Socrate était-il antidémocrate ?

Par Kamel Bouslama – Pour comprendre comment le concept de liberté d’expression dans l’Antiquité a traversé les siècles et a fini par acquérir le droit de cité dans les esprits contemporains, rien de tel qu’une remontée dans le temps, en l’occurrence vers les sources grecques de l’histoire de la démocratie. Plus précisément en l’an 399 avant notre ère, quand le philosophe Socrate (v. 470-399 av. J.-C.) considéré aujourd’hui – à tort ou à raison – comme le père de la démocratie, fut traduit en justice, accusé en cela de «mépriser les dieux ancestraux, de corrompre la jeunesse d’Athènes et d’introduire des divinités nouvelles».

Il est ainsi noté que toute sa vie durant, dans son enseignement, Socrate avait manifesté son hostilité à l’égard de la démocratie athénienne. A un point tel, d’ailleurs, que si le «démos» (le petit peuple) d’Athènes, la multitude, avait fait preuve de tant d’obscurantisme et de partialité qu’il le supposait, sa cause aurait été désespérée. Mais l’étroitesse du scrutin au terme de son procès – 280 voix pour sa mort, 220 pour l’acquittement – montre que ce n’était pas le cas. En le condamnant à boire un poison mortel, la cigüe, le jury du tribunal de l’Héliée, à Athènes, n’avait pas la conscience tranquille. Socrate voulait pourtant mourir, n’était-ce – comme le rapportent les écrits anciens – parce que la 280e voix fut… la sienne propre !

Pour en revenir au procès en question, l’un des plus célèbres de l’Antiquité, il est relaté par deux disciples de Socrate, Platon et Xénophon, dans leur «Apologie de Socrate». Plusieurs amis du philosophe lui ont par ailleurs offert de le défendre, mais il refusa leurs offres. Par «démos», il faut entendre «petit peuple» d’Athènes («cratos» signifiant «pouvoir»), c’est-à-dire les citoyens mâles nés d’un père athénien et d’une mère fille de citoyen athénien. En vertu d’une loi datant de 451 avant notre ère, le petit peuple était donc souverain. C’est de lui en dernier ressort que dépendait toute prise de décision engageant l’ensemble de la cité, en vertu du principe majoritaire qui était le corollaire de l’égalité juridique (isonomie : égalité devant la loi) qui existait entre les citoyens.

Il faut dire en cela que sur certains sujets et problèmes fondamentaux, le philosophe se trouvait en désaccord total avec ses concitoyens. Et même avec les citoyens des autres cités grecques. Alors, Socrate antidémocrate ? Les historiens contemporains se l’accordent, c’est peu de dire qu’il était antidémocrate. Il était antipolitique au sens grec du terme. C’est-à-dire qu’il désapprouvait le concept de «polis» (la cité). Il désapprouvait que la cité se trouvât gouvernée par la multitude, comme dans les démocraties, ou par l’élite, comme dans les oligarchies. En fait, Socrate ne croyait pas les êtres humains capables de gouverner eux-mêmes et ne voyait dans une communauté humaine qu’un troupeau. Pour lui, «un troupeau a besoin d’un berger qui le mène, et le berger n’a pas besoin de consulter ses moutons».

Le mot pour désigner la liberté de parole n’existait pas chez les Romains

D’après Xenophon dans «Les Mémorables», pour Socrate, seul mérite de gouverner «l’homme qui sait». On trouve ici en germe une idée que le philosophe Platon développe à son tour dans la théorie du philosophe-roi. Autre question demeurée pendante, Socrate a-t-il jamais songé à briguer lui-même une charge en qualité d’«homme qui sait» ? L’oracle de Delphes avait dit de Socrate, en précisant que ce dernier aimait à s’en vanter, que nul n’était plus sage que lui. Mais le philosophe passait son temps à démontrer que la seule chose qu’il savait, c’est qu’il ne savait rien, ce qui le plaçait au-dessus de tous les autres Athéniens, dont aucun ne pouvait rivaliser avec lui en la matière.

A l’époque, quel était l’avis des Grecs d’une manière générale ? Aristote, l’autre grand philosophe (384- 322 av. J.-C.) allait le résumer quelques années plus tard en disant que «l’homme est un animal politique». C’est-à-dire un animal qui vit dans une «Koikonia» que l’on traduit par Etat-cité, ou communauté. Ce qui, selon Aristote, rend la vie possible, c’est le «logos». Autrement dit, la faculté de parler, de raisonner et de persuader, qui distingue l’homme des autres animaux.

Toujours selon Aristote, auteur de la fameuse citation «une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu» (traduit en arabe, cela donne «l’exception ne peut être une règle générale»), toujours selon Aristote donc, grâce au langage, l’homme devrait pouvoir discerner le bien du mal et parvenir à vivre en paix avec ses semblables en respectant suffisamment les droits et les opinions de chacun, pour qu’une vie en commun soit possible. Poussant le raisonnement tel qu’énoncé, on se demande aujourd’hui si, entre autres, ce n’est pas grâce à la liberté de parole que purent être créés les grands chefs-d’œuvre du théâtre tragique et comique grec, qui comptent encore parmi les merveilles de la littérature universelle.

Cela dit, qu’est-ce qui pouvait bien faire croire que les Athéniens – pour ne pas dire les Grecs – accordaient tant de prix à la liberté d’expression érigée en principe de gouvernement ? A l’évidence, quand un peuple a conscience d’une idée, c’est qu’il a déjà au moins un mot pour l’exprimer. La liberté de parole, au sens où nous l’entendons, n’existait pas chez les Romains qui n’avaient pas de mot pour en parler. Les Grecs, en revanche, ne possédaient pas moins de quatre termes pour la désigner. Le plus ancien, attesté d’abord chez l’auteur tragique Eschyle (v. 525-456 av. J.-C.), est composé des termes «eleuthéros» qui veut dire libre, et «stomos», bouche. Le deuxième terme, qui fait sa première apparition chez l’historien et voyageur Hérodote (v. 484- 424 av. J.-C.) est «isegoria» qui, étymologiquement, signifie un droit égal à la parole devant l’assemblée.

Le troisième terme est «parrhasia», que l’on croit être un néologisme spécifiquement athénien. Apparaissant pour la première fois dans les poésies tragiques d’Euripide (480 – 406 av. J.-C.), il désigne à la fois la franchise et la fierté avec lesquelles les Athéniens se targuaient de leur droit à la liberté de parole, en tant que citoyens d’une cité libre.

Vient enfin le quatrième terme, «isologia», qui veut dire égalité de droit à la parole. Il apparaît chez l’historien Polybe (2e siècle av. J.-C.) dans une histoire qui représente un intérêt particulier pour les Américains. Car Polybe y parle de la Ligue achéenne, première tentative réussie de gouvernement fédéral. Les pères fondateurs de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique s’en inspirèrent d’ailleurs pour concevoir le système américain… actuellement en vigueur !

C’est la liberté de dire le contraire qui constitue la liberté de parole 

L’expérience démocratique athénienne qui, comme on le voit, demeure d’une brûlante actualité à travers le monde, nous enseigne ainsi que «la pierre de touche de la véritable liberté de parole n’est pas de savoir si ce qui est dit ou enseigné est conforme à la règle ou à la pensée de ceux qui nous gouvernent, soient-ils peu ou nombreux. C’est la liberté de dire le contraire qui constitue la liberté de parole».

Or, paradoxalement, Socrate n’avait même pas cru devoir user de son droit à la parole tel que le concevaient ses contemporains, c’est-à-dire user de la liberté de dire le contraire. C’est d’ailleurs en cela qu’il faut comprendre aussi qu’il était antidémocrate.

Imaginez cette fiction par laquelle il eut dit aux membres du jury : «Voyez-vous, mon vécu est tel que, devant vous aujourd’hui, je ne puis opter ni pour le «démos» (petit peuple) ni pour le «cratos» (pouvoir), encore moins choisir les deux – réunis – à la fois, car aucun des deux n’a ma faveur».

