Deux enseignants de l’ENSA licenciés pour avoir dénoncé le «piston»

Tahar Hadjar mettra-t-il un terme à la situation délétère qui règne à l'université ? New Press

Les enseignants de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA, ex-INA) d’El-Harrach, à Alger, appellent à un rassemblement ce lundi devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur à Ben-Aknoun. Raison de la colère : deux de leurs collègues de cette prestigieuse école ont été licenciés «de manière abusive et illégale» pour avoir «dénoncé les dérogations d’inscription en 1re année sans la moyenne requise et en doctorat sans concours». Selon des sources proches des enseignants de l’ENSA, «la décision de licenciement a été prononcée par un conseil de discipline qui s’est tenu sans avoir convoqué les concernés, sans les avoir entendu et sans leur avoir permis de se défendre».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, diligentera-t-il une enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui ternit l’image de cette école jadis réputée pour sa formation de qualité ? Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que des cas de passe-droit sont signalés, lesquels permettent à des étudiants non qualifiés de s’inscrire ou d’évoluer dans leur cursus universitaire sans aucun mérite scientifique. La situation délétère est telle que le diplôme algérien a perdu sa valeur d’antan et «n’offre plus de qualifications», de l’aveu même du président de la République en personne.

Nous y reviendrons.

L. S.

Comment (44)

    Adel
    15 novembre 2016 - 17 h 45 min

    pour moi, il ne le fera pas
    pour moi, il ne le fera pas parce que lui même chaque année il envoi des listes des enfants pistonnés vers différents établissements du pays. Il fait ce qu’il veut. D’ailleurs, la gestion des orientations qui est devenu du ressort du ministère est une raison suffisante pour faire ce qu’ils veulent???

    Madame Soleil
    15 novembre 2016 - 11 h 30 min

    Sur ma boule de cristal, je
    Sur ma boule de cristal, je lis concernant le ministre de « La Recherche Anti Scientifique » de La République Algérienne Anti Scientifique qu’il va amèrement regretter de ne pas avoir appris La Limite Des Fonctions, La Fonction Corruption, Sa Soeur La Fonction Médiocrité ont une limite, au-delà de laquelle viendra le règne de La Vraie Science, sans limites, et nous sommes dans ce cas pourtant à l’enseigne de… L’Agriculture, c’est donc un univers actuel inculte, et qui sème des étudiants médiocres récoltera beaucoup de raisins… de la colère… Vous les deux licenciés, vous aurez La Licence, qui suffit pour être ministre… Je vous le souhaite, restez de glace, ils fondront en larmes, on ne joue pas avec ça !

    Omar
    15 novembre 2016 - 8 h 13 min

    Divisons le mot « Université »
    Divisons le mot « Université » en syllabes, que trouvons nous ? :
    [uni – ver – si – té] qui se traduit par : Unis Vers Si « T ». Le mot « Vers » signifie également « Contre » donc nous obtenons: Unis Contre Si « T ».
    A méditer …..

    tonnerre
    15 novembre 2016 - 7 h 49 min

    Qui ne connait pas Mme
    Qui ne connait pas Mme Issolah il dira que c’est un délai de l’anarchie.Figurez vous que cette dame devrait être à la place du ministre.C’est LA DAME DE FER et une MENEUSE d’hommes.Hélas Madame la PROFESSEUR ailleurs on dira chapeau bas..

    Anonymous
    15 novembre 2016 - 4 h 40 min

    Sans manquer de respect a ces
    Sans manquer de respect a ces 2 enseignants et avec tout mon soutien je leurs répond c’est pas votre faute ,votre papa n’est pas ministre sinon vous connaîtrez pas ce problème, c’est la politique du bled qui veut ça. Bon courage.

    sami
    14 novembre 2016 - 19 h 41 min

    Ceux qui fraudent le bac et
    Ceux qui fraudent le bac et arrivent à passer, pourrissent l’université algérienne qui était jusqu’en 1973,la 2ieme université fancophone aprés la Sorbonne.
    Les passe-droit s sont légions en Algérie depuis l’indépendance.
    Dans les lycées et Écoles primaires ,il a de de tout temps existé des classes spéciales qui accueillent les enfants de la nomenclatura locale.Le contenu pédagogique est meilleur avec les meilleurs enseignants.Et ce,au vu et au su des autres élèves défavorisés enfants de le plèbe.Paradoxalement ces classes spéciales ne produisent pas pour autant les meilleurs.Elles favoriseent en fait le clivage entre deux catégories d »élèves.

    pegasse
    14 novembre 2016 - 18 h 36 min

    Il y’a quelques années de ça
    Il y’a quelques années de ça au lycée BOUAMMAMA ex DESCARTES, un professeur fit une remarque á un fils de ministre pour son indiscipline, elle recolta la reponse suivante devant toute la classe: Vous feriez mieux de la fermer,moi avec votre salaire je me paye une paire de chaussures.vous un peu le degré de suffisance!, comme dit le proverbe le fruit ne tombe pas loin de l’arbre, vous croyez que la direction a pris des mesures?!,et bien rien n’a ete fait,et ainsi de suite l’histoire continue aux universités, c’esr l’impunité absolue.

