La France invitée d’honneur du Salon des travaux publics d’Alger

Une vue du SITP 2015. New Press

La France sera le pays invité d’honneur du Salon international des travaux publics (SITP) à Alger du 23 au 27 novembre courant. Pour relever ce défi, Business France a rassemblé 25 entreprises françaises du secteur des travaux publics. Celles-ci représenteront les différents métiers de la filière sur le Pavillon France, qui s’étendra sur une surface de 276 mètres carrés, indique un communiqué de cette agence. Dans le cadre du salon, un séminaire technique se tiendra le 24 novembre à la Safex. Des innovations en matière de construction, de maintenance et d’exploitation des infrastructures y seront présentées par des experts provenant de dix entreprises et institutions françaises, précise le communiqué, qui relève que le SITP est un «rendez-vous incontournable des travaux publics pour la zone Maghreb» qui «offre aux exposants français et algériens une opportunité unique de se rencontrer». En 2015, le Salon a accueilli 360 exposants issus de 21 pays et 15 600 visiteurs professionnels, rappelle-t-on.

«Les relations traditionnellement fortes entre les opérateurs économiques français et algériens, et le dynamisme du secteur du BTP algérien, justifient une forte présence des sociétés françaises au SITP afin d’entamer ou de poursuivre des actions de coopération en Algérie», souligne le communiqué de Business France qui note que l’activité des entreprises françaises dans le secteur des travaux publics s’élève à plus de 65 milliards d’euros, dont 37% sur les marchés extérieurs. «Cette filière peut se prévaloir d’un savoir-faire porté par plusieurs grands groupes. Elle jouit de la renommée internationale de ses architectes et ingénieurs, d’une qualité indéniable de ses produits, ainsi que d’une politique d’innovation-recherche et de développement particulièrement active», souligne encore le communiqué de Business France.

Sarah L.

 

Comment (11)

    Chine
    24 novembre 2016 - 7 h 35 min

    Vu que les Français n’aime
    Vu que les Français n’aime pas les Algériens moi je dirais VIVE LES CHINOIS en Algérie !!! Ils sont iremplacable !!!

    selecto
    23 novembre 2016 - 16 h 22 min

    La France parraine du
    La France parraine du cinquième mandat au profit de la bande des Dalton, ça commence déjà.

