Youssef Hindi à Algeriepatriotique : «Les réformistes veulent apporter leur poison comme remède au wahhabisme»

Youssef Hindi. D. R.

L’historien, écrivain et chercheur indépendant Youssef Hindi prône le retour à «une étude saine des textes de l’islam, par-delà le réformisme et le wahhabisme» et à «utiliser le corpus islamique pour comprendre le sens de l’Histoire et faire une critique de la modernité». Pour lui, il ne faut pas «soumettre l’islam au monde moderne», mais «proposer une alternative au projet globaliste, totalitaire et destructeur». Interview.

Algeriepatriotique : Dans votre livre Occident et islam : sources et genèse messianiques du sionisme ; De l’Europe médiévale au choc des civilisations, vous parlez des racines du messianisme kabbalistique et de son influence sur les trois religions monothéistes, à partir du XIIIe siècle. Quel rôle le wahhabisme et les Frères musulmans ont-ils joué dans la subversion de la religion musulmane par la tradition kabbalistique ?

Youssef Hindi : Il est impossible de comprendre le rôle historique du wahhabisme et des Frères musulmans sans retracer la genèse du réformisme islamique (dont est issu le frérisme) et son lien historique et idéologique avec un des mouvements kabbalistiques qu’est le sabbato-frankisme. Les deux piliers fondateurs de la kabbale – depuis sa formation au Ier siècle – sont, d’une part, l’étude de la fin des temps (l’apocalyptique) et, d’autre part, l’ésotérisme et le mysticisme qui englobent une réflexion sur le monde d’ici-bas et de l’au-delà, à quoi il faut ajouter la notion purement kabbalistique d’évolution vers la révélation de la connaissance cachée, induisant l’idée que la kabbale progresse et avec elle l’histoire. Un progrès historique par paliers successifs menant droit vers les temps messianiques, vers la fin des temps et l’apogée du peuple élu.

Dans le second chapitre de mon ouvrage, je retrace l’histoire du wahhabisme, du réformisme islamique et du réformisme chrétien, en mettant en évidence leurs racines communes : le messianisme antinomique sabbato-frankiste.

Issu d’un double mouvement, né aux XVIIe et XVIIIe siècles avec les faux messies Sabbataï Tsevi et Jacob Frank (l’un faussement converti à l’islam et l’autre au catholicisme), ce messianisme apocalyptique s’opposant à Dieu et à la loi naturelle, par les conversions massives des sabbatéens à l’islam et des frankistes au catholicisme, va promouvoir l’athéisme au cœur de ces deux mondes, via notamment des loges maçonniques.

Les principes premiers d’un mouvement historique déterminant ses finalités, les fondements de la kabbale ont conditionné la forme de messianisme dont il est issu, et par la suite, donné au sabbato-frankisme le caractère qui est le sien. Le sabbato-frankisme fut l’inéluctable conséquence de l’évolution de la kabbale, le fruit de l’histoire de la mystique juive aux plans idéologique, intellectuel, politique et moral.

Dans la même perspective, le programme apocalyptique du choc des civilisations est partie intégrante du dessein messianique juif. Le projet de destruction du christianisme et de l’islam que l’on trouve au XIIIe siècle, dans le Zohar, a dirigé quelques siècles plus tard et à la suite de tentatives qui en posèrent les fondations, le sabbato-frankisme vers cet objectif.

Le réformisme islamique eut comme point d’ancrage les régions sabbataïstes, et son expansion s’est faite via les loges maçonniques infiltrées par les sabbataïstes. Les loges se sont propagées, à partir du XVIIIe siècle, en Turquie, en Iran, en Asie centrale, mais aussi en Egypte et en Syrie.

De son côté, le père du wahhabisme, Muhammad Ibn Abd Al-Wahhab (tout comme les réformistes allant de Afghani à Hassan Al-Banna, en passant par Abduh et Rachid Ridha) prétendait revenir à l’islam en massacrant les musulmans, avec l’aide des Saoud, pour imposer son idéologie.

Lorsque l’on fait le parallèle entre Cromwell qui, au XVIIe siècle, l’Ancien Testament à la main, massacra en masse les catholiques irlandais et écossais, en détruisant les églises, massacrant prélats, hommes, femmes et enfants, pour imposer une nouvelle religion, et Mohamed Ibn Abd Al-Wahhab un siècle plus tard, l’on y voit bien plus que quelques similitudes. C’est exactement le même schéma. Abd al-Wahhab prétendait revenir à l’islam des origines, comme les protestants qui se présentaient comme des fondamentalistes, véritables tenants du christianisme, en renouant avec l’Ancien Testament. Dans les faits, Abd Al-Wahhab et ses sectateurs d’hier et d’aujourd’hui font montre d’une haine dévastatrice de l’islam, du Prophète et de ses compagnons, dont ils se sont acharnés à détruire systématiquement les tombeaux et l’héritage tant religieux que culturel.

Le réformisme islamique forme avec le wahhabisme deux faces d’un même projet, se complétant l’un et l’autre sous une apparente opposition, soit une hérésie à deux visages suivant ce que j’appelle une dialectique infernale.

Depuis l’apparition d’Abd Al-Wahhab, Malkun Khan (le premier grand réformiste), Afghani et Abduh, ainsi que leurs disciples, cela jusqu’à nos jours, le wahhabisme et son versant libéral réformiste, dont l’ultime avatar sont les Frères musulmans, ont agi comme des agents corrosifs et des facteurs de décomposition matérielle et spirituelle de l’islam ; et nous sommes à présent témoins de la dernière étape de ce processus historique de subversion.

Les wahhabites et les Frères musulmans jouent un rôle essentiel dans ce grand échiquier géopolitique dans lequel s’applique la stratégie du choc des civilisations : les troupes wahhabites fanatisées détruisent les villes et les Etats musulmans, guidées par des prédicateurs et de pseudos savants wahhabites et Frères musulmans ; tandis que les Frères musulmans pilotés, financés par les occidentalistes tant arabes qu’européens et américains sont portés au pouvoir comme en Egypte et en Tunisie.

