Après une journée d’émeutes : retour graduel au calme à Béjaïa

Reprise des escarmouches cet après-midi. D. R.

Au deuxième jour de la grève des commerçants, le taux de suivi reste aussi important qu’au premier jour, même si quelques boulangeries et épiceries assurent un service minimum. Tous les axes routiers menant au chef-lieu de wilaya étaient ouverts toute la journée, à l’exception de Tichy où des citoyens ont bloqué la route cet après-midi au niveau du lieu-dit Tassift, apprend-on de source locale. Au centre-ville de Béjaïa, les émeutes ont repris cet après-midi après une relative accalmie. Des groupes de jeunes se sont d’abord regroupés devant le siège de l’APC à Lekhmis, avant de se diriger vers le rond-point Daouadji qui fait face au siège de la wilaya, au boulevard de la Liberté. Selon nos informations, des escarmouches avec les forces antiémeutes venues en renfort ont immédiatement éclaté, mais avec une intensité moindre.

Comme d’habitude, les émeutiers lançaient des pierres et divers projectiles, tandis que les éléments de la police ripostaient par des tirs de bombes lacrymogènes. Ce qui a de nouveau paralysé la circulation durant toute l’après-midi. Nous apprenons que la police a arrêté 27 personnes suite aux actes de destruction et de pillage qui avaient caractérisé la folle journée d’hier.

Dans les autres localités de la wilaya, l’intervention des forces de l’ordre semble moins efficace. Les émeutes ont repris à Sidi Aïch (45 km au sud du chef-lieu) où des groupes de jeunes ont assiégé durant toute la journée le commissariat de la ville. A Akbou, les émeutiers se sont attaqués au siège de la direction des impôts. Partout ailleurs, le calme revient peu à peu, alors que la grève des commerçants se poursuit.

Rabah A.

Comment (16)

    Ali
    4 janvier 2017 - 8 h 51 min

    Il n’y a ni justice ni
    Il n’y a ni justice ni liberté possible lorsque l’argent est toujours roi! citation vraiment d’actualité
    Albert Camus

    BALONE-BALONA
    4 janvier 2017 - 5 h 02 min

    PENDANT QUE CERTAINS FONT DES
    PENDANT QUE CERTAINS FONT DES MANIFESTATIONS, PLUS OU MOINS VIOLANTES, POUR DÉNONCER LA CHERETÉ DE LA VIE CERTAINS COMME À CONSTANTINE SORTENT DANS LA RUE POUR DÉNONCER DANS LE CALME LA MAUVAISE GESTION DE LEUR ADORÉE ÉQUIPE DE FOOT-BALL ET DEMANDER VOIR EXIGER LA DÉMISSION DES RESPONSABLES DE CE CLUB. MORALITÉ POUR VIVRE HEUREUX IL FAUT ALLER VIVRE À CONSTANTINE. ONE TWO THREE VIVA L’ALGÉRIE !!!

      Rahmet Rabi
      4 janvier 2017 - 8 h 31 min

      Faux, j’habite à Constantine
      Faux, j’habite à Constantine en centre ville, pour sortir et rentrer chez, il me faut presque une journée, c’est l’anarchie
      partout.

    Ayweel
    4 janvier 2017 - 0 h 58 min

    Dans un pays où la loi est au
    Dans un pays où la loi est au dessus de tous, dans un pays où l’état et au service de la nation et les responsables élus démocratiquement au service du peuple et du pays, c’est le peuple qui se mobilise pour neutraliser les casseurs et les dévaliseurs au caractère banouhilalien. Mais lorsque au sein de l’état même y niche tout une caste des alcapones et les 40 voleurs, toute intervention de l’état, même si elle ramène le calme, il ne sera que pour une période hephimere avant l’arrivée d’un cyclone qui importera tout sur son chemin………..Rouuuuuuuuuh agassabi Rouuuuuuuuuh

    Tinhinane
    3 janvier 2017 - 21 h 37 min

    Il est temps que l’ÉTAT

    Il est temps que l’ÉTAT ramasse tous ces voyous qui imposent la loi de la jungle dans nos villes sous le regard des services de sécurité. Un grand point d’interrogation qui exige une réponse. Le mal n’est pas puni en Algérie.

      Anonymous
      3 janvier 2017 - 22 h 16 min

      Lucifer ne veut pas les punir

      Lucifer ne veut pas les punir.

      Amar
      4 janvier 2017 - 8 h 25 min

      De quelle Etat parles tu ?
      De quelle Etat parles tu ? celui que nous connaissons vient de nous rassurer par un discours digne d’une marque déposée, en nous disant corrigez moi si je me trompe: La Crise Est Maîtrisée, lEtat Ne Vous Abandonnera Jamais!

    Kassaman
    3 janvier 2017 - 20 h 44 min

    Lu sur le site bejaiainfo.com
    Lu sur le site bejaiainfo.com:

    « L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a dénoncé hier «des menaces» à l’encontre des commerçants dans certaines wilayas du pays pour les obliger à fermer leurs locaux. «Il ne s’agit pas d’une grève (…). Après avoir exercé normalement leurs activités en début de matinée, les commerçants notamment de Bejaïa, de Tizi Ouzou, et de Bouira ont reçu des menaces de la part de jeunes inconnus d’incendier leurs commerces s’ils restaient ouverts», a expliqué à l’APS le secrétaire général de l’Union Salah Souilah. «Nous n’avons lancé aucun appel à la grève et nous ne pouvons pas le faire car nous refusons d’affamer les citoyens», a insisté Souilah qui espère le retour à la normale aujourd’hui. »

      karimdz
      3 janvier 2017 - 21 h 17 min

      Il s agit donc bien d un
      Il s agit (…) d un chantage qui pèse sur des commerçants honnetes et paisibles, du fait de voyous eux meme manipulés (…).