Si Socrate l’avait fait, il aurait peut-être été acquitté par le tribunal devant lequel il avait comparu. Sur ce point, l’historien Plutarque écrit qu’après avoir laissé condamner Socrate à mort, les Athéniens s’en voulurent et se prirent de haine pour ses accusateurs à un point tel qu’on forçait les garçons des bains publics à changer leur eau de baignade, entre autres harcèlements, si bien qu’ils (les accusateurs) se suicidèrent par pendaison.

Pour terminer, une question à brûle-pourpoint : qu’en est-il de la démocratie dans notre pays puisqu’on en parle beaucoup, un peu trop même, sans trop savoir de quoi il en retourne, un peu comme s’il s’agissait de l’Arlésienne, ce personnage dont on parle souvent mais qui n’arrive ou ne se produit jamais, même pas sur les planches d’un théâtre ?

Eh bien, si, en guise de réponse, on s’en tient à la définition des deux groupes de syllabes grecques (démos et cratos) qui forment le mot «démocratie», il y a tout lieu de penser que, depuis 1962, année de l’indépendance de notre pays, tous les régimes politiques qui se sont succédé au sommet de la République se sont certes emparé du «cratos», bien entendu sans jamais vouloir le lâcher, mais sans pour autant s’appuyer sur le «démos» dont ils ont très peu tenu compte, en tout cas rarement, dans leurs courses successives au fauteuil présidentiel.

Au point qu’il n’est pas étonnant, aujourd’hui, que l’Algérie connaisse de façon aiguë quelques avatars parmi les plus évidents et s’en accommode pourtant : étatisme sans Etat, économisme sans économie, islamisme sans islam, etc. Tout cela parce que notre pays ne s’est toujours pas départi, depuis 1962, de l’illusion trompeuse, «mystificatrice», du démocratisme sans démocratie véritable.

K. B.
Journaliste, psychopédagogue

Comment (30)

    Kamel Bouslama
    17 janvier 2017 - 18 h 39 min

    @ kamila (non vérifié) – 27
    @ kamila (non vérifié) – 27 Dec 2016 – 22:36
    A vous lire je constate que, pour votre part, vous avez été très vite en besogne. Trop vite même pour vous permettre de juger hàtivement une personne que vous ne connaissez ni d’Adam ni d’Eve, si ce n’est à travers sa contribution. Jusque-là, je l’avoue, j’étais loin d’imaginer -peut-ètre par naiveté- que cette contribution me vaudrait, en fin de compte, tant d’incohérentes indélicatesses comme celle dont vous venez de vous rendre coupable. J’étais loin, en effet, d’imaginer avoir été à l’origine de « mille et une tempètes inutiles dans un verre d’eau ». Je croyais pourtant avoir bien fait en parlant de Socrate pour notamment dire, bien qu’il soit toujours considéré aujourd’hui comme le père de la démocratie, qu’il n’en était pas moins anti démocrate au sens politique du terme. Mais passons…Revenons à vous et là, je me sens en devoir de vous poser au moins deux questions : 1/ me connaissez-vous à ce point pour vous permettre l’insolence de me parler sur le ton irrespectueux que vous avez adopté ? Ici je réponds à votre place : j’en doute fort, car si vous aviez vraiment lu mes réponses, vous auriez somme toute compris que je n’ai fait, dans le fond, que remettre à leur place des individus qui dans le fond n’ont toujours cherché, comme à leur habitude, qu’à détruire gratuitement -autrement dit sans argumenter objectivement, donc sans raison valable- ce que des contributeurs patentés s’efforcent de construire pour mieux éclairer la lanterne des lecteurs d’AP. 2/ Au fait, avez-vous lu attentivement les 29 posts jusque-là publiés pour bien comprendre qu’il y avait, dès le départ, insultes et invectives, donc agression à mon encontre émanant de deux internautes que j’ai du souvent, par auto-défense, qualifier respectivement de « hittiste parasitaire du web » et de « p’tit prolo à la p’tite semaine » ? Quant à mes longs développements et digressions qui semblent vous déranger dans votre confortable mais néanmoins petite cervelle de moineau, je tiens, ne vous en déplaise, à vous faire savoir que ce ne puit refléter là que le tempérament de quelqu’un qui n’a pas peur de la difficulté ; or cette difficulté consiste précisément à expliquer -longuement s’il le faut- à des interlocuteurs bornés jusqu’à l’overdose, qu’ils font fausse route ; et que, par conséquent, ils devraient plutot se contenter, à l’avenir, de lire et de réfléchir plus d’une fois avant de vouloir se permettre, en guise de commentaire, de faire étalage de leur spécialité avérée, à savoir invectiver et insulter autrui. Et si ce ridicule dont vous m’avez si maladroitement affublé, de façon mécanique s’entend -comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir- si ce ridicule donc, ne vous tue pas, en retour, d’avoir abusé d’impertinence à mon endroit, c’est que vous avez beaucoup de chance, c’est que vous devez même ètre vraiment culottée, mais jusqu’à quand ? Cela dit je vous fais quand mème la faveur de vous inviter à bien réaliser que c’est au cours de cycles en psychologie -et non au bac- qu’on apprend aux étudiants ce que sont les trois instances psychanalytiques de la personnalité que sont le « moi », le « surmoi » et le « ça ». Pour terminer, laissez-moi vous raconter une anecdote : au cours d’un échange épistolaire, le philosophe français Voltaire, du haut de son esprit acerbe, avait dit à l’autre philosophe Rousseau : « venez donc broùter l’herbe de chez nous ». Toutes proportions gardées et loin de toute comparaison, je vous inviterais, pour ma part, à venir goùter ne serait-ce qu’un peu d’humilité et de modestie avant de vous aventurer à nouveau -l’air con et la vue basse- dans des commentaires absurdes qui n’ont ni queue ni tète ; mais auxquels j’ai eu malgré tout l’indulgence de répondre avec pondération et retenue. Pour conclure, laissez-moi vous rassurer en vous informant que je n’ai nul besoin d’un psy et pour cause : je crois en ètre moi-mème un, et je pourrais peut-ètre même, en cas de besoin, soigner votre mentalité éculée, désuète, ne vous en déplaise encore une fois…