Dans vos deux livres Occident et islam et Les mythes fondateurs du choc des civilisations, vous décrivez le choc des civilisations comme étant une doctrine programmée. Qui est à l’origine de cette stratégie qui vise à faire s’affronter les civilisations ?

Mes recherches montrent que cette stratégie a été élaborée par un kabbaliste du nom de Solomon Molcho – suivant les interprétations rabbiniques et eschatologiques de la Bible – qui, au XVIe siècle, a tenté de lancer l’Eglise puis le Saint-Empire romain germanique dans une guerre contre l’Empire ottoman, afin d’expulser ce dernier de Palestine et y reconstruire le royaume d’Israël. C’est précisément ce que les Britanniques ont fait au sortir de la Première Guerre mondiale, par le démantèlement de l’Empire ottoman et la création du Foyer juif en Palestine (1919-1920) à la suite de la promesse faite par les Anglais aux sionistes dans la Déclaration Balfour (1917).

Le projet de Molcho a mis quatre siècles à s’accomplir, mais il s’est finalement réalisé ; ceci est une des preuves que j’apporte en guise de démonstration de la permanence du projet messianique et du lien intrinsèque existant entre le sionisme et la stratégie du choc des civilisations, la seconde étant la condition préalable à la réalisation du premier.

En 1957, Bernard Lewis, le maître de Samuel Huntington, «laïcisera» cette stratégie messianique en lui donnant un habillage scientifique pour l’ériger ainsi en théorie. Lewis, en digne héritier de Molcho, dans l’optique de fomenter des guerres entre le monde (post)chrétien et le monde musulman, décrète alors que ces deux grandes religions seraient ontologiquement vouées à s’affronter. C’est ce même Bernard Lewis, de confession juive et détenteur des nationalités israélienne, britannique et étasunienne, qui œuvra dans le début des années 2000 pour convaincre Dick Cheney, alors vice-président des Etats-Unis, d’envoyer l’Amérique en guerre contre l’Irak.

Ce choc des civilisations fabriqué de toutes pièces n’est au fond que le faux nez de ce que j’appelle «un choc idéologique mondial» opposant le monde vétérotestamentaire – recouvrant le bloc anglo-thalassocratique, ses vassaux anciennement catholiques du vieux Continent, les pétromonarchies wahhabites et Israël – au reste de l’humanité.

L’idéologie wahhabite, Daech et la propagande occidentale ont largement contribué à déformer la perception qu’ont les non-musulmans de l’islam. Sur quels mythes déformants repose cette fausse perception ?

Les mythes fabriqués au cours des siècles autour de l’islam sont très nombreux, mais dans mon second ouvrage Les mythes fondateurs du choc des civilisations, je déconstruis les principaux sur lesquels s’appuie la stratégie du choc des civilisations. J’ai choisi cinq mythes – qui me semblent être les plus importants – que j’ai traités dans cinq chapitres à thèmes.

Ces mythes et accusations ont notamment trait au rapport existant entre l’islam, la violence et la guerre. Mon étude part à ce propos d’une contextualisation historique de la naissance et de l’expansion de l’islam, combinée à une minutieuse étude exégétique ; s’ensuit un focus sur les rapports, souvent méconnus ou oubliés, de la chrétienté et du monde musulman, ainsi que sur la place de la femme dans la religion musulmane.

Mon ouvrage s’achève sur une réflexion fondamentale, à savoir : quelle est la place véritable de Dieu et de la religion dans les sociétés humaines, ceci en relation directe avec la notion de souveraineté. Car il nous est asséné que le problème fondamental du monde musulman et son retard seraient dû au fait qu’il n’aurait pas procédé à un aggiornamento, une séparation complète du religieux et du politique.

Vous affirmez que si l’islam est rejeté en Occident, la faute en incombe aux Occidentaux qui n’ont pas compris cette religion. Peut-on leur en vouloir du moment que le discours alternatif à l’idéologie wahhabite extrémiste et violente est totalement inaudible ?

Je n’ai pas affirmé cela. J’explique que le rejet de l’islam est en grande partie dû à sa diabolisation par les grands médias occidentaux, les idéologues et intellectuels ainsi que les politiciens. Cette diabolisation se fait par la diffusion de vieux mythes forgés dans des contextes historiques, politiques et géopolitiques à partir du Moyen-Age, combinée à la propagation de l’idéologie wahhabite dans le monde – via plusieurs canaux et financée par les pétrodollars : médias, institutions, chaires universitaires, mosquées… –, qui a débuté après la Seconde Guerre mondiale et le Pacte de Quincy (février 1945) passé entre le président des Etats-Unis, Roosevelt, et le roi d’Arabie Saoudite, Abdelaziz Ibn Saoud, avec l’aide et la bénédiction du monde occidental, les Etats-Unis en tête. Sans les pétrodollars et le soutien anglo-américain apporté à l’Arabie Saoudite, le wahhabisme (et ses avatars terroristes) ne serait pas devenu l’orthodoxie musulmane aux yeux des Occidentaux et d’un certain nombre de musulmans.

La propagande médiatique wahhabite et occidentale rend totalement inaudible le discours des savants traditionnalistes et des intellectuels qui ont étudié l’histoire et le rôle du wahhabisme.

Des penseurs s’accordent à dire qu’il faut aller vers une refondation de la pensée théologique de l’islam afin de dégeler toutes les glaciations théologiques. Quel est votre avis sur cette question ?

Ces penseurs musulmans, dont le discours est accompagné par les idéologues qui veulent finir d’abattre l’islam, sont les héritiers des réformistes francs-maçons (Malkun Khan, Afghani, Abduh et leurs élèves) qui ont commencé ce travail de dilution de l’islam dans la modernité.

Les réformistes se bousculent aujourd’hui, dans la logique de ce mouvement dialectique entre wahhabisme et réformisme dont j’ai parlé, prenant pour prétexte les atrocités de Daech et des autres groupes terroristes, pour apporter leur poison sous forme de remède à une maladie qu’ils ne nomment jamais : le wahhabisme.