    ALI
    14 novembre 2016 - 18 h 21 min

    IL Y A DES UNIVERSITAIRES (
    IL Y A DES UNIVERSITAIRES ( MEDECINS, ENSEIGNANTS ETC…..°) DE HAUT RANG QUI SE CROIENT A L ABRI D UN ABUS DU FAIT DE LEUR GRADE ET NE JUGENT PAS UTILE DE MILITER OU D ADHERER SIMPLEMENT A UN SYNDICAT. CERTAINS ( CONTRAIREMENT AUX AMERICAINS DONT LES SYNDICATS SONT LES PLUS PUISSANTS AU MONDE °) AFFICHENT MEME DU MEPRIS A L ENDROIT DE L ACTIVITE SYNDICALE QU ILS CROIENT RESERVEE AUX OUVRIERS ET AUX DOCKERS-
    AVEC TOUT MON RESPECT ET MON SOUTIEN A CES 2 ENSEIGNANTS LICENCIES JE PARIE UN SOU TROUE QU ILS NE SONT MEME PAS SYNDIQUES DANS LEUR ETABLISSEMENT.

      chaoui04
      15 novembre 2016 - 3 h 09 min

      Sit qu’ils ne sont pas
      Sit qu’ils ne sont pas syndiqués. Quet est l’ avantage pour qu’ils adhèrent?Rien.
      Devant pareil situation où est l’UGTA de sidi machin ,le fameux CNES ,le sneuss….Alors……

      Bennacer
      16 novembre 2016 - 0 h 08 min

      Sidi Said !!!! Vous parlez du
      Sidi Said !!!! Vous parlez du syndicat en Algérie » Rabi yehdik »

    Erdt
    14 novembre 2016 - 15 h 42 min

    Ceci explique cela: nos
    Ceci explique cela: nos universités produisent des diplômés qui cherchent a tout prix a entrer dans la fonction publique où on n’a rien a foutre de la compétence!! Ils savent que dans le privé ils n’ont aucune chance,encore moins à l’international. Certains en ont fait les frais au Canada; arrives dans ce pays avec leur diplôme bidon ils se retrouvent chauffeurs de taxi ou plongeur!! Mais pour c enseignants licenciés injustement,où sont les syndicats?? Où est le cnes,le cnapest…où sont les partis patriotes comme le PT,jil djadid,rcd,ffs,mds…??? Où êtes vous pour les soutenir!!!

    el wazir
    14 novembre 2016 - 14 h 52 min

    Pris en flagrant délit de
    Pris en flagrant délit de corruption, par des prof intègres, le ministre est a jamais cuit, quand a la valeur des diplômes chez nous elle est tombé sous le niveau Zéro, a tel point que le DREBKI est devenu diplômé de l’enseignement supérieur (avec une licence) alors qu’il n’a même pas connu ni l’école primaire, ni le secondaire, de cette manière la mafia de l’enseignement est arrivé a se mettre a niveau en faisant baisser le niveau algérien c’est ce qui explique qu’au lieu d’avancer l’Algérie recule (malgré les milliards dépensés)

    MELLO
    14 novembre 2016 - 14 h 39 min

    Oran n’est qu’ à 500 KM d
    Oran n’est qu’ à 500 KM d’Alger. La Faculté de la médecine d’Oran a été sérieusement ébranlée par le phénomène: au moins une dizaine de faux étudiants ont pu s’inscrire frauduleusement pour postuler et exercer, après la fin de leurs cursus, la profession noble, de médecin. Ces derniers, continuent à faire l’objet d’enquêtes. La Faculté de droit de l’Université d’Oran n’est pas en reste. Celle-ci est concernée par un lot de 36 dossiers de faux étudiants ayant pu suivre des études de droit grâce à de faux documents d’inscription. L’enquête, qui fut confiée à la gendarmerie, durera 9 mois et mettra au jour un scandale bien plus grave, vu l’ampleur de la fraude et de la qualité de certaines personnes directement concernées, à savoir des enfants d’avocats très connus à Oran, des fils et filles de médecins et de hauts responsables de l’Etat.