    Kamel Bouslama
    16 janvier 2017 - 18 h 31 min

    @Prolétaire (non vérifié) 11
    @Prolétaire (non vérifié) 11 nov. 2016 – 18 : 40
    Alors comme ça, en trois ou quatre mots d’invective et d’insulte indùment assimilés à une soi-disant synthèse, toi, le dit « prolétaire », en réalité “p’tit prolo à la p’tite semaine”, qui a eu l’impudence -et l’imprudence- de me tutoyer le premier, alors que tu t’adresses à moi pour la première fois, tu crois avoir refait le…monde ! Non seulement tu t’es permis de vouloir donner des « leçons » à des gens que tu ne connais ni d’Adam ni d’Eve, si ce n’est à travers leur modeste contribution, mais tu as poussé ta forfanterie jusqu’à formuler, à travers un pathétique “Selon moi” des plus assoudissants, des imprécations écrites de façon outrancière à mon encontre. Sais-tu comment les psychologues qualifient de type de comportement ? Une réaction de jactance ! Histoire d’attirer l’attention sur soi en disant “je suis là, mème si c’est pour faire de la nuisance”. Parce que sans cela, on demeure un ètre très insignifiant. Sais-tu seulement que pour pouvoir se permettre de faire des synthèses comme tu crois puérilement en avoir fait dans ton post, il faut d’abord avoir un esprit d’analyse ? Or, pauvre malheureux que tu es sans trop le savoir, tu viens très précisément de me fournir la preuve par neuf que tu ne possèdes ni l’un, ni l’autre. Circonstance aggravante pour ton « auguste personne » qui donne la nauséeuse impression de « professer » son “sermon” à tout-va, tu manques bien plus d’arguments que le « p’tit hittiste parasitaire du web », dont tu crois avoir bien fait de prendre la défense. D’ailleurs et contre toute attente, tu me l’as rendu plutot sympatique, je crois mème avoir beaucoup de compassion pour lui. Eh oui, lui aussi, bien avant toi, s’est déjà efforcé de m’administrer la “leçon” ; mais sans y parvenir, la barre s’étant trouvée placée trop haut. Je retiens malgré tout qu’il n’a pas pour autant versé dans l’insulte et l’invective, comme toi. Alors, j’en reviens justement à ton fameux “Selon moi”, “p’tit prolo à la p’tite semaine » : parce que tu as « su », je ne sais trop comment, aligner deux ou trois mots supposés bien recherchés pour soi-disant me « brocarder », tu crois ainsi avoir atteint ton but ? Comme ça donc, selon toi et ta logique -du reste fort inentendementielle- il faudrait gentiment, docilement se laisser insulter sous toutes les coutures, faute de quoi on est vite affublé d’attributs infamants tels que “passion de la méchanceté”, médisance, agression et je ne sais quoi d’autre…Vois-tu…la grande différence qu’il y a entre toi et moi, c’est-à-dire la différence qu’il y a entre le jour et la nuit pour mieux te faire saisir le concept, c’est que moi je m’assume au grand jour : j’ai le courage de mes opinions, soient-elles acceptables ou non par des « p’tits prolos à la p’tite semaine » comme toi, et j’ai le courage de les rédiger et de les donner à publier. Des contributions que je signe avec mon nom et prénom véritables, notamment dans un site comme AP qui, du reste, dispose de toutes mes coordonnées. Et toi, de quoi peux-tu te prévaloir ? De te cacher làchement derrière un pseudo, tout ce qu’il y a de plus anonyme, pour mieux cracher ton fiel comme un rat qui ne se hasarde à sortir de son trou que la nuit ? Alors, comme çà -hein ?-, parce qu’on a écrit le nom de Marx une fois ou deux dans un ou deux posts, on croit avoir lu, on croit connaitre Marx. Pire, on croit connaitre ses écrits, on croit maitriser sa méthode d’analyse. Tu as peut-ètre lu Marx, mais je mettrais ma main au feu que tu as du le lire très mal, pour la simple raison que tu as prouvé, ne serait-ce que dans un post précédent, que pour avoir voulu le cuisiner à toutes les sauces, tu l’as trop mal assimilé dans toute sa méthode d’analyse. Bon, admettons malgré tout que tu ais vraiment lu Marx, ou des écrits le concernant. Or, parce que tu as laissé entendre que tu connais très bien le personnage, tu es censé pouvoir le connaitre sous toutes les coutures, et pas seulement sur la base de ses écrits… n’est-ce pas ? Dans ce cas, peux-tu me dire en quelle année et au cours de quel mois il est venu à Alger et combien de temps il y est resté ? Peux-tu me donner le nom du grand artiste-peintre qu’il rencontrait presque chaque jour au pied de la Cabah durant son séjour, avec lequel il échangeait chaque jour des politesses, mais sans jamais savoir de qui il s’agissait ? Peux-tu me dire quelles sont les observations qu’il a faites -dans des correspondances à Engels- à propos de l’organisation sociale en Kabylie ? Peux-tu me dire quel est l’élément naturel qui l’a contraint à retourner précipitamment en Allemagne ? Pour en finir avec toi, peux-tu me dire à quelle page figure le passage suivant du livre « Marx et la société juridique » de Jacques Michel, préface d’André demichel – Office des Publications Universitaires – Alger et Publisud – Paris 1983, 274 pages : “On a d’ailleurs tendance, Rousseau à l’appui, à considérer la présence des députés comme une nécessité technique : le peuple ne peut pas ètre tout entier assemblé ni toujours assemblé. L’argument est de bon sens, et ce dernier étant la chose au monde la mieux partagée, il convient de lui accorder une validité certaine (…)”. Vois-tu, “p’tit polo à la p’tite semaine”, je n’ai jamais prétendu connaitre Marx ni mème laissé entendre que je le connaisais suffisammant, du moins pour ce qui est de son travail et de sa méthode d’analyse, mais qui sait ? Peut-ètre que dans le fond je dois le connaitre bien plus et bien mieux que le “p’tit hittiste parasitaire du web” et toi réunis, pour la simple et bonne raison que c’est dans ma culture acquise et mon souci majeur de toujours apprendre davantage, dans cet esprit de toujours ètre à l’écoute de tout ce qui est nouveau et innovant, notamment en lisant beaucoup. Au fait, pour en revenir à « mes idées éculées tirées des époques les plus reculées », il faudrait que tu saches, “p’tit prolo à la p’tite semaine », que « Les vrais hommes de progès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond pour le passé » (Ernest Renan). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans ma contribution sur Socrate, j’ai fait état de la Ligue Achéenne pour dire que c’est la première tentative de gouvernement fédéral réussi. Preuve en est, la constitution actuellement en vigueur aux Etats-Unis est directement inspirée de cette Ligue Achéenne, qui pourtant date de la plus lointaine Antiquité. Si donc, à contrario, on suit ton raisonnement à la fois simpliste et grotesque, les States, première puissance mondiale aujourd’hui, auraient aussi « des idées éculées tirées des époques les plus reculées »… Alors, “ptit prolo à la p’tite semaine”, un bon conseil plein de sagesse et d’humilité, conseil emprunté à Jacques Brel : « Faut pas jouer au riche, quand on n’a pas le sou ». Autrement dit, “faut pas avoir l’impudence et l’imprudence de toucher aux choses qu’on ne connait pas, à fortiori quand on se sait pertinemment dans l’incapacité intellectuelle de les maitriser”.

    kamila
    27 décembre 2016 - 21 h 36 min

    @ K.B C’est bien dommage que
    @ K.B C’est bien dommage que vous sortiez du propos de votre article, avec vos longs développements et donc digressions sur le profil psychologique d’Abou Stroff (que je ne connais pas) et qui a l’air de s’en moquer !!! Heureusement que le ridicule ne tue pas ! À vous voir plaquer des analyses toutes faites (le b.a.-ba qu’on apprend aux élèves de terminale) : le moi, le surmoi etc… les plaquer donc sur une personne que vous ne « connaissez » que par ses contributions… juste pour « démonter » un contributeur qui vous contredit ! On est en droit de se demander si vous n’avez pas, vous-même, besoin d’un psy! Je pense très sincèrement que cela relève du pathos! Je plains ceux qui vous consultent…

    Kamel Bouslama
    24 novembre 2016 - 19 h 58 min

    Erratum : lire en « temps »
    Erratum : lire en « temps » voulu au lieu de en « tant » voulu (quatrième ligne avant la fin du texte). Merci