Mon avis est qu’il faut revenir à une étude saine des textes de l’islam, par-delà le réformisme et le wahhabisme, et utiliser le corpus islamique pour comprendre le sens de l’Histoire et faire une critique de la modernité ; non pas pour soumettre l’islam au monde moderne, mais pour proposer une alternative aux idéologies modernes et au projet globaliste, totalitaire et destructeur, sous couvert de progressisme, qu’elles ont générés.

Selon vous, Eric Zemmour, Bernard-Henri Levy et Alain Finkielkraut obéissent à un même mouvement qui existe dans la tradition juive, à savoir le mouvement assimilationniste ou «Haskalah». Qu’est-ce que ce mouvement ? Quels sont ses objectifs ?

Dans une conférence récente, j’ai expliqué qu’Eric Zemmour s’inscrit dans ce mouvement (on peut y inscrire aussi Finkielkraut dans une certaine mesure), mais pas Bernard-Henri Levy. La Haskalah est un mouvement initié en 1780 par le philosophe juif allemand Moses Mendelssohn (1729-1786). Il propose aux juifs d’Europe de s’assimiler en apparence aux cultures européennes, mais tout en préservant leur identité. La Haskalah appartient au mouvement frankiste qui prône une assimilation par la conversion au catholicisme et/ou par la dissimulation de l’appartenance au judaïsme, pour détruire le monde chrétien de l’intérieur.

Dans mon premier livre, je cite l’historien Gershom Scholem, qui est le plus grand spécialiste de la kabbale et de son histoire, et qui écrit à propos de la doctrine de Jacob Frank et de ses finalités (et dont est issu le mouvement de la Haskalah) : «La conception de Jacob Frank revêtit un aspect résolument nihiliste. Sous le sceau du silence, le vrai croyant (c’est-à-dire le partisan de Frank), qui possède Dieu dans le secret de son cœur, peut traverser toutes les religions, les rites et les ordres établis sans donner son adhésion à aucun, au contraire, en les anéantissant de l’intérieur et en instaurant ainsi la véritable liberté. La religion constituée n’est qu’un manteau qui doit être endossé puis rejeté sur le chemin de la « connaissance sacrée », la gnose du point où toutes les valeurs traditionnelles sont anéanties dans le courant de « vie ». Il propagea ce culte nihiliste sous l’appellation de « voie vers Esaü » ou « Edom » (le monde chrétien occidental), incitant à l’assimilation sans vraiment y croire, espérant la miraculeuse renaissance d’un judaïsme messianique et nihiliste surgissant dans les douleurs de l’enfantement d’un bouleversement universel. Ces conceptions ouvraient la voie à la fusion entre la dernière phase du messianisme et de la mystique sabbataïste, d’une part, et, de l’autre, le rationalisme contemporain et les tendances laïques et anticléricales. La franc-maçonnerie, le libéralisme, voire le jacobinisme peuvent être considérés comme d’autres façons de tendre au même but.»

La destruction du christianisme à laquelle se sont attelés les frankistes, d’une part, et celle de l’islam par les sabbataïstes, d’autre part, se sont faites en parallèle via des voies quasi-similaires : en accédant et en s’intégrant aux élites et aux classes dominantes, notamment via des loges maçonniques – le concept kabbalistique de la rédemption par le mal, celui de la Table rase en quelque sorte, détruire pour reconstruire, pénétra les mondes chrétien et musulman en passant par des loges maçonniques kabbalistiques.

C’est en comprenant l’origine de ce mouvement et ses finalités, qui se résument à la destruction totale de l’Occident (spirituellement et physiquement), que l’on peut comprendre le discours d’un Zemmour qui se présente comme un patriote assimilé, plus français que les Français, et qui attise paradoxalement depuis des années les flammes de la guerre civile en France, tout comme BHL travaille lui, comme son coreligionnaire Bernard Lewis, à la destruction du monde musulman.

Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi

Comment (39)

    karimdz
    16 octobre 2017 - 11 h 15 min

    Je vais essayer d acheter son livre, pour mieux comprendre l’histoire, la stratégie de ces sionistes qui veulent mener le monde à sa destruction.

    L imposture et la sournoiserie ont toujours été les mamelles du sionisme, ils se sont emparés de deux pays capitaux, les états unis pour dominer le monde, et l arabie yahoudite pour dominer plus particulièrement les musulmans qui representent à leurs yeux, des ennemis des plus dangereux.

    Est ce une surprise que les sionistes s attaquent le plus aux musulmans, non, car ils savent que nous savons qui ils sont et ce qu ils cherchent à atteindre.

    In shAllah, le moment viendra bientôt où ils s écrouleront.

    M Br
    20 juin 2017 - 20 h 46 min

    Très intéressant . J’aimerais
    Très intéressant . J’aimerais bien savoir si quelqu’un sait ou on peut trouver le livre de M . Hindi en Algérie.
    Merci BCP

    Yougharithen
    4 décembre 2016 - 16 h 18 min

    Merci, Mr Hindi ! Fasse que
    Merci, Mr Hindi ! Fasse que nos pseudo islamistes se réveillent !

    Aziz le Chéllalien
    25 novembre 2016 - 15 h 43 min

    Ces non musulmans civilisés
    Ces non musulmans civilisés que nous diabolisons et les traitons par tous les noms s’ils sont devenus ce ‎que sont aujourd’hui parce qu’ils ont compris que le seul moyen d’y parvenir au summum passe par la ‎science et le labeur de chacun d’eux. La haine et la confusion viennent des corpus religieux, chaque ‎religion prétend la pureté, allègue la véracité de ces contenus en jetant l’autre de dépravation et ‎d’impureté. Les orthodoxies religieuses (le sionisme et le salafisme) avaient attisés le monde par des ‎guerres dont on paie une lourde tribu. On ne saurait vivre c’est ça continue cette haine qui aboutit à ‎l’extermination de l’autre. On veut la paix et ce, ne se réalisera qu’avec des gens qu’y croient ‎

