Qui suis-je et qui est le «sale» type ?

Par Kadour Naïmi – Dans le monde, chacun constate l’apparition et l’aggravation de conflits du genre ethnique ou religieux. En Algérie, les uns s’opposent aux autres. Posons des questions et laissons à la lectrice et au lecteur le soin d’y répondre.

Hier, l’indépendance nationale fut-elle conquise par les «Arabes» ou les «Amazighs», par les musulmans ou non musulmans ou, au contraire, par les Algériens en tant que dominés et exploités par le système colonial ? Durant la lutte de libération nationale, qui était l’ami du peuple algérien : un bachagha musulman collaborant avec les autorités coloniales ou un «pied-noir» chrétien ou communiste luttant avec le Front de libération nationale ? Quand, juste après l’indépendance, les patrons et ingénieurs colonialistes ont abandonné usines et fermes, les travailleurs (ouvriers ou paysans) ont assuré la continuité de la production, en instituant spontanément des comités d’autogestion, ont-ils agi comme travailleurs tout simplement ou comme «Arabes», «Amazighs» musulmans ou non musulmans ?

Aujourd’hui, pour un Algérien exploité économiquement (par ceux qui accaparent une partie du produit de son travail), dominé politiquement (par ceux qui lui confisquent le droit de décision sur la gestion de son pays) et exclu socialement (des droits humains fondamentaux, telles la jouissance des ressources naturelles de la nation, la liberté de s’exprimer et de s’associer, la possibilité d’un travail digne ou d’émigrer), où est la différence entre le fait d’être dominé-exploité-exclu par un membre de son ethnie ou de sa religion ou d’une ethnie ou religion diverses ?

Autrement dit, la domination-exploitation exercées par un «Arabe» sur un «Arabe», par un «Amazigh» sur un «Amazigh» ou par un musulman sur un musulman sont-elles moins cruelles que celles d’un «Arabe» sur un «Amazigh» ou vice-versa de celles d’un musulman sur un non-musulman ou vice-versa ?

Qui donc tire profit de ces distinctions ethniques ou religieuses ? N’est-ce pas l’exploiteur et le dominateur, quelle que soit son ethnie ou sa religion ? Par conséquent, qui a inventé et propagé ces oppositions sinon celui qui veut occulter l’exploitation-domination-exclusion de la majorité des citoyens algériens par une minorité d’entre eux ? Pour l’exploité-dominé-exclu, quelle est l’identité prioritaire et, par conséquent, l’exigence fondamentale : ne plus être exploité-dominé-exclu ou être d’une telle ethnie ou d’une telle religion ?

Pour se libérer de la domination-exploitation-exclusion qu’il subit, le citoyen a-t-il intérêt à s’unir avec un membre de son ethnie ou de sa religion, malgré le fait que ce dernier le domine-exploite-exclut ? Ou, au contraire, l’intérêt du dominé-exploité-exclu est de s’unir avec son compatriote soumis à la même situation que lui, bien qu’il soit d’ethnie ou de religion différente ?

Quand un citoyen, oubliant sa situation de dominé-exploité-exclu, traite son compatriote de «sale Arabe !» ou de «sale Amazigh !» ou encore de «sale kafer !» ou de «sale musulman !», agit-il pour se libérer de sa domination-exploitation-exclusion ? L’unique juste expression ne devrait-elle pas être «sale exploiteur !» et «sale dominateur !», sans considération d’ethnie ni de religion ?

Mieux encore : plutôt que d’insulter, ne vaut-il pas mieux trouver le moyen de se libérer de ces sangsues humaines ?

Aussi, quand un citoyen dominé-exploité-exclu méprise l’ethnie ou la croyance de son interlocuteur, sans se rendre compte que ce dernier est, lui aussi, dominé-exploité-exclu, ne doit-on pas conclure que le méprisant est soit un malheureux, ignorant d’être manipulé par ses exploiteurs-dominateurs, soit un provocateur, payé par ces derniers pour détourner l’attention de l’exploité-dominé-exclu de son réel ennemi ?

Dans toutes les sociétés et à toutes les époques, diviser (les exploités-dominés-exclus) pour régner (sur eux), n’est-elle pas la règle fondamentale des exploiteurs-dominateurs, quelle que soit leur ethnie ou religion ?

Quelles solutions ?

Si, dans le passé, le colonialisme exploiteur-dominateur fut vaincu par les Algériens agissant en tant qu’exploités-dominés-exclus, aujourd’hui, le système exploiteur-dominateur interne peut-il être vaincu autrement que par les citoyens agissant de la même manière ? N’est-ce pas uniquement en agissant ainsi que la différence d’ethnie ou de religion ne sera plus un facteur de haine, de division, d’exploitation et de domination, mais de coopération solidaire ?

Lectrice et lecteur, si ces considérations vous paraissent utiles, ne vous semble-t-il pas bon et urgent de les faire circuler le plus possible, encore mieux, de les traduire en arabe dialectal et en tamazight afin que le maximum de citoyens les connaissent, les discutent et empêchent l’amoncellement des noirs nuages ethnico-religieux qui menacent de diviser la patrie ?

Comme toujours et partout, la partie du peuple qui en souffrira le plus en larmes et en sang ne sera-t-elle pas, d’abord et principalement, celle des exploités-dominés-exclus ?

