Une contribution de Houria Aït Kaci – La bourgeoisie compradore en Algérie

L'affairiste Tliba, député proche de Saïdani, considéré comme un compradore. New Press

Les barons qui appartiennent à la classe des compradores se comptaient sur les doigts d’une main il y a quelques années. A son arrivée au pouvoir en 1999, le président Bouteflika en dénombrait une douzaine ayant la mainmise sur l’économie et promettait de les combattre. Combien sont-ils aujourd’hui ? Ils sont beaucoup plus nombreux, et ils menacent d’accaparer le pouvoir politique, comme en témoigne la lutte au sein du parti dirigeant, le Front de libération nationale (FLN) entre les milliardaires, les tenants de la «chkara» (argent facile, argent sale) et les militants de base. «Avec moi, la chkara c’est fini !», a déclaré le nouveau secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, qui a remplacé Amar Saïdani, considéré comme un compradore. Selon les observateurs, Ould-Abbès a été instruit par le président Bouteflika (également président d’honneur du FLN) de pousser vers la porte de sortie ces milliardaires ramenés par Saïdani.

Pour le FLN, «il n’est plus question de mélanger argent et politique» au risque de se voir complètement discrédité et de perdre les législatives d’avril 2017. En décidant de s’attaquer à la bourgeoisie compradore, Bouteflika cherche-t-il à préserver son fauteuil ou les intérêts nationaux menacés par une classe de nouveaux riches à la fortune douteuse, devenue dangereuse du fait de ses liens avec des intérêts étrangers ?

La bourgeoisie compradore facteur de blocage

En Algérie, comme dans le reste des pays du Sud, la présence des classes bourgeoises compradores et bureaucratiques dont les intérêts sont liés à ceux du système capitaliste mondial, financiarisé, dominant, représente un facteur de blocage du développement de l’économie nationale. La bourgeoisie compradore, du terme portugais «comprador» qui signifie «acheteur», recouvre «les commerçants, les acheteurs, les intermédiaires entre le monde dominant impérialiste et le monde local, notamment de producteurs paysans», selon l’économiste du tiers-monde Samir Amin.

«Nos classes dominantes sont des classes compradores. Et je pourrais dire même des bureaucraties d’Etat, qui ne sont pas des classes d’entrepreneurs et qui ne sont pas toujours des propriétaires au sens capitaliste du terme, qu’elles sont des bureaucratiques largement compradores. Donc, l’obstacle, il est chez nous effectivement, il est dans la nature des classes dominantes et du pouvoir politique. Mais le déploiement du mouvement social peut modifier la donne et créer ainsi les conditions d’une sortie de l’impasse», soutient-t-il.

Samir Amin ajoute que les oligarchies financières de la triade (Etats-Unis, Europe occidentale, Japon), qui ont imposé «une forme particulière de la mondialisation, celle du libéralisme mondialisé», se heurtent à des «résistances plus marquées» dans les périphéries du système, où «les ravages sociaux du libéralisme sont d’une ampleur décuplée», rendant ainsi les régimes politiques en place illégitimes aux yeux de leurs peuples. «Fragilisés à l’extrême, les classes et les Etats compradores qui constituent les courroies de transmission de la domination de l’impérialisme» deviennent des «alliés incertains», ce qui ouvre la voie à «la militarisation et le droit que s’octroie l’impérialisme d’intervenir – y compris par la guerre – dans les pays du Sud et de l’Est», souligne Samir Amin.

En Algérie, cette question est cruciale au moment où s’impose le passage d’une économie extravertie, mono-exportatrice d’hydrocarbures, à une économie nationale productive et diversifiée, ce qui contrarie les intérêts de la bourgeoisie compradore et d’une partie de la bourgeoisie bureaucratique – qui tire sa richesse de sa position dans les rouages de l’Etat. Ces classes se liguent sournoisement ou ouvertement contre l’Etat protectionniste et aussi contre les capitalistes nationaux qui cherchent à développer le pays en prenant des risques en investissant, en créant des emplois, contrairement aux compradores qui, eux, ne créent aucune richesse, se contentant de toucher des commissions des sociétés étrangères, argent qu’ils placent ensuite à l’étranger.