    Kasbadji
    25 novembre 2016 - 12 h 21 min

    Sabbataï Zvi , juif
    Sabbataï Zvi , juif kabbaliste né à Izmir, en Turquie en 1626 est à l’origine de secte turque Dönme, où l’on retrouve des Juifs devenus musulmans, ceux-ci pratiquaient l’islam extérieurement, en gardant leurs coutumes juives. Sabbataï Zvi alias Aziz Mehmed Efendi, le nom public était turc, le nom secret était juif. Ils ne se distinguent pas des autres turcs. Tout est camouflage chez eux. Papa Ataturk est un de leurs rejetons. Erdogan a renoué avec Israel sous leur emprise. Ils sont plusieurs dizaines de milliers en Turquie. Gershom Scholem qui s’est intéressé à ces mouvements juifs, affirme : qu’ils enseignaient en secret l’inversion totale de toutes les valeurs morales mensonge, vol, meurtre, inceste…Tout cela indiquerait que les juifs de l’époque de la Régence d’Alger, firent tout pour renverser la vapeur en faveur des Français : 1830. Souvenez-vous de Boudjnah et Bacri. En reconnaissance Bacri sera nommé « roi » des juifs algériens…les valeurs morales inversées : mensonge, vol, meurtre, inceste enseignées sont le lot de toutes les sociétés occidentales, au XXI° siècle. Les sociétés traditionnelles musulmanes qui refusent de légaliser ces valeurs inversées (Homos etc…) résistent et refusent. On leur leur fait la guerre au nom de la soi-disant démocratie, par mercenaires interposés, convertis de façade à l’Islam dit salafiste. Il se murmure même que les Ibn Saoud sont juifs d’origine. Le cas échéant pourquoi ont-ils ce comportement intriguant, anti-valeurs musulmanes, qui ne trompe personne, sauf ceux qui refusent de voir. Boudjnah et Bacri, la pseudo-dette de blé algérien, non remboursée par la France, çà résume ces comportements. Le feu nous a brulé une fois, on sait ce qu’est le feu et ce que çà provoque, on en porte les cicatrices. Il faudra que toutes les armées du monde nous passent dessus pour casser notre orgueil. Ferhat Mehenni est un lointain descendant de ce Zvi, si vous voyez ce que je veux dire, la décence m’empêche d’employer une autre consonne.

    Hijack
    24 novembre 2016 - 14 h 31 min

    Dommage que la plupart des
    Dommage que la plupart des commentaires ici ne sont pas aptes à saisir ce que veut dire Hindi (n’ai pas lu tous les commentaires). Hindi va au fond des choses. Son combat : pour l’humanité contre le sionisme de base, le diabolique assimilé à la religion, bien avant le sionisme politique soi disant athée. Le Wahhabisme n’est que le serviteur de cette idéologie diabolique …

      Anonymous
      24 novembre 2016 - 15 h 46 min

      donne ton avis et mis tes
      donne ton avis et mis tes pieds sur terre sans juger les autres

    Hijack
    24 novembre 2016 - 14 h 27 min

    Dommage que la plupart des
    Dommage que la plupart des commentaires ici ne sont pas aptes à saisir ce que veut dire Hindi (n’ai pas lu tous les commentaires). Hindi va au fond des choses. Son combat : pour l’humanité contre le sionisme de base, le diabolique assimilé à la religion, bien avant le sionisme politique soi disant athée. Le Wahhabisme n’est que le serviteur de cette idéologie diabolique …

    Zenba3 1er
    24 novembre 2016 - 8 h 40 min

    Toute cette littérature n
    Toute cette littérature n’est que de la littérature facile qui profite de l’aubaine offerte par le terrorisme islamiste. Et notre auteur utilise le même procédé que ceux qu’il critique : l’alarmisme scandaleux !
    L’auteur ne reprend que les auteurs les plus polémistes qui font le buzz mais qui n’ont aucune influence intellectuelle. Zemmour Fickenkrolt, sont des provocateurs. Aucun de ces auteurs n’est une référence universitaire. Et Samuel Huntington n’a pas fait école. Si on en parle c’est uniquement pour balayer d’un revers de la main leurs écrits. Pour le reste, les pays ne vont pas vers la mondialisation comme des apôtres : chacun cherche à dominer dans ce processus historique où les rapports de forces ne sont pas absents. Ce n’est pas le résultat d’un complot mais de l’évolution des rapports économiques, une étape parmi tant d’autres dans l’évolution des relations internationales qui ne sont pus adaptées. Tout ce beau monde doit sa réputation à Daesh. S’il n’y avait pas ces zombies pour masquer les vrais chocs des civilisations : Chine-USA-Inde-Russie, les ravages de la mondialisation , et des supers pouvoirs de la finance qui provoquent plus de migrations que les guerres dont ces mêmes pouvoirs ne sont pas innocents .Sans parler du réchauffement climatique conséquence directe de ces rapports économiques. Sauf que ça prend mieux quand on crie au complot sioniste, maçonniques, à la cabale, au choc des civilisations. Dans l’histoire, les sociétés secrètes, les sciences ésotériques, les groupes mystiques, ont foisonné à la marge de l’histoire sans empêcher son évolution. On peut toujours trouver chez eux de quoi crier au complot , à l’apocalypse, et de quoi faire le buzz.

    Aziz le Chéllalien
    23 novembre 2016 - 20 h 20 min

    Pour moi ce type est un
    Pour moi ce type est un Cheick qui ne diffère pas des autres schouyoucks du talk show. Il n’a rien apporté ‎d’élément nouveau pour les problèmes qu’affrontent les musulmans. « Utiliser le corpus islamique pour ‎comprendre le sens de l’Histoire et faire une critique de la modernité».dixit Youssef Hindi, c’est-à-dire ‎assujettir les acquis de la modernité (les droits de l’homme, la parité entre hommes et femmes et autres ‎libertés) au coran et au sunna. Je m’attendais à une remue méninge de sa part en disant l’inverse : critiquer ‎et relire le corpus islamique pour qu’il s’adapte avec se nouveau monde civilisé. ‎