K. N.

Comment (33)

    Allas Ilelli
    29 décembre 2016 - 10 h 47 min

    Durant sa rencontre mythique

    Durant sa rencontre mythique avec les Sirènes, Ulysse, qui ne put résister à la tentation d’écouter l’envoûtant et ensorcelant chant des Sirènes, eut l’intelligente et sage décision de s’attacher au mât de son navire, symbole de la réalité, qui le préserva ainsi d’une mort certaine! Ceci pour, sans mentir, vous dire que même si votre ramage se rapportait à votre plumage, vous n’êtes pas le phénix des hôtes de ces bois. Votre voix qui tente, en vain, d’éclairer la voie de l’incohérence…

    Il y a dans vos propos, dans le meilleur des cas, beaucoup de naïveté, si ce n’est de la mauvaise foi! Cette langue de bois et toute cette démagogie que nous vomissons! Un discours de gauche dépassé, étant archaïque! Un discours, qu’ont toujours tenu les fossoyeurs de l’amazighité! Mon cœur bat, certes, à gauche, mais je ne serais jamais d’accord avec le sacrifice de mon identité pluri-millénaire sur l’autel de l’arabo-islamisme et notre père spirituel, Mouloud Mammeri, nous a légué sa force tranquille et nous lui avons prêté serment d’épargner à son Peuple (amazigh en général et kabyle en particulier!) la mort absurde des Aztèques !

    Nos aînés, berbères (c’est à dire Kabyles et Chaouis) dans leur majorité, ont libéré cette Algérie des griffes du colonialisme français! Les Kabyles luttaient pour l’indépendance d’une Algérie algérienne, pendant que les Ouléma défendaient l’islam et la langue arabe dans un cadre strictement français! La pseudo-indépendance de ce pays est une colonisation comme toutes les précédentes et dans un certain sens, pire que toutes les autres: Ces Algériens, qui se prétendent « Amazighs que l’islam a arabisés », dont l’idée fixe est d’arabiser ces Kabyles (qu’ils traitent de racistes et de néofascistes!) qui ne veulent pas étancher leur soif à leur source « limpide »!

    Ces Algériens, qui ont violé leur semblant de constitution pour y ancrer l’arabité des terres numides! Oui, après la toponymie, il a été pour ainsi dire fatal de proclamer l’arabité de la terre de Jugurtha! Quelle différence y a-t’il donc entre l’Algérie et Israël? Nous avons vu le sort réservé à nos frères Mozabites et l’absence d’émotion et de solidarité des Algériens qui n’ont d’yeux que pour leurs frères palestiniens! Le printemps noir a été plus que révélateur: non seulement la gendarmerie a usé et abusé de balles explosives mais le silence et le mutisme de nos « compatriotes » ont été plus qu’une complicité…

    Quand on constate la diabolisation du combat pacifique des indépendantistes kabyles par ces Algériens qui ont subi l’intégrisme dans leur propre chair sans toutefois apporter une quelconque critique à cette idéologie barbare, lorsqu’on lit ce que la presse aux ordres, qualifiée de presse libre, écrit et ce qu’elle, surtout, n’écrit pas, on ne peut s’empêcher de regretter que le ridicule ne tue pas!

    C’est peine perdue de ruminer et de nous chanter constamment cette horrible chanson , dans laquelle le colonialisme est le maître mot! Cette invention de la France, qu’est l’Algérie, est elle-même une occupation et un colonialisme! Je suis, en tant que Kabyle, habitant autochtone de Tamazgha, colonisé par l’Algérie et ne serais libre que lorsque la Kabylie sera de nouveau indépendante! Seul un état kabyle libre et souverain saura défendre ma langue, ma culture, ma liberté et ma démocratie! L’Algérie est mon antithèse et ma propre mort! L’Algérie, ses institutions et son peuple, est profondément arabo-islamiste: Il n’y a pas de place chez elle pour la liberté, la justice, la démocratie, la laïcité, les vertus et les grandes valeurs! L’Algérie colonialiste est une forme d’apartheid, dont les mouvements indépendantiste (MAK) et autonomistes (MAM, MAC) briseront bientôt les chaînes!

    La Kabylie en a ras le bol de toutes ces injustices et de toutes ces exploitations: Pendant que sont édifiées des usines et autres entreprises dans les autres wilayas, sont édifiées en Kabylie des mosquées, y sont construites des casernes et des prisons! La Kabylie est illuminée par d’incessants incendies et terrorisée par ce qu’on appelle « le terrorisme résiduel »! La Kabylie ne cesse de subir l’arbitraire et l’arrestation de ses enfants… La Kabylie est consciente de la récupération de ses symboles (Mammeri, Matoub, …) et prend acte du viol de sa langue par les arabougnouls qui veulent lui imposer l’alphabet archaïque (araméen et non arabe d’ailleurs!)…

    Ces faits, qui sont têtus, sont des preuves de plus pour une ferme certitude et une inébranlable conviction que le destin de la Kabylie est forcément ailleurs que dans le giron de cette Algérie! Vouloir rester dans cette invention française est sûrement vouloir défendre l’affirmation de sa propre négation! Le drapeau algérien est le linceul dans lequel on a enterré aussi bien notre dignité que notre identité!

    Comme l’a si bien dit Mark Twain: « Il es plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés ».

