Le politologue yéménite Ali Al-Khowlani à Algeriepatriotique : «L’Arabie Saoudite finira par faire appel à l’Algérie» (I)

Des Yéménites devant l'épave d'un bombardier de l'armée de l'air saoudienne. D. R.

Algeriepatriotique : Après quatre ans de conflit entre les Houthis et l’Arabie Saoudite et ses alliés, la situation au Yémen est dans l’impasse. Comment entrevoyez-vous une issue à cette crise ?

Ali Al-Khowlani : Il n’y a pas de conflit entre le Yémen et l’Arabie Saoudite mais une agression saoudienne contre le Yémen qui dure depuis plus de cinquante ans, et qui est devenue plus ouverte et plus brutale ces deux dernières années, et plus précisément depuis le déclenchement de l’opération dite «Tempête décisive» le 26 mars 2015. C’est pourquoi l’issue à cette crise devrait être, à mon avis, appréhendée comme suit :

Premièrement : l’arrêt de l’agression saoudienne (opérations militaires) ; levée de l’embargo aérien, maritime et terrestre, pour permettre l’entrée des approvisionnements en produits alimentaires et en médicaments ; relancer le processus de dialogue inter-yéménite impliquant les acteurs politiques les plus influents et les forces en présence. Un tel dialogue pourrait se tenir à Sanaa, à Aden ou dans n’importe quel département du Yémen ou alors, ce qui serait mieux, dans un pays qui n’est aucunement impliqué dans l’agression contre le Yémen, comme l’Algérie ou le Sultanat d’Oman, ou dans un autre pays qui n’est pas directement impliqué dans cette agression comme les Etats-Unis, la France ou l’Allemagne. Quatrième point : l’Arabie Saoudite et ses alliés s’engageraient à reconstruire le Yémen et, enfin, parvenir à un accord sur une période de transition pour la préparation des élections locales, législatives et présidentielles.

Deuxièmement : organiser des négociations yéméno-saoudiennes à Sanaa, Riyad, Alger ou dans un autre pays accepté par les deux parties. A travers ces négociations, chaque partie exposera ce qu’elle considère être un danger ou une menace venant de l’autre partie. Autrement dit, il faudrait reconstruire la confiance entre les deux pays voisins pour leurs intérêts et l’intérêt de l’ensemble de la région. Les deux pays devraient alors signer un traité de bon voisinage et de non-agression mutuelle, comprenant aussi la non-ingérence de chacun des deux pays dans les affaires de l’autre. Enfin, il faudra évidemment des garanties régionales et internationales pour tout accord entre les deux pays.

Comment jugeriez-vous la position algérienne par rapport à cette crise ?

Il faut d’abord souligner que l’Algérie est une grande puissance régionale et très influente aux plans arabe, africain et international. Un pays qui a des constantes et des principes et qui sait ce qu’il veut. Elle a en plus une longue expérience diplomatique dans le traitement des crises politiques : Libye, Mali, Syrie, Irak-Iran, Erythrée-Ethiopie, etc.

L’Algérie refuse toute ingérence dans les affaires des autres pays, et sa Constitution interdit l’envoi de forces algériennes hors de ses frontières. Elle soutient toutes les causes justes dans le monde, dont principalement les causes palestinienne et sahraouie. Aussi l’Algérie a-t-elle toujours été aux côtés des peuples opprimés et luttant pour leur droit à l’autodétermination, et refuse systématiquement le recours aux armes ou à la violence comme solution aux crises politiques internes ou entre pays, en privilégiant la voie du dialogue, en partant du principe que la violence n’engendre que la violence et qu’en définitive tout le monde sera obligé de s’asseoir à la table de négociation, mais seulement après avoir subi d’incalculables pertes. La perte la plus importante, dans ce cas, est que la violence engendre des rancœurs durables, notamment entre pays voisins, et une instabilité chronique et une décomposition sociale dans le cas des conflits internes. Les seuls bénéficiaires sont généralement les organisations terroristes, telles que Daech ou Al-Qaïda, qui trouvent dans le chaos leur terrain fertile pour leur développement et leur expansion. C’es ainsi que l’Algérie a adopté une position responsable sur ce qui se passe au Yémen. Elle s’est, dès les premiers jours, opposée à l’agression saoudienne et a affirmé à maintes occasions que l’usage des armes n’était pas la solution, et que seule la voie du dialogue politique était susceptible de mettre fin à la crise. Autrement dit, la solution est entre les mains des Yéménites eux-mêmes et ne peut être dictée de l’étranger et mise en œuvre par un déploiement militaire. L’Algérie a proposé plusieurs initiatives pour mettre fin à la crise au Yémen, en offrant ses bons offices pour accueillir tous les protagonistes autour d’un dialogue à Alger, tout en mettant en garde que la poursuite de l’agression contre le Yémen ne profitera qu’aux groupes terroristes.