    kamel Bouslama
    24 novembre 2016 - 15 h 39 min

    @Abou stroff (non vérifié) 12
    @Abou stroff (non vérifié) 12 Nov. 2016 – 09 :53
    Bon, je constate qu’en dépit de tous les camouflets que vous avez déjà reçu sur votre tronche d’agnostique avéré, vous persistez encore dans votre masochiste égarement. Alors, trève de bavardage stérile, le très petit, voire le petitissime psychologue d’enfants va passer à une autre étape avec vous, étape au cours de laquelle il va vous faire découvrir bien plus que vous n’en sachiez déjà sur le pauvre ragotin que vous êtes : voyez-vous, d’un point de vue psychanalytique, en chaque individu il y a ce qu’on appelle une personnalité de base constituée de trois instances : le « ça », le « sur-moi » et le « moi ». Je préviens que je vais donner les définitions du dictionnaire Petit Robert, plus accessibles à la compréhension de tous. Alors voilà : le ça est défini comme étant un ensemble de pulsions inconscientes, une sorte d’électron libre, imprévisible et chaotique. Le sur-moi, lui, est défini comme « élément de la structure psychique agissant comme moyen de défense contre les pulsions du ça susceptibles de provoquer une culpabilisation, et qui se développe dès l’enfance par identification avec l’imago parentale ». C’est, autrement vu par les praticiens, le sur-moi « gendarme » du ça. Le moi, quant à lui, c’est ce qui constitue l’individualité, la personnalité d’un être humain. Il est censé jouer le rôle de libre-arbitre entre les deux premières instances citées, afin d’établir un équilibre salvateur. Pour ce qui vous concerne, et à travers vos lassantes et malheureuses redites, j’ai fini par cerner quelque peu votre véritable profil psychologique ; ou du moins, quelque chose de très approchant. Je ne vais donc pas y aller par 36 chemins. Alors voilà : votre ça est plutôt sournois, insidieux, débordant de malveillance revancharde. Votre sur-moi, lui, semble inexistant. Il a sûrement dû battre en retraite depuis longtemps, face à un « ça » trop imprévisible, incontrôlable, en un mot suicidaire par ses actes inconsidérés. Votre moi, par conséquent, ne peut jouer son rôle de libre-arbitre qui lui est pourtant dévolu. Résultat des courses, il est trop faible, voire impuissant à entreprendre quoi que ce soit pour redresser la situation ; il est même d’une futilité qui confine à une insoutenable légèreté, parce que marqué par une intempérance d’esprit due à un ça débordant, démesuré, parasitaire. En un mot, il reflète la personnalité d’un être volatile, déviant, asocial. Alors, gare au risque pour vous de devenir irrécupérable, ça guette à tout moment. Et ce n’est là qu’un début. Avant de terminer avec vous, je vais vous faire un aveu : connaissant désormais la faiblesse criante de votre caractère et votre inclination masochiste à vouloir malgré tout continuer de recevoir des baffes, donc sachant à l’avance ce que vous allez écrire, tout en devinant aussi ce dont vous allez rêver chaque fois que vous vous mettrez au lit, j’ai préparé d’ores et déjà quelques textes en guise d’éventuelles réponses. Je ne vous dirai pas combien. Il me suffirait ainsi, à chacun de vos vomis, de procéder chaque fois à de légers réglages du texte le plus approprié pour adapter une réponse idoine à chaque épisode de votre maladif entêtement. Je vous préviens tout de suite, afin que nous n’en soyez pas surpris. Chaque fois que vous publierez un post, j’augmenterai la cadence. Au huitième ou dixième post émanant de votre vulgaire marivaudage, j’ai décidé que ce seront carrément des insultes et là, je vous insulterais comme jamais dans ma vie je n’ai insulté les vulgaires intrus de votre espèce. Désolé pour vous car je m’y serai vu contraint, donc obligé par vous-même de faire une entorse à mon éthique : Vous êtes donc prévenu ! Eh, oui, n’est pas méthodique qui veut ! Pour ma part, je vais vite retourner à ma prochaine contribution, dont je n’ai pas encore rédigé la conclusion. Donc du K.B. que vous pensiez avoir humilié en deux ou trois ânonnements écrits, je vais encore vous en servir et ce, jusqu’à ce que vous n’en puissiez plus de rage. En attendant, soignez-vous car vous êtes d’une telle misère mentale et caractérielle, d’une telle indigence intellectuelle que vous faites franchement pitié. Pauvre hittiste parasitaire du web, va…Quant votre alter égo « Prolétaire »(*), je lui réserve un réponse en tant voulu, histoire de lui rappeler que ce n’est certainement pas lui qui me réapprendra l’alphabet du bons sens et de l’humilité.
    (*) D’ailleurs je me suis très vite posé la question de savoir si ce pauvre hère -qui fait du copier-collé de pages entières prélevées dans le web- et vous-mème, ne sont pas la même personne…

    Anonymous
    12 novembre 2016 - 12 h 25 min

    et pourtant ( CRATE) ça rime
    et pourtant ( CRATE) ça rime

    Prolétaire
    11 novembre 2016 - 17 h 40 min

    Salutations fraternelles Abou
    Salutations fraternelles Abou Stroff. Je lis tes contributions depuis plusieurs mois. D’ailleurs, pour ne rien te cacher, c’est grâce à toi que je suis devenu un fidèle lecteur d’AP.
    À l’exemple de Marx, qui avait cette prodigieuse force intellectuelle de comprimer en quelques phrases ce qui pourrait constituer une thèse de doctorat (contrairement à Kamel Bouslama qui s’échine à pondre des textes de la taille d’une thèse de doctorat, ce qui pourrait être résumé en un seul paragraphe), tu parviens à l’aide de quelques mots à torpiller les idées les plus éculées tirées des époques les plus réculées.

    MONSIEUR (la majuscule dans ton cas s’impose) Kamel Bouslama, il y a une forme d’impuissance dans une pensée quand elle devient incapable de s’exprimer autrement qu’en s’opposant, qu’en conspuant, qu’en invectivant, qu’en agressant, qu’en médisant.
    Ce qui illustre, selon moi, « la passion de la méchanceté »
    Par ailleurs, L’instruction et l’intelligence ne sont pas proportionnelles aux nombres d’années d’études. Et le diplôme n’est que la peau d’âne derrière laquelle se dissimule l’ignorance.
    Débiter servilement ce qu’on a ingurgité passivement sur les bancs d’école et de fac constitue la forme la plus triviale des postures intellectuelles. Et convoquer ou exhumer constamment, en guise d’arguments d’autorité, les penseurs du passé pour étayer ses creuses analyses n’apporte rien de vivifiant et de vivant. Il ne s’agit là que d’une pensée cadavérique et squelettique dénuée donc de tout corps de réflexion critique ancrée dans le présent, et dépourvue de toute âme porteuse d’un projet humain émancipateur pour l’avenir.

      Abou Stroff
      12 novembre 2016 - 8 h 53 min

      bonjour Prolo! merci pour le
      bonjour Prolo! merci pour le compliment mais, me semble il, je ne fais que le travail que suggère mon pseudo: quand je lis des inepties, j’APOSTROPHE celui ou celle qui les émet pour lui signifier que son « message » est nul et doit être combattu comme tel. c’est à ce prix et à ce prix seulement que nous combattrons la bêtise et la médiocrité, que nous nous réveillerons de la torpeur dans laquelle nous baignons et que nous permettrons à la THEORIE de s’emparer des masses pour devenir une puissance matérielle létale (voir « l’idéologie allemande » de Marx). ceci dit, je reconnais que AP nous donne l’occasion de nous exprimer et d’exprimer des idées à contrecourant des idées dominantes et je ne puis que remercier ceux qui nous donnent cette opportunité.

      kamila
      27 décembre 2016 - 21 h 59 min

      « Prolétaire », j’adhère
      « Prolétaire », j’adhère entièrement à votre analyse que j’aimerais faire mienne : « la passion de la méchanceté » et tout ce que contient votre « par ailleurs » ! Tout cela est majestueusement bien envoyé!
      Digne « Prolétaire », votre malicieux pseudonyme, associé à votre immense culture qui transparaît à chaque ligne que vous écrivez, vaut tous les discours!
      A bon entendeur 🙂

