partout dans le monde meme chez les pays les riches comme l’union europeenne , alors arreter de crier sur l’algerie des qu’il ya un probleme social, l’algerie va tres bien,et fermés vos sales gueules.

    B.hmd
    25 octobre 2016 - 17 h 02 min

    il y’a l’homme citant l
    il y’a l’homme citant l’exemple qui travaille jusqu’à l’age de fatigue et l’age de la retraite et comptera surement sur le jeune qui supportait et fera sa relève et à savoir et donner une histoire des scandinaves de la suède.

    BENI DOUALA
    25 octobre 2016 - 4 h 02 min

    SO QAROUK NCH’ALLAH…!!!
    SO QAROUK NCH’ALLAH…!!! YAL OISEAU DE MAUVAISE AUGURE……

    Rachid ZEMMA Elu APC FFS d'EL-KSEUR
    24 octobre 2016 - 15 h 44 min

    Le FFS met en garde contre
    Le FFS met en garde contre une explosion sociale mais le P/APAC d’El-Kseur tendance FFS continue a exerce des intimidations,des harcèlement et la hogra en vers les travailleurs grévistes depuis le 18 octobre à ce jour le 24 octobre 2016,des retenues sur salaires pour des journées de gréve c’est tres grave,alors que ces fonctionnaires font la gréve pour améliores leurs situations sociaux professionnelles et leurs quotidien de vie.Je pose la question ou est la direction nationale du FFS afin d’interpeller ce P/APC qui pousse la situation à l’extrémisme?

    Consensus immuable
    24 octobre 2016 - 14 h 52 min

    Le FFS en tant que doyen des
    Le FFS en tant que doyen des partis politiques algériens, se doit d’être, au moment où ça va être, en tète de file de tous ceux chargés d’accompagner le symbole FLN à sa juste demeure, c’est-à-dire là où siège notre mémoire collective, et au MDN cela fait un temps que l’on connait déjà l’endroit, il est même très bien entretenu ces derniers mois…

    MELLO
    24 octobre 2016 - 12 h 56 min

    Le contrôle de la société par
    Le contrôle de la société par la désinformation, la neutralisation du mouvement associatif et le discrédit de l’opposition véritable, a montré ses limites.
    Le découragement et la perte d’espoir dans l’avenir gagnent du terrain chez les citoyens, à cause des problèmes au quotidien sans perspective de solution, la vie chère avec les fins de mois difficile, la recherche en vain d’un emploi pour certains, d’un logement pour d’autres, et pour tous des services sociaux de base insuffisants sur le plan quantitatif et qualitatif.
    Ceux qui font la décision au sein du système savent bien que le FFS a toujours raison. Mais ils craignent que l’alternative démocratique que le FFS préconise amène au pouvoir un Etat de droit qui rendrait justice aux victimes du système et restituerait au peuple les biens mal acquis sans offrir de garanties pour la sécurité des responsables.
    Mais c’est sous estimer l’éthique de conviction et de responsabilité qui guide le FFS et qui ne tolèrera jamais une atteinte, hors la loi, à l’intégrité des biens et des personnes. Ses valeurs, ses idées et ses actions parlent pour lui.
    Malgré toutes les entraves, le FFS continuera à plaider pour la reconstruction du consensus national en mobilisant les citoyens et la société civile. Ce parti n’exclue pas le pouvoir de cette initiative s’il y adhère sincèrement, mais le FFS poursuivra sans lui s’il persiste à s’opposer à ce processus, seul à même de sortir le pays de la crise. Il y va de l’intérêt national, de son indépendance, de sa souveraineté et de son unité.

    MELLO
    24 octobre 2016 - 12 h 46 min

    Ceux qui font la décision au
    Ceux qui font la décision au sein du système le savent bien mais ne semblent pas disposés à engager sérieusement les réformes politiques permettant à la population de choisir démocratiquement ses institutions, ses dirigeants et son programme, et ce, pour une raison bien simple. Si rien ne bouge, c’est parce que le statu quo maintient les équilibres internes et arrange ses principaux partenaires occidentaux qui apportent leur soutien.
    Les partisans de cet immobilisme considèrent qu’aucune menace sérieuse, interne et ou externe, ne peut mettre en danger le système car le système se sent fort de son Administration, le vrai parti du pouvoir, qui quadrille tout le pays, contrôle la société et les résultats des élections, fort de ses Services de sécurité, notamment de sa police qui a multiplié ses effectifs et modernisé ses équipements, qui dissuade toute manifestation pouvant porter atteinte à l’ordre public, fort également du soutien de la communauté internationale ayant des intérêts économiques dans le pays.. Tout est fait pour empêcher la société de fédérer ces mouvements de contestation. L’énergie des jeunes, passe entièrement dans la recherche des moyens d’émigrer outre mer. L’explication en revient à l’économie de rente et l’absence de système productif capable d’offrir des emplois en nombre suffisant.
    Un chômage en progression, avec les nouveaux arrivants sur le marché du travail, dont des jeunes diplômés, qui viennent s’ajouter au million de chômeurs de longue durée, La jonction des jeunes chômeurs avec les anciens devient explosif. Sans la solidarité familiale, le seul exutoire reste le travail informel, l’émigration clandestine, le travail des enfants, le vol et les trafics en tous genres, la mendicité et la prostitution.
    Si l’on ne mesure pas la gravité de la situation et y répondre par le dialogue et la participation, la colère qui monte et les protestations qu’elle engendre feront place à la révolte, voire au chaos qui risque de conduire à une reprise en main autoritaire du régime, scénario qu’ont connu d’autres pays,.Seul un consensus politique autour d’un programme commun visant à construire un Etat de droit, la démocratie et un développement durable qui promeut simultanément le développement économique, le progrès social et la sauvegarde de l’environnement, a des chances de sortir le pays de la crise et de le protéger des menaces extérieures qui pèsent sur sa sécurité, ses ressources et son intégrité territoriale.

    le citoyen
    23 octobre 2016 - 20 h 27 min

    Dormer tranquilles braves
    Dormer tranquilles braves gens , il n’y aura aucune explosion sociale .
    En matière de conscience politique , nous avons atteint le niveau zéro .
    Tant, que les couffins seront remplis , tout ira bien dans le meilleur des mondes .
    La société de consommation , ne fait pas de politique , elle se contente de consommer , très souvent à crédit .

      OMAR
      24 octobre 2016 - 18 h 48 min

      EXACT/LA MAJORITE DU PEUPLE S
      EXACT/LA MAJORITE DU PEUPLE S EN FICHE/TOUTES LES ASTUCES SONT APPRISES

      RETRAITE ET FRAUDEUR OU CONSEILLER QQE PART ETC

      NOS JEUNES PENSENT A LA MOINDRE OCCASION POUR S EVADER HORS DU PAYS…..

      LA POLITIQUE / CE NE SONT QUE DES DECLARATIONS SANS HORIZON DES APPRENTIS POLITICIENS…

      POUR LE PEUPLE C EST TOUJOS /BOULITIQUE!!!!!

      go

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