Aujourd’hui, après près de deux ans d’agressions, il s’est avéré que l’approche algérienne était juste : l’Arabie Saoudite s’enlise après s’être saignée financièrement et après avoir perdu son prestige dans le monde. Elle est même aujourd’hui menacée dans son existence comme Etat, et cherche à sortir de ce bourbier yéménite pour sauver la face. Je pense qu’elle finira par faire appel à l’Algérie comme médiateur pour l’aider à s’en sortir dès lors que l’Algérie entretient de très bonnes relations avec tous les protagonistes de la crise yéménite. C’est d’ailleurs le vœu de l’ex-président Ali Abdallah Saleh qui souhaite voir l’Algérie abriter un dialogue inter-yéménite et un autre entre les pays belligérants. En tant que partie neutre, l’Algérie a comme souci l’intérêt des deux pays, et je pense que les échanges de visites entre l’Arabie Saoudite et l’Algérie confortent ma thèse. Aussi les parties impliquées dans l’agression se sont-elles enfin rendu compte de la justesse de la vision algérienne, selon laquelle les seuls bénéficiaires de l’agression sont les groupes terroristes Daech et Al-Qaïda. Pour preuve, ces deux organisations occupent aujourd’hui une bonne partie du sud du Yémen, notamment les provinces d’Aden, Hadramaout, Abine et Lahedj. 

Dans l’un de vos articles, vous soutenez que l’intervention militaire saoudienne au Yémen servait essentiellement l’entité sioniste. Pouvez-vous nous expliquer dans quel sens ?

En fait, tout ce que fait aujourd’hui l’Arabie Saoudite dans le monde arabo-musulman sert l’intérêt de l’entité sioniste. Et le Yémen fait partie des pays ciblés par ce plan. Comment cela ? Premièrement : il faut préciser que de nombreux rapports publiés par des ONG arabes ou occidentales, et aussi des déclarations de nombreux officiels dans le monde, affirment que c’est bien l’Arabie Saoudite qui a enfanté et financé Al-Qaïda, Daech et tous leurs dérivés, à travers sa doctrine wahhabite extrémiste, avec la complicité de certains services de renseignements occidentaux, notamment américains. C’est pourquoi ternir l’image de l’islam aux niveaux arabe et mondial et le montrer comme une matrice de l’extrémisme et du terrorisme ne peuvent que faire le jeu de l’entité sioniste.

Deuxièmement : les tentatives saoudiennes de détruire l’Etat-nation dans le monde arabe et d’y semer le chaos et les guerres civiles, en vue de le démanteler en petites entités et Etats à caractère ethnique, confessionnel, doctrinal ou tribal, qui vont s’entredéchirer indéfiniment, profitent indiscutablement à l’entité sioniste qui cherche à imposer son hégémonie dans la région afin qu’il n’y ait plus de menace contre son existence qui puisse venir de quelque puissance arabe nationaliste que ce soit qui déciderait de réorienter le cap vers la principale cause de tous les Arabes et musulmans, à savoir la cause palestinienne.

C’est pour cette raison que l’Arabie Saoudite conduit une alliance militaire contre son voisin du Sud, en prétextant tantôt la lutte contre l’expansionnisme chiite de l’Iran et tantôt sa volonté de rétablir le président «légitime» au Yémen. Alors qu’une telle alliance aurait dû être dirigée pour porter secours à nos frères en Palestine qui souffrent le martyre avec l’occupant sioniste, ou à nos coreligionnaires qui se font massacrer en Birmanie, ou pour restituer les îles émiraties occupées par l’Iran, ou pour frapper directement l’Iran… Mais les promoteurs de cette alliance ont préféré détruire le Yémen et son armée, et commettre un véritable génocide contre sa population, dans l’objectif de le partitionner en petits émirats. Tout cela sert, comme vous le voyez, les intérêts de l’entité sioniste.

L’intervention indirecte en Syrie sous prétexte de renverser le régime «dictatorial» d’Al-Assad et le soutien apporté aux organisations terroristes là-bas, à l’image du Front de la Nosrah, de Daesh et de leurs dérivés servent les intérêts de l’entité sioniste. La même chose en Libye et en Irak. Au Sahara Occidental, l’Arabie Saoudite a financé la construction du mur de la honte qui sépare le Maroc du Sahara Occidental, avec une expertise sioniste. Actuellement, l’Arabie Saoudite soutient le régime marocain dans l’oppression qu’il exerce contre le peuple sahraoui, à travers notamment l’ambassadeur saoudien à Rabat qui a exprimé la volonté de l’Arabie Saoudite d’investir dans les territoires sahraouis occupés. Une déclaration similaire a été faite par le conseiller du roi saoudien, lors de sa visite du barrage d’«En-Nahda» en Ethiopie, chose qui, comme on l’imagine, constitue une menace pour la sécurité nationale de l’Egypte. Cela aussi sert les intérêts de l’entité sioniste.