      Anonymous
      14 novembre 2016 - 15 h 02 min

      Ça se voit que tu n’es pas
      Ça se voit que tu n’es pas allé à Oran depuis longtemps. Grace à l’autoroute Est-Ouest (et donc à l’Ogre) Oran n’est qu’à 430 km. Ceci dit La médecine à Oran est depuis belle lurette tenue par les professeurs de médecine originaires tous de Tlemcen (tout comme la médecine aux Etats-Unis où les Juifs règnent sans partage). Essayez d’inscrire vos enfants dans une faculté à Tlemcen ou à Oran. Si par extraordinaire vous y arrivez, dites à vos rejetons d’essayer d’avoir leurs examens puis leurs diplômes sans payer.

        Anonymous
        15 novembre 2016 - 10 h 16 min

        Idem à sidi bel abbés…Et je
        Idem à sidi bel abbés…Et je confirme que non seulement ils ont accaparés toute l’oranie mais à Tlemcen si tu n’es pas du coin tu as 0% de chance de faire des études de médecine…
        Regardez aussi du côté des bourses posté doc…Ils sont très largement majoritaires dans leur obtention…

    Abou Stroff
    14 novembre 2016 - 14 h 18 min

    moua, malgré ma modestie
    moua, malgré ma modestie légendaire, je me permets, de rabâcher ce que j’écris sur le sujet depuis des lustres. le système éducatif algérien en général et l’université algérienne, en particulier ne sont que des appareils idéologiques au service d’un état basé sur la distribution de la rente et sur la prédation. en ce sens, nous ne devons guère nous étonner des pratiques qui tiennent lieu de fonctionnement de ces deux institutions. le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation n’a nullement besoin de compétences, d’enseignants intègres et encore moins de responsables à la hauteur de leur responsabilité. ce système a besoin de larbins et d’abrutis pour le servir et ne pas poser les questions qui dérangent (s’interroger sur les passe-droits est une question qui dérange, n’est ce pas?). ainsi tous les observateurs auront remarqué que les responsables de l’université ne sont responsables que parce qu’ils font directement ou indirectement partie d’un clan? l’actuel ministre serait il ministre s’il n’était pas le frangin d’un ponte du fln? les recteurs, les doyens et les chefs de département seraient des responsables s’il ne faisaient pas partie d’un clan? la réponse est évidente et une simple enquête dévoilerait le « pot aux roses ». moralité de l’histoire: que les enseignants intègres (je sais qu’il ne sont pas nombreux car la plupart sont partis en retraite pour éviter de côtoyer la pourriture)) affichent publiquement leur mécontentement vis à vis des pratiques obscènes et crasseuses auxquelles s’adonnent, entre autres, le ministre (dont le cv est aussi vide que le crâne de si amar el fenène) de l’enseignement supérieur.

      tonnerre
      14 novembre 2016 - 15 h 43 min

      Tout à fait Abou Stroff. Vous
      Tout à fait Abou Stroff. Vous avez bien mis le doigt sur la plaie.

    MOMO
    14 novembre 2016 - 14 h 12 min

    J AI COMPRIS C POUR SA .JE ME
    J AI COMPRIS C POUR SA .JE ME DEMANDER OU SONT NOS MILLIONS D UNIVERSTAIRE POUR CONSTRUIRE LA FUTUR ALGERIE OK .EN ALGERIE BAC PLUS 5 ES EGALE A BAC MOIN 5 AU MALI