    Kamel Bouslama
    10 novembre 2016 - 20 h 38 min

    @Abou Stroff (non vérifié) 10
    @Abou Stroff (non vérifié) 10 Nov 2016 – 10 :35
    Ah, voilà, nous y sommes enfin : je voulais justement vous amener à cette étape précise de notre soi-disant « échange ». Je voulais vous y amener sans que vous ne vous en rendiez compte : car si vous étiez vraiment intelligent, vous vous en seriez déjà aperçu et, dans le meilleur des cas, vous auriez peut-être déjà stoppé votre exhibition de bête foraine. Je voulais donc vous amener, au fil de vos interventions, à dévoiler votre véritable nature. Pour tout dire, j’étais franchement curieux de savoir ce que vous -petit hittiste du web qui se prend pour un jury à lui tout seul-, avez réellement dans les tripes ; parce que pour ce qui est de votre tête, on repassera. Je voulais donc, par la même, vous amener à dévoiler votre véritable nature : à vrai dire, vous m’y avez aidé plus qu’il n’en faut. Vous m’avez ainsi permis de réaliser qu’en vérité vous n’êtes d’un infâme imposteur qui, à travers une démarche on ne peut plus malsaine, n’a de cesse de démontrer, à travers chacun de ses posts, qu’il éprouve une aversion manifeste pour le débat intelligent et ce, en croyant pouvoir le tourner en dérision avec ses onomatopées telles le grotesque « moua, je…», alors que le débat en question se trouve être, bien sûr, à l’antipode de ce qu’il baragouine chaque fois que quelqu’un d’autre s’efforce de s’exprimer intelligemment et/ou de façon argumentée sur ce forum… Voyez-vous, petit hittiste du web qui se prend pour un jury à lui tout seul, vous m’avez conforté dans ma conviction que vous faites partie d’une engeance qui voue une haine carthaginoise aux gens qui en savent bien plus que vous, du moins ceux qui s’expriment sur ce forum de façon sensée, et pas seulement mon humble personne. Vous passez ainsi votre temps à guetter le moindre article ou la moindre contribution pour tenter, par votre intervention à contre-courant de l’article ou de la contribution, de casser le travail effectué par l’auteur de ces productions. Et même les commentaires sensés des internautes. Mais vous vous y prenez tellement mal que vous faites immanquablement chou blanc et là, vous vous laissez débusquer par vous-même, bien sûr chaque fois que vous sortez de votre repaire de trabendiste des forums. En revanche et pour ce qui me concerne, vous constaterez que je n’ai absolument rien caché, la transparence étant plus qu’une déontologie, une éthique pour moi. Et croyez-moi, vous avez de la chance d’être tombé sur quelqu’un de sage, de mesuré. Qui ne rechigne pas, qui n’a pas peur, chaque fois que de besoin, de se (re)mettre patiemment au clavier pour vous faire entendre et réaliser que vous faites fausse route. Un autre auteur vous aurait peut-être déjà insulté, car dans le fond c’est ce que vous semblez rechercher. Alors, pour ce qui est de mon égo que vous trouvez « démesuré » sans même me connaitre, ne vous en faites pas, il est tout ce qu’il y a de plus mesuré, de plus « blindé » pour la simple et bonne raison que derrière le psychologue, il y a aussi le journaliste, même si tous les deux sont « petits » comme vous le prétendez avec arrogance ; et, qu’à ce double titre, je puis vous assurer que le menu fretin de votre acabit, j’en ai déjà vu, rencontré et pratiqué tellement, souvent malgré moi et ce, bien plus longtemps que durant ma carrière administrative…Mais venons-en aux faits : D’abord à propos de ma santé : en quoi celle-ci vous regarde ? Parce que je vous ai fait sentir que je ne suis pas né de la dernière pluie ? Mais je vais être quand même « bon prince » avec vous et vous rassurer, histoire de mettre fin à votre préoccupation : mon cœur est suffisamment solide et, du reste, vous n’avez nullement à vous en inquiéter, car c’est mon problème, et seulement le mien. Le jour où j’aurais éventuellement des problèmes de ce côté-ci, peut-être que je vous sonnerai. Juste pour vous en informer. Mais, pour l’instant. Je me porte suffisamment bien, Dieu merci, et cela grâce à une longue pratique sportive à laquelle je n’ai pas encore mis fin… Peut-être même que je me porte bien mieux que vous actuellement et là, Dieu seul le sait…Au demeurant, je suis quelqu’un de patient, très patient même et ce, quelles que soient les circonstances, mes amis et connaissances m’admirant et me respectant pour cela ; là aussi je vous rassure avec cette promesse que je ne vous lâcherai pas chaque fois que vous sortirez une ineptie. Mais là n’est pas le problème pour moi car le vrai problème, avec vous, c’est que vous êtes à court d’arguments objectifs. Et de façon récurrente, malheureusement. Du reste, vous n’en avez jamais eu vraiment. Vos nombreux post vous trahissent en ce sens et de façon cinglante. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, de façon trop criante bien entendu, vous vous rabattez insidieusement -mais toujours aussi maladroitement- sur des diatribes sans queue ni tête, au lieu de formuler des phrases simples, intelligibles, composées élémentairement d’un sujet, d’un verbe, d’un complément. Vous manipulez ainsi les mots comme ma défunte grand-mère roulait le couscous : machinalement. Vous aurez ainsi beau jouer, tel un funambule, avec les rares mots que vous possédez, vous n’en resterez pas moins un imposteur. Et voulez-vous que je vous rappelle comment cela a commencé ? Très simple : dès lors que j’ai parlé de Socrate, pour essayer de savoir s’il était antidémocrate ou non, il ne pouvait s’agir forcément que d’Antiquité. J’ai certes fait le lien avec l’époque moderne pour dire que la fameuse Ligue Achéenne de l’Antiquité, première tentative de gouvernement fédéral réussi, a inspiré les américains dans l’élaboration de leur propre constitution actuellement en vigueur. Et vous, vous souvenez-vous de ce que vous avez sorti, comme d’habitude, de votre boite à Pandore ? « La dictature contemporaine du capital et je ne sais quoi d’autre ». Du déjà lu, du réchauffé jusqu’à n’en plus pouvoir. D’emblée donc, vous étiez hors sujet. Quant à ma « petite » licence de psychologie, comme vous dites indécemment, elle vaut aujourd’hui autant, sinon plus que tous vos doctorats réunis. Si toutefois vous en avez, ce dont je doute fort. Pour preuve tangible, votre dernier post par lequel vous vous êtes pathétiquement fourvoyé dans une rhétorique fumeuse, celle de me dénier « la maitrise des outils nécessaires à la compréhension des phénomènes que je mentionne ». Malheureusement pour vous une fois de plus, vous vous êtes aventuré sans réfléchir sur un terrain que vous ne maitrisez pas, parce que vous ne le connaissez pas, sans pour autant apporter les arguments objectifs nécessaires à votre démonstration. Voyez-vous, dans le fond vous n’avez toujours rien prouvé et vous ne prouverez toujours rien, si ce n’est votre affligeante méconnaissance de la réalité factuelle. Pire, vous croyez ainsi pouvoir compenser votre vacuité intellectuelle en vous répétant à l’envi, quitte à irriter de nombreux internautes qui vous ont en déjà fait la remarque. Bref, vous vous fourvoyez de façon éperdue, trop souvent même, et chaque fois avec la même panoplie de mots incongrus. Ce qui est dramatique chez vous, c’est que vous ne vous en rendez même pas compte. Alors, un bon conseil : réformez à 360° votre raisonnement, reformulez correctement vos phrases, renouvelez votre discours : l’actuel est trop périmé, c’est top flagrant. Vous y gagneriez peut-ètre à vous ridiculiser un peu moins…Dans la même foulée, ayez au moins le courage d’argumenter objectivement et en allant jusqu’au bout de votre raisonnement, au lieu de vous cacher lâchement derrière un « pseudo-pseudo » pour mieux cracher votre venin. Allez va, pour conclure, je vous mets au défi d’écrire ne serait-que l’équivalent du quart de ma présente contribution. On verra alors si, en mettant sur la même balance votre égo et le mien, lequel des deux sera le plus mesuré. Or malheureusement pour vous, il se trouve d’ores et déjà que le mien est ce qu’il y a de plus équilibré dans la mesure où il continue de produire régulièrement des contributions et les donne à publier sous sa véritable signature, avec son nom et prénom véritables. Alors…êtes-vous capable d’en faire autant ? J’attends donc avec impatience votre propre contribution. J’entends par là une vraie contribution, et non le vomi que vous avez l’habitude de déverser sur tous ceux et celles qui, dans ce forum, vous écrasent de leurs connaissances. Le cas échéant, je vous fais la promesse de vous lire attentivement, phrase après phrase, et j’irai même plus loin, histoire de vous faire vraiment plaisir : je décortiquerai et surtout commenterai chacune d’elles avec une grande délectation. P.S : Ne croyez pas, parce que j’ai longuement écrit, que c’est parce que mon supposé égo « démesuré » aurait été touché par les effluves nauséabondes que votre bouche d’égout vient de déverser : en réalité, depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours eu grand plaisir à écrire. Et à écrire longuement ; écrire pour notamment démasquer aujourd’hui les imposteurs de votre espèce, tout simplement… Une fois de plus, vous venez d’en lire la preuve ; mais sans vous en être rendu compte, comme d’habitude. Raté pour vous une fois de plus, bien évidemment !

