Le sélectionneur des Verts à la recherche de son équipe type

Leekens a opéré des changements au sein de son effectif. New Press

La sélection algérienne de football procédera à ses derniers réglages avant la Coupe d’Afrique des nations de 2017 (CAN-2017) lorsqu’elle donnera la réplique en amical à son homologue mauritanienne samedi (17h) au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Il s’agit de la première des deux confrontations entre les deux équipes entrant dans le cadre des préparatifs des Verts pour la CAN-2017 prévue au Gabon du 14 janvier au 5 février.

Le rendez-vous devra être exploité par le sélectionneur national, le Belge George Leekens, afin de se faire une première idée sur l’équipe type qu’il compte aligner dès le premier match de la fête continentale face au Zimbabwe, le 15 en cours à Franceville. Les Verts, qui restent sur une amère défaite au Nigeria (3-1) le 12 novembre dernier dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires du Mondial-2018, sont en quête de rachat après avoir hypothéqué leurs chances dans la course à la qualification au rendez-vous planétaire qu’abritera la Russie.

Pour ce faire, Leekens a opéré des changements au sein de son effectif par rapport à celui qu’il avait conduit au Nigeria pour sa première sortie sur le banc algérien. Les changements ont notamment touché le secteur défensif avec la convocation de cinq joueurs n’ayant pas fait partie du groupe des Verts lors des précédentes rencontres, dont deux nouveaux (Belkheiter et Benyahia). Leekens a d’ailleurs insisté auprès de ses joueurs, depuis le début de leur stage lundi dernier, sur la possibilité pour chacun d’entre eux de gagner une place de titulaire. Un discours qui reflète bien les intentions du technicien belge de redistribuer les cartes au sein du onze algérien.

D’ailleurs, pour ce premier match contre la Mauritanie, une équipe qui n’est pas concernée par la prochaine CAN, l’ancien sélectionneur de la Tunisie compte faire tourner son effectif, comme il l’avait lui-même souligné lors de sa conférence de presse de lundi dernier. Néanmoins, les quatre retardataires, Islam Slimani, Riyad Mahrez, Adlène Guedioura et Yacine Brahimi, ne devraient pas être concernés par ce premier test.

A la CAN-2017, l’Algérie évoluera dans le groupe B, domicilié à Franceville, en compagnie du Sénégal, de la Tunisie et du Zimbabwe.

R. S.

Comment (2)

    MELLO
    9 janvier 2017 - 21 h 57 min

    De cette merveilleuse équipe
    De cette merveilleuse équipe nationale qui a fait rêver tous les amoureux de l’assiduité et du beau jeu, il y’avait tous les ingrédients : des joueurs expérimentés et amoureux des couleurs, comme l’ont été leurs glorieux prédécesseurs… Beaucoup de managers, de techniciens et de spécialistes vous diront qu’une équipe quelle que soit sa stature se construit par deux choses essentielles :
    Une colonne vertébrale très forte techniquement, tactiquement et physiquement et des leaders sur le terrain qui peuvent guider le potentiel technique existant vers un palier supérieur. En citant plus haut les exemples de joueurs différents dans de différentes générations, je voulais mettre le doigt sur l’extrême importance des leaders sur le terrain, particulièrement quand ils sont au dessus de tout reproche. Medjani, susnommé a été un élément primordial depuis quelques années dans tout ce qui concerne les tenants et les aboutissants de cette équipe nationale, lui qui non seulement est un leader dans le vestiaire mais aussi un élément capital dans la colonne vertébrale technico-tactique. Sachant qu’une équipe ne peut se construire en 15 jours et qu’un leader ne sort pas d’un chapeau de magicien, écarter le premier et le deuxième capitaine d’une sélection à quelques encablures d’une phase finale d’une compétition aussi importante que la coupe d’Afrique est un suicide. Les deux joueurs sacrifiés n’ont aucune responsabilité dans les deux derniers échecs. Parler d’une décision technique en ce qui concerne Medjani est une aberration, quand on sait qu’au sein de cette équipe qui a tenu tête à l’Allemagne, on retrouve un arrière central de 2ème division suisse, un Belkaroui très limité, un Benyahia qui ne va jamais fouler les pelouses Gabonaises et un Meftah qu’on découvre à 30 ans mais surtout un excellent Bensebaini qu’on s’est acharné à ne pas faire jouer et qui n’a eu sa chance qu’à la deuxième mi-temps d’un insignifiant match Algérie – Mauritanie et ce, après une énième bourde de Belkaroui. À une semaine de la coupe d’Afrique, le monde a « remarqué» le potentiel de ce joueur marginalisé pour des raisons idiotes alors qu’il aurait été plus judicieux de le mettre dans le bain depuis longtemps. Nous ne pouvons diriger une sélection nationale comme on dirige une équipe de quartier. De tous les adjoints du sélectionneur, plusieurs ont les mêmes prérogatives sans qu’il y ait un raisonnement scientifique. Que fait-on avec deux entraîneurs de gardiens? Pourquoi deux coordonateurs? Quel est le rôle de Neghiz après la nomination de De Wilde? Au lieu de blinder une direction technique nationale (presque) inexistante et qui aurait sûrement trouvé mieux que la Mauritanie comme sparring-partner par exemple (Leekens a bien voulu nous faire avaler que le jeu de la Mauritanie est très semblable à celui du Zimbabwe mais soyons sérieux! Ni l’histoire des deux pays, ni leurs situations géographiques, ni les profils de leurs entraîneurs ne sont semblables), L’instance dans un souci de colmater des brèches, cumule des postes inutiles dans un staff limité à quelques jours de la joute africaine.

    Anonymous
    6 janvier 2017 - 23 h 10 min

    Instabilité des entraineurs
    Instabilité des entraineurs,inaccessibilité aux joueurs en dehors des rdv (FIFA),mauvais choix des sparring partners,voila les principales conditions qui gravitent autour de la selection si cette sauce debouche sur de mauvais resultats ,personne ne sera surpris et c’est plutot les bons resultats qui provoqueront l’etonnement.Aussi nous gardons le mince espoir d’etre étonnés

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.