    Quenelle
    14 novembre 2016 - 12 h 58 min

    Voici la réalité tragique
    Voici la réalité tragique subie dans cette école :
    Par Pr Rosa Issolah(*)
    Pr Nadjia Zermane(**)
    «Il n’y a pas de liberté sans lois, ni où quelqu’un est au-dessus des lois», cette citation du philosophe Jean-Jacques Rousseau, toujours d’actualité trois siècles après, illustre très bien notre propos.
    Le défi pour l’Algérie de former une jeunesse qualifiée, stable et engagée repose sur sa capacité à lui assurer un système d’ascension sociale par le mérite et à respecter le principe d’égalité des chances dans l’enseignement, garanti par la Constitution qui stipule dans son article 65 que «L’Etat veille à l’égal accès à l’enseignement et à la formation professionnelle». Les enseignants de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie qui ont dénoncé les inscriptions illégales accordées par le ministre de l’Enseignement supérieur pour l’accès en classes préparatoires sans moyenne requise et au doctorat sans concours n’ont donc fait que défendre les droits des étudiants et ceux de leurs familles, face aux injustices. Aujourd’hui, quelle famille ne rêve pas de voir son enfant accéder à une grande école ? Et, quelle famille ne rêve pas de voir son enfant accéder au doctorat ? C’est pour cela que les conditions d’accès à la formation et aux diplômes compétitifs doivent être les mêmes pour tous. Et, c’est pour cela que la Constitution de notre pays stipule que «les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination» (article 32).
    Aujourd’hui, ce problème a pris des proportions d’une extrême gravité. Les enseignants qui ont dénoncé, avec dossiers à l’appui, de sérieux dysfonctionnements qui portent atteinte à l’avenir de l’Ecole de la souveraineté alimentaire du pays subissent des représailles inqualifiables. Démarrer une année universitaire avec le licenciement de professeurs de renom, chacun dans sa spécialité, est un échec cuisant pour votre mode de gouvernance, Monsieur le ministre. Ces enseignants chercheurs qui ont écrit à la présidence de la République n’ont commis ni un délit ni une erreur professionnelle. Ils ont saisi la présidence de la République, en tant que plus Haute Institution de l’Algérie, dans une relation de loyauté totale vis-à-vis de leur pays, pour lancer une alerte en tant que scientifiques. Dans ce cas, il vous suffisait de diligenter une commission d’enquête en toute neutralité, et non de donner des instructions pour un conseil de discipline !
    Les femmes enseignantes sont particulièrement ciblées par cette répression que nous dénonçons, pour faire barrière à un courant d’obscurantisme qui vise à tuer la liberté académique et d’opinion. Mme Nadjia Zermane, professeur de renom, est harcelée par des agents de sécurité de son école qui sont désignés pour lui transmettre une convocation à un conseil de discipline qu’elle doit subir pour avoir défendu l’éthique de l’enseignement public. Est-ce le traitement qu’on réserve à une scientifique qui fait partie de nos rares jeunes compétences en méthodes de gestion alternative des phytoparasites. La professeure Nadjia Zermane qui incarne la jeune élite universitaire algérienne a soutenu sa thèse de doctorat à l’université de Kassel en Allemagne. La personnalité de femme scientifique qu’elle s’est forgée l’a conduite à la Maison Blanche (USA) en 2014, parmi un groupe de femmes scientifiques sélectionnées dans le cadre d’un programme sur l’innovation des femmes dans les sciences et l’engineering.
    Première femme algérienne professeure en sciences de l’information et de la communication, pionnière des nouvelles technologies et du numérique, ancienne élève de la prestigieuse ENSSIB de Villeurbanne, docteur de l’université Lumière de Lyon et ancienne auditrice de l’Institut des hautes études pour la science et la technologie de Paris, la professeure Rosa Issolah est licenciée de façon totalement abusive et arbitraire, pour avoir dénoncé les dérogations d’accès à l’ENSA, ainsi que d’autres dysfonctionnements portant atteinte à l’Ecole de la sécurité alimentaire de l’Algérie. Feu son mari, fils de chahid, un des premiers agronomes sorti de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie d’El Harrach, a formé des générations entières d’agronomes, en tant qu’enseignant chercheur. Alors qu’il n’avait que douze ans, il a porté le corps de son père chadid et a transmis à ses enfants, qu’il n’a pas eu le temps de voir grandir, les valeurs de Novembre 1954. Aujourd’hui, que faites-vous de ces valeurs, Monsieur le Ministre ? Où est la voie tracée par le FLN historique pour l’émancipation et la protection des femmes algériennes? Que faites-vous du sacrifice des Ourida Medad, Hassiba Ben Bouali et de toutes les martyres dont nous sommes les héritières?
    D’autres collègues, jeunes enseignantes, au sommet de leur carrière, subissent également dans l’impunité la plus totale les affres du harcèlement moral et de la marginalisation, plus particulièrement avec refus d’octroi de charges d’enseignement et d’encadrement correspondant à leurs diplômes et compétences.
    Docteur Hamida Benslimane a porté dignement le flambeau de feu son père éminent ancien moudjahid, décédé avant d’avoir vu sa fille s’installer. Aujourd’hui, cette jeune maître de conférences paie également le prix fort de la tyrannie ; Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur, vous avez été destinataire de toutes ses requêtes, restées lettre morte. Que faites-vous de son investissement qui l’a conduite jusqu’au doctorat ? Que faites-vous du sacrifice de son père pour l’indépendance de l’Algérie ?
    Le docteur Meriem Laouar, limogée de son poste de responsable des classes préparatoires, tout juste deux semaines après son installation, a dû quémander, des mois durant, une simple décision de mise de fin à ses fonctions. Femme de laboratoire et de terrain, docteur Laouar a construit un background scientifique dans le domaine des ressources génétiques, de l’amélioration des plantes, de la sélection et des biotechnologies, avec une reconnaissance internationale qui force le respect.
    Il est vrai que Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique représente des institutions que nous respectons. Mais, comment ne pas s’indigner face à un ministre qui donne des dérogations illégales d’accès dans une école d’excellence et qui instruit un chef d’établissement pour que les enseignants opposés à ces dérogations soient licenciés. C’est la raison pour laquelle nous sommes déterminées à lever les boucliers contre toute forme de représailles destinées à tuer la conscience scientifique et la liberté académique. Nos droits de scientifiques et de citoyennes algériennes doivent être reconnus comme une condition indispensable à une gouvernance équitable.
    R. I.
    N. Z.