    HASSINA HAMMACHE Ing Experte en construction
    22 novembre 2016 - 20 h 05 min

    HASSINA HAMMACHE INGENIEUR
    HASSINA HAMMACHE INGENIEUR EXPERT EN CONSTRCUTION

    LE ROLE VITAL DU LABORATOIRE DANS L’ACTE DE CONSTRUIRE

    L’évolution dans le génie civil est étroitement liée à l’expérimentation. Les grandes découvertes partent toujours de perceptions et d’intuitions empiriques avant d’obtenir la consécration par leur validation scientifique. Dans cette genèse le laboratoire joue un rôle premier puisqu’il permet de donner sa caution scientifique à l’innovation technique. Il est également l’acteur principal dans l’acte de construire puisqu’il oriente les choix de matériaux, permet leur contrôle a priori, assure le contrôle d’exécution et de mise en œuvre, aide à réceptionner les ouvrages, assiste l’Expert dans les diagnostics des constructions souffrant de pathologies.
    Ce rôle important joué par le laboratoire ne peut être négligé par les Maîtres d’Œuvre et la connaissance des sujets traités par le laboratoire ne doit pas être du ressort exclusif des spécialistes. Il est nécessaire que les Maîtres d’Œuvre possèdent une connaissance claire des prestations qu’un laboratoire de génie civil est en mesure d’offrir à tous les stades d’un projet de construction. Garant d’un projet réussi, le laboratoire voit son importance particulièrement soulignée par la sismicité de notre pays et son exposition chronique à diverses catastrophes (inondations, glissements de terrain, etc…).
    Très en amont d’un projet et avant même l’intention de construire, le laboratoire est présent : choix des terrains à travers les plans d’occupation des sols, choix des matériaux à mettre en œuvre etc…
    Pour le terrain d’assiette le laboratoire met en œuvre les moyens de la reconnaissance géotechnique (géologie, géophysique, sondages…), avec pour finalité une emprise non sujette aux glissements de terrain et des édifices aux fondations sûres sans être prohibitives. Le laboratoire est incontournable à ce stade de l’étude d’exécution des fondations : agressivité des sols, venues d’eau, tassements (différentiels ou non), etc…
    Pour les fondations nous avons deux types d’essai : in-situ (reconnaissance et calcul de portance) et au laboratoire (essais chimiques et physico-mécaniques sur échantillons de sols).
    Pour la prospection des zones d’emprunt pour remblais et granulats ce qui est recherché est la qualité des matériaux (bétons et matériaux de chaussée) et des sols pour les remblais (remblais des routes et des barrages hydrauliques).
    A ce niveau un grand débat est ouvert car l’un des éléments essentiels est le choix des essais utilisés pour la reconnaissance, puis pour le dimensionnement des fondations, ce choix est d’autant plus important que l’opinion n’est pas unanime sur l’utilisation des essais en place (laboratoire itinérant) et des essais en laboratoire (laboratoire fixe). Certains bureaux d’études sont essentiellement orientés vers les essais de laboratoire, avec comme argument la confrontation des résultats à ceux d’études antérieures. D’autres sont pour les essais en place avec comme argument la rapidité d’obtention des résultats. Ce débat non tranché reste un sujet de spécialistes dont il faut retenir qu’aucun essai n’est à rejeter et aucun n’est exclusif.
    L’importance du laboratoire en matière de reconnaissance est illustrée par une citation célèbre d’un grand géotechnicien : « les sondages coûtent cher, même quand on ne les fait pas ».
    Pendant la réalisation de l’ouvrage le laboratoire doit être présent pour suivre toutes les opérations de la réalisation et sa présence est exigée par le cahier des charges (prescriptions spéciales). A ce stade son rôle est très actif : réception des fouilles avant le coulage des bétons, puis réception des fondations pour le cas des fondations profondes et semi profondes (tests non destructifs de contrôle des fondations mises en place).
    Pour les matériaux de construction il procède aux essais de suivi approprié pour chaque type de matériau : pour les bétons il effectue des essais sur bétons frais puis des essais sur béton d’éprouvettes prélevées au moment du coulage.
    Il en est de même pour les autres matériaux que constitue la matrice d’ouvrage : corps de chaussée (essai Proctor), des essais de perméabilité sur site ou au laboratoire pour des échantillons prélevés pour le noyau des barrages.
    Après les réalisations des ouvrages viennent des essais auxquels on a toujours recours au laboratoire pour le suivi des comportements et pour l’entretien des ouvrages. Pour les sols le suivi du comportement des constructions par rapport aux déformations (tassements intrinsèques et tassement différentiels) notamment.
    Donc pour l’entretien et la surveillance des grands ouvrages des essais se font au cours de la vie de ces ouvrages et ils sont classés comme étant de l’auscultation et ces essais nous renseignent sur les différents mouvements ou déplacements des ouvrages.
    Sans compter les phénomènes naturels (séisme par exemple) qui constituent des essais en vraie grandeur et qui mettent les ouvrages à l’épreuve. A ce stade postérieur au projet on sort des phases de la conception et de la modélisation-simulation pour rentrer dans celle du vrai.

    HASSINA HAMMACHE
    INGENIEUR EXPERT
    EN CONSTRUCTION

      Bekaddour Mohammed
      23 novembre 2016 - 7 h 03 min

      Après lecture de votre cours,
      Après lecture de votre cours, chère soeur, permettez moi de paraphraser Aragon chanté par Ferrat : « L’Algérienne est l’avenir de l’infécond Algérien »… Bien entendu, Aragon avait écrit que « La femme est l’avenir de l’homme », ce qui est une lapalissade, mais dans le cas de l’Algérie, l’avenir est objectivement entre vos mains, vous nos soeurs, car vous aimez La Maison, les hommes fuient, ils ont déserté la Maison, quel malheur pour vous nos soeurs, une Maison sans hommes est lugubre ! On parle des droits de la femme, à vous de parler des obligations des hommes !

    Samy
    22 novembre 2016 - 19 h 17 min

    Quoi que disent certains
    Quoi que disent certains revanchards qui en réalité sabotent le développement de l’Algérie,les entreprises françaises ont toujours fait du travail sérieux.C’est grâce à elles si le métro d’Alger et les tramways ont été bien réalisés en temps et en qualité.Il y a aussi la proximité géographique et la langue qui facilitent la communication.Et il n’y a pas que ça car le plus important c’est surtout les 5 ou 6 millions d’Algériens qui vivent sur le sol français.Malgré un douloureux passé commun nous sommes condamnés à nous entendre dans l’intérêt de nos deux pays et ceux qui disent le contraire sont de mauvaise foi et travaillent en réalité contre les intérêts bien compris de l’Algérie..