      Abou Stroff
      11 novembre 2016 - 9 h 43 min

      mon petit bouslama, vous
      mon petit bouslama, vous confirmez que ce que j’ai avancé plus tôt: vous êtes obnubilés par votre petite personne, d’où ce long texte qui se réduit à quelques insultes ridicules à l’égard de mon auguste personne. quant à savoir qui a amené qui ou qui a manipulé qui, permettez moi, mon petit bouslama, de noter que, jusqu’ à preuve du contraire, c’est vous qui êtes en train de perdre votre sang-froid et qui êtes en rogne à cause de votre ego démesuré qui n’accepte pas qu’on lui porte la contradiction. ceci dit, permettez à mon auguste personne de ne pas accepter d' »échanger  » avec vous car, je pense, avec toute la modestie qui m’étouffe, que vous n’avez pas l’étoffe et les bagages nécessaires pour comprendre mes augustes analyses.
      PS: ceci est mon dernier commentaire vous concernant

      lhadi
      12 novembre 2016 - 11 h 24 min

      L’excellente plume fait du
      L’excellente plume fait du Socratisme qui consiste à éprouver et à amener les hommes à la connaissance d’eux-mêmes. Ainsi, selon Socrate, cette tache, aussi rude soit-elle, est nécessaire, car nul n’est méchant volontairement et tout mal dérive d’une ignorance de soi qui se prend pour une science. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Kamel Bouslama
    9 novembre 2016 - 20 h 01 min

    Abou Stroff (non vérifié) 09
    Abou Stroff (non vérifié) 09 Nov. 2016 – 11 :13
    Alors comme ça, petit hittiste du web que vous ètes, vous croyez, du haut de votre présomption baveuse, pouvoir « abou stroffer » en deux ou trois mots un auteur d’article ou de contribution qui, non seulement n’a jamais voulu être autrement que ce qu’il est, mais, de surcroit, ne s’est toujours pris que pour ce qu’il est : à savoir un psychopédagogue ayant terminé ses études en psychologie et spécialité en psychologie de l’enfant à la fac centrale de l’université d’Alger en 1971 -il y a 45 ans tout de même !-, journaliste de 1976 à ce jour, malgré sa retraite à 60 ans en 2006 ; et consultant en édition et communication, ayant notamment exercé dans la première grande agence de communication à service complet d’Algérie de 1994 à 2009, en l’occurrence RSM communication. Tout cela est vérifiable, bien évidemment. Voyez-vous, ce sont-là des bagages qui me suffisent amplement. Je n’ajouterais pas les multiples stages de recyclage en langue moderne entretemps effectués tant en Italie qu’en Grèce. Du reste, mes écrits sur AP ou ailleurs, parlent suffisamment pour moi. Je n’ai donc nullement besoin de me prendre pour plus que je suis. Ah ! J’oubliais de le préciser : quand j’ai parlé de Socrate, c’est précisément en connaissance de cause. Mais ça, je n’avais pas besoin de l’étaler dans ma contribution, peut-être par humilité. Mais à vous, je vais quand même en faire l’aveu : ce sont mes gréco-latinités d’avant 1962 qui me l’ont permis. J’étais en branche « C », qui à l’époque signifiait un mélange de classique et de moderne, et de cette façon j’ai eu le bonheur d’apprendre -entre autres- à la fois le grec, le latin, les mathématiques et les sciences naturelles. Donc, quand j’usais mes culottes sur les bancs du lycée, voire de l’université, vous n’étiez peut-être même pas encore né. Et le « peu de faconde » que vous vous semblez malgré tout m’accorder a, que vous le vouliez ou non, de profondes racines. Alors continuez de croire ce que vous voudrez me concernant, la réalité est pourtant là, implacable, et elle vous échappera invariablement, car dans le fond vous ne me connaissez pas. Si en revanche vous me connaissiez, j’ose croire que vous seriez plutôt content, car vous en apprendriez davantage de ma part et, toute modestie mise à part, dans tous les domaines. Maintenant, à mon tour de vous apostropher : Mais pourquoi diable ne faites-vous pas comme tous les autres internautes, qui contribuent aux débats sans pour autant se prendre pour plus qu’ils ne sont ? j’aurais souhaité que vous argumentiez comme le font de façon intelligente de nombreux internautes présents sur le forum d’AP ; mais vous, vous vous croyez plus malin que les autres. Regardez ce que j’ai « commis » au bout de 15 commentaires : je n’ai fait que défendre ma contribution. Sans insulter personne, mon éthique me l’interdit. Mais vous, qu’avez-vous fait entretemps ? vous vous êtes fourvoyé à vouloir me montrer « par où pisse le ver solitaire » ! En réalité vous êtes incapable de démontrer le contraire de ce que j’ai écrit, sur la même longueur de texte comme le requièrent les conventions internationales régissant les interventions médiatiques et universitaires, pour la simple et bonne raison que vous êtes tout juste bon à ressasser les mêmes redites qu’il y a deux ou trois ans, y compris sur TSA quand le forum existait, redites que je qualifierai -psycho pédagogiquement- de « reproduction poétique ». Vous croyez que je ne vous ai pas observé depuis belle lurette ? Si j’avais vraiment du temps à perdre, je vous collerais au nez ce que vous avez écrit il y a un an ou deux sur ce même forum d’AP. Et vous vous apercevrez, toute honte bue bien sûr, que quel que soit le sujet abordé, c’est toujours la même rengaine, toujours la même litanie… A vous (re) lire dans vos platitudes, Cassandre l’antique, fille de Priam roi de Troie que j’évoque spécialement pour vous, pourtant réputée pour prédire plutôt de mauvais présages, Cassandre donc, en aurait perdu son grec. Alors, pour conclure, laissez-moi vous dire que vous êtes plutôt mal placé pour m’administrer la leçon. D’autant que dans l’une de mes prochaines contributions, j’aborderais, mais à ma façon, la problématique du lobbying de l’establishment d’une manière générale à travers les siècles et ce, précisément dans les démocraties dites occidentales. Et, tenez-vous bien, en usant et même en abusant de tous les concepts appropriés : je veux dire en cela que je ne me contenterai pas de frayer dans le « signifiant », autrement dit l’image sonore ou visible des termes de ma contribution, mais, pour « vous faire plaisir », dans le « signifié » aussi ; autrement dit dans l’idée même, invisible bien sûr, que sous-tend le signifiant. Et cela, rien que pour vous prouver personnellement que vous vous êtes grossièrement trompé sur mon compte. Ah ! je profite de votre vacuité intellectuelle pour vous suggérer de lire « La fin du laisser-faire » de John Maynard Keynes. Croyez-moi, il vous en apprendra bien plus que vous ne l’imaginez sur « les contextes » et non « le contexte » pour « proposer leur dépassement » comme vous semblez si bien le réciter par cœur une fois de plus. Pour terminer, je tiens à vous signaler que si vous récidivez, j’interviendrai autant de fois que vous. Bien entendu pour vous remettre chaque fois à votre place. Car pour moi, un «échange » n’est jamais clos. Est-ce bien clair ?

      Abou Stroff
      10 novembre 2016 - 9 h 35 min

      chapeau bas, mon petit
      chapeau bas, mon petit bouslama pour votre érudition dans tous les domaines possibles et imaginables (passer de Socrate à Keynes, sans broncher, n’est pas donné à tout le monde, n’est ce pas?) et je ne peux que m’incliner devant votre petite licence en psychologie et votre spécialité en psychologie de l’université d’alger. mais, il y a un mais: malgré votre érudition, vous n’avez pas et vous ne maitrisez pas les outils théoriques nécessaires à la compréhension des phénomènes que vous mentionnez. ce qui vous amène à aligner des phrases qui montrent que vous maitrisez, assez bien, la langue de Molière mais dont la platitude et l’insignifiance sont flagrante. ceci dit, je note que vous entendez me remettre à ma place à chaque fois que j’interviendrai. je vous suggère, en toute amitié, de ménager votre pauvre coeur, votre arthrose et peut être votre diabète. salutations distinguées. PS: votre longue tirade et la colère qui s’y rattachent montrent que j’ai dû toucher là (un ego démesuré? où ça fait mal.

    Kamel Bouslama
    9 novembre 2016 - 12 h 06 min

    mohamed (non vérifié) 08 Nov.
    mohamed (non vérifié) 08 Nov. 2016 – 23:46
    Merci pour ce complément d’information. Plutarque, philosophe et prêtre d’Apollon, a également abordé cet aspect dans son « Dialogue sur les oracles de la Pythie »

    mohamed
    8 novembre 2016 - 22 h 46 min

    @Kamel Bouslama platon et
    @Kamel Bouslama platon et socrate font léloge de sparte pas du tout démocratique mais ils sont aussi à l’origine du néoplatonisme une religion initiatique peut étre la partie la plus importante de leur enseignement
    @demos cher ami suprémaciste. la démocratie est athénienne, et elle reposait sur l’esclavage comme sa rivale sparte. et les ariens c’est sutout les brahmanes d’inde et les perses d’ou le nom iraniens.