    * Professeur à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie, d’El Harrach.
    ** Professeur à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie, d’El Harrach.

    Source de cet article :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2016/11/14/article.php?sid=204778&cid=41é dans cette école (in Le Soir d’Algérie d’aujourd’hui) :
    « 

      Quareh-hyatou
      14 novembre 2016 - 13 h 31 min

      Hier, j’ai lu l’interview du
      Hier, j’ai lu l’interview du professeur Kacha, psychiatre qui denoncait, également, des pratiques mafieuses dans notre pays et qui expliquait, en spécialiste, pourquoi nous en sommes arrivés là. Coincidence, le soir meme à la tv, j’ai vu un député denoncer à son tour, les pratiques de hauts tres hauts responsables, qui, selon son temoignage « passer toutes leurs journées à telephoner à droite et à gauche pour voir solliciter X et Y pour tel affaire, tel lot de terrain ou tel intervention pour leurs proches et leurs enfants ». Voilà ou l’on se retrouve dans l’algerie de la 3izza et de la karama, ou comme le rapellait ce deputé l’algerie de Erfa3 rassek ya bâ. Triste sort pour un pays qui a payé le tribut le plus lourd dans l’histoire de l’humanité pour recouvrer sa dignité et son honneur.
      Aujourd’hui de trés hauts responsables algériens, se couchent par terre, comme des limaces pour mendier un agreement, un crédit bancaire non remboursable, un lot de terrain ou un diplome pour leurs enfants imméritants, foulant au pied toutes les valeurs pour lesquelles sont tombés des bataillons d’algériens, reposant, aujourd’hui dans des cimetières sales et delaissés…

      C’est une trahison morale et une regression honteuse qui doit cesser…

    Qareh-hyatou
    14 novembre 2016 - 12 h 37 min

    d’abord il faut rapeller que
    d’abord il faut rapeller que le ministre de l’enseignement supérieur est un produit « pure laine » du systeme, aussi, il ne faut pas s’etonner de relever les vieilles pratiques du piston et de la course à la médiocrité. Il faut profiter du débat sur les pratiques du ministere de l’enseignement supérieur pour denoncer également, l’alignement de notre enseignement supérieur à la france. Notre élite universitaire est tirée vers le bas. Les étudiants algériens revenant des universités préstigieuses dans le monde ne sont pas reconnus, alors que pour la france, presque 200 universités, parmi les plus médiocres dans le monde, sont validées.
    https://www.mesrs.dz/les-equivalences (voir la circulaire 1260 qui donne la liste des écoles reconnues et vous serez sidérés de constater l’absence des universités mondiales les plus préstigieuses)..
    Et pendant que les pays qui se respectent tentent de hausser le niveau de leurs universités et de leurs élites, chez nous, on fait le contraire. On permet à la fille ou au fils d’un tel ou d’une telle, d’etre indument dans le lot des laureats des concours, des hauts diplomés et d’etre les premiers servis, en bourses, en postes… N’est-ce pas que certains se retrouvent désignés dans des institutions internationales, pour representer l’algerie, une semaine aprés avoir « obtenu » leurs diplomes…
    C’est intenable et c’est révoltant… Cela ne peut plus durer….