Aussi les «Panama Papers» ont-ils dévoilé le financement de la campagne électorale de Benyamin Netanyahu en 2015 par le roi saoudien Salman Ben Abdelaziz. On peut citer, dans le même sillage, la visite effectuée, en juillet dernier, par l’ex-officier des renseignements saoudiens Anouar Ashqi à l’entité sioniste à la tête d’une délégation composée d’universitaires et d’hommes d’affaires, qui a rencontré des responsables sionistes et des membres de la Knesset. Cet officier a fait, sur place, les éloges du Premier ministre sioniste, en déclarant : «Nous avons besoin d’un homme comme Netanyahu parce que c’est un homme pragmatique…»

Nous constatons également qu’il y a une parfaite symbiose sur la question du nucléaire iranien. L’Arabie Saoudite fait même la promotion d’un discours présentant le danger de l’Iran sur l’islam et les musulmans comme étant plus important que celui que représente l’entité sioniste. Plus grave encore, le prince saoudien Al-Walid bin Talal a déclaré au quotidien koweitien Al-Qabas que son pays devait «réviser ses positions politiques et élaborer une stratégie pour lutter contre l’influence iranienne croissante sur les pays du Golfe, et ce par la signature d’un traité de défense commune avec Tel-Aviv». Cette harmonie des positions entre l’Arabie Saoudite et l’entité sioniste se manifeste également dans le classement du Hezbollah comme organisation terroriste. Tant d’autres exemples attestent que l’Arabie Saoudite applique, en effet, à la lettre l’agenda de l’entité sioniste dans la région arabe.

Entretien réalisé par R. Mahmoudi
(Suivra)

Comment (27)

    BONIFACE KOFFI
    10 avril 2017 - 12 h 19 min

    COMMENT CALIFIEZ-VOUS LE
    COMMENT CALIFIEZ-VOUS LE RETOUR DU MAROC DANS L’UA ET LE FUTUR DE LA RASD?
    MERCI.

    Sam
    3 janvier 2017 - 9 h 06 min

    Pourquoi l Algerie serait
    Pourquoi l Algerie serait elle mediatrice ds ce conflis
    Nous avons deja bcp a faire ds notre propre pays et a cote de deux voisins qui nous menacent avec le retour de leur chair humaine a canon ..assez assez non ?