    Zenba3 1er
    23 novembre 2016 - 10 h 10 min

    Au delà de la question de
    Au delà de la question de reformer ou pas, il y a quelque chose de tapageur dans cet article. Nous ne sommes point dans l’histoire car en la matière il y a profusion de livres qui ont épuisé le sujet sous toutes ses coutures. Comme il n’est plus possible de révéler quoi que ce soit , pour que ça frappe il faut faire preuve d’imagination en évitant la fiction pure. Pour que ça ressemble plus à de l’histoire qu’à un roman il faut revisiter les lieux communs qui ont fondé toute la mythologie constitutive de nos hantises et de no fantasmes. Déjà pour harponner son chaland, il faut soigner l’étalage, d’où le titre aguichant du Occident et islam : « sources et genèse messianiques du sionisme ; De l’Europe médiévale au choc des civilisations ».
    On dirait « Da Vinci Code » de Dan Brown et « Au nom de la rose » d’Umberto Eco réunis. Notre chercheur « indépendant » nous dit-il, nous entraine dans les méandres scabreux de la littérature complotiste. C’est ainsi que notre chercheur nous entraine dans une aventure où une secte ésotérique de réformistes « apporte son poison comme remède au wahhabisme ». Ainsi le réformisme musulman actuel serait le produit d’officines qui prennent racine dans les pseudos doctrines du choc des civilisations et le réformisme de nos théologiens ne serait qu’une conséquence ou une partie de ce programme. Il suffit de bien planter le décor : Le sabbato-frankisme , le wahabisme, Daech puis de le parsemer d’épouvantails effrayants : Malkun Khan, Afghani, d’un coté , Zemmour, Finkielkraut, Bernard Lewis, Samuel Huntington , de l’autre . Et voila le chwari bien chargé kheli lbaghla tchali. Il suffit après de distiller de la poudre de Perlimpin à longueur de page. En choisissant les mots et les noms qui réactivent nos conditionnements congénitaux et ataviques : la sublimination fera le reste pour que ça prenne. Et ça prend ! Et Bon Dieu pourquoi ça ne prendrait pas quand on vous alpague comme un gogo avec des phrases dignes des péripatéticiennes les plus affriolantes : « Il est impossible de comprendre le rôle historique du wahhabisme et des Frères musulmans sans retracer la genèse du réformisme islamique (dont est issu le frérisme) et son lien historique et idéologique avec un des mouvements kabbalistiques. » Comment tu ne mont… pardon : comment tu n’embarquerais pas ?

      kaddour himself
      23 novembre 2016 - 22 h 00 min

      L’auteur reprend « largement »
      L’auteur reprend « largement » les travaux de l’excellent Pierre Hillard, du moins pour la partie « judéo chrétienne ».
      Par contre assimiler le wahabisme au sabateisme est un peu osé, en absence de preuves directes et/ou indiscutables.
      Il faut aussi remarquer que la famille reignante en Arabie avait pratiquement effacé toute trace de son passé tribal, et nous ne disposons quasiment d’aucune information fiable quant à leurs origines, si ce n’est leurs sources « officielles ».

    algerien
    23 novembre 2016 - 9 h 39 min

    les musulmans et les arabes
    les musulmans et les arabes ont un seul problème : l’Arabie Saoudite … si ce royaume disparaît commencera peut être un début de solution et d’humanité .. et encore !!! ( en attendant si les algériens veulent s’en sortir ils doivent revenir au nationalisme et à leur vraie identité histotqiue berbère et se tenant loin et neutres le plus possible du Chaos arabo-islamique )

    k
    22 novembre 2016 - 23 h 25 min

    le Dajjal a beaucoup voyagé
    le Dajjal a beaucoup voyagé et on peut voir sa main derriére tout ce qui est décrit dans cet excellent article….
    aprés avoir été dans la confusion et l’incomprehension…voila que la source redevient clair ….limpide…le borgne aura beau remuer la vase,l’eau redevient limpide.

    Zenba3 1er
    22 novembre 2016 - 19 h 14 min

    Il est vain et complètement
    Il est vain et complètement inutile de chercher à réformer l’Islam. La religion chrétienne fait toujours croire encore aujourd’hui que Jésus a marché sur l’eau, multiplier le vin et les pains, ressuscité Lazare et des tas de mythes. Cela ne l’a pas empêché d’inventer la culture intensive, les bateaux et les sous-marins ainsi que la médecine moderne. Tant qu’il s’agit de foi, et tant que cette foi est personnelle et ne régit pas la société, il n’y a aucun problème à croire comme on veut.
    Le problème des pays arabo-musulmans, et musulmans dans certains cas, n’est pas la religion. Ils ont un problème de culture et de société. Et c’est là qu’il faut agir. Le plus simple a été évoqué ici, c’est la laïcité qui n’enlève rien à la religion et qui laisse les croyants croire à leur guise à titre privé. La religion ne doit pas être un faire-valoir. Il faut remettre les m’as-tu-vu qui font de leur bigoterie une vertu à leur place.
    Les filles de mon âge portaient des mini-jupes des pat-d’elf (pattes d’éléphant) pantalon taille haute et tailles basses et des bikinis à la plage. Il y avait même des chanteurs qui fustigeaient ça. Slimani en Kabyle avec « Mini-jupe a Fatima » et Mazouni avec « win ghadiya bel mini-jupe fi had errih koulchi rah ibane qrib…. ». Et notre société à cette époque était encore plus conservatrice. Mais on disait plus « 3ib » que « la yadjouz ». Je n’avais jamais entendu quelqu’un jurer « ouqsimou billeh ». Je n’ai jamais eu d’enseignement religieux à l’école.
    Pour agir sur la société il suffit de défendre les libertés individuelles et de promouvoir la tolérance. La société ne doit pas écraser les individus. Seuls les lois définiront l’interdit et l’autorisé.