    Anonymous
    14 novembre 2016 - 12 h 19 min

    Le seul point fort du CV de
    Le seul point fort du CV de ce ministre est d’être le frère de l’inventeur du « coup d’état scientifique » contre l’ancien secrétaire général du FLN Mehri. Il était parmi l’ équipe qui prépara l’avènement de Boutef en savonnant la planche à Zéroual. Au lendemain de l’élection de 1999, voyant qu’il n’était pas payé en retour, envoya une lettre au tout nouveau Président (qui s’empressa de publier dans El-Moujadjahid). Monsieur Haddjar, et c’est de lui qu’il s’agit, en bon natif de l’Ouest, reprochait au Président de « l’avoir écarté tout en faisant confiance au chaoui Benflis [directeur de campagne puis secrétaire général de la Présidence] et au kabyle Ouahya ]Premier ministre].
    Plus régionaliste que ça, tu meurs. A force de de réclamer, il fut nommé ambassadeur au Caire (c’est lui qui géra l’agression contre nos joueurs et obligea les dirigeants à jouer le match et c’est lui qui de son fauteuil d’ambassadeur en Tunisie a géré l’humiliation faite aux Algériens se rendant en Tunisie.
    Donc ce ministre a gravi en parallèle et à la vitesse grand V tous les échelons: de simple assistant, il fut nommé vice recteur puis recteur de l’Université d’Alger pour finir ministre. Si vous y voyez du piston dans cette ascension, c’est que vous êtes un régionaliste primaire (même pas moyen, ni secondaire ni encore moins universitaire)

      99, la Trahison
      14 novembre 2016 - 13 h 20 min

      Excellente analyse !!! en
      Excellente analyse !!! en quelques lignes vous avez cerné la personnalité de ce (personnage)

      Rascasse
      14 novembre 2016 - 14 h 01 min

      Je rajoute que bouteflika
      Je rajoute que bouteflika publia la lettre on justifiant le geste par un désir d’enrichir le débat démocratique sic!!, tout le mal qu’ont fait les hadjar ils sont toujours là, et ils continuent , après benbouzid enseignement un autre antialgerien a une échelle plus haute pour achever les rescapés de benboukherba,

        Aldjazairi
        14 novembre 2016 - 16 h 29 min

        Quant le Roitelet publia
        Quant le Roitelet publia cette fameuse « Lettre » ( un etalage de la miserabilité de son « auteur » se targuant de descendre d une …….. »noble Lignee » ) il le fit pour appuyer encore sur la « Plaie » du miserable courtisan qui se voyait dejà pousser des epines venimeuses parce que son ROITELET avait daigné USER de ses  » Services » pour frapper dans le dos ceux qui connaissaient ses ………veritables intentions de Caudillo d operette .
        Tel Frere tel ………..Ya wilek min aldji3ane min yachba3 ………..

          Anonymous
          14 novembre 2016 - 17 h 53 min

          Très juste et bien vu.
          Très juste et bien vu. Rascasse ne semble pas être au courant il fait de l’approximation et de l’amalgame. La lettre fut publiée sans commentaire. Ce qui ajouta à l’élan de patriotisme du peuple algérien qui disait « enfin voilà un Président pour TOUS les Algériens ». Et de rappeler le slogan de campagne: Bouteflika yane7i dhika. Apparemment , et depuis, tout le peuple est devenu asthmatique

      Le Patriote
      14 novembre 2016 - 14 h 56 min

      Quand il préparait sa licence
      Quand il préparait sa licence puis son doctorat, les mots « plagiats », plagiaires » et « plagier » avaient une portée artisanale. Depuis, ils sont devenus la marque fabrique de nos universités dont les chercheurs n’hésitent pas même plus à « pomper » les travaux de Saoudiens; Palestiniens; Tunisiens voire Burundais pour les moins audacieux « pompistes ».

    Quenelle
    14 novembre 2016 - 12 h 17 min

    Toutes les universités
    Toutes les universités fonctionnent ainsi, TOUTES !
    Et les ministères aussi !
    TRAGIQUE ! ! !

    el milia kvayl
    14 novembre 2016 - 12 h 14 min

    S ils sont compétents qu’ils
    S ils sont compétents qu’ils créent leur propre université privée comme il en existe aux Usa,Royaume-Uni etc…..plus facile à dire qu’à faire certes mais il y a tellement d argent dans ce pays qui attendraient que les bonnes personnes les sollicitent pour monter un projet viable.
    Quand j observe tous ces enseignants qui gagnent des fortunes à dispenser des « pseudo cours »privés…je me dis que créer une alternative à l enseignement universitaire public est réalisable.