    BOUARIF - AURES
    3 janvier 2017 - 1 h 28 min

    Au nom des droits de l’Homme
    Au nom des droits de l’Homme en tues avec la bénédiction de l’Occident et des Sionistes alliés des ARABES TAYHOUDITES, les Gardiens des Lieux Saint de l’Islam !!!
    Les massacres de milliers de personnes se poursuivent inlassablement dans l’indifférence quasi-générale depuis l’intervention militaire saoudienne au Yémen en mars 2015. Les États-Unis, la France, le Royaume Uni, les armées du Golfe et les forces égyptiennes, Marocaines, Jordaniennes Soudanaises, notamment participent directement à cette agression armée. « Tempête décisive », nom de cette équipée, est considérée par le Royaume Wahhabite comme une simple opération de maintien de l’ordre dans un pays voisin à l’appel de son président Abd Rabbo Mansour Hadi Le Traitre. Dans les faits, il s’agit d’une véritable guerre qui a fait en une seule année plusieurs milliers de morts principalement et surtout des civils et détruit une partie importante de l’héritage culturel et architectural yéménite qui est en même temps patrimoine mondial de l’humanité. Ici comme ailleurs, la religion (chiites contre sunnites, pour justifier leur crime) est instrumentalisée pour mieux dissimuler la réalité profane, économique et politique, qui constitue la véritable base de cette terrible guerre.
    Selon le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) « depuis le début du conflit il y a un an, plus de 9.000 personnes ont été tuées ». Le dernier communiqué de l’ONU parle d’au moins 10 000 morts (1). Mais il y a aussi des morts qui ne sont pas comptés, des morts invisibles en quelque sorte faute de soins dans les hôpitaux ravagés et détruits par les bombardements saoudiens les Maîtres et Gardiens des Lieux Saint des Musulmans. Aucun lieu n’est épargné par les avions de la coalition occidentale et Sioniste : « Elle a frappé, ajoute la même source, des marchés, des hôpitaux, des cliniques, des écoles, des usines, des fêtes de mariage et des centaines de résidences privées dans les villages et les villes, y compris la capitale Sanaa ». L’Arabie Saoudite utilise au Yémen des armes fabriquées et vendues par les États-Unis et les SIONISTES, qui sont extrêmement dangereuses pour les civils et interdites par des traités internationaux. Rappelons aussi que la France est l’un des pays qui vend le plus d’armes à l’Arabie Saoudite, les milliards de dollars assurent une paix sociale en France’ et dans tout l’occident.
    Mais les hommes ne sont pas les seuls à subir la violence de la coalition. Le patrimoine culturel du Yémen est lui aussi pris pour cible. Des zones entières inscrites pourtant au patrimoine mondial de l’humanité sont ravagées par des raids aériens de la coalition. Les vieux quartiers de Sanaa, capitale du Yémen et plusieurs fois millénaires, n’ont pas échappé à la violence destructrice des avions américains pilotés par des saoudiens et des Sionistes venant de TEL AVIV. Désormais l’ancienne ville de Sanaa et Shibām sont classées par l’UNESCO comme patrimoine mondial en péril. Ces destructions de l’héritage culturel du peuple yéménite et patrimoine mondial de l’humanité ressemblent étrangement aux crimes perpétrés par l’armée américaine contre l’histoire et la mémoire d’un autre pays qui a vu naître sur son sol de brillantes et splendides civilisations, il s’agit de la Mésopotamie c’est à dire l’Irak d’aujourd’hui ou tout du moins ce qu’il en reste : « C’est sur cette terre que l’écriture et le calcul, entre autres, furent inventés. Mais la Mésopotamie c’est aussi Babylone et ses jardins suspendus (septième merveille du monde), Hammourabi et son code, Nabuchodonosor II et sa conception architecturale etc. etc. ». L’impérialisme et ses alliés locaux non seulement sont les ennemis des peuples mais aussi de leur culture, de leur histoire et de leur mémoire.
    Pour l’Arabie Saoudite, le Yémen n’est que le prolongement de son propre territoire. Les affaires intérieures du Yémen sont les affaires intérieures de l’Arabie Saoudite. Le Yémen doit rester un pays totalement inféodé au royaume TAYHOUDITE. On rapporte que sur son lit de mort, l’émir Abdelaziz Ibn Saoud (1880-1953), fondateur de l’Arabie « moderne » avec l’aide des britanniques, disait que « le bonheur du Royaume est dans le malheur du Yémen ». Ce racontar est probablement faux, mais il n’en demeure pas moins significatif et représentatif des relations complexes et conflictuelles entre les deux pays.
    Précisons d’emblée que le Yémen est la seule république au milieu des monarchies pétrolières riches et puissantes. Le Yémen, appelé autrefois l’« Arabie heureuse » pour sa prospérité, est aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres de la planète. Il est relégué, pour son Indicateur de Développement Humain (IDH), aux dernières places par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Mais le Yémen c’est aussi le détroit de Bâb al-Mandab (porte des lamentations en arabe) qui commande l’entrée à la mer Rouge et surtout le Golfe d’Aden qui sépare le continent africain du continent asiatique et constitue de ce fait une voie maritime importante pour les échanges mondiaux. Autant dire que le Yémen représente un intérêt stratégique évident pour l’Arabie Saoudite et bien sûr pour les États-Unis très présents dans la région à travers leurs bases militaires notamment. La position géostratégique des pays du Golf et ses nombreuses potentialités ont toujours fait du Yémen un pays convoité par les puissances étrangères et déchiré par des conflits internes entre conservateurs et progressistes qui l’ont rendu instable et difficilement gouvernable avec la Manipulation des Arabes TAYHOUDITES. De ce fait le Yémen constitue aussi une source d’inquiétude et une menace non seulement pour le Royaume saoudien mais aussi pour les autres dynasties du Golfe qui redoutent que d’éventuelles révoltes politiques et des revendications démocratiques ne s’étendent à toute la région.
    Sans remonter loin dans l’histoire, le premier conflit (1926-1934) entre le royaume Wahabo-TAYHOUDITE et le Yémen s’est soldé par l’annexion de trois provinces yéménites d’Assir, de Nejrane et de Jizane par l’Arabie TAYHOUDITE. Le Yémen n’a jamais renoncé à ses territoires conquis par son puissant voisin du nord. Il fallait attendre les accords de Djeddah de juin 2000 pour trouver un semblant de règlement à ce conflit frontalier.
