Messahel plaide pour un «gouvernement central» en Libye

Abdelkader Messahel avec le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Tahar Siala. New Press

La situation d’instabilité politique et sécuritaire prévalant en Libye «nous préoccupe au plus haut niveau», a indiqué  le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, dans une interview au mensuel Arabies.

«La situation d’instabilité politique et sécuritaire qui prévaut dans la Libye voisine nous préoccupe au plus haut niveau», a-t-il dit, soutenant qu’il «en est de même de la présence des groupes terroristes».

Il a précisé dans ce contexte que l’Algérie œuvre avec l’ensemble des pays voisins de la Libye, en coordination avec les Nations unies, «à l’avènement rapide d’une solution politique entre les seules forces politiques libyennes sans ingérence extérieure ni intervention étrangère de quelque nature qu’elle soit».

Le ministre a estimé que c’est l’absence d’autorité et d’institutions «légitimes, fortes et justes», qui joue «en faveur» des groupes terroristes et de l’expansion de leurs activités criminelles, soulignant «l’urgence pour la Libye de disposer d’un gouvernement central à même de conduire la lutte contre les groupes terroristes qui se trouvent sur son territoire».

Par ailleurs, il a indiqué que le nombre de ressortissants algériens actuellement présents dans les zones de conflits, selon les estimations de différentes sources, à «quelques dizaines», dont l’écrasante majorité «sont des binationaux partis de leurs pays de résidence, et pour certains de naissance et non d’Algérie».

Dans ce contexte, a-t-il expliqué, les services de sécurité algérienne ont mis en place des dispositifs de surveillance des postes frontaliers de nature à «détecter les candidats potentiels, l’objectif prioritaire étant d’éviter que ces jeunes se rendent, en premier lieu, sur les théâtres de conflits et commettent ces nouvelles infractions à la loi».

Il a soutenu que l’Etat algérien a été parmi «les premiers au monde» à adopter une législation qui sanctionne «sévèrement» l’engagement de ressortissants algériens dans des activités terroristes à l’étranger.

«Ce dispositif a été renforcé par de nouvelles dispositions inspirées de la résolution 2178 du Conseil de sécurité des Nations unies portant justement sur la lutte contre ce fléau de combattants terroristes étrangers», a-t-il ajouté.

R. I. 

Commentaires

    TheBraiN
    15 décembre 2016 - 8 h 20 min

    Le gouvernement central c
    Le gouvernement central c’était avec Kadhafi (il y avait une fédération de fait sous le roi Senoussi) .
    La Libye n’existe plus et il faudra désormais parler de Cyrénaïque (Burqa) , de Tripolitaine , de Fezzane voire de la région autonome juive de Misrata . !

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