      Cherradi
      29 décembre 2016 - 14 h 03 min

      Cher compatriote alelli ,si j
      Cher compatriote alelli ,si j’ai bien compris vous voulez suivre l’exemple du sage Ulysse qui resista aux chants des sirenes pour éviter son trépas ,mais je crois aussi avoir compris que monsieur Naimi invitait tous les Algeriens à être des Ulysse et ne pas succomber chacun aux chants de ses propres sirènes pour eviter a leur pays,des catatastropohes. Dans la continuité de son immense sagesse ,Ulysse a tout fait pour crever l’oeil du cyclope symbole de la vision et de la pensée unique et inique.Ulysse a rėussi nous dit Homère ce non voyant et claivoyant.essayons de faire comme lui. Fraternellement YEN

      tangoweb54
      30 décembre 2016 - 11 h 45 min

      Monsieur arrêtez de fausser l
      Monsieur arrêtez de fausser l’histoire, la révolution du 1er n’a pas été faite que par les Kabyles, toute l’Algérie a contribuer d’une manière ou d’une autre, ma famille n’est pas originaire de la Kabylie mais du centre du pays et nous avons perdu 18 chahids dont mon père et mes deux frères tous morts les armes à la main. La révolution de novembre 1954 a été faite par l’ensemble Algériens du Sud, du Centre, de l’Ouest et de l’Est du pays elle n’est l’exclusivité d’aucune région.Je me doit aussi de vous rappeler que lors de l’invasion de 1930 ce sont bien les habitants de l’Ouest et a leur tête l’émir Abdelkader qui ont fait face a l’armée d’invasion d’où les massacres de milliers de citoyens qui ont été enfermé et brulés vifs dans la région du Dahra, sans oublier Boubaghla qui est venu combattre a Tizi Ouzou et qui a été trahi et décapité par les Français.Si on commencent a parler de la vrais l’histoire de notre pays y aura bien des gens comme vous qui se sentir tout petit.

        MELLO
        31 décembre 2016 - 16 h 16 min

        Qui suis-je ?

        Qui suis-je ?
        A partir d’un simple prélèvement salivaire, les généticiens sont désormais en mesure de retracer l’histoire des migrations des ancêtres de tout individu. Leurs techniques sont si performantes qu’elles permettent de remonter jusqu’à la préhistoire, soit 900 ans avant Jésus-Christ, juste avant l’arrivée, en 814 av.J.C., de Didon/Elyssa, fondatrice et reine de Carthage. Bien que ces études se soient basées sur des échantillons retreints, elles sont parlantes. Elles confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l’apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d’envahisseurs arabes n’ont pas pu, matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.
        Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb, relève plus du fantasme que de la réalité. Ce fantasme a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente : nos pères, nos grands pères et nos aïeux, certainement plus réalistes, n’ont jamais revendiqué cette filiation douteuse, inventée par les monarchies pétrolières et leurs valets islamistes. Comme le dit Ibn Khaldoun, nous ne sommes pas des Arabes, nous sommes des « arabisés » (moustaaraboune). Il n’y a aucune honte à le reconnaître : les Maghrébins sont …des Maghrébins (Magharibeh).
        Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines Proverbe chinois

          Tombouktchou
          31 décembre 2016 - 22 h 53 min

          Mr melo il est dit que l
          Mr melo il est dit que l humain est le descendant soit d Adam ou de la guenon Lucille, pour que vous soyez mieux compris definissez d abord votre appartenance .Quant aux ramificataions vous trouverez leurs sens dans les histoires de Djeha.

      MELLO
      30 décembre 2016 - 15 h 33 min

      Face à sa conscience, chaque
      Face à sa conscience, chaque Algérien doit opérer des révisions déchirantes. Les journalistes notamment peuvent et doivent se réconcilier avec la vérité. Nul besoin de courage pour la dire en démocratie, mais il faut une sorte d’héroïsme pour refuser de dire ou d’avaliser le mensonge en régime autoritaire. Le caporal Hitler avait félicité « les journalistes passés maîtres dans l’art de mentir et qui continuent à travailler au perfectionnement du mensonge »… « Le mensonge le plus impudent laisse toujours des traces même s’il a été réduit à néant ». Depuis plus de cinquante ans, un pouvoir militaro-policier a privé les Algériens de leur citoyenneté en bafouant les droits de l’Homme et en confisquant leurs libertés d’expression, d’organisation et de participation au développement de leur pays. La privatisation de l’Etat a ouvert la voie à l’accaparement des richesses de l’Algérie : richesses naturelles et richesses humaines. Cette volonté de se maintenir à tout prix l’amène à recourir au coup de force chaque fois que les conditions d’une alternance politique se font jour. Le bilan de cette gestion est catastrophique : faillite de l’agriculture, éducation sinistrée, économie délabrée, justice aux ordres, corruption généralisée… Nous refusons tout statut octroyé, toute façade démocratique. Nous refusons le statut déshonorant de république bananière, de président préfabriqué, de constitution cocotte minute et de gouvernement fantoche. Les enjeux dépassent plus que jamais aujourd’hui les considérations de personne, de régions ou d’appareils. Il s’agit d’abord de sauver notre pays du chaos, de le hisser au rang digne de son rayonnement passé, de ses immenses potentialités présentes et par dessus tout de l’avenir et du bonheur des générations montantes. La responsabilité du pouvoir est totale : dès l’indépendance, il a confisqué le droit à l’autodétermination des Algériens. La Constitution, en 1963, n’a pas été élaborée par l’Assemblée constituante comme prévu, mais par une petite nomenklatura potentielle. Et depuis lors, l’Algérie n’a eu que des constitutions faites sur mesure, au gré des intérêts des présidents successifs, mais tant qu’il y aura des Algériennes et Algériens décidés à défendre leur dignité et à se battre pacifiquement pour la restitution au Peuple algérien sa souveraineté, il n’y a pas lieu de désespérer de l’avenir démocratique de notre pays.

