RND : les frondeurs accusent Ouyahia de vouloir prendre la place de Bouteflika

Les frondeurs avertissent contre les visées d'Ahmed Ouyahia. New Press

Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui à la fin de leur rencontre à Médéa avec leurs militants du centre du pays, les frondeurs ont, une nouvelle fois, critiqué le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qu’ils accusent d’«ambivalence politique». «Le discours et les déclarations récents du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, qui passe d’un soutien à la critique du gouvernement et qui travaille en sourdine pour prendre la place du président Bouteflika, sont de nature à émietter sa base militante et l’affaiblir gravement», ont dénoncé ces frondeurs, parmi lesquels on trouve Mustapha Yahia, Nouria Hafsi, Mokhtar Boudine et Tayeb Zitouni. Ces frondeurs, qui appellent les militants du centre du pays à plus de mobilisation, considèrent que l’attitude d’Ahmed Ouyahia ne fait qu’enfoncer encore davantage le parti dans une crise grave.

Pour les frondeurs, les dérives constatées avant, pendant et après le congrès de mai 2015 ont eu comme conséquence l’appauvrissement du discours politique du parti à cause de l’exclusion de beaucoup de compétences dont jouissait cette formation politique.

Rappelant les nombreuses entorses et atteintes aux statuts du parti et les exclusions de plusieurs cadres compétents et militants engagés, les frondeurs ont lancé un appel à tous les militants marginalisés ou exclus pour constituer une nouvelle voie afin de sauver le parti et mettre un terme aux «agissements» de la direction illégitime actuelle. Les frondeurs refusent toute forme de violence et appellent à un mouvement de redressement organisé et pacifique qui, au bout du chemin, ferait du RND un grand parti moderne, en prenant comme principaux critères la compétence et l’honnêteté. Les frondeurs se disent prêts à aider et à accompagner toute candidature des militants exclus du RND aux prochaines élections législatives, à condition qu’ils soient compétents et aptes à assumer leur mandat électif avec brillance dans un contexte politico-économique national très difficile.

Abordant les derniers événements qui ont marqué le débat de l’année 2017, les frondeurs du RND ont vivement dénoncé les violences qu’a connues la ville de Béjaïa. Ils ont appelé les militants du parti à se mobiliser pour faire face à toute tentative de déstabilisation du pays. Les contestataires ont réitéré leur soutien au programme du président de la République. Les frondeurs du RND assurent que leur combat va continuer jusqu’à ce qu’ils redressent le parti. Ainsi donc, ils se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur action.

Leur réunion de Médéa est la troisième du genre. Elle intervient après deux regroupements de militants à l’est et à l’ouest. Un seul mot d’ordre : mobilisation pour «remettre sur les rails le RND» et le rendre à ses militants authentiques.

Hani Abdi

Comment (23)

    Yust50
    9 janvier 2017 - 13 h 33 min

    De quel parti parlez vous le
    De quel parti parlez vous le RND ce bèbè moustachu …ne voilà, quelques années et soutien indéfectible..
    Cree, par les, maroccos… Ce pays, joue avec le feu xzr actuellement le peuple en a marre de vos…

    5colonne
    8 janvier 2017 - 11 h 58 min

    Pourquoi tout les politicard
    Pourquoi tout les politicard francais le haïssent???

    Anonymous
    8 janvier 2017 - 11 h 51 min

    Ouyahia président , le seul
    Ouyahia président , le seul qui n’ouvrira pas les frontières suite au refus du makhzen de l’accueillir ( Driss Jettou 1er ministre en 2006 avait refusé d’accueillir son homologue algérien Ahmed Ouyahia ).Quand aux frondeurs ,on ne les trouve que chez nous!!!!!

    alilou
    8 janvier 2017 - 10 h 50 min

    il n a jamais parler de la
    il n a jamais parler de la france

      Anonymous
      9 janvier 2017 - 18 h 48 min

      il n’a pas le complexe du
      il n’a pas le complexe du colonisé, s’ il doit choisir des partenaires ça ne sera pas yeux bleus car c’est des suceurs de sang.

    louh15
    8 janvier 2017 - 9 h 20 min

    Il est kabyle,Matoub a bien
    Il est kabyle,Matoub a bien dit qu’un kabyle ne peut jamais gouverner alors il perd son temps

    Nemrod
    8 janvier 2017 - 6 h 36 min

    Ouyaya a de bonne Chance a
    Ouyaya a de bonne Chance a chanté le coq

    5colonne
    8 janvier 2017 - 6 h 36 min

    Ces frondeurs ou ils iront,
    Ces frondeurs ou ils iront, recommenceront les sabotages, ils veulent chkala et des avantages tout simplement ,et comme y a rien ,au lieu de faire de la politique serieux, non ils font politique de la terre brûlée

    Anonymous
    8 janvier 2017 - 6 h 27 min

    C’est trop gros pour être
    C’est trop gros pour être vrai, trouvez autre chose pour pouvoir déstabiliser Mr Ouyahia.

    Dyhia
    8 janvier 2017 - 0 h 18 min

    c’est son droit le plus

    c’est son droit le plus absolu. Si Ouyahia se présente, il aura ma voix. Je ne vois pas d’autres capables de gérer la situation.

    Tinhinane
    8 janvier 2017 - 0 h 15 min

    OUYAHIA et LAMAMRA , les

    OUYAHIA et LAMAMRA , les seuls valables…Qu’on le veuille ou pas.