    Anonymous
    14 novembre 2016 - 11 h 30 min

    3AMI COMENDA ,,,siassa ,des
    3AMI COMENDA ,,,siassa ,des 50 dernières années

    souk-ahras
    14 novembre 2016 - 11 h 29 min

    Le diplôme algérien est
    Le diplôme algérien est devenu une  »denrée » négociable » au même titre qu’un poste de député ou de sénateur, et l’enseignement supérieur offre désormais des  »services et accointances » sur-mesure à une clientèle hors mesure de plus en plus nombreuse. Ces licenciements abusifs confirment la marche résolue de notre éducation vers les origines du  »zéro ». À quand, alors, un ministère de l’inculture nationale dédié à l’élévation et la promotion de la nullité ?

    ABDAL
    14 novembre 2016 - 11 h 28 min

    les recrutements dans tous
    les recrutements dans tous les domaines se font depuis toujours,grace a des connaissances ou des pistons et non sur des valeurs de compétences. resultat, on a abouti fatalement,a une societé d’incompétents du bas jusqu’au sommet de l’etat, d’ou un manque de démocratie et un sous développement chronique. par ailleurs comment expliquer que des pays comme le JAPON ou la CORéE,dépourvus de ressources sont trés avancés technilogiquement et au niveau du savoir

    anonyme
    14 novembre 2016 - 11 h 00 min

    quand il y a pas de concours,
    quand il y a pas de concours, il y a des ………

      Anonymous
      14 novembre 2016 - 12 h 21 min

      réponse: …..il y a des …
      réponse: …..il y a des … »cours » pour cacher le reste

    nectar
    14 novembre 2016 - 10 h 58 min

    Quand n’importe quel bagar
    Quand n’importe quel bagar est nommé à un poste supérieur, sans qu’aucune enquête sérieuse sur son passé n’est diligentée, il faut pas s’étonner de tels comportements..En plus, un Saadani ignare trilingue a régné sur le perchoir de l’assemblée nationale et du parti FLN, tout en étant soupçonné de détournement de deniers publics et de l’acquisition d’un bien à Paris…
    La société est complètement ruinée par ceux et celles qui la gouvernent, sans pour autant changer de cap et ils continuent à la gérer à vue, sans aucune prospective d »avenir..

    Zineb
    14 novembre 2016 - 10 h 03 min

    Cet individu avait empêché
    Cet individu avait empêché une étudiante de passer ses examens parce qu’elle portait une jupe qu’il a jugé courte. Comment s’étonner de ses pratiques arbitraires! Il était déjà comme ça avant d’être ministre, c’est sa mentalité qui est comme ça. Cette personne n’a aucune considération pour le savoir et pour la science. Il faut vraiment se pencher sur la manière avec laquelle il a obtenu ses diplômes

    Anonymous
    14 novembre 2016 - 9 h 52 min

    Une honte pour ce ministre ,
    Une honte pour ce ministre , un scandale . Il n’a aucune qualité pour révoquer quiconque du secteur. L’université n’est pas le secteur privé. De plus ces enseignants n’ont commis aucune faute professionnelle entrant dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions. Ils ont agi en authentiques universitaires avides de rigueur et de justice. Mais il est vrai que quant on appartient à un système et à un parti totalitaires, on ne peut accepter la contradiction. Et dire que depuis qu’il est en poste il ne cesse de discourir sur le plagiat , le piston, la qualité. Alors il faut qu’il sache ce qu’il veut. Quant à la révocation des deux enseignants, elle est abusive, arbitraire et illégale parce que non conforme à la règlementation en la matière. Le tribunal administratif l’annulera sans aune difficulté et prononcera leur réintégration.

      Anonymous
      14 novembre 2016 - 13 h 59 min

      « L’université n’est pas un
      « L’université n’est pas un secteur prive »; vous le pensez vraiment ?..j’aimerais bien vous croire…

      Mlaoua
      14 novembre 2016 - 15 h 25 min

      Je ne connais pas encore une
      Je ne connais pas encore une décision de tribunal administratif qui a annulé une telle décision administrative, même si cela rentre dans ses prérogatives selon les lois en vigueur.Et si elles(je parle des décisions annulées par le tribunal administratif) existent elles seront très rares.La majorité des décisions rendues par ces derniers sont souvent en faveur de l’administration.Il suffit de voir les statistiques.Mais elles sont à un degré moins pour le conseil d’état, c’est à dire celui-ci repêche(c’est vrai) quelques cas flagrants. La seule solution qui reste alors c’est le soutien de leurs collègues, qui doivent être solidaires pour exiger sans condition leur réintégration. Dommage qu’il n’y a plus de place à la loi. Puisque c’est ainsi, on doit répondre à la force par la force surtout quand ça parait possible cette action collective.Tant pis pour ceux qui se battent seuls et qui n’auront malheureusement rien.