      khanfri
      22 novembre 2016 - 19 h 52 min

      Effectivement il n y a pas
      Effectivement il n y a pas lieu de chercher a reformer l Islam ; le vouloir c est entrer dans un jeu qui n en finira pas .Le plus court chemin c est la laïcité cad un Etat qui ne privilégie aucune religion par rapport a une autre ..; mais le voudrait on sachant que l Islam tient dans ses principes a régir la société que 60 pour cent des algériens selon un sondage se considèrent musulmans avant d être algériens. Le problème comme vous dites est un problème de culture et de société. Le problème du problème c est que pour nos dirigeants la laïcité n est pas définie comme objectif et la preuve est cette préface d un ouvrage d art signée A. Bouteflika ou le President justifie la construction de la grande mosquée d Alger par une souverainte religieuse et et même une garantie de la « sécurité spirituelle des algériens  » . Pour lire cette préface taper  » sécurité spirituelle et Grande Mosquee d Alger.

    souk-ahras
    22 novembre 2016 - 18 h 04 min

    Interpréter le Coran, c’est l
    Interpréter le Coran, c’est l’appauvrir, diminuer son universalité, lui substituer un monde factice de  »signification ». Il n’a jamais été confié l’interprétation du Coran à quiconque, les savants autoproclamés, les oulémas, se sont arrogés ce droit et ont établi un  »cahier des charges » donnant lieu à un  »règlement intérieur » à  »stricte observance ». Ce fait a, depuis l’avènement de l’Islam, enfermé l’esprit  »commun » dans le carcan du dogme et mis un frein l’évolution sociale du musulman.

    karim
    22 novembre 2016 - 14 h 43 min

    vous êtes a cote de la plaque
    vous êtes a cote de la plaque. Le wahabisme n’a jamais appelé au meurtre

      Muhammadus Augustus
      22 novembre 2016 - 16 h 30 min

      Mais quel troll c’est pas
      Mais quel troll c’est pas possible. Il suffit de lire majeurs du wahhabisme pour s’apercevoir de cela. Qui plus est tous les groupes terroristes se réclament du wahhabisme !

      W19-TP
      22 novembre 2016 - 20 h 50 min

      Tu as raison, les yemenites
      Tu as raison, les yemenites et les syriens manquent de savoir-vivre. Les bombes etaient du beurre de cacahuete et il faudrait les rassassier encore. De quelle planete sors-tu ? Le brain-washing marche super bien avec toi. Un modele du genre Il s’appelle comment ton gourou ? Sa sorcellerie a l’air efficace, de plomb meme.

    El moumem
    22 novembre 2016 - 13 h 49 min

    Quant les Algériens
    Quant les Algériens comprendront les valeurs de la laïcité..ce jour là..le vrai islam..sera appliqué..c’est a dire tolérant,et ne s’immisçant plus dans la vie des gens..il faut impérativement séparer le Politique du Religieux ,sinon les musulmans continueront a s’enfoncer jusqu’à disparaître….je n’invente rien..car les Chrétiens sont déjà passer par là..et on trouver la solution LA LAICITE..et depuis ils sont en train de prospérer et se développer…quant aux musulmans,qui vivent de chimères..ils sont réduit a boire de la pisse de chameau pour se soigner..ouvrez les yeux!!!

      Omar
      23 novembre 2016 - 0 h 59 min

       » quant aux musulmans,qui
       » quant aux musulmans,qui vivent de chimères..ils sont réduit a boire de la pisse de chameau pour se soigner….. » !!!

      On ne peut pas tout dire au nom de la liberté d’expression ! Et, que le Webmaster de ce site Algérien permette à ce triste individu de « momen » de venir déverser ses propos orduriers et provocateurs à l’encontre des Musulmans, cela est tout simplement choquant ! Jusqu’où allons-nous descendre ? !

      A propos de la Laïcité .
      La laïcité n’est pas la neutralité
      Remarque pertinente de Bernard Mitjavile :  » la laïcité n’est pas la neutralité (Exemple: la théorie du genre imposée à l’école).
       Tout système de valeurs est partisan. En aucun cas ce système de « valeurs » peut-il être « neutre », sinon à quoi bon des lois pour le faire tenir debout, une police et des tribunaux pour le faire respecter ?  » .

    Abou-Choun
    22 novembre 2016 - 13 h 47 min

    Moi je lis le coran
    Moi je lis le coran littéralement mais d’une façon critique et personne ne me convaincra de le lire autrement ! Ce n’est pas une raison de le pratiquer ou de pratiquer tout . Je ne vois pas pourquoi au nom de quoi je renierais ma propre conscience et ce que j’ai appris , et mon expérience pour écouter les James Eddine Bouroubi de tous bords ! Entre ceux qui nous disent que les anciennes interprétations sont dépassées et ceux qui nous disent ce ne sont pas les interprétations qui sont dépassées mais le corpus lui même qu’il faut réécrire parce que Mahomet n’a laissé aucun écrit ou aucun Coran écrit , celui que nous connaissons aujourd’hui daterait de plusieurs années après sa mort et serait une compilation de souvenirs de plusieurs témoins de son temps dont la fidélité à l’original ne serait pas si sûr qu’on ne le prétend.
    Alors ne pensez vous pas comme Soheib Benchikh et d’autres qu’il faut réécrire le Coran dans une version explicite qui ne nécessiterait aucun exégèse ? Mais ça, ça enlèverait de votre autorité, yek ? Fini les enfumages !

    Si on doit accepter votre interprétation, qui me reprocherait d’avoir la mienne et au autres d’avoir les leurs ?

