Le violeur marocain Saâd Lemjarred déguise ses instincts bestiaux en «cabale algérienne»

Le chanteur marocain Saâd Lemjarred décoré par son roi. D. R.

Le chanteur marocain dont les chansons sont diffusées en boucle par les radios algériennes au point qu’il est difficile de ne pas y voir une «opération préméditée», a accusé l’Algérie d’avoir monté une cabale contre lui en France, où le perroquet de Mohammed VI vient d’être arrêté pour agression sexuelle commise sur une jeune fille. Son avocat a déclaré au juge que cette affaire était un coup monté par l’Algérie visant à ternir l’image de son client pour avoir «chanté la marocanité du Sahara» (sic). Selon plusieurs sources qui rapportent cette ineptie, le juge n’en revenait pas d’entendre cette plaidoirie désopilante tirée par les cheveux et complètement saugrenue.

Saâd Lemjarred, ce plagiaire à qui l’Algérie a ouvert ses portes pour y vendre sa camelote érigée en art, est le chantre du Makhzen qui a été décoré par Mohammed VI pour son engagement en faveur du régime monarchique dont il est l’ambassadeur à l’étranger. Sa musique, entièrement «inspirée» du tempo saoudien, sert, à la fois, à propager insidieusement ce genre musical au Maghreb et à s’introduire dans le marché juteux des pays du Golfe où l’argent coule à flots.

Si ce bouffon du roi est libre de défendre son maître et sa croute, il n’en reste pas moins que sa présence envahissante sur les différentes chaînes de la Radio publique algérienne a de quoi susciter des interrogations. Algeriepatriotique avait révélé, il y a quelques années, qu’une note avait été adressée aux différentes stations pour interdire – ou limiter – les chansons marocaines après que les auditeurs eurent remarqué une tendance inhabituelle et anormale à la promotion de ce genre musical dans notre pays. Mais des contre-instructions semblent avoir été données pour, au contraire, inonder les ondes de cette musique mi-marocaine mi-saoudienne portée par une nouvelle génération de chanteurs marocains opportunistes très présents sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas la première fois que les «décideurs» de la sphère culturelle algérienne imposent aux Algériens des artistes arabes – marocains et égyptiens notamment – qui, une fois leur cachet faramineux encaissé, déversent leur fiel contre l’Algérie et son peuple. Mais la leçon ne semble pas avoir été apprise, puisque des artistes égyptiens qui ont fait montre d’une haine viscérale contre notre pays durant la grave crise de novembre 2009, provoquée par l’agression des joueurs de l’équipe nationale algérienne de football au Caire, continuent d’être invités et honorés à toutes les éditions du festival du film arabe d’Oran, entre autres.

Lina S.

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