    Kamel Bouslama
    8 novembre 2016 - 17 h 34 min

    @Abou Stroff (non vérifié) 08
    @Abou Stroff (non vérifié) 08 Nov 2016 – 15:09
    Mais mon pauvre Abou Stroff, l’auteur de la contribution auquel vous attribuez de trop mauvaise foi vos propres assertions, n’a rien raconté, mais absolument rien que ce que vous avancez en vous fourvoyant, fort bêtement du reste, puisque c’est consigné comme tel dans les archives d’AP : avez-vous vraiment lu ce que j’ai écrit ? J’ai le net sentiment que non ! Alors, nonobstant le rappel historique purement informatif -mais sans commentaire aucun- relatif à la naissance de l’idée même de liberté d’expression, je tiens à vous rappeler ce que j’ai exactement écrit à propos de la démocratie dans notre pays et ce, dans les trois derniers paragraphes de ma contribution : « Pour terminer, une question à brûle-pourpoint : qu’en est-il de la démocratie dans notre pays puisqu’on en parle beaucoup, un peu trop même, sans trop savoir de quoi il en retourne, un peu comme s’il s’agissait de l’Arlésienne, ce personnage dont on parle souvent mais qui n’arrive ou ne se produit jamais, même pas sur les planches d’un théâtre ?
    Eh bien, si, en guise de réponse, on s’en tient à la définition des deux groupes de syllabes grecques (démos et cratos) qui forment le mot «démocratie», il y a tout lieu de penser que, depuis 1962, année de l’indépendance de notre pays, tous les régimes politiques qui se sont succédé au sommet de la République se sont certes emparé du «cratos», bien entendu sans jamais vouloir le lâcher, mais sans pour autant s’appuyer sur le «démos» dont ils ont très peu tenu compte, en tout cas rarement, dans leurs courses successives au fauteuil présidentiel.
    Au point qu’il n’est pas étonnant, aujourd’hui, que l’Algérie connaisse de façon aiguë quelques avatars parmi les plus évidents et s’en accommode pourtant : étatisme sans Etat, économisme sans économie, islamisme sans islam, etc. Tout cela parce que notre pays ne s’est toujours pas départi, depuis 1962, de l’illusion trompeuse, « mystificatrice », du démocratisme sans démocratie véritable ».
    ————————————————-
    Mon pathétique Abou Stroff, peut-être n’avez-vous pas suffisamment observé que les quatre derniers termes de ma contribution sont précisément « démocratisme sans démocratie véritable » : ce qui, en principe, veut tout dire et sonne déjà comme une réponse et ce, avant même que vous n’engagiez, telle une redite, votre propre commentaire. Mais comme vous vous êtes malgré tout empressé de conclure par des jugements de valeur incongrus parce que manquant visiblement de congruence, je vous invite à vous relire et là, vous réalisez -peut-être- mieux l’inanité de votre raisonnement : « invoquer les grecs, les romains et pourquoi pas les aborigènes d’Australie pour parler de « démocratie » relève, à mon humble avis, d’une incapacité flagrante de comprendre la dynamique de l’histoire et les contradictions qui imposent cette dynamique ». Voyez-vous, sans vous en être rendu compte, vous vous êtes vous-même et par vous-même rendu coupable de cette incapacité à comprendre précisément cette dynamique de l’histoire que vous aviez cru arborer triomphalement. Moralité de l’histoire : quand on ne maitrise pas, du moins suffisamment, un ou des concept(s), il faut s’abstenir de trop le(s) triturer. A l’avenir, je vous conseillerais une chose : c’est d’éviter de lire en diagonale ce que les autres publient ; et surtout de réfléchir à deux fois avant de vous lancer maladroitement dans un verbiage politique quelconque. Verbiage qui, du reste, ne peut que vous nuire en retour ; et par là même, nous faire perdre énormément de temps.

      Abou Stroff
      9 novembre 2016 - 10 h 13 min

      droit de réponse: mon petit
      droit de réponse: mon petit bouslama, pour comprendre ce que j’avance, il faut être beaucoup plus qu’un petit Consultant en édition et communication. en effet, ce que vous racontez, mon petit bouslama, ne nécessite aucune arme théorique mais un peu de faconde, tout au plus. car, vous constatez un phénomène et vous êtes, à cause de vos limites intellectuelles, incapable de l’appréhender dans son contexte pour proposer son dépassement. ceci dit permettez moi de vous suggérer de ne pas vous prendre pour ce que vous n’êtes pas.
      PS: pour mon auguste personne, l’échange est clos car, je n’aime pas perdre mon temps.

    Abou Stroff
    8 novembre 2016 - 14 h 09 min

    contrairement à ce que
    contrairement à ce que raconte l’auteur, il n’y a de démocratie que pour les couches dominant une formation sociale historiquement datée. ainsi, la démocratie BOURGEOISE est nécessairement l’instrument de domination de la bourgeoisie dans le cadre d’une formation sociale capitaliste. or, la formation sociale algérienne est une formation dominée par un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation. par conséquent, singer les formations sociales capitalistes développées ne peut aboutir qu’à un patchwork d’absurdités liées d’une manière ou d’une autre au mode de distribution de la rente. ainsi, on pourra trouver, dans le cas algérien, que tous les algériens (hommes ou femmes) sont égaux mais les hommes sont plus « égaux » que les femmes, que l’islam est la religion de l’Etat (une institution ou un rapport qui a une religion! bizarre, n’est ce pas?), que certains partis n’ont pas de programme mais soutiennent le programme d’un gus qui n’a pas de programme, que l’on se fait construire, par les allemands et les chinois, la troisième plus grande mosquée au monde et laisser les algériens crever comme des chiens faute de soins, etc… moralité de l’histoire: la démocratie en algérie se résume au fait que celui qui contrôle le robinet de la rente contrôle et l’algérie et les algériens, la majorité de ces derniers se contentant de recevoir des miettes de rente pour « la » fermer .
    PS: invoquer les grecs, les romains et pourquoi pas les aborigènes d’australie pour parler de « démocratie » relève, à mon humble avis, d’une incapacité flagrante de comprendre la dynamique de l’histoire et les contradictions qui imposent cette dynamique.

    Kamel Bouslama
    7 novembre 2016 - 18 h 09 min

    @Adel B. (non vérifié) 07 Nov
    @Adel B. (non vérifié) 07 Nov. 2016 – 16 : 56
    Tout de suite les grands sabots…. Et, tenez-vous bien, pour dénier à tout algérien le droit d’en être un, précisément pour avoir écrit « avant notre ère » au lieu de « av. J.-C » ou « av. Sidi Zekri ». Vous auriez peut-être voulu que j’écrive quoi, alors : « Sept ou huit siècles avant l’hégire » ? Vous êtes un drôle de rigolo, Adel B. Personnellement, je me suis efforcé de montrer la lune du doigt et vous, vous avez regardé le doigt au lieu de la lune. Quoiqu’il en soit, je tiens à vous rappeler que, sur le plan universel, c’est le calendrier grégorien, dit précisément universel, qui est observé par la totalité de la planète ; et les Chinois, Japonais, Coréens, Russes, Arabes, Africains et autres peuples non occidentaux qui observent eux aussi ce calendrier universel ne sont pas chrétiens pour autant.

      kamila
      27 décembre 2016 - 21 h 45 min

      Merci de corriger cette faute
      Merci de corriger cette faute, qui me brûle les yeux, dans votre dernier paragraphe : « Quoiqu’il en soit » en quoi qu’il en soit.