Trop faible, sinon inexistante à l’indépendance du pays, la bourgeoisie nationale n’a pu jouer un rôle principal dans le développement économique, laissant ce rôle à l’Etat. Mais aujourd’hui, des groupes privés nationaux importants ont émergé qui peuvent, en partenariat avec le secteur public, augmenter la part de la production nationale, réduire celle des importations et même exporter. C’est ce que font certaines entreprises privées en direction des marchés africain et européen.

Les ravages du PAP

La bourgeoisie compradore est née sous le règne du président Chadli Bendjedid avec la politique de libéralisation, dont le programme anti-pénuries (PAP) en 1986, qui a ouvert grandes les portes à l’importation, et la politique de restructuration des grandes entreprises nationales qui furent découpées en petites entités, sous prétexte que leur gigantisme était contraire à une gestion efficace, comme le soutenait le Premier ministre de l’époque, Abdelhamid Brahimi, établi depuis à Londres où il enseignait la science islamique.

Elle s’est considérablement renforcée durant la «décennie noire» du fait de ses liens avec les milieux islamistes radicaux et leur «économie de bazar». On pouvait constater d’ailleurs de visu que les commerces de gros et de détails étaient tous détenus par des «barbus» dans les fiefs des Groupes islamistes armés (GIA) dans les régions de l’Algérois et de Blida, qui menaçaient de mort tous les commerçants et industriels qui ne voulaient pas leur payer l’«impôt islamiste».

C’est d’ailleurs en plein terrorisme, en 1994, au moment où l’Etat algérien a failli chanceler sous la poussée des Groupes islamistes armés, que l’Algérie a été contrainte de signer les accords du programme d’ajustement structurel (PAS) qui ont donné lieu à la privatisation des entreprises publiques, créées dans les années 1970 sous le règne du président Houari Boumediene et «restructurées» par «Brahim la science» (surnom donné au Premier ministre Abdelhamid Brahimi). Mais le choix de l’économie de marché et de la voie libérale alors en vogue dans le monde entier n’ont pas permis au pays de se relever et de décoller malgré ses importantes ressources.

Ces dernières années, on observe, au contraire, une régression, une «déconstruction» de toutes les réalisations et projets nationaux importants entrepris, se traduisant par une incohérence et une inefficacité engendrant des retards, des surcoûts, des surfacturations, des contrefaçons, de la corruption, des gaspillages, des arrêts de production. Incompétence, actes de sabotage ? En tout cas, ce «sous-développement» perpétuel fait les affaires des multinationales et leurs relais.

La bourgeoisie compradore «allié objectif» de l’impérialisme

La mondialisation à laquelle l’Algérie est liée, surtout à travers le marché international des hydrocarbures, ne lui a pas permis de créer de la croissance, ni d’assurer le bien-être de sa population. La pauvreté a augmenté et le chômage touche les jeunes, même diplômés, qui sont obligés de s’expatrier et de vendre leur force de travail à bas prix, au grand bonheur des firmes capitalistes. Même les couches moyennes n’ont pas été épargnées alors que, paradoxalement, le nombre des grosses fortunes augmente au fil des ans. Plus le nombre de nouveaux riches augmente, plus le nombre de pauvres augmente aussi.

«L’allié objectif de l’impérialisme est la bourgeoisie compradore, c’est une bourgeoisie parasite mercenaire achetée par l’étranger, qui ne produit rien dans le pays ; elle s’enrichit et vit de commissions, en faisant des contrats et des transactions avec les puissances étrangères. Elle leur sert d’agent soit pour s’emparer des matières premières minérales ou énergétiques au profit de ces mêmes puissances, soit s’approprier la production nationale énergétique (par exemple le gaz naturel) au prix le plus bas par un transfert de la rente (exemple : le ciment avec Lafarge) et les produits ammoniaqués pour Orascom (intérêts français et non égyptiens)», écrit Dr Mohamed Belhoucine dans une contribution au journal Liberté en 2016.