      L Etat ne doit pas fléchir, et etre ferme à l égard de ces voyous (…).

    karimdz
    3 janvier 2017 - 20 h 38 min

    Les voyous ne doivent pas
    Les voyous ne doivent pas faire leur loi dans la rue, les forces de l ordre s y emploient et ont le soutien des algériens.

    anonyme
    3 janvier 2017 - 20 h 22 min

    les barons de l’informel et
    les barons de l’informel et autres importateurs véreux sont derrière cette khalouta , isl veulent garder leurs privilèges de voleurs , j’espère que les citoyens sauront mater la racaille qui obéit à la mafia des commerçants pourris!

    Anonymous
    3 janvier 2017 - 18 h 52 min

    Des manifestants baltagis
    Des manifestants baltagis ont bloqué cette après-midi l’autoroute Est-Ouest au niveau de la localité d’El Asnam dans la wilaya de Bouira. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour la dégager et tenir à distance les voyous émeutiers.

    Plusieurs sources affirment que ces voyous de manifestants sont étrangers à la localité et indiquent que ce sont les mêmes qui ont obligé avec des menaces les commerçants de Bouira et d’autres localités à baisser les rideaux de leurs magasins.

    Mokhtar
    3 janvier 2017 - 18 h 49 min

    Ce qui se passe a Bougie c
    Ce qui se passe a Bougie c’est certainement Ghardaia-Bis sous le sceau de la Loi des finances, Surtout qu’on ne nous penne pas pour des idiots pour ne pas comprendre cela et la preuve est que malgre la pauperisation de tout le peuple algerien, il se trouve que seul une wilaya qui active sachant qu;elle est le siege du Mak

    Vigilence. Viligence Viligence

    De toutes les manieres l’Algerie restera debout n’en deplaise a certains traitres qui travaillent pour les ennemis de l’Algerie tels que le Marokistan. cette france neo-colonialiste et ces feodales monarchies arabes

      ALI
      4 janvier 2017 - 8 h 01 min

      BEAUCOUP DE PAYS NOUS ENVIENT
      BEAUCOUP DE PAYS NOUS ENVIENT ET VEULENT QUE NOTRE CHÈRE ALGÉRIE SOMBRE DANS LE « NOIR » …AU NOM D’ALLAH ,AU NOM DES « CHOUHADA » unissons nous pour éviter les agitations et préserver ainsi notre pays de la « FITNA » ….. »EL FTNA achaddou mina ELKATL »….PENSER A NOS FILS ,NOS FRÈRES,NOS PÈRES ,NOS COMPATRIOTES LESQUELLES AU PRIX DE LEUR VIE ,VEILLENT SUR NOUS ET PROTÉGER NOTRE CHÈRE PATRIE CONTRE TOUTE INTRUSION CRIMINELLE……LES WALIS ,les associations de quartier,les bons citoyens dignes doivent intervenir pour sensibiliser ,expliquer,écouter…….

    MELLO
    3 janvier 2017 - 18 h 48 min

    Le malheur de l’Algérie n
    Le malheur de l’Algérie n’aurait pas été si sanglant, ni son désarroi si profond, si le choix de l’exclusion et de la violence n’avait été le fait que du pouvoir. Il se trouve que des courants au sein de la société se sont construits exclusivement sur l’apologie de l’exclusion et de la violence. Quel que soit le lourd soupçon de manipulation par le pouvoir réel qui pèse sur ces courants, il n’en demeure pas moins qu’une clarification de leur part demeure indispensable pour signifier clairement un saut qualitatif dans la formulation du sacré en politique. A chaque moment-clé de notre histoire nous avons été mis en demeure de choisir entre les instruments du politique et les illusions politiques. A chaque fois nous avons dit non aux illusions et avons mis en avant les instruments du politique. Vingt ans de violences, d’errements sécuritaires, politiques et économiques ; preuve est faite, que le primat du droit peut seul permettre une gestion pacifique de conflits d’intérêts contradictoires. Il manque pourtant à toutes ces résistances à l’injustice, à la violence et à l’oppression un ancrage social plus large.
    Il leur manque l’aide et le soutien de médias libres et crédibles
    Il leur manque de se voir et de savoir ce qui les lie et ce qui les sépare et comment ne pas tomber dans les pièges de la division, de la dispersion et de la diversion.

    Mohamedz
    3 janvier 2017 - 18 h 39 min

    Moi tout ce que je sais est
    Moi tout ce que je sais est que les ennemis de l’Algerie sont pres a dechirer ce pays pour contrer les positions politiques de notre diplomatie. Pour preuve le fils du Glaoui H2 doit etre aux anges tout comme son pere qui avait dit au debut de la dcnnie noire que l’Algerie devrait servir de laboratoire pour les autres pays et on connait les resultats apres.

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