    En 1962 de jeunes officiers soutenus par Nasser renversent le roi Al-Badre et fondent la République Arabe du Yémen. L’Arabie Saoudite n’a reconnu la jeune république qu’en 1970. Elle ne pouvait supporter ni tolérer cette nouvelle situation d’autant plus que 70 000 soldats égyptiens étaient présents sur le sol yéménite et que Nasser non seulement dénonçait avec force et véhémence la dynastie des Al Saoud, fidèles serviteurs des intérêts anglais et américains dans la région, mais il prônait aussi un panarabisme progressiste et laïc. Royalistes soutenus par l’Arabie Saoudite et républicains armés par l’Égypte nassérienne se sont affrontés dans une terrible guerre civile. Progressistes et conservateurs ont ainsi mené une guerre ininterrompue pendant presque une décennie. La guerre a pris fin en 1970 sans réellement apaiser les tensions politiques mais la République a survécu mettant ainsi un terme définitif à un régime particulier vieux de plus de mille ans : l’imamat zaydite  (11).
    En 1967 le dernier soldat britannique quitte Aden et la République Populaire du Sud Yémen accède à l’indépendance mettant là encore fin à 128 ans d’occupation anglaise. En 1970, la République Populaire est devenue la République Démocratique Populaire du Yémen. Le Yémen est ainsi divisé en deux États antagonistes, l’un au nord l’autre au sud. Mais ces deux républiques sont unies par le même passé et aspirent toutes les deux à construire le même avenir. En mai 1990 les deux États fusionnent pour ne former qu’un seul, la République du Yémen dont le président est Ali Abdallah Saleh un homme aussi habile que cynique. Même si cette réunification est superficielle(en partie encouragée par l’Irak de Saddam Hussein et partage inéquitable du pouvoir entre le Nord et le Sud etc.), l’Arabie Saoudite ne pouvait accepter un Yémen uni. Dès septembre de la même année, l’Arabie Saoudite expulse 800 000 travailleurs yéménites sous prétexte que le Yémen soutient l’invasion irakienne du Koweït. Le Royaume wahhabite s’allie avec les dirigeants sudistes, pourtant se réclamant du marxisme, pour briser cette unité d’autant plus que l’on vient de découvrir des gisements pétroliers prometteurs dans le Sud. En mai 1994 une nouvelle guerre civile éclate entre le Nord et le Sud armé et financé par l’Arabie Saoudite. Ce conflit se termine par la victoire du Nord laissant derrière lui plus de 10 000 morts.
    En 2011 les soulèvements populaires au Yémen comme dans tout le monde arabe contre les régimes d’un autre âge ont poussé l’Arabie Saoudite, avec l’aval des américains, des Sionistes et les Harkis Arabes à intervenir pour briser l’élan formidable des révoltes pacifiques du peuple yéménite dans toute sa diversité. Rappelons pour mémoire que ce soulèvement a réussi à renverser le président
    Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis 1978. Celui-ci s’est réfugié en Arabie TAYHOUDITE, le lendemain du bombardement de son palais le 3 juin 2011 par le chef tribal Sadek al Ahmar. C’est également l’Arabie TAYHOUDITE, qui a soigné dans ses hôpitaux le président gravement blessé et permis enfin son retour au Yémen le 23 septembre de la même année. Et c’est à Riyad que l’accord de transfert de pouvoir entre Saleh et son vice président Abd Rabbo Mansour Hadi a été signé en présence du Roi d’Arabie. Toujours en 2011, le peuple de Bahreïn s’est lui aussi soulevé contre la tyrannie des Al Khalifa au pouvoir depuis plus de trois siècles. La population unie a mené un magnifique combat pacifique contre le despotisme du régime en place. Prises de panique, toutes les monarchies du Golfe avec à leur tête l’Arabie Saoudite et soutenues par les États-Unis et les SIONISTES, ont envahi le petit royaume. La place de la Perle, au cœur de Manama la capitale de Bahreïn et haut lieu de la révolte populaire, a été évacuée dans le sang le 16 mars 2011. Le monument de la Place a été détruit et remplacé par les chars de l’armée saoudienne. Aujourd’hui encore, malgré une terrible répression, le peuple de Bahreïn résiste toujours à l’oppression des gardiens des Lieux Saint de l’ISLAM et dans l’indifférence absolue des bourgeoisies occidentales.
    L’écrasement de ces soulèvements populaires par la contre-révolution incarnée par l’Arabie TAYHOUDITE avec la complicité de l’impérialisme américain et des Sionistes, ont créaient les conditions matérielles propices au développement de l’obscurantisme, du terrorisme et de la guerre civile. C’est dans ce cadre qu’il faut situer la nouvelle guerre du Royaume TAYHOUDITE au Yémen.
    Le triomphe de la contre-révolution a ravivé dans ce pays martyr des divisions sectaires et des rivalités tribales plus ou moins contenues jusqu’alors. Les Houthis (Al-hûthiyûn en arabe), mouvement politique de confession zaydite, un rameau du chiisme, ont toujours été marginalisés sur le plan économique, politique et religieux par Ali Abdallah Saleh. S’estimant stigmatisés et méprisés, les Houthis ont opposé une farouche résistance au pouvoir central notamment depuis la guerre de Saada en 2004 (13). Rappelons que l’ex-président Ali Abdallah Saleh a toujours instrumentalisé la religion par la confessionnalisation des conflits sociaux et politiques pour se maintenir au pouvoir.
    Profitant du chaos qui règne au Yémen depuis l’écrasement des révoltes populaires, les Houthis s’emparent de Sanaa et obligent le président Abd Rabbo Mansour Hadi, installé au pouvoir par l’Arabie TAYHOUDITE, à démissionner mettant de facto un terme à l’accord de Riyad dont ils étaient exclus. L’Arabie TAYHOUDITE et les monarchies du Golfe ne peuvent tolérer l’installation à Sanaa d’un pouvoir qu’elles accusent d’être à la solde de l’Iran. Dans la nuit du mercredi à jeudi 26 mars 2015, l’Arabie TAYHOUDITE intervient, une fois encore, au Yémen. Les Houthis sont alors décrits comme des chiites zaydites instrumentalisés par l’Iran contre les gouvernements sunnites chaféites de la région. Les Houthis alliés, ironie du sort, à leur ancien ennemi de toujours Ali Abdallah Saleh, sont ainsi réduits à un simple instrument entre les mains de l’Iran ? POUR SEMER LA HAINE ENTRE FRERES MUSULMANS, Cette manière de simplifier une réalité particulièrement complexe a été également utilisée à Bahreïn par le Royaume TAYHOUDITE, pour justifier son intervention militaire dans ce petit pays et mater « ces chiites manipulés par l’Iran ». Dans cette région du monde, l’Arabie TAYHOUDITE joue le rôle de rempart contre tout changement démocratique et progressiste.
    Le Royaume TAYHOUDITE, se saisit ainsi de la religion comme imposture, pour mieux étendre son influence et sa puissance dans la région. La religion doit être au service des ambitions politiques et des intérêts économiques. L’Islam est ainsi utilisé comme couverture de lâcheté et comme idéologie de légitimation pour, en dernière analyse, perpétuer le pouvoir et les privilèges de la dynastie des Al Saoud el yahoudes !
    Cordialement : Un Algérien de ses montagnes des AURES !!!