    Anonymous
    29 décembre 2016 - 8 h 34 min

    Ya si kaddour ,à la question
    Ya si kaddour ,à la question « qui suis je? Je peux répondre que dans les annees soixantes tu étais un adolescent trop en avance sur tes semblables puisque tu arrivais a faire de la concurence au cinema alhambra en projetant les petits films de charlot etc dans une petite piece familiale pour les gamins que nous étions on ne comprenait pas comment tu faisais ça mais on s’amusait bien.Je suis convaincu que tu sais de quoi tu parles ne serait ce que par le fait d avoir vecu cette journée cauchemardesque dans notre quartier populaire el graba, le dominateur avait décidé ce jour de conduire tous les hommes vers oued mekkerra ,il ne restait que des femmes et des enfants formant des groupes de discussion.Ce fut la seule fois dans ma vie oú j ai vu nos mères et nos soeurs (arabes et kabyles) dans les rues sans le moindre voile,discutaient avec angoisse dans un même » langage « du sors que resevait le dominateur aux mâles dominés.A chaque coup de feu entendu,nos femelles criaient dans leurs pleurs qu on commencait à exterminer leurs mâles.Pour ne pas avoir à subir et faire subir à nos enfants une pareille journée une reflexion sur le sujet s’impose.

    Fraternellement.Cherradi un voisin qui ne t’ a pas vu depuis plus d un demi siècle.

    un même l

    fraternellement.Cherradi.

      Kadour
      3 janvier 2017 - 14 h 11 min

      Ya khouya Cherradi !

      Ya khouya Cherradi !
      Quelle émotion de lire ton commentaire, et quelle émotion plus grande de me rappeler les événements que tu mentionnes !
      Ainsi tu constates combien en Algérie la roue de l’histoire a rétrogradé. Nous étions frères, et voilà qu’on nous divise !
      Hier, les colonialistes, aujourd’hui ceux qui ont pris leur place.
      Si tu veux me contacter, chrche-moi sur google, et tu trouveras le courriel.
      Je suis en train d’écrire un essai où, justement, j’évoque les deux événements que tu m’as rappelé.
      Un salut spécialement fraternel, cher voisin d’enfance!
      Kadour

    Alfa
    28 décembre 2016 - 19 h 22 min

    Avec des SI on mettrait Paris
    Avec des SI on mettrait Paris en bouteille comme disait le RATON de l’autre côté de la Méditerranée. On est rendu exactement comme le BOUSIER qui roule de la merde en amont à longueur de journée jusqu’à en faire une grosse boule pour la défaire ensuite et redescendre en aval pour recommencer à nouveau jusqu’à ce qu’il crève de fatigue. Je n’ais pas lu ne serait-ce qu’un commentaire qui proposerait une solution aussi simple soit-elle. On pose une question et on répond par une question et ainsi de suite. « TRAVAILLEZ PRENEZ DE LA PEINE FOUILLEZ,BÉCHEZ NE LAISSEZ NULLE PLACE OU LA MAIN NE PASSE ET REPASSE….C’est le SLOGON qu’on devrait adopter au lieu de jacasser à longueur de journée et de chercher des problème à qui mieux mieux. Il devrait pourtant y avoir un PALIATIF à tout ce marasme SOCIO-CULTUREL dans lequel on s’étouffe et on se plait. Nos problèmes sont devenus tellement récurrents qu’on ne sait plus ou donner de la tête. Ressasser des conneries à longueur de journée deviendrait une habitude et une façon légal de se satisfaire moralement. Mais que devrait-on faire avec un pays PEUPLÉ D’IDIOTS comme disait récemment l’acteur G.Depardieu dans une interview à une journaliste sur TF1. Pour terminer, on avait demandé à un TANIER qu’est-ce-qu’on pourrait faire avec une peau de mouton la réponse était aussi simple pour lui vu les capacités intellectuelles qu’il possède: »DERBOUKA OUALA BENDIR. » IL NE VOYAIT PAS PLUS LOIN QUE SON NEZ.

    zarzor
    28 décembre 2016 - 18 h 32 min

    @K. N.

    @K. N.
    Qui suis je ? tres bonne question

    Et que sommes nous devenus aujourd huit ?

    Souvenez vous de la syrienne Dr wafa sultan ? une résistante une psychiatre aussi ;elle etait pour un moment donné une des invités d ‘honneur sur les plateaux d ‘aldjazira et par la suite a été éjectée pour ses positions fermes ! déjà à l’époque

    https://www.youtube.com/watch?v=AikJYmFlDpI

    Karamazov
    28 décembre 2016 - 10 h 30 min

    Ayavava ! On était partis
    Ayavava ! On était partis pour réveiller la conscience de classe on a réveillé tous les démons de nos tribus .
    Une Algérie plurielle ??? C’est tout ce que vous avez trouvé pour dire une Algérie fragmentée à l’image du champ politique. Pourquoi serait-elle fragmentée si les intérêts n’étaient pas contradictoires? Si on regardait plutôt du coté de la praxis au lieu de revivre des fantasmes éculés on verrait ce qu’est réellement, l’Algérie. On vient d’en dresser un portrait réaliste mais au lieu d’en tirer les conséquences et d’en finir définitivement avec le nationalisme qui nous a servi à dégager les anciens colons pour les remplacer par d’autres qui nous vont au teint on le recycle inutilement. Le nationalisme ne sert qu’à faire la guerre et à rien d’autres. KN, parle d’exploitation ici ? Cad d’exploiteurs et d’exploités, en quelques mots de la lutte des classes ! Or la lutte des classes est incompatible avec le nationalisme. « Les travailleurs ont une patrie » disait Abou Karl elmarksi fi kitabihi : le manifeste du petit contributeur. Et paradoxalement on nous dit que c’est par manque de rouh el watanya que ça buggue . Selekh’ha ya Qedour m3a cha3b elwa3wa3ou kima hada !