Mais il faut reconnaître que l’Algérie n’est pas le seul pays dans ce cas. Tous les pays d’Afrique anciennement colonisés (excepté l’Afrique du Sud dans une moindre mesure) ne se sont pas développés, même ceux qui ont de grandes ressources naturelles. Comment expliquer que 60 ans après les indépendances africaines, aucun de ces pays n’ait pu émerger ? L’explication réside dans les rapports néocoloniaux et l’insertion forcée de ces pays dans le système capitaliste mondial (périphérie) qui les maintient dans leur rôle de simples fournisseurs de matières premières à bas prix, fixés par les marchés financiers à Washington, Londres ou Paris.

Le FMI et la BM reviennent à la charge

Les puissances néolibérales n’hésitent pas à intervenir militairement dans ces pays s’ils s’avisent de changer de trajectoire, explique le Pr Michel Chossudovsky. «Depuis la crise asiatique de 1997, le programme d’ajustement structurel (PAS) du FMI et de la Banque mondiale évolue vers la mise en place d’un cadre plus large qui nuit, en définitive, à la capacité des gouvernements des pays de formuler et d’adopter des politiques économiques et sociales nationales», écrit-il dans «Néolibéralisme et mondialisation de la guerre : le projet hégémonique des USA» publié sur Mondialisation, le 22 juin 2016.

Ces mêmes institutions (FMI et Banque mondiale) reviennent à la charge en Algérie à laquelle ils recommandent, pour juguler la crise financière, de supprimer les subventions sociales, de recourir à l’emprunt extérieur, de supprimer la règle des 51/49 pour les investissements directs étrangers, d’augmenter le taux d’intérêt bancaire, etc.

Houria Aït Kaci
Ancienne directrice de l’agence de presse AAI

Lire aussi : Emeutes de Béjaïa : le poids des lobbies

Comment (130)

    Sid
    15 janvier 2017 - 12 h 40 min

    On dirai un veau
    On dirai un veau

    Anonymous
    15 janvier 2017 - 11 h 02 min

    ES-QUE NOUS SOMMES VRAIMENT
    ES-QUE NOUS SOMMES VRAIMENT EN ALGERIE LE PAYS D’UN MILLION ET DEMI DE MARTYRS .NON.NON JE NE CROIS PAS.ET SI.C’EST LE CAS ADIEU L’ALGERIE LA REPUBLIQUE BANANIERE

      Anonymous
      15 janvier 2017 - 17 h 52 min

      EL HARGA TSSELK.mourir
      EL HARGA TSSELK.mourir heureux que mourir en déprime permanente f

    youssef
    15 janvier 2017 - 1 h 01 min

    Franchement, quand j’ai su
    Franchement, quand j’ai su que cet individu est un député qui représente soit-disant le peuple Algérien, javais envie de vomir.

      la vérité si je mens
      15 janvier 2017 - 6 h 29 min

      salut youcef;vous ignorez
      salut youcef;vous ignorez aussi il est le protégé de certains gros bonnet du régime actuel; du président de l APN de saidani;de ghoul:de djemai de haddad;et d’autres;dis moi ce qui tu fréquente et je te dirais qui es-tu;on est pas encore sortie de l’auberge l’image de l’algérie est sali;par ces ripoux ni foi,ni loi;

    Lghoul
    14 janvier 2017 - 20 h 21 min

    Une remarque : Tous ceux qui
    Une remarque : Tous ceux qui narguent le peuple algérien au quotidien politiquement ou financièrement et sans justification sont des étrangers qui ont acquis ou volé la nationalité algérienne. Faites une petite étude et vous trouverez que ces gens forment un fort pourcentage. Un vrai bourgeois algérien est modeste et les pieds à terre. Souvenez vous des Benchicou, Hamoud, Bettouche et récemment Rebrab et jugez
    en. Ces trafiquants n’ont ni culture des affaires et ni éducation. Leur seule culture est le vol à la « BIHWASSOU ».