      Bekaddour Mohammed
      23 novembre 2016 - 6 h 50 min

      Je suis concerné par les 5 ou
      Je suis concerné par les 5 ou 6 millions d’Algériens qui vivent sur le sol français, qui sont tantôt Algériens, tantôt ambivalents, qui, d’illettrés à un moment, y sont maintenant ingénieurs, médecins, etc., je sais que les Français, hors contenu algérianisant, ont un savoir faire, je sais que la proximité géographique, et notre emploi de leur langue nationale sont des atouts pour Eux et Nous, mais tu oublies tout ce qui fait obstruction au meilleur, à « l’idéal », il y a leur vice de forme dans l’esprit politique, ET la vérité que le Nous reste informe, voire contrarié. As-tu écouté Fillon sur l’histoire, Juppé sur l’actualité, et les gens de gauche pour lesquels le sacré n’existe pas… Entre Eux et Nous une vérité s’impose à tous les deux : Être enfin ensemble des civilisés, une fois le consensus établi sur ce qu’est être policé, civilisé, alors un code régira les relations, pour le moment c’est le flou « artistique »…On nous a fait « Indépendants », eh! bien quand le serons-nous y compris dans l’intelligence inventive, créatrice, productive, jusqu’à quand ce statut d’élèves du « Maître » !!! A quand l’âge adulte de l’Indépendance, la rente a fait de nous des consommateurs de ce que savent faire ceux qui ne vivent d’aucune rente, ceux qui rentabilisent leur Capital de vivants avec toutes ses facultés, tous ses neurones flamboyants, pétillants, conquérants…Ah ! Ehchicha talba em3icha !

    En "Droit"...
    22 novembre 2016 - 17 h 08 min

    Jadis, au début de notre
    Jadis, au début de notre indépendance, des milliers de manœuvres Algériens ont fait vivre les BTP de l’hexagone, des illettrés auxquels nos lettrés renvoient l’ascenseur, des lettrés qui ont un rôle de Manœuvres, c’est ça l »honneur en 2016 !!!

    Envers
    22 novembre 2016 - 17 h 05 min

    L’honneur de la France… L
    L’honneur de la France… L’honneur de nous avoir avilis durant 132 ans, et on en veut encore, l’honneur d’avoir massacré, massacré, pillé, anéanti, c’est qui celui qui lui a accordé le statut de l’honneur, sûrement un « Algérien » dont l’honneur est à l’envers, car l’envers existe, et c’est lui qui dirige, bon d’accord attendons le tour de l’endroit !

    Ain el Berda
    22 novembre 2016 - 15 h 13 min

    EH OUI LES ENNEMIES JUREE DE
    EH OUI LES ENNEMIES JUREE DE MON PAYS SONT INVITES D H9NNEUR A ALGER BIEN SUR, PAS CHEZ MOI CAR ON N AS PAS BESOINS DE SES CHARLATANS QUI NE CHERCHE QU A METTRE MON PAYS A GENOUS. QU IL SOIT CLAIR A SES MENDIANTS FRANCAIS QUE NOUS LES VRAI ALGERIENS DESCENDANT DES COMBATANTS ALGERIENS NE VOUS ACCEPTERIONS JAMAIS ET VOUS N AUREZ JAMAIS LES HONNEURS DE NOUS LES VRAIS ALGERIENS. BIEN QUE NOS AUTRES FRERES ALGERIENS VOUS ACCEPTENT MAIS NOUS CONTINUERONT NOTRE VIGILANCE A NOUER AVEC LES VRAIS AMIS DE MON PAYS. QUAND A VOUS CRIMINEL FRANCAIS ON VEUT RIEN DE VOUS COMPRIS.

    el wazir
    22 novembre 2016 - 11 h 39 min

    Comment la France a obtenu ce
    Comment la France a obtenu ce statut d’invité d’honneur du salon des « travaux publics » c’est un privilège que ne peut lui accorder que nos responsables actuels du secteur, l’objectif est de prendre la place aux entreprises chinoise, lesquelles il faut le reconnaître ont fait un travail formidable pour nous faire rattraper notre grand retard dans les domaine du BTPH, sans être charognards ni détrousseurs de cadavres comme le sont les français;

    Anonymous
    22 novembre 2016 - 11 h 17 min

    Encore et toujours la
    Encore et toujours la proxénète fafa qui ne lâche pas sa proie jusqu’à ce qu’elle l’aura complètement vidée de toute richesse puis elle pliera bagages et reprendra son air arrogant sur l’Algérie et son peuple.
    Voilà le résultat du deal intervenu en 1999 pour les 4 mandats et plus…

    Avez vous déjà côtoyé les « hommes d’affaires  » français ? C’est ce qui se fait de pire en termes de cupidité crasse et de médiocrité intellectuelle sans équivalent dans les pays occidentaux…Quand ils viennent à Alger en terre conquise ils pensent surtout à prendre du bon temps entouré de harkis et de toute une faune qui vient prendre sa commission en échange de marchés juteux….

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