ENI cède 30% d’un immense gisement égyptien à Rosneft

Le groupe italien ENI a annoncé lundi la cession de 30% de l’immense gisement de gaz offshore de Shorouk au géant russe Rosneft. La transaction s’élève à 1,125 milliard de dollars. Elle prévoit également le remboursement par Rosneft des investissements déjà effectués, qui sont estimés à environ 450 millions de dollars, a expliqué ENI dans un communiqué. ENI avait déjà cédé en novembre au groupe britannique BP 10% de la concession de Shorouk, qui abrite le gigantesque gisement de gaz offshore de Zohr.

Selon l’accord, Rosneft dispose d’une option pour prendre 5% supplémentaire aux mêmes conditions. La transaction avec BP prévoit elle aussi une option de5% supplémentaire d’ici fin 2017. Au terme de ces deux contrats, ENI dispose encore de 60% de la concession égyptienne. ENI avait annoncé en août 2015 la découverte de ce gisement considéré comme l’une des plus importantes jamais réalisées en Méditerranée avec une production potentielle de 30 à 35 milliards m3 par an. ENI, durement affecté par la chute des cours du pétrole, a annoncé en mars prévoir une baisse de 21% de ses investissements d’ici à 2019 par rapport à son précédent plan stratégique, de nouvelles ventes d’actifs et une réduction de ses coûts.

Il avait ainsi indiqué qu’il comptait vendre, d’ici à 2019, sept milliards d’actifs, «essentiellement par le biais de la dilution de participations dans des découvertes récentes importantes», comme des parts dans son champ gazier du Mozambique et dans des gisements pétroliers au Congo.

R E.

Comment (2)

    Bison
    12 décembre 2016 - 15 h 20 min

    Tant mieux, bientôt on
    Tant mieux, bientôt on importera des bouteilles de gaz de chez eux! J’espère qu’ils nous feront de bons prix ou moins pour nous rembourser les chargements qu’on leurs envoie chaque année ! Vous penséz qu’ild nous ont payé un jour au moins le transport! Quant à Sonatruc, elle est devenue anémique trop de parasite sur le dos, pourvu qu’elle arrive à les nourir et tenir en vie!!

    el wazir
    12 décembre 2016 - 10 h 35 min

    ENI est Sonatrach avaient
    ENI est Sonatrach avaient très bien travaillées ensembles et réalisé de bon résultats, jusqu’au jour ou des malveillants de part et d’autres voulaient s’imposé comme partenaires dans certaines transactions, alors a commencé ces histoires de corruptions (lesquelles a ce jour, restent sans fondements) et du coup ,la coopération construite en plein période d’isolement de notre pays et de son économie, s’est effondrée au profit d’entreprises: espagnoles, américaines, françaises..au demeurant moins compétentes que ENI et sa filiale SAIPEM mais au profit également de notre de notre mafia locale (laquelle veut pénétrer le souk des péteurs sans fesses). Si les égyptiens avaient adopté un comportement comme le notre il ne seront pas arrivé a nous concurrencer sur le marché gazier.

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