      Kadour
      28 décembre 2016 - 13 h 34 min

      Cher Karamazov,

      Cher Karamazov,
      merci pour votre commentaire et pour la question posée.
      Ce que je dis est ceci. Il ne s’agit pas de « refouler cet aspect du problème qui est en eux », mais de le mettre dans le cadre le plus adéquat. Il me semble que mon texte considère l’aspect ethnique et religieux, mais se préoccupe seulement de le mettre en relation avec l’autre problème : celui de la domination et de l’exploitation des citoyens, quelque soit leur origine ethnique ou leur croyance religieuse.
      Si le citoyen comprend ainsi le problème, en distinguant les aspects et les priorités, il ne tombera pas dans le piège qui lui est tendu par les manipulateurs de l’ethnie et de la religion pour lui cacher la domination-exploitation qu’ils exercent ou désirent exercer sur lui. Qui sont donc ces manipulateurs autres que ceux, algériens ou étrangers, qui veulent dominer et exploiter le peuple algérien, en utilisant la règle habituelle : le diviser pour régner ?
      Suis-je plus clair ?
      Quant à la lutte des classes, est-il nécessaire d’employer l’expression pour la comprendre ? Dois-je rappeler que ce concept n’a pas été inventé par Marx, de son aveu, mais qu’il l’a trouvé dans les penseurs sociaux libéraux ?
      Fraternellement,
      Kadour

        Karamazov
        28 décembre 2016 - 15 h 32 min

        Monsieur Kadour, j’allais
        Monsieur Kadour, j’allais presque me faire attraper par là ou j’ai péché si votre condescendance ne m’eût pas réduit à ma portion congrue.je vous avoue que je n’ai pas fini de cuver et j’ai failli m’immoler avec mon haleine en essayant d’allumer ma cigarette ce matin. Je n’ai vraiment pas tous mes moyens pour oser m’élever à votre niveau. Pardonnez donc mes divagations éthanolées. Cependant, laissez-moi faire semblant de croire que vous m’aviez fait l’honneur de vous adresser à moi qui ne faisais que prendre un train en gare pour déblatérer. Loin de moi l’idée de jouer aux contempteurs . Nous vivons des temps propices aux messies, et vous êtes le bienvenu. Concernant Marx, il n’est plus coté en bourse, n’allez donc pas m’accuser de délit d’initié. Quoi que je n’aurais pas été l’accuser de plagia, comme vous, malgré qu’il ne soit pas né avec la science infuse et ce qu’il doit aux Soulafa comme Hegel, et aux socio-libéraux comme vous dites et peut-être la tahsi aux khoulafa errachidine et mêmes à certains docteurs de l’Islam que je ne citerais pas pour ne pas les diffamer. Je n’ai cité Marx qu’au passage pour relativiser et non pour revisiter l’épistémologie. Et concernant la lutte des classes j’ai déjà confessé que rien que son évocation est un blasphème que je suis prêt à expié. Concernant ce problème de « refoulé » vous n’avez qu’à lire tous les commentaires que votre texte a suscité pour admettre que ma glissade est justifiée. Pour essayer d’être « clair » j’ai réagi à votre texte par le biais des commentaires qu’il a « inspirés ». Ceci dit, si cela vous convient, je suis prêt à abjurer et admettre que je suis le seul à ne pas vous avoir compris, vous et les commentateurs qui ont réagi et… réciproquement. Donnez-moi une explication aux phénomènes qui s’activent dans notre société malgré le poids de l’exploitation : Indépendance de la Kabylie, autonomie au Mzab, et chaouie, islamisme, rahmat rabbi, clinique de la roqya 5ème mandat , et prouvez-moi, malgré que vous ayez raison sur toute la ligne, que vous ne faites pas que prêcher à contre courant !
        Mais comme je n’ai aucune solution à vous proposer , je vous dis : bon courage kamim et bon vent.

          Kadour
          3 janvier 2017 - 14 h 28 min

          Cher Karamazov,

          Cher Karamazov,
          encore merci de réagir et j’apprécie votre style alerte:)
          Ceci dit, vous écrivez : « Donnez-moi une explication aux phénomènes qui s’activent dans notre société malgré le poids de l’exploitation : Indépendance de la Kabylie, autonomie au Mzab, et chaouie, islamisme, rahmat rabbi, clinique de la roqya 5ème mandat , et prouvez-moi, malgré que vous ayez raison sur toute la ligne, que vous ne faites pas que prêcher à contre courant ! »
          Il me semble que l’explication, plus exactement la cause, est dans mon article. Les phénomènes que vous citez ont été avancés et montés en épingle pour masquer le principal : justement l’EXPLOITATION et la DOMINATION du peuple laborieux. Diviser pour régner.
          Oui, je sais que je « prêche à contre courant ». C’est pour rappeler aux humains qu’ils ne sont pas des moutons pour suivre un berger, ou, plus exactement, des rats qui suivent le joueur de flûte.
          Quant à la solution, que pensez-vous de celle-ci : que les exploités-dominés s’unissent, mettent fin à leur situation, alors, les problèmes d’ethnie ou autre, ils sauront leur trouver la solution équitable pour tous. Qu’en pensez-vous ?