    Mouloud
    22 novembre 2016 - 13 h 28 min

    Il faudrait laisser l’Islam
    Il faudrait laisser l’Islam un peu tranquille et dans le cœur des Musulmans seulement. Il est temps de séparer définitivement le politique du religieux qui doit rester dans la sphère privée. Nous avons trop maltraité, manqué de respect et nuit à cette belle religion par des comportements inacceptables et incultes depuis le 20eME siècle. Alors occupons nous de nous émancipez déjà par l’école de la République, de nous réapproprier les notions de civilités, de citoyennetés, de tolérances, d’éducation, du vivre ensemble, de l’ouverture sur la monde,… et gardons notre belle religion dans nos cœur. Pratiquons là en harmonie avec le 21ème siècle et construisons, modernisons nos beau pays sur des valeurs solides citoyennes Républicaines tout en étant fier d’être Musulamn sans pour autant le ressaser à longueur de journée. AlgérieDebout

    Zenba3 1er
    22 novembre 2016 - 13 h 18 min

    Les autres, disent qu’il faut
    Les autres, disent qu’il faut lire le coran littéralement sinon c’est la porte ouverte à toutes les interprétations et à la division des croyants. Et c’est pour cette raison qu’eux arrivent à convaincre. Vous vous nous dites , que vous êtes dans le secret de Dieu, et que vous savez qu’il n’a pas voulu dire ce qu’il dit dans le Coran. Comme s’il voulait sciemment ne pas être compris ou qu’il voulait en plus du Prophète produire une caste d’intermédiaires entre lui et le peuple. Nous sommes tous témoins de notre temps, et nous avons suivi les événements de notre époque. Nous voyons ce que font certains musulmans au nom de l’islam : vous nous dites c’est parce qu’ils n’ont rien compris, eux disent c’est parce que il n’y a qu’eux qui ont compris.

    Ceux qui les suivent eux ou ceux qui suivent d’autres s’en fichent de la vérité ou de comprendre.

    La majorité des croyants, toutes religions confondues, ignorent tout de leur religion. Les gens ont toujours eu une foi de charbonnier envers leur religion. Ils croient sans chercher à savoir. Concernant l’islam, pendant des siècles les peuples analphabètes n’en savaient rien non plus. Ils croyaient croire et c’est tout. Et les peuples non arabes encore plus. Il y a seulement cinquante ans la majorité des vieux et vielles kabyles afghane, pakistanaises etc… étaient incapables de réciter un seul verset du coran. Ma propre grand-mère faisait la prière avec des mots kabyles qui n’ont rien à voir avec la religion parce qu’elle était incapable de mémoriser les versets en arabe.
    Si j’ai envie de me faire une idée de l’islam , est-ce que je prendrais ce que vous dites pour argent comptant sans explorer moi même le sujet et sans voir ailleurs ce qui se dit?

    Soit on ne vous lit pas, soit on vous lit et on est dubitatif. Pour le moins, et pour ne pas dire effaré.

      Mergou
      22 novembre 2016 - 14 h 02 min

      Tu as entièrement raison mon
      Tu as entièrement raison mon frère. Je conseillerais à mes compatriotes de lire le Coran dans la langue qu’il maitrise le mieux et de faire très attention aux gens qui nous expliquent le Coran.

    La Stone
    22 novembre 2016 - 13 h 08 min

    Bonjour,

    Bonjour,
    Je suis catholique et je ne connais pas les subtilités expliquées par Youssef Hindi.
    Mais je comprends que chrétiens comme musulmans sont la cible de deconstructeurs/destructeurs, et que nous avons intérêt à nous entre-aider pour vaincre. Effectivement, si les 2 Goliath s’entre-tuent, le petit David gagnera la guerre.

      Anonymous
      22 novembre 2016 - 13 h 54 min

      Ne vous trompez pas. Même la
      Ne vous trompez pas. Même la religion juive a été sabrée et pervertie. Les vrais juifs, les fidèles le savent. Le sabbateisme n’est en rien juif. Le judaïsme a été la première religion monothéiste à avoir connu cela avec la Kabbale et le Talmud qui ne sont nullement les textes révélés de départ. Puis les deux autres. Ce qui est en jeu est un travail de sape dans toutes les religions abrahamiques. Le prophète David n’a rien a voir dedans. Ce qui est en jeu c’est la modification des textes religieux eux-mêmes. Si vous relisez l’histoire de David dans l’Ancien Testament actuel, vous découvrirez un homme tenté par l’adultère en prenant la femme de son lieutenant (Bethsabee) et tentée aussi par l’homosexualité (Jonathan). Or au recours des interdits dans les dix commandements (ne pas convoiter la femme du prochain) et la sévère admonestation de l’homosexualité (considérée comme une abomination ailleurs dans le texte), vous avez la preuve formelle que le texte a été réécrit. Des qu’il y a tout et son contraire pour la même chose, il y a maldonne. Le judaïsme est vidée de sa substance sauf chez les Karaites et les Samaritains. Groupes en passe de disparition. Le Christianisme a connu moult chiismes jusqu’à modifier les dogmes à chaque fois, l’Islam connaît une transformation par le courant gnostique (chiisme duodécimain), le courant wahabite et les frères musulmans. Tous ont été pris de court par une attaque en règle. Posez vous ces deux questions : Pourquoi personne ne lit ces textes seul et passe toujours par des commentaires de commentaires sans connaitre le texte originel ? Ensuite pourquoi, par exemple, les systèmes éducatifs ont permis l’effacement des langues anciennes (hébreu ancien, araméen, syriaque, grec ancien, latin) qui permettent de comprendre ces textes Même la langue arabe est en perte de transmission dans les pays arabes ! Le niveau de la langue arabe dans un pays comme l’Égypte est en train de couler. Pour faire imposer un nouvel égrégore (comme celui de l’Homme Nouveau ou de l’illumination, il faut faire oublier les langues qui donneraient accès aux textes anciens. L’autre n’est pas l’ennemi, l’ennemi c’est la programmation mentale.

    Abou-Choun
    22 novembre 2016 - 12 h 35 min

    L’islam c’est l’islam ! L
    L’islam c’est l’islam ! L’islam c’est l’islam de la praxis .C’est l’islam tel qu’il est pratiqué. Ce n’est pas l’islam qui n’est compris que par des savants autoproclamés. Nous parler d’un islam que seul vous aviez compris c’est parler de vous même et rien d’autre. L’islam c’est celui dont les gens sont convaincus. Vous avez le droit de venir nous proposer votre propre interprétation en nous mettant plein les yeux avec des références bibliographiques comme si vous aviez découvert l’eau chaude chaude. Des milliers d’autres font comme vous. Et c’est parce que des milliers d’autres ont fait comme vous que vous cherchez à tout prix l’originalité. La question est : combien de chance avez-vous, vous, de convaincre, plus que tous les autres exégètes et théologiens confirmés et reconnu comme tels ! Moi je suis prêt à parier sur n’importe quel illuminé que sur vous. Parce que ceux qui ne lisent pas écoutent d’autres sons, ceux qui lisent doutent de tout y compris de vous !