      observateur
      11 janvier 2017 - 13 h 42 min

      yaâtik saha
      yaâtik saha!!!

    anonyme
    2 janvier 2017 - 21 h 14 min

    interview très intéressante
    interview très intéressante mais légèrement teintée de nationalisme arabo-arabe. comme expliqué il s’agit bel et bien d’une agression ignoble de la part de l’arabie yehoudite qui possède de très forts appuis en occident et qui se prend pour le leader du monde musulman auquel on ne peut qu’obéir, un comble pour ce pays créé de toute pièce par les brits, qui n’a aucune assise historique et qui fonctionne en achetant ce peuple saoudien (c’est quoi leur vrai nom à ces gens?) à coups de grosses bagnoles gros salaires et air climatisé dans des villes-pales copies de villes américaines, style NY au sahara. par contre dire que l’arabie yehoudite devra reconstruire le pays est suicidaire ! l’arabie yehoudite devra payer les dommages certes mais impliquer ses entreprises dans la reconstructions c’est rentrer le loup dans la bergerie! J’espère qu’une solution sera trouvée très vite pour le bien du peuple yéménite agressé et pour la préservation de son fabuleux héritage historique aujourd’hui en danger de destruction totale sous le es coups de tous ces ignobles mercenaires venus de pays tout aussi préfabriqués que l’arabie yéhoudite!

    MoskosDZ
    2 janvier 2017 - 20 h 01 min

    En organisant quelques
    En organisant (…) dans son palais royal au profit des wahhabites en contrepartie de quelques avions »Mirage »rouillés bien sur,le roi du royaume de la drogue pense avoir bien fait d’envoyer sa minable armée jusqu’au Yémen,alors que son peuple crève de faim et ses territoires demeurent toujours sous colonisation.

    Karima
    2 janvier 2017 - 19 h 45 min

    « Ou pour frapper directement
    « Ou pour frapper directement l’Iran » alors là je n’ai pas du tout aimer ce passage, à quoi pense les musulmans?

    kelam
    2 janvier 2017 - 18 h 55 min

    L ACTION POLITIQUE DE L
    L ACTION POLITIQUE DE L ALGERIE EST UNE LEçON QUI DOIT ETRE ETUDIER DANS LES GRANDES ECOLES DE SCIENCES POLITIQUE ET AINSI FAIRE LA PAIX MONDIALE…

    Saadsaid dz
    2 janvier 2017 - 18 h 33 min

    Y arab -musulman fikou el
    Y arab -musulman fikou el oued mdikoum wantoum dgoulou mahla broudou….regarder et constater comment les occidentaux sont lies entre eux .La dernière il commet un acte a Berlin il est descendu en Italie. moi je trouve cela normal.ils sont solidaire pour éloigner ces vermines de leurs territoire par contre ils les soutiennent en Syrie et en Irak et ailleurs comme au Mali etc….par leurs Benedict logistique et humain et bien sur nos orientaux.