      mellouk
      14 novembre 2016 - 16 h 22 min

      hélas-!triple hélas, le
      hélas-!triple hélas, le tribunal administratif ne fera son boulot que si personne ne prend le téléphone pour dicter ce qu’il faut faire. Parce qu’il faut bien le dire, même la « Justice » n’échappe pas à cette chape de gangstérisme qui plombe nos institutions. Rappelez-vous ce qui est arrivé aux jeunes magistrats qui voulaient fonder leur syndicat, voilà à peine quelques mois. L’un deux, fraichement diplomé et major de promo, s’est retrouvé le lendemain à ain-guezzam, juste aprés une petite rencontre entre le ministre de la justice et le chef du syndicat-maison.
      Le pays est bel et bien cadenassé et les algériens qui veulent changer les choses sont bel et bien muselés. Bien sur cela changera un jour, mais les dégâts sur notre société persisteront longtemps… Longtemps après que les responsables de ce gâchis monumental seront poussière…

        Anonymous
        14 novembre 2016 - 18 h 03 min

        Vous avez tors de croire
        Vous avez tors de croire cher ami que le tribunal administratif ne donne jamais raison à un particulier. Je voudrais seulement vous rappeler qu’une université de l’ouest a été condamnée par une juridiction administrative à indemniser un enseignant sanctionné illégalement par une mutation. Cette juridiction a purement et simplement annulé la décision pour vice de forme et rétabli l’enseignant dans ses droits.

    OMAR
    14 novembre 2016 - 9 h 13 min

    LES CAS D EVICTIONS OU
    LES CAS D EVICTIONS OU REPRESAILLES ME SONT CONNUES….

    J ‘AI RENCONTRE DES COLLEGUES PROFS D’ UNIVERSITE QUI ONT RECU

    DES MENACES DE LA PART D’ ETUDIANTS A CAUSE DES NOTES…..ET DES

    REPRESAILLES DE LA PART D’ UN DOYEN OU AUTRES / DES FILS DE/ PERSONNALITES/

    PEU STUDIEUX VOULAIENT TOUJOURS UNE BONNE NOTE SANS LE MOINDRE EFFORT!!!!

    CERTAINS COLLEGUES ONT DU QUITTER LE PAYS!!!!!!

    A PART QQS RARES UNIVERSITES JE PENSE QUE C’ EST LE CAS DE LA MAJORITE?????

    CORRUPTION/PISTONS/INJUSTICES ETC /CES CONSTATS SONT CONNUS DEPUIS QQS ANNEES…..

    POUR PREUVES /J AI RECU QQS DIPLOMES ALGERIENS QUI VOULAIENT CONTINUER LEURS ETUDES

    A L ETRANGER …..LES TESTS D’ ADMISSION ONT REVELE QUE CERTAINS IGNORAIENT L ESSENTIEL

    DU TRONC COMMUN…….CE SONT DES PREUVES FORMELLES CONTRE DE / FAUX/ DIPLOMES!!!!!

    JE MILITE MIEUX VIA AP CAR LES PARTIS SONT SPECIALISES EN REUNIONS DE SALONS UNIQUEMENT…..

    RARES SONT LES DIRIGEANTS QUI INTERVIENNENT SUR DES QUESTIONS PRIMORDIALES….

    go

    Mlaoua
    14 novembre 2016 - 8 h 25 min

    Les vieux réflexes sont là et
    Les vieux réflexes sont là et sont intacts.Il ne faut pas toucher aux pistonnés.Il ne faut pas chercher l’égalité des chances. Il ne faut pas chercher la transparence.Il ne faut pas chercher à comprendre car on touchera aux intérêts des volontés occultes.Le droit ne doit pas être cité.On recrute au doctorat sans concours.On recrute aussi au doctorat avec concours, mais sans savoir si ceux qui sont retenus sont réellement admis, puisque il n’y a ni affichage de la correction du sujet et ni barème pour pouvoir savoir toute la vérité.C’est ce qui s’est passé au concours de doctorat, dernièrement à Bejaia et comme partout ailleurs. A ma connaissance les notes et les classements qui sont souvent affichées ne reflètent sûrement pas les notes obtenues(du moins pour certains), puisque les candidats n’avaient pas droit de connaitre au préalable(avant l’affichage) la correction et le barème pour pouvoir motiver les candidats à faire des recours .La question que l’on se pose : pourquoi on dissimule la correction et le barème appliqué? Pourquoi il n’y a jamais de recours acceptés lors des concours organisés?

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