    DZDZ
    8 janvier 2017 - 0 h 12 min

    Allez Ouyahia tiens BON ! Au
    Allez Ouyahia tiens BON ! Au moins toi, tu es Algérien. Ces frondeurs sont manipulés et on ne sait d’où ils viennent.
    DREBKI tire toujours les ficelles apparemment.

    Kahina
    8 janvier 2017 - 0 h 09 min

    Aucune logique. Normalement
    Aucune logique. Normalement les membres du parti doivent soutenir leur candidat, mais apparemment c’est le contraire. Ces frondeurs soutiennent un membre d’un autre parti. La politique de DJEHA.
    Ces Frondeur sont théoriquement du RND mais soutiennent un candidat d’un autre parti. Tout est possible en Algérie.

    Lami
    7 janvier 2017 - 22 h 06 min

    C’est un opportuniste
    C’est un opportuniste impopulaire,un assoiffé de pouvoir qui a sali et mis en prison des dizaines de chefs d’entreprises intègres lors de son règne de premier ministre.
    Le problème de la succession,c’est que aucun de ceux et celles qui gravitent autour du président n’ont pas son envergure.

    slam
    7 janvier 2017 - 22 h 04 min

    Dans les pays normaux,
    Dans les pays normaux, vouloir prendre la place d’un président est tout à fait respectable et fait partie du jeu normal de la politique. Chez nous c’est un crime de lèse-majesté.
    Cela nous renseigne sur la veritable nature du pouvoir : on ne prend pas la place du Président par des élections libres, mais par des petits complots derrière les rideaux. Entre amis.

    Anonymous
    7 janvier 2017 - 22 h 04 min

    C’est tous une bande a
    C’est tous une bande a « Khnitcou » et le plus cynique d’entre eux a été placé, dégommé et replacé comme une marionnette a la tête de ce pseudo parti du nom de RND, par les décideurs d’El Mouradia. Ces pseudo contestataires feraient mieux de quitter le navire avant qu’il ne coule et aillent former un autre parti ou adhérer ailleurs. Ouyahia ne lâchera jamais le fauteuil. Il aspire a plus et fait tout, mais alors tout ce que lui ordonne son grand patron a l’ombre duquel il vivote et se fait tout petit et docile en espérant avoir son heure qui, pourtant, …ne viendra jamais! il n’est qu’une marionnette sans foi ni loi, sans pudeur ni dignité (Nif). Il n’ose pas partir seul et attend que ses patrons lui disent, une nouvelle fois Out! Dégage! Pauvre Algérie!

    5colonne
    7 janvier 2017 - 21 h 07 min

    C’est le seul qui a la
    C’est le seul qui a la stature,et il a beaucoup d’experience et de longueur d’avance sur d autres.Mais bon comme à l accoutumée il se trouvera quelques uns pour lui préférer des médiocres aux accents populistes qui distribueront aux Algeriens promesses et argent qu ils n ont pas…retraite à 50ans…la semaine à 15h de travail effectif et tant d autres blablabla.

    Anonymous
    7 janvier 2017 - 19 h 21 min

    Pourquoi les fondeurs n
    Pourquoi les fondeurs n’acceptent pas qu’un des leurs ne soit pas président, puisque Ouyahia est élu par les militants de son parti? Qu’attendent-ils alors ses frondeurs de déposer leur démission du RND, pour aller adhérer au FLN ou aux autres partis, puisque ils ne s’entendent plus avec leur secrétaire général?Je pense que ça sent la jalousie envers ce monsieur du coté des frondeurs car ils n’ont pas ses compétences.

    Lady Faria
    7 janvier 2017 - 19 h 17 min

    En d’autres termes, ils lui
    En d’autres termes, ils lui reprochent de vouloir devenir président de la République. (…) D’ailleurs, briguer la magistrature suprême n’est-il pas le but de tout chef de parti? Quant aux frondeurs du RND, ils feraient mieux de consacrer leur énergie à redorer le blason du parti au lieu de la gaspiller dans des luttes intestines.

    Yacine.dz
    7 janvier 2017 - 19 h 09 min

    Les opposants à Ouyahia
    Les opposants à Ouyahia reprennent à leur compte les déclarations du contrebandier Saidani. Ouyahia veut prendre la place de Bouteflika. Yarham babakoum quel est l’objectif d’un homme politique si ce n’est d’atteindre la plus haute marche du pouvoir? Il faut bien que Bouteflika parte un jour et il faut que quelqu’un le remplace. Mais ce n’est pas Ouyahia qui décidera ce qu’il sera après Bouteflika. Ki les gens qui gravitent autour du pouvoir ki ce qui se considèrent, ou sont traités d’opposants, semblent avoir un dénominateur commun. Ils ignorent le peuple

    anonyme
    7 janvier 2017 - 18 h 26 min

    DEGAGE!
    DEGAGE!

    khoubzi salim
    7 janvier 2017 - 18 h 19 min

    Si Ahmed, sous ses lunettes
    Si Ahmed, sous ses lunettes de premier de la classe et son sourire plein de contentieux, il est inégalable. C’est le surdoué de la classe politique algérienne et de loin sans concurrent. Et il nous a manqué, le grand Si Ahmed, Micro au bec, et sa manière unique de délivrer l’adjectif assassin sans en avoir l’air ! Enfin l’ENA…rchie mène à tout !

    Thidhet
    7 janvier 2017 - 17 h 10 min

    Comme si vouloir prendre la
    Comme si vouloir prendre la place de Bouteflika revenait à vouloir prendre la place de Dieu dans les cieux. Je n’aime pas les méthodes cassantes d’Ouyahia, mais s’il est chef de parti et ne veut pas être président c’est qu’il a un problème.

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