Réflexion autour de la création d’une fondation du nom du défunt Malek Chebel

Le ministère envisage d’instituer un prix du nom de Malek Chebel. D. R.

Le ministère de la Culture réfléchit à la création d’une fondation du nom du défunt Malek Chebel, a indiqué, mercredi à Skikda, Azzedine Mihoubi en marge des obsèques de ce penseur.

La fondation comprendra des penseurs nationaux et étrangers du fait de la dimension universelle du défunt en vue de promouvoir et poursuivre la pensée et les projets de Malek Chebel par, notamment, l’organisation de conférences sur les thèmes de ses œuvres, a précisé le ministre de la Culture.

Le ministère envisage également d’instituer un prix du nom de Malek Chebel, a ajouté Mihoubi, avant de préciser que Mickael, le fils du défunt penseur, est déterminé à poursuivre le projet de son père de publier une revue «Lumière» pour défendre la pensée islamique en Europe.

Il a également assuré que le nom de Chebel sera donné à l’une des plus importantes institutions culturelles en hommage à cette figure qui a brillé pendant près de trois décennies par ses pensées et ses œuvres.

Malek Chebel est mort la nuit de vendredi à samedi à Paris (France) à l’âge de 63 ans. Licencié en psychologie clinique à l’université de Constantine, il a poursuivi ses études supérieures en France pour se spécialiser en anthropologie et sciences des religions.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Dictionnaire des symboles musulmans (1995), L’Esclavage en terres d’islam (2007) et a traduit le saint Coran vers le français.

R. C.

Commentaires

    W19 - TP
    16 novembre 2016 - 19 h 16 min

    Bonne idee mais pendant ce
    Bonne idee mais pendant ce temps, defendez la memoire des intellectuels algeriens morts (etre passe a cote de Mohammed Arkoun est de la folie pure) et n’oubliez pas de proteger ceux qui vivent, de faire connaitre leurs reflexions. Il faut 30 a 40 pour former un intellectuel, 30 autres annees de recherches et ensuite c’est la vieillesse. Un terroriste se cree en deux semaines, mais un intellectuel il faut une generation entiere pour que la generation suivante puisse heriter des recherches. Reveillez-vous, le fric, le petrole ne sont pas tout. Protegez les intellectuels de pointe algeriens, sinon c’est batir sur du sable indefiniment et perdre. N;oubliez pas Arkoun, Bennabi. N’oubliez pas une maison des ecrivains algeriens reconnus dehors : Mohammed Dib, Djaout, etc.. Arretez vos aveuglements, il faut proteger les elites intellectuelles algeriennes et leur donner les moyens de rayonner pour l’Algerie en Algerie et en dehors de l’Algerie !

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