Chérif Rahmani : «La conférence de Marrakech sera inutile sans actions concrètes»

Chérif Rahmani. New Press

L’ancien ministre de l’Environnement, Chérif Rahmani, a estimé, dans une contribution parue dans les colonnes du Soir d’Algérie, que la conférence sur le climat qui s’est ouverte à Marrakech, au Maroc, serait caduque si les pays parvenaient à un accord et n’engageaient pas d’actions concrètes. «Que vaut un accord sans actions concrètes et diligentes ?», s’est interrogé l’ambassadeur des Déserts et des Terres arides, qui souligne que «chaque pays doit faire plus et mieux face à ce défi et on ne peut attendre 2030 pour le faire». «La tendance est claire, avec les engagements actuels des pays, la planète est sur la trajectoire fatidique de réchauffement», met en garde Chérif Rahmani, qui relève que «c’est tout l’enjeu pratique des négociations de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat qui débutera ce 8 novembre». «Face à ces échéances, note-t-il, tout le monde s’accorde à dire qu’il y a un temps pour la négociation mais, surtout, qu’il y a un temps pour l’action, en vue d’une riposte ciblée et appropriée contre le réchauffement climatique et ses répercussions».

Rappelant que cent pays sont allés au bout du processus, l’ancien ministre a indiqué que la communauté internationale «affiche un consensus fort sur la nécessité d’agir urgemment et à la mesure du dérèglement climatique de notre planète». Il a expliqué que l’une des questions essentielles «reste la mobilisation de 100 milliards de dollars pour chaque année d’ici 2020 par la communauté internationale au profit des pays vulnérables». A ce jour, a-t-il relevé, 67 milliards de dollars de contributions ont été annoncés par les différents partenaires – Etats, banques et institutions financières internationales. Estimant que le chemin qui reste à parcourir est encore long, Chérif Rahmani a précisé que les pays africains «espèrent de leur côté, en sus de leur part sur les 100 milliards de dollars, 10 millions de dollars pour booster l’économie verte et financer les projets en préparation», c’est-à-dire les énergies renouvelables, les transports écologiques, l’habitat peu énergivore et les nouvelles pratiques agricoles. De leur côté, les pays développés «poussent à la mise en œuvre d’une date-butoir pour la mise en application de l’accord et exigent plus de transparence sur les informations à fournir par les Etats sur leurs contributions et leurs efforts pour limiter leurs émissions.

Pour Chérif Rahmani, enfin, le cadre de la négociation de la prochaine conférence de Marrakech «est clair» : «Plus de moyens financiers disponibles et accessibles et de transferts technologiques à mettre en œuvre au profit des pays en voie de développement d’un côté, et, en contrepartie, plus de règles de transparence, pour limiter les émissions pour l’ensemble de la communauté internationale».

Lina S.

Comment (9)

    Anonymous
    21 janvier 2017 - 23 h 45 min

    UN VOLEUR PARMI LES 40
    UN VOLEUR PARMI LES 40

    MATAKOULCH El YAOURT
    8 novembre 2016 - 20 h 13 min

    Après avoir bouffé à tous les
    Après avoir bouffé à tous les rateliers … M.le gouverneur tente de nous prendre pour des débiles mentaux. Allah yal3an li ma yahchem !

    el wazir
    8 novembre 2016 - 18 h 27 min

    Vérité de Lapalisse, je me
    Vérité de Lapalisse, je me demande quelle conférence s’est traduite par des actions et des mesures concrètes? pour que celle de Marrakech soit une exception, contribution inutile de la part de Chérif Rahmani

    Wallace
    8 novembre 2016 - 18 h 17 min

    Avec un ptit chouiia de
    Avec un ptit chouiia de dignité,ce rahmani peut s,inclure dans sa démonstration sur la coparalymique22!

    Anonyme
    8 novembre 2016 - 17 h 44 min

    il voulait peut-ètre dire « la
    il voulait peut-ètre dire « la deuxième mi-temps de la conférence de Paris (COP 21), qui va se dérouler dans son protectorat marocain, plus précisément à Marrakech » sera inutile sans action concrètes.

    nectar
    8 novembre 2016 - 16 h 56 min

    Un de ce qui ont ruiné le
    Un de ce qui ont ruiné le pays, il se permet encore d’afficher son faciès..Sous sans règne en tant que ministre de l’environnement et des annonces sans lendemain, tel que la suppression des sachets en nylon, jusqu’à ce jour, ils sont utilisés et même importés à coups de millions d’euros..La honte ni le ridicule, ne leurs font bouger le cœur, cette bande de crocodiles qui vivent de la rapine et des détournements…

      MATAKOULCH El YAOURT
      8 novembre 2016 - 20 h 15 min

      Baraka Allah Fik
      Baraka Allah Fik

      Algérie Authentique
      9 novembre 2016 - 10 h 58 min

      sûrement des intérêts de
      sûrement des intérêts de « grand industriel » en importation de sacs pastique sont en jeu … meme la stabilité du pays est en jeu c’est sur! algérie pays de paradoxes , tout le monde voit , tout le monde critique et se rend compte de l’imposture mais rien ne change , ainsi va l’algérie! pourquoi ap nous pond cet article ? en plus le titre est tellement con ! quand est-ce qu’on aura notre donald trump à nous ?

    Anonymous
    8 novembre 2016 - 15 h 43 min

    JE croyais qu’il était en
    JE croyais qu’il était en espagne dans sa villa…

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