    Alfa
    28 décembre 2016 - 1 h 48 min

    Mr. K.N, certains
    Mr. K.N, certains intellectuels et par contagion le reste des Algériens sont entrain de jouer dans la cour des gens qui nous ont modelé c-à-d ces mêmes personnes qui nous ont déculturé pendant plus de 132 ans de colonisation. Ils sont entrain de récolter le fruit de leur travail. En effet, l’acharnement et la réussite du colonialisme à effacer en nous l’idiologie d’une nation et d’un peuple nous a rendu incapable de voir ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Nous sommes devenu une coquille vide de tout sens jusqu’à oublier notre propre identité et personnalité et ne servant que pour de la configuration en se cachant derrière une prétendue appartenance que ce soit Berbère ou Amazigh selon l’endroit ou l’on se trouve ou Arabe laquelle appartenance est intimement et uniquement liée à l’Islam comme disait IBN BADDIS ou Africain pour les déracinés ou apatrides pour le reste de la population. Certaines vérités font mal jusqu’au plus profond de notre âme mais on est incapable de le voir ou de le sentir mais par contre on essaie de trouver un échappatoire à notre ignorance avec de prétendues questions qui ne servent qu’à embraser et pourrir l’environment dans lequel nous pataugeons à longueur de journée et nous diviser jusqu’à la plus petite fibre qui nous reste en tant qu’être humain. Les faiseurs du mal sont entrain de savourer le succès de notre déconfiture socio-culturelle et nous ramène à l’état de délabrement. Je ne cherche pas à trouver le coupable de notre malheur en évoquant et pointant du doigt le colonialisme mais juste un constat amère et difficile à avaler. si on veut construire une nation dépourvu de tares colonialiste, il faut absolument mettre de coté nos différences parce que s’aimer n’est pas de se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble l’avenir.

    A LA RECHERCHE DE SOI !
    27 décembre 2016 - 21 h 28 min

    au lieu de se rechercher on
    au lieu de se rechercher on tourne en rond en evitant soigneusement de pointer du doigt ces causes qui nous divisent plus qu ils nous unissent! Pourtant vous l avez si bien dit ! lorsque l on a eu l independance les bachaghas et les ouvriers ont pris la place de l ingenieur du colon…..mais vous ne voulez pas allez plus loin pour dire quel a ete le modeles pour ces hionorables travailleurs a la culture tres limitee qui se trouvaient avec une tres grande responsabilite …..et, des le depart, pour eviter la contestation ils achetaient la paix… puis ils ont democratise la responsabilite en collectivisant la propriete ..ce n etait ni un modele des kholkhozes ni du socialisme..c etait le beylek avec comme regulateur l opium des revolutions…..on a fait toutes les revolutions et ensembles arabe amazigf mozabit bachagha franco-phile…..la montee de l islamisme et sa manipulation par les services de securites ont fractionne la societe et les divisions se font de plus en plus pour desunir l algerie!
    ce qui manque en fait c est une elite dirigeante ayant un projet mobilisateur ou tous les algeriens y croient…nos GOUVERNANTS EN S IMPROVISANT DES PERES D UNE NATION QU ILS N ONT PAS BIEN AFFERMIE N ONT PAS REUSSI A SEMER L ESPOIR AU SEIN DE LA SOCIETE …JUSTE L ESPOIR ! MAIS Y A T IL PLUS IMPORTANT QUE L ESPOIR,,,,???

    mouatène
    27 décembre 2016 - 19 h 36 min

    j’ai essayé de lire calmement
    j’ai essayé de lire calmement ce plaidoyer comme l’a si bien dit un internaute mais OUALOU ! je n’ai rien compris. peut etre qu’il faut etre un doctorant de premier ordre, je ne sais pas. ce que je constate par contre c’est que cela interesse beaucoup plus les philosophes nostalgiques. d’ailleurs ils n’ont pas tarder à se manifester puisqu’ils ont vu qu’ils sont directement concernés. et c’est un vent qui arrive directement nord-est, nord-ouest. le mistral quoi !!! bonne chance les philosophe du 21 ème siècle.

      Kadour
      28 décembre 2016 - 13 h 22 min

      Cher Mouatène,

      Cher Mouatène,
      je suis réellement désolé de lire que vous n’avez pas compris mon texte. Pourtant, croyez-moi, j’ai pris le soin de l’écrire de la manière la plus simple pour les gens les plus simples. Pourriez-vous donc m’aider à voir où je me suis trompé ? Dites-moi ce qui n’est pas clair ou trop compliqué. Car les personnes auxquelles je suis d’abord intéressé à parler ce sont les gens simples, croyez-moi !
      Fraternellement,
      Kadour

        mouatène
        28 décembre 2016 - 16 h 58 min

        Monsieur Kadour et cher
        Monsieur Kadour et cher compatriote bonjour. vous me mettez dans l’embarras mais je vais etre franc avec vous. je me suis manifesté de la sorte, pourquoi ?, et bien ce n’est qu’après avoir bien vérifié de quoi il retourne et d’ou ça vient. la france coloniale, a été colonisée par l’allemagne pendant quatre (4), les français ont produis quatre cents (400) films retraçant ces 4 années d’occupation. l’algérie, votre pays, a été colonisé pendant 132 ans, les « algériens » ont produis quatre (00004) fils retraçant la glorieuse révolution algérienne menée par nos parents, et vous en savez quelque chose, que vous n’arretez pas de nous revisionnez chaque année sur nos petits écrans. ou est le cauchemar ??? . que voulez vous que je vous dises, vous avez tous fuient votre mission et que diraient nos parents qui eux, ont accompli la noble mission, pourtant combien elle était difficile. excusez moi encore une fois, je devais vous le dire, vous m’y avez obligé. je voudrais encore une fois le dire, à tous les algériens là ou ils sont à travers le monde, que leur pays est grand et son peuple a été, est et sera toujours glorieux, vous avez une part de responsabilité dans sa prospérité. ne m’enveillez pas le niveau est bas et je n’y peu rien. je vous souhaite toute la réussite et longue vie pleine de bonheur à vous, vos enfants et petits enfants. bonne soirée.