    Rascasse
    14 janvier 2017 - 18 h 42 min

    Cet excrément du système
    Cet excrément du système politico-mafio-arabo-baatiste a un seul mérite : celui d’avoir occupé l’espace publique laisser libre par les lâches qui continuent de nous gaver de post , troquez vos claviers contre un militantisme sincère réel afin de réhabiliter le politiquement correcte , adhérer dans les parti les associations les syndicats et arrêter de trouver des excuses et des faux fuyants : la liberté s’arrache

      Anonymous
      14 janvier 2017 - 19 h 20 min

      Qui lui a permis d’occuper l
      Qui lui a permis d’occuper l’espace public de façon aussi abjecte ?
      Réponse : seydek

    juste
    14 janvier 2017 - 18 h 06 min

    Merci à Mr Houria Aït Kaci et
    Merci à Mr Houria Aït Kaci et à AP pour cet article, je trouve que le boulot de journaliste est fait, je trouve que le sujet intéresse vu le nombre de poste, à nous Algériens de tirer profile et de finir le travail. Je pense à la justice (les juges) et les services de sécurité de faire leurs boulots. Il y a assez de Saaidani qui mérite d’être examiner de prêt par le fisc et d’autres institutions et structures de notre pays. Le peuple compte sur ses élus et responsables pour faire leur travail. Allah vous aide et regarde votre travail. Vive l’Algérie.

    Bison
    14 janvier 2017 - 14 h 55 min

    Dans les années 60-70 on a
    Dans les années 60-70 on a introduits ou on a inoculé le virus des frères musulmans dans la societé et notamment dans les ecoles et les université ( comme l’a fait annouar al sadat en Égypte, il faut croire que toutes les idées de nos  » élites » nous viennent de la bas) pour casser les mouvements de gauches et même de droite patriotique ( qui menaçait le trône des tenant du pouvoir), pour détourner les jeunes de l’ amour de la patrie vers celui de la la religion et duryout de la « oumma » imaginaire et des chimères !! Et comme ça ne suffisait ou ca n’a pas trop marché du moins à leur goûtpas on ajouté une autre souche de virus, aussi virulente, ce que vous appelez  » la bourgeoisie compradore » pour finir le travail, …à l’amour de la religion et de la oumma fictive on ajoute l’amour de l’argent ( par tout les moyens) et tant pis pour la patrie ! ! !

    TAMZALI
    14 janvier 2017 - 12 h 40 min

    au lieu a chaque fois écrire
    au lieu a chaque fois écrire et dénoncer ces pratiques maffieuse de la bourgeoisie « PREDATOR », pourquoi ne pas citer les noms de ces nouveaux bourgeois « CARNIVORES » a l’image ce sac a m…..tliba, saidani et bien d’autres qui dévorent l’économie nationale et sucent le pouvoir d’achat des contribuables Algériens ??
    tout le monde les connaissent, ils narguent les citoyens en roulant dans de grandes berlines rutilantes, ils possédent de grandes propriétés vue sur mer, des terrains foncier sur l’ensemble du territoire, des comptes en banque off shore et bien d’autres priviléges a l’étranger.
    perso, on apercevant cette nouvelle race des vas nus pieds, arrivistes arrogants, je tombe malade non pas par jalousie mais plutôt par une grande HAINE.

      Anonymous
      14 janvier 2017 - 13 h 27 min

      Toute cette racaille
      Toute cette racaille « comprador » n’a de bourgeois que leur compte en banque.
      Aucune éducation ni savoir vivre..
      Des riches sans richesse intellectuelle qui se nourrit de l’humanité ,du savoir et qui élève au rang de la noblesse.
      Le jour ou la démocratie sera effective..il faudra bien que tous ces voleurs et criminels s’ils sont vivants leur retirer leur fortune acquise sur le dos du peuple. Et s’il viennent à mourir à leur héritiers car c’est le bien national.
      Tous ses riches renégats traitres à la cause des martyrs à savoir la libération du peuple doivent payer un jour.