    Ayweel
    2 janvier 2017 - 18 h 24 min

    Dans le fond je suis plus au
    Dans le fond je suis plus au moins d’accord avec l’analyse de Monsieur Ali Al-Khowlani, sauf que quelque part dans son analyse il a mentionné que l’Arabie saoudite et la coalition devrait diriger leurs armes vers l’iran, là ma foi j’aimerais bien lui poser la question suivante : et le peuple iranien n’est pas 7n peuple musulman ? ? S’ il sous-entend les décideurs iraniens, et bien c’est tous les décideurs des pays musulmans, à l’exception de deux ou trois pays, qui devraient être mis aux poteaux, donc tout ce qu’on peut dire c’est qu’on est pas encore sorti de l’auberge, pas facile de changer les mentalités, même si on est politologue de formation. Donc d’après le raisonnement de ce politologue, chez nous en algerie on doit décimer les mouzabs et les autres algériens qui sont des musulmans chiites s’il y en a, ou peut être exterminer tous les algériens qui ne sont pas ouahabistes. Je crois le mieux c’est que notre pays se tiennent à l’écart de ce monde artificiel crée par Laurence de l’arabie. Ce qui se crée artificiellement s’il ne donne pas un cancer avec le temps il sera appelé à disparaître, nul n’à droit de se proclamer roi ou reine, ce temps est bien révolu. ……………………..Rouuuuuuuuuh agassabi Rouuuuuuuuuh

    karimdz
    2 janvier 2017 - 15 h 57 min

    Je pense que cette démarche
    Je pense que cette démarche est déjà en cours, le souverain de l arabie yahoudite a fait le déplacement à Alger dernièrement dans ce sens. L Algérie devient incontournable, tant elle maintient des relations avec tout le monde et n’a pas cédé au chantage des regimes sionistes (arabie qatar maroc turquie…) qui cherchent à affaiblir le monde musulman.

    ABDEL
    2 janvier 2017 - 15 h 35 min

    Bonjour a tous, l’ennemi
    Bonjour a tous, l’ennemi numéro 1 de la Palestine et des musulmans en général ( Sunnites,Chiites, lbadite) c’est les Ibn Saoud.

    Mohamed El Maadi
    2 janvier 2017 - 14 h 43 min

    Tout d’abord je veux ici
    Tout d’abord je veux ici saluer le courage sans faille du peuple yemenite.Monsieur votre peuple nous a donné une leçon de ce que les hommes peuvent faire pour lutter contre la tyrannie et l’asservissement auxquels on voulait les soumettre.

    A vous tour vous rejoigner les grandes nations comme l’Algérie qui se sont toujours refuser a se plier a l’immonde cruauté des pays colonisateurs et de ce fait votre pays a fait acte en luttant que vous etiez attaché comme nous a la liberte des peuples et a leur dignité.

    Le Yemen votre pays par sa resistance et souvent seul que le courage d’un peuple ne s’invente pas mais ce construit sur le sang et la douleur.C’est le prix de la liberté mais mon Dieu que c’est beau d’etre libre.

    Amitou
    2 janvier 2017 - 11 h 57 min

    L Algerie a donne son avis et
    L Algerie a donne son avis et ses conseils au debut de l agression de la coalition dirigee par la Saoudie contre le Yemen.ils ne l ont pas entendue,Qu ils aillent tous en enfer.Notre pays respecte les termes de sa constitution ,Le devoir de notre armee est de defendre notre pays en cas d agression etrangere,de veiller a notre securite et celle de nos frontieres.Notre armee est une armee republicaine.Notre diplomatie est tres active dans le monde,son champs d action est de defendre le droit universel dont celui de l autodetermination des peuples vivants sous occupation etrangere,et le respect de la charte des nations unis.point..barre.Vive l Algerie

    salim samai
    2 janvier 2017 - 10 h 28 min

    TOUS LES DECHIREMENTS ET
    TOUS LES DECHIREMENTS ET DIVISIONS du M.Orient ne profitent d´abord et avant tout qu´á Israel!
    Il ne faut etre ni Machiavel ni Prof de Sciences Po. Le coeur de la strategie d´Israel est tres simple et tres vieux: « Les diviser et les laisser s´entremassacrer! Ainsi ils n´auront ni le temps ni la force de s´occuper de nous! »
    NOUS MEMES avons allegrement et toujours nourri ce BUCHER!

    Il y a quelques jours sur CNN apres la resolution 2234 et le discours de Kerry, des representants Israeliens enragés dissertaient encore de: « La seule democratie dans la Region » et aussi surrealiste et bete que cela puisse paraitre dans un « Pays de Raison » de « Nious sommes lá depuis 4000 ans! »

    Beaucoup d´Ashkenaze (Has(j)ar convertis) viennent de Varsovie et de Moscou alors qu´il y a 4000 ans le Judaisme n´existait pas encore! Tout le monde etait Semite/Hebreu/Arabe/Philistin/Phenicien ou je ne sais quoi en fonction des « Archeologues de Service et Recherches cibleees » dont Israel s´est par ailleurs fait une specialite!