          Kadour
          3 janvier 2017 - 14 h 42 min

          Cher frère Mouatène,

          Cher frère Mouatène,
          merci de votre réponse. Permettez-moi juste deux commentaires.
          Le premier. Vous avez raison d’écrire : « Vous avez tous fui votre mission. » Je réponds, non pas pour justifier ou excuser, ceci : Nous avons fait notre possible, et continuons à le faire.
          Deuxième commentaire. Pourquoi écrire : «  ne m’en veuillez pas le niveau est bas ». Ne savez-vous pas que le niveau, cela peut s’améliorer ? Ne savez-vous pas que souvent ceux qui ont le « niveau bas » se sont révélés plus intelligents que les « docteurs d’université » ?… Ce n’est pas là parler démagogie. Je suis enfant d’une famille d’ouvriers et de paysans pauvres. Leur analphabétisme ne signifiait pas qu’ils n’étaient pas intelligents. Ce sont les personnes de « niveau bas » qui ont été les moudjahidines qui nous offert l’indépendance. Bien entendu, ils étaient dirigés par des gens instruits, mais sans les « niveau bas », qu’auraient fait les gens de « haut » niveau ?
          Je ne sais pas quel est ton travail et ta vie, mais si tu veux élever ton niveau, cela dépend de toi. Tu peux également demander à des bonnes volontés de t’aider, mais attention à ne pas te faire manipuler par eux.
          Kadour

    5colonne
    27 décembre 2016 - 17 h 23 min

    Juste un mots a dire, l
    Juste un mots a dire, l’algerie est composé de 90 pour cent berbere et pourquoi le dit ont pas faut juste relire sont histoire et le colonialisme a commis un genocide culturel et humain

      larbi
      27 décembre 2016 - 21 h 13 min

      c’est le contraire mon bébé l
      c’est le contraire mon bébé l’Algérie est composée de 90 pc d’arabes

        5colonne
        27 décembre 2016 - 22 h 29 min

        Mon petit poussin, lis ton
        Mon petit poussin, lis ton histoire , ou peu être ta lus l’histoire de France je pense

        5colonne
        27 décembre 2016 - 22 h 33 min

        Mon petit poussin, lis ton
        Mon petit poussin, lis ton histoire , ou peu être ta lus l’histoire de France je pense

        Anonymous
        27 décembre 2016 - 22 h 55 min

        vos sources ?
        vos sources ?

      mouatène
      28 décembre 2016 - 7 h 23 min

      elli yéhssebe ouahdou
      elli yéhssebe ouahdou ichittlou !!!! ouétammaa  » mourah  » ehbila, ouel famem yaf’hame.

    MELLO
    27 décembre 2016 - 17 h 20 min

    Une Algérie plurielle, disent
    Une Algérie plurielle, disent les uns; une Algérie unie du nord au sud, d’est à l’ouest, disent les autres. Un sujet qui ne cesse de se transmettre de génération en génération , sans aucune vision NATIONALISTE. La vérité consiste à reconnaître la réalité. Or la réalité fait peur à tout le monde. Les Algériens ont tout pour être heureux, mais ils agissent avec la mentalité de khemes, de scélérat, de brigand, l’Algérien se plaint de tout en affichant une contrariété et un chagrin quasi permanents… Il se plaint de tout et voit partout des ennemis en train de conspirer contre lui, mais publiquement, ils dressent un réquisitoire accablant contre les institutions et l’Etat; en cachette, ils sont les rois de la fitna et de la délation. Ce pouvoir, pendant plus d’un demi siècle, a fait la guerre à l’intelligence, au savoir, à la vérité et à l’aptitude…qu’aujourd’hui on ne sait plus ce que signifie être Algérien. Nos institutions , les magistrats, les journalistes, les médecins, les enseignants, les chefs de Daïra, les responsables de l’administration, de la banque, des impôts, de la police (qui ne sont ni islamistes, ni berbéristes, ni panarabistes, parce qu’ils sont incolores, inodores et insipides). Elles se doivent d’être Algériennes, sans plus.
    Quel citoyen avons-nous été ? Qui sommes-nous aujourd’hui ? Qui serons-nous demain ?
    La seule et unique source de réponse dont nous disposons, est notre mémoire. Or notre mémoire a été si manipulée par des idiots déguisés en supers patriotes qu’on ne sait plus ce que signifie être aujourd’hui un citoyen Algérien. On a fait de notre mémoire un instrument d’oubli, un outil de reniement collectif…Pour beaucoup aujourd’hui, et ils sont nombreux à l’exprimer quotidiennement, avec fierté et exaltation, sur les réseaux sociaux, être Algérien c’est être moins musulman, moins arabe et moins amazigh…Ils nous prodiguent à longueur de journée des leçons sur l’identité, sur l’Islam. C’est quoi être un islamiste, un berbériste, un séparatiste, un baâthiste? Est-ce que ce sont l’Islam, Tamazighit et l’arabe qui empêchent le pays d’avancer ou bien ce sont les gens qui marchandent avec notre identité et notre religion pour conquérir la totalité du pouvoir qui empoisonnent la vie des Algériennes et des Algériens?
    Où est la ligne de démarcation entre Tamazighit, l’arabe et l’Islam? Qu’est ce qui distingue ces constantes les unes des autres? A quel moment la langue arabe et l’Islam ont privé les Algériennes et les Algériens de leur citoyenneté, de leur identité? Et en quoi Tamazighit est-elle une entrave, une menace à l’Islam et la langue arabe?

      nostalgic
      27 décembre 2016 - 19 h 58 min

      cher monsieur Mello vous
      cher monsieur Mello vous avez trouvé : être Algérien c’est être moins musulman, moins arabe et moins amazigh…
      c’est génial, car c’est vraiment cela être Algérien !!