        TAMZALI
        14 janvier 2017 - 14 h 33 min

        mon ami, Merci pour ce
        mon ami, Merci pour ce complément de commentaire.
        je rajouterais que ce pouvoir si il se dit qu’il le tient de la volonté populaire, qu’il taxe sur les richesses de cette bourgeoisie « CARNIVORE », ou bien si les gens sortent dans les rues pour contester la mal vie, au lieu de casser et piller les lieux publics ou privés (APC, Postes, petits commerces et autres), ils devraient s’en prendre plutot aux biens mal acquis de cette sale et ignoble bourgeoisie « PREDATOR »……….et je suis partant !!

    Anonymous
    14 janvier 2017 - 10 h 58 min

    ou sont-ils les vrais riches
    ou sont-ils les vrais riches,qui ont acquit leurs fortune sur le travail et aussi de l’héritage de leurs parents;certains ont délocalisé a l’étranger;et d’autres ils vient sans activité très modestement sans faire de l’ombre aux nouveaux riches;d’une république digne d’une république bananière;ou les salaries ne sont pas déclarer et licencie a n’importe quel moment;il suffit de voir le chef du patronna algérien vous comprenez très vite l’état de ce pays ou mains de la mafia local et aussi des pays voisins;toute les nation progresse sauf la notre elle regresse

    BOUHEMBEL
    14 janvier 2017 - 10 h 21 min

    Depuis l arrivé de Belkhadem
    Depuis l arrivé de Belkhadem suivi de Saadani le parti FLN à été detruit et dépouillé de son passé historique de parti d avant garde de la Nation , ses vrais, etsincères et fidèles militants des années 60/70 ont été marginaliser et toutes les portes de leur parti leur sont fermé par des arrivistes mus par des intérêts étroits .ces derniers se sont accaparé de toutes les rouages pour mettre le FLN à leur service exclusifs ils se sont emparé du Senat et de l APN ces personnes qui n ont aucun lien avec le vrai fln tiennent le bâton par le milieu et se trouvent actuellement membres du Comité Central et du Bureau Politique.ils utilisent notre Parti pour servir leur intérêts uniquement y a meme certains qui a n,ont fait un tremplin familial.Il est vraiment grand temps que notre parti retrouve son passé historique et se débarrasse de ces prédateurs parvenus.

      Anonymous
      14 janvier 2017 - 10 h 44 min

      Question :

      Question :
      Qui a nommé Belkhadem Saidani et Ould abbés ?

        Anonymous
        14 janvier 2017 - 11 h 41 min

        Merci pour cette très
        Merci pour cette très pertinente question ! les personnes qui soutiennent qui on sait chargent toujours les sous-fifres pour faire diversion sur le vrai responsable de la ripaille et de la faillite ambiantes.

      Anonymous
      14 janvier 2017 - 18 h 52 min

      Les militants des années 6o
      Les militants des années 6o/7o comme tu dis, ont mis en place des rouages de la « STASI », pour verouiller toutes les institutions publiques (administration et sociétés étatiques ), car, aucune nomination au niveau de ces structures ne pouvaient être effectuées, sans l’aval de ces votours. C’est cette ingérence de ces  » va nu-pied » qui a donné naissance à la pourriture dans laquelle nous sommes actuellement.

    Anonymous
    14 janvier 2017 - 8 h 44 min

    ou faites ou sont-ils ses
    ou faites ou sont-ils ses parrains saidani et djemai; trois tunisiens règnent sur 40 millions d’algériens

      Anonymous
      14 janvier 2017 - 9 h 47 min

      Ah non d’où d’où tu t’es
      Ah non d’où d’où tu t’es trompé de forum et tu n’as pas en face de toi des idiots.
      Le parrain c’est bouteflika et sa famille.
      Sans lui pas de Saidani Tliba Khellil Ghoul Bedjaoui etc…etc….
      Ne sois pas si naïf….40 millions d’algerien sont très au courant de ce qui se passe….