    Zombretto
    2 janvier 2017 - 10 h 04 min

    Tous la même racaille pourrie
    Tous (les) même (…). Ce triste sire dit : « …une telle alliance (entre pays arabes) aurait dû être dirigée pour porter secours à nos frères en Palestine….ou pour restituer les îles émiraties occupées par l’Iran, ou pour frapper directement l’Iran… » J’ai arrêté de lire à ce point. Si ce gars avait la puissance financière de l’Arabie Saoudite, aurait-il œuvré pour la paix et le dialogue ? Permettez-moi d’en douter !… Tous les mêmes (…) ! L’Algérie ne devrait s’impliquer en aucune manière dans les affaires de ces moyen-âgeux.

      juste
      2 janvier 2017 - 12 h 24 min

      je suis d’accord avec toi, j
      je suis d’accord avec toi, j’ai pas bien saisi le passage ( ou pour restituer les îles émiraties occupées par l’Iran, ou pour frapper directement l’Iran…) c’est quand même curieux venant d’une élite yéménite victime de l’Arabie yahoudite…

        k
        2 janvier 2017 - 18 h 20 min

        Je pense que la premiére
        Je pense que la premiére partie – Palestine et Birmanie,il voulait dire que cette alliance des pays musulmans derriere l’Arabie saoudite pourrait se battre pour des causes justes…
        et la deuxieme partie concernant les iles iraniennes et le fait d’attaquer l’Iran,il voulait montrer la lacheté de cette coalition saoudienne qui a peur de l’Iran et prefere s’attaquer au Yemen,pays pauvre.
        c’est vrai qu’il s’emmelle un peu les pinceaux.

    ALGÉRIE-UNIS
    2 janvier 2017 - 9 h 13 min

    L’armée Algérienne peut
    L’armée Algérienne peut facilement mettre une culotté à l’Arabie Saoudite, mais le problème c’est qu’ils n’y à pas que l’arabie Saoudite qui agresse le Yemen.
    Et si l’Armée Algérienne fait le déplacement ce sera le début d’une guerre mondial.
    Donc le plus sage c’est de maintenir notre chartre, notre politique de non ingérence qui sera un jour ou l’autre saluer et qui stratégiquement nous servira !!!

    Saadsaid dz
    2 janvier 2017 - 8 h 46 min

    Pourquoi ? s’ingérer dans des
    Pourquoi ? s’ingérer dans des conflits que nous nous concernent pas secondo est ce que ces Etats nous en aider lors de notre période de la decini noire quand notre Patrie tait dans la merde par leur complicité et leur soutient aux terro.islam. donc BASTA chacun doit assumer ses responsabilités envers son Bled.

    Anonymous
    2 janvier 2017 - 8 h 34 min

    Ce n’est pas vrai on ne peut
    Ce n’est pas vrai on ne peut pas rester neutre devant le massacre d’une des plus demunies population au monde.Ce qui se passe au yemen est CRIME ,mais pour epancher le sang des innocents il nous faut encourager toutes les initiatives meme s’il faut faire des concessions.

      Saadsaid dz
      2 janvier 2017 - 9 h 21 min

      Je ne vise pas le pauvre
      Je ne vise pas le pauvre YÉMEN NI SA POPULATION mais je tiens mon langage aux autres qui veulent que notre pays fasse des démarches auprès d’eux (les pays qui ont engage des troupes) ; pourquoi?ils n’ont pas entendu notre avis avant de s’embourber , voir le cas de la pauvre Syrie .

        farid
        23 janvier 2017 - 6 h 38 min

        cest eut qui ont voulu s
        cest eut qui ont voulu s’enbourber pour faire plaisir au saoud qu’ils’i reste

      Anonymous
      2 janvier 2017 - 12 h 33 min

      Il y a les moyens juridique
      Il y a les moyens juridique et les reglements de la cour internationale de la Haye qui peuvent se saisir du dossier
      de crime contre l humanite….etc.Il suffit qu un membre depose plainte.

        Rien-ne-va-plus
        2 janvier 2017 - 14 h 01 min

        La cour de la Haye est un
        La cour de la Haye est un instrument yankee cher Monsieur. Elle n’a pas été créée pour juger les pays forts et argentés. Seulement pour les pays pauvres sans défense, et qui ne se laissent pas dominer. Demander au SG de l’ONU BANKY MOUN. Le jour où il a osé parler de crime contre l’humanité au Yémen, les saoudiens lui ont vite fermé le bec avec des liasses de dollars, à la veille de son départ à la retraite, et depuis il n’a plus osé l’ouvrir. C’est la loi de la jungle.

      farid
      23 janvier 2017 - 6 h 25 min

      tu veut que l’algerie entre
      tu veut que l’algerie entre en guerre espesce de marorocain sa plairez a t’on maitre

    Salim
    2 janvier 2017 - 8 h 03 min

    Trop d’interventionnisme pour
    Trop d’interventionnisme pour rien… Trop d’innocents qui meurt pour rien…Trop de guerres pour rien
    En tout cas je félicite l’Algérie pour avoir eu la Sagesse et la Patience dans ce dossier.

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