    Adel B.
    7 novembre 2016 - 15 h 56 min

    quand on est algérien, on ne
    quand on est algérien, on ne dit pas notre ère pour l’ère chrétienne. Notre ère signifie qu’on est chrétien et qu’au peuple auquel vous écrivez vous décidez qu’il l’est aussi de facto. A moins que…

    lhadi
    7 novembre 2016 - 10 h 38 min

    La réponse à la question de l
    La réponse à la question de l’excellente plume se trouve dans le livre intitulé « La démocratie politique » de Philippe Braud (ancien directeur du département de science politique de la sorbonne et professeur des universités à l’institut d’études politiques de Paris). Livre que je conseille vivement aux étudiants et à tous ceux qui souhaitent découvrir en ce domaine un état de la recherche à la fois accessible et à jour. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Prolétaire
    7 novembre 2016 - 5 h 22 min

    LA DÉMOCRATIE EST LA FEUILLE
    LA DÉMOCRATIE EST LA FEUILLE DE VIGNE DERRIÈRE LAQUELLE SE DISSIMULE LA DICTATURE DU CAPITAL.
    Dans sa forme antique comme dans sa version moderne, la démocratie est le prototype de gouvernement élaboré par les classes dominantes pour gérer pacifiquement leurs conflits. Depuis sa naissance, la democratie n’a jamais concerné les classes dominées, opprimées. Elle fut toujours un Club de Riches dans lequel chaque fraction de la classe dominante tente d’imposer son pouvoir. A l’époque grecque, berceau de son éclosion, la démocratie, qui a eu une éphémère existence, ne s’appliquait qu’aux hommes libres. En l’espèce, une masse infime de la population. En effet, la majorité de la population laborieuse, les esclaves et autres métèques prolétaires, était exclue du jeu et des enjeux démocratiques. Plus tard, avec les Révolutions bourgeoises anglaise, américaine et surtout française, la remise sur la scène politique de la démocratie comme forme de gestion du pouvoir ne fut pas le fruit du hasard, un accident de parcours de l’histoire. En effet, c’est la seule structure politique adaptée à une société de classes. D’ailleurs, à ses débuts, depuis la fin du 18ème siècle jusqu’à la fin du 19ème siècle, les classes dominantes en lutte pour la conquête et le contrôle du pouvoir furent plus sincères et honnêtes quant la vraie nature de la démocratie qu’ils comptaient instaurer. D’emblée, leur démocratie fut synonyme de richesse. Pour être éligible ou électeur, il fallait posséder un grand patrimoine, s’acquitter d’impôts élevés, en un mot être riche. C’était le suffrage censitaire. C’est les classes populaires et ouvrières en particulier qui obligèrent les classes dominantes, notamment par leurs récurrentes révoltes et révolutions avortées, à instaurer le suffrage universel. Permettant ainsi à une large couche de la population (longtemps excepté les femmes) de participer régulièrement aux multiples élections. Ainsi, pour désamorcer la Bombe révolutionnaire, la bourgeoisie a consenti à offrir quelques Bonbons politiques aux classes populaires. Et le goût de ses bonbons fut toujours amer. En fait de bonbons, elles n’ont droit qu’à l’emballage. Et quand elles tentent de déchirer l’emballage, elles ont toujours droit au plombage, mitraillage. En outre, l’élargissement de la démocratie à tous les citoyens, intervenu au 20ème siècle, a répondu au besoin de la bourgeoisie de parer et réparer la désaffection des larges couches de la population de la politique. C’est la raison pour laquelle elle a étendu le suffrage aux femmes, puis elle a abaissé l’âge de la participation électorale. Mais, elle n’a pas pour autant endigué le désintérêt de la population laborieuse pour le Cirque électoral. D’ailleurs, les taux d’abstention sont toujours en forte hausse. Certaines élections attirent à peine 30 à 20% du corp électoral.
    Par ailleurs, il est communément répandu que la démocratie est l’ennemie de la dictature, et réciproquement. C’est faux. En réalité, la démocratie et la dictature sont des frères siamois. C’est l’avers et le revers de la même pièce de monnaie (et aussi de théâtre, serait-on tenté d’ajouter, car ce sont les mêmes personnages qui endossent le costume du démocrate qui, sous la menace de la révolution populaire, le troquent contre la tenue militaire). Effectivement, il ne faut jamais oublier que Mussolini et Hitler ont accédé DÉMOCRATIQUEMENT au pouvoir.
    La démocratie, cette dictature en sommeil, ne fut en vrai qu’un rêve pour les classes populaires. Cette forme de gouvernement instaurée par les classes dominantes disparaîtra avec la fin de la société de classes. Car, dans la future société humaine sans classes, comme l’a écrit Friedrich Engels : « le gouvernement des personnes fera place à l’administration des choses et à la direction de la production. La société libre ne peut pas tolérer un État entre elle et ses membres. »

      Abou Stroff
      8 novembre 2016 - 13 h 44 min

      bonjour prolo! j’allais dire
      bonjour prolo! j’allais dire un mot sur cette histoire de démocratie (dans l’absolu?), j’ai lu ton texte et j’ai considéré que tu avais tout dit. bonne continuation et j’espère que les internautes trouveront matière à réfléchir en te lisant.

    lhadi
    6 novembre 2016 - 21 h 22 min

    Il manque à l’Algérie un
    Il manque à l’Algérie un Président de la république qui soit à la hauteur des circonstances comme Solon, Pisistrate, Clisthène ou Périclès. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Erracham
    6 novembre 2016 - 15 h 35 min

    Le concept de démocratie a,
    Le concept de démocratie a, selon moi, évolué depuis Socrate. Le peuple exerçait son pouvoir par le biais de leurs représentants élus au parlement. Ceux-ci étaient censés faire entendre la voix du peuple et défendre ses intérêts. Qu’en est-il aujourd’hui? L’argent a étouffé la vie politique. « Money talks » disent les américains. Comme nous, ils constatent que quelques milliardaires suffisent à confisquer le résultat des urnes, à imposer leurs vues sur la majorité. Sans réaction appropriée des citoyens, la « moneycratie » imposera son diktat et nous retournerons vers une forme moderne de tyrannie. Ce n’est par hasard que 1% de la population mondiale s’est approprié 90% de le richesse. Toute les lois votées aujourd’hui dans le monde sont en leur faveur: les riches s’enrichissent davantage et les pauvres s’appauvrissent un peu plus. La mondialisation forcée n’arrangera pas les choses pour ces derniers.

    karimdjazairi
    6 novembre 2016 - 13 h 40 min

    La démocratie n est qu en
    La démocratie n est qu en fait qu une façade pour endormir le peuple. Tant que le système n est pas menacé, les gens peuvent braire autant qu ils peuvent, mais s ils avisent de s attaquer à lui, alors, les détenteurs du pouvoir en occident n hésiteront pas à réprimer dans le sang la révolte.

    Qu est ce qui importe aux gens : leur porte monnaie et leur sécurité, le reste je dis pas qu ils s en fichent, mais c est accessoire.

    demos
    6 novembre 2016 - 12 h 27 min

    la démocratie est une idée
    la démocratie est une idée Aryenne , elle est née à Athènes et a pour corollaires la justice et la liberté d’où la liberté d’expression pour permettre aux contentieux intellectuel , spirituel et pénal de se déclarer et d’avoir lieu dans la partialité .. voilà les bases sur lesquels s’est construite ontologiquement l’Europe en général ( en mettant à part la parenthèse du moyen âge chrétien et la soumission de l’Europe a cette religion orientale et la domination judaïque sémitique actuelle qui sévit en Europe et dans le monde occidental ) … la démocratie et l’idée de citoyenneté et de Droit ( avec toutes les libertés humaines que cela suppose ) sont pourtant universels et font des avancées tant bien que mal parmi les autres peuples .. Seul le monde arabo-musulman actuellment est bloqué sur cette question et ne connaitra que guerres civiles , despotisme , barbarie , esclavage , viols , malheurs et catastrophes humaines tant que sévira l’idéologie raciste et théocratique du Whabisme arabo-islamiste saoudien terroriste et criminel … le wahhabisme a violé ces nations et a détruit l’avenir de ces peuples

    TheBraiN
    6 novembre 2016 - 9 h 10 min

    La démocratie à l’occidentale
    La démocratie à l’occidentale dans son volet « liberté d’expression » c’est CAUSE TOUJOURS MAIS ATTENTION AUX LIGNES ROUGES !!!
    Et il faut dire qu’à part certains « marginaux » tout l’establishment occidental adhère à cette règle tacite !

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