      Anonymous
      22 novembre 2016 - 13 h 36 min

      « Nous parler d’un islam que
      « Nous parler d’un islam que seul vous aviez compris c’est parler de vous même et rien d’autre ». Message super important et lumineux (et non illuminé !). Vous avez tout compris. Les gens règlent leurs propres impasses par des interprétations que personnelles et donc erronées possiblement. Le Coran demande une praxis qui au fur et à mesure éclaire sur nos propres manques. Ne pas faire de mal contre autrui est suffisant, mais cela demande de faire la place à l’intégrité psychologique et physique de l’autre, au respect réel de l’autre et au respect de notre propre personne. Mille mercis d’avoir dit les choses. L’interprétation n’est rien devant la logique d’une pratique simple, humaine (et non humaniste comme le veut ce courant qui a plus détruit qu’autre chose). Sortir des idéologies – ces idoles nocives – et se contenter de la vie sans nuire ou détruire.

    Anonymous
    22 novembre 2016 - 12 h 12 min

    Exactement. Même le
    Exactement. Même le réformisme est une déviance. Le texte suffit pour ce qui concerne le reel du monde (lois, interdits, etc). Le sens cachée n’est connu de personne. La recherche du mystère est une impasse et c’est ce qui pousse aux déviances, aux mystifications et aux sectes. Dire aux gens qu’on peut comprendre le sens cachée c’est seulement leur vendre qu’ils sont élus et que les autres sont quantité négligeable. Or le Coran parle d’autre chose. Il énonce que chacun avance sa part de chemin. D’où la nécessité des règles et des interdits civilisateurs. La quête du mystère est le principe même des sectes. Si le sens caché devait être connu, c’est comme si vous enleviez à Dieu ses prérogatives. Tous les moteurs des sociétés secrètes – par le principe de la quête – rêvent de connaître les mystères de Dieu. Par définition, c’est impossible. La seule quête dévolu à l’être humain c’est se connaître et connaître les autres, autrement connaître par le lien humain. Ces sociétés secrètes vendent des illusions, des chimères, des mensonges pour contrôler le mental des gens. En contrôlant le mental des autres hommes, ces sociétés rêvent de supplanter l’omniscience – donc l’omnipotence – de Dieu… CQFD. Elles se basent sur le secret… et la paranoïa. Tenez vous loin de ces groupes, ainsi ils n’existeront plus… autre CQFD !

    khanfri
    22 novembre 2016 - 11 h 32 min

    Une description ardue de
    Une description ardue de divers courants les menaces sur l islam et pour conclure  » Mon avis est qu’il faut revenir à une étude saine des textes de l’islam, par-delà le réformisme et le wahhabisme, et utiliser le corpus islamique pour comprendre le sens de l’Histoire et faire une critique de la modernité ; non pas pour soumettre l’islam au monde moderne, mais pour proposer une alternative aux idéologies modernes et au projet globaliste, totalitaire et destructeur, sous couvert de progressisme, qu’elles ont générés. » Comme quoi on revient a la case départ.
    Il y a des sites juifs qui prétendent que le Coran n est qu une pale copie de la Torah ; ils mettent a mal le texte sacre musulman ainsi que des hadiths selon une certaine de monstration. On aurait aime que les spécialistes s y penchent et y répondent.

    OMAR
    22 novembre 2016 - 11 h 14 min

    TROP DE SECTES DE CONFUSIONS
    TROP DE SECTES DE CONFUSIONS CHEZ LES MUSULMANS

    ILS N ONT PAS BESOIN DE HASKALLAH

    LE CORAN ET SUNNA SUFFISENT….. ET FINIRONT LES FITNAS ET LES SECTES

    AU SERVICE DES ROIS A 50 EPOUSES!!!

      mouslem tres simple.
      22 novembre 2016 - 15 h 15 min

      Je suis entierement d’accord
      Je suis entierement d’accord avec vous Omar, pour quoi ne pas suivre d’une maniere saine et simple les enseignements de l’Islam et surtout les vivre quotidiennement.

    Moskosdz
    22 novembre 2016 - 10 h 53 min

    il est temps de lire le coran
    il est temps de lire le coran avec un œil du vingt-et-unième siècle,car pratiquement,il est impossible aux 2 milliards d’habitants d’avoir une morale fondée uniquement sur des hadiths vieux de 14 siècles.

    Zenba3 1er
    22 novembre 2016 - 10 h 25 min

    Vous savez pourtant ce qu’on
    Vous savez pourtant ce qu’on réserve aux interprétations personnelles. Et vous vous y engouffrez à fond.Vous êtes en train de nous dire il n’y a d’islam que de caché. Et qu’il faut être un savant comme vous pour le comprendre. L’islam des peuples, celui qui est pratiqué depuis des siècles serait une déviance. L’islam n’est même plus un mouvement spirituel mais carrément une méthodologie : une sorte de spiritualisme dialectique que vous sortez d’une anthropothéologie. Finalement vous êtes comme ceux que vous critiquez. Vous nous proposez d’abandonner le travail sur une nouvelle vision de l’islam , notre façon de regarder l’islam, par une vision par un islam plus élaboré érigé en méthodologie. L’islam non comme objet d’étude mais comme science!C’est futé , mais ça eût pris !

      Karim
      22 novembre 2016 - 13 h 00 min

      Franchement au lieu de faire
      Franchement au lieu de faire ton pseudo intellectuel du procès d’intention va lire son livre.

        Zenba3 1er
        22 novembre 2016 - 16 h 46 min

        je commente son interviewe et
        je commente son interviewe et pas son livre ! Chercheur indépendant c’est quoi? Il a la science infuse ?

    UNKNOW
    22 novembre 2016 - 9 h 09 min

    A propos de Frank, lire: Le
    A propos de Frank, lire: Le messie militant ou la fuite du ghetto de Arthur Mandel sous-titré
    histoire de Jacob Frank et du mouvement frankiste editions ARCHE 1989

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