      anonyme
      27 décembre 2016 - 20 h 58 min

      je peux sentir votre rage à
      je peux sentir votre rage à travers ce commentaire ! je trouve la première partie de votre com très bien formulée mais en fin de com vous posez la question qui fâche comme si la réponse était simple et non conflictuelle! vous ne pouvez pas feindre d’ignorer que l’arabisation a fait perdre un temps précieux à notre pays tout en facilitant l’intrusion islamiste, sans compter que la plupart des algériens sont incapables de répondre aux provocations de nos ennemis qui ont infesté le web notamment, pire ils sont même incapables de détecter l’insulte ou l’ironie dans le commentaire d’une vipère maroch…de la même manière la méconnaissance de notre patrimoine culturel permet aux pillards (les marocaisn en tête) de se prévaloir de notre culture proprement algérienne! ce que le commun des algériens appelle par ignorance « crasse » « le patrimoine maghrebin » , l’arabisation a commis un dommage considérable , alors que la jeunesse des pays « arabes » apprend les langues étrangères et se mêle au mouvement de la mondialisation ,l’Algérie jadis en avance sur son temps doit se recroqueviller sur elle même parce que le pays entier est plongé dans une dimension parallèle complètement anachronique qui nous porte préjudice sur tous les plans notamment en termes de formation et d’éducation, et nous met en danger.

    nostalgic
    27 décembre 2016 - 13 h 30 min

    si j’ai bien compris , qu’est
    si j’ai bien compris , qu’est ce qui nous motive à être algérien? Si je réponds RIEN, m’en voudrez vous? ou pas grand chose en ces temps de disette , de TVA tous azimuts, de discours creux à la sauce populiste, m’en voudrez vous de vous dire que c’est foutu ! m’en voudrez vous de dire que je suis pessimiste, fermé, reclus chez moi

    Le sujet est grave , je sais, il est important voire capital, mais il y a des séquelles encore plus grave que la gravité du problème , des restes irréductibles de ces penchants que nous avons, tous pour l’exclusion et pour l’ostracisme des autres. Désolé mais ça m’a l’air d’être irrémédiable…

    Il y a selon moi, un seul leader Algérien qui a bataillé toute sa vie pour une Algérie Algérienne, c’est feu HOCINE Ait Ahmed, mais il est mort, Rabbi Yerhmou, et c’est moi, un arabe qui dit ça.

    Karamazov
    27 décembre 2016 - 11 h 14 min

    J’allais dire : waouw ! Tout
    J’allais dire : waouw ! Tout un plaidoyer pour la lutte des classes sans en souffler un mot. Quelle prouesse !Sauf que l’idéologie correspondante au mouvement national est une idéologie nationaliste, et non prolétarienne. Au delà des slogans toute la structuration de ce mouvement consistait en la reproduction du système de domination de la nation colonisatrice : Etat jacobin malgré sa version socialiste démocratique qui n’arrivait pas à se débarrasser des atavismes féodaux et des dégâts psychopathologiques des rapports coloniaux : le colonisé n’a qu’un rêve : « expulser le colon de son panorama pour vautrer à sa place », disait apipri Fanon. Mais doka à supposer qu’on puisse transcender toutes ces vieilleries et qu’on ait acquis, je ne sais comment, une conscience de …. ???? Comment peut-on l’appeler puisque le mot qui lui sied est un blasphème de nos jours ? Disons : une conscience des exploités, pour ne pas vendre toute la mèche. Vous faisiez bien de dire : « Si, dans le passé, le colonialisme exploiteur-dominateur fut vaincu par les Algériens agissant en tant qu’exploités-dominés-exclus… » Cela n’en est que la raison « primale » ou primitive : une raison sans conscience correspondante ! il ne faut pas oublier l’idéologie nationaliste : « Cha3bou ldjazaïri mouslimoun wa illa l3ouroubati yantessib » et déjà quelques désenchantements : nekhardjou frança apri neklou lehdjar. Maintenant, ya Sidi, disons que même si ce n’est plus en ces termes que la question se pose, peut-on éluder les questions pendantes comme de enclumes à nos cous : les mouvements au Mzab, en Kabylie, et islamistes. Vous pensez vraiment qu’il suffira de quelques incantations pour convertir tous les « exploités » et leur faire une conscience de cla…. Pardon, pour ce blasphème : une conscience de soi ? Qu’allez-vous dire à tous ceux qui sont d’accord avec vous mais qui ne pourront pas refouler cet aspect du problème qui est en eux ?

    muhand
    27 décembre 2016 - 10 h 28 min

    C’est le pouvoir qui a divisé
    C’est le pouvoir qui a divisé le peuple pour mieux régner. L école arabo-baathiste a réussi à abrutir les jeunes et à en faire des terroristes. Les harkis ont pris le pouvoir, la langue ancestrale des algeriens est interdite, comment voulez vous que ce peuple soit unis ? Et quand des Kabyles manifestent pour plus de liberté les autres régions disent qu’ils veulent diviser le pays au lieu de les soutenir dans leur démarche. Même si aujourd’hui il y a un éveil il faut encore des générations pour voir ce peuple s’unir contre la forfaiture, parce que ce pouvoir voyou a sorti une nouvelle arme pour se maintenir au pouvoir, la main de l’étranger.

      anonyme
      27 décembre 2016 - 21 h 02 min

      toutes choses étant relatives
      toutes choses étant relatives , le pouvoir voyou le vrai se situe à l’ouest de nos frontières ! vous manquez de discernement monsieur! oui il y a des problèmes mais nous ne sommes pas une nation de trafiquants de drogue et de proxénètes hamdoullah!

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