    NAIF
    14 janvier 2017 - 8 h 42 min

    c’est aux citoyens d’enquèter
    c’est aux citoyens d’enquèter comment ces ripoux ont pus attiré aux postes de responsabilité;certainement dus a une forte récompenses aux dirigeants de l’exécutif de FLN;je suis ou courant d’un cas le député qui siège actuellement a l APN; a offert une maison en construction plus un milliard de dinars pour un membre de l’exécutif FLN; voisin de la wilaya du prince d’annaba tliba;ce n’est pas une stratégie du régime actuel de recruté des voyous et d’intégristes et abandonné les honnètes citoyens;leurs but n’est pas pour developer le pays, c’est juste pour rester ou pouvoir qui arranges les affaires de nos ennemis

      Raselkhit
      14 janvier 2017 - 9 h 02 min

      C’est à la population de
      C’est à la population de faire un choix .Soit nous décidons de devenir un peuple mature et nous décidons de notre citoyenneté soit nous restons « Sous développé » et nous continuons à voter pour » mon cousin »il pourra toujours me débrouiller des choses Même si le clientélisme est mondialement reconnu nous restons convaincu que seul » mon cousin » est capable Il suffit de quelques observations pour comprendre qu’il est impératif de comprendre que seule la cotoyenneté nous fera sortir de l’ornière La couverture de distribution d’eaux comme l’approvisionnement en gaz ou en électricité ne sont jamais dus au cousin mais à des plans de développement tracés par « l’Etat » La distribution de logement c’est grâce au développement de la politique sociale de l’Etat .

    Khafoura
    14 janvier 2017 - 8 h 02 min

    au vue des richesses de l
    au vue des richesses de l’Algérie y’à de quoi avoir plus de 100 millions d’Algériens bourgeois, mais…!

    Anonymous
    14 janvier 2017 - 7 h 38 min

    à Boumediene/ Je ne salis pas
    à Boumediene/ Je ne salis pas la mémoire de Boumediéne mais je dis des vérités qui semblent vous déranger. Imaginons un instant qu’il n’y est pas eu de Benbella et Boumediéne au pouvoir en 1962. Imaginons que l’ALGERIE avait poursuivi sa marche en avant avec Ferhat ABBES ou BENKHADA comme dirigeants premiums et que TAMZALI, BENCHICOU, BENGANNA et d’autres, les « bourgeois » de l’époque aient eu la possibilité de conduire l’économie du pays d’après leur savoir faire dans ce domaine et surtout en tant que « CHE3ANINES ». La question que je pose est non pas OU VA L’ALGERIE mais OU SERAIT L’ALGERIE ya si Boumediene le pseudo bien nommé. Si tu trouves quelques choses de positives réalisés par les deux premiers présidents, fais nous le savoir. Pour ta gouverne, du temps de ces deux là, il ne faisait pas bon avoir de l’argent ou posséder des terres. Ils nous sortis la révolution agraire (pour le peuple et à traire pour les dirigeants) durant laquelle « EJDEGNA » un oeuf, une pomme de terre et encore moins une banane par exemple.

      Raselkhit
      14 janvier 2017 - 9 h 10 min

      De toute évidence le cours de
      De toute évidence le cours de l’histoire aurait été complètement autre Avec ces gens là nous aurions eu le même développement que le Voisin marocain seuls leurs enfants auraient été à l’école La Révolution algérienne avait décidé que l’indépendance et le développement devait profiter à tout le peuple et non seulement à une partie A tel point qu’aujourd’hui tous les algériens réclament des « DROITS » jamais ils ne parlent de devoir Le sens du mot travail est complètement oublier L’Algérien ne connait qu’un mot « Donnes moi » jamais il ne sait qu’il faut donner pour recevoir et surtout il est devenu insatiable Pour ceux qui veulent comprendre ils n’ont qu’à aller écouter « SOBHANE ALLAH YA ELTIF »

        vérité
        14 janvier 2017 - 20 h 12 min

        @ras elkhit

        @ras elkhit
        Non ya kho, la voie d’une Algérie démocratique et social était toute tracée depuis la Soummam. AVEC ABBES, Benkhedda ou même Ait Ahmed nous aurions eu des dirigeants intellectuels et démocrates, au lieu de ça nous avons subit de pseudo lettrés doublés de dictateurs. Le résultat, à la mort de Boum c’est parti en vrille, aucune relève politique et des dictateurs sans aucune envergure. Arrêtée donc de glorifier la derive de l’ été 62.

      Boumediene
      14 janvier 2017 - 21 h 59 min

      Boumediene a beaucoup fait
      Boumediene a beaucoup fait pour le pays avec des projets titanesques juste quelques années après l’indépendance où l’Algérie était sinistrée dans tous les domaines, on lui doit le projet du grand barrage vert, de la transaharienne par seulement les djounoud de l’ANP , et non des projets acccordés à la mafa, il avait créé une industrie ce qui n’était pas chose aisée, cet homme paix à son âme a servi le pays comme personne, c’est le batisseur de cette nation
      ALLAH YARHMOU, il est mort avec 35000da dans son compte en banque et n’a laissé ni villas ni chateaux
      laissez cet homme tranquille,

        Boumediene
        14 janvier 2017 - 22 h 10 min

        lire 3500 da et non 35000 da
        lire 3500 da et non 35000 da (erreur de frappe) c’est l’équivalent de 2 kilos de viande

      Boumediene
      14 janvier 2017 - 22 h 03 min

      PS/ Tu dis: Pour ta gouverne,
      PS/ Tu dis: Pour ta gouverne, du temps de ces deux là, il ne faisait pas bon avoir de l’argent ou posséder des terres

      Il avait entièrement raison, regarde qui possède les terres aujourd’hui,
      l’argent l’argent c’est votre Dieu
      et au diable la banane nos ancetres vivaient avec un peu de dattes et du lait et ils étaient bien portants

    Kahina
    14 janvier 2017 - 6 h 08 min

    Écoutez les déclarations de

    Écoutez les déclarations de ce vendu de Dab Khaled.

    https://www.youtube.com/watch?v=PgPggDz2kLE

    Wallah qu’il faut le déchoir de la nationalité Algérienne. Il est devenu ZBEL au vrai sens du mot. Toujours contre l’Algérie. Qu’il arrête de parler au nom de l’Algérie et qu’il arrête de chanter le RAI Algérie.

      Nadir
      14 janvier 2017 - 7 h 54 min

      Il a pris sa voie, l’affaire
      Il a pris sa voie, l’affaire est close, il n’a quoi d’algérien ? il défend la cause d’un autre pays, pas de celui dont il porte prétendument la nationalité. Le plus triste dans cette vidéo c’est qu’ils se foutent tous de lui sans qu’il ne le voit.. Il est tombé bien bas, même la voix a décline, Ce qui faire rire c’est la scène la copie des remises de césars, une caricature. les arabes des chaînes qui ravagent le moyen-orient ne sont capables que de copier et d’acheter, mais pas de créer une chose qui leur soit propres, des femmes siliconées sorties tout des cliniques esthétiques libanaises avec la golf-touch des cheikhs en blanc. C’est la vie : mirages, décadence, vanité. On doit comprendre que les Algériens doivent se réapproprier leur culture interne et propre, pas copier des caricatures. Surtout assumer ce que nous sommes. Il ne faut pas avoir honte, ceux qui nous jugent dans ces pays sont souvent dégénérés et à la ramasse dans les valeurs, ce sont les valeurs et de la tenue qui nous aideront à franchir cette époque de poubelle. Ce sont ces valeurs qui ont permis de résister aux hommes et aux femmes qui nous permettent d’être encore ici. Cette bourgeoisie c’est quoi ? Des ploucs qui se la jouent in et qui n’ont rien de vrai en eux.

      Rachid
      14 janvier 2017 - 8 h 03 min

      Kahina tire surtout sur les
      Kahina tire surtout sur les zbels qui ont mis à sac le pays. Ces corrompus qui se sont remplis les poches et on fait que ce pays, déjà dans le désastre culturel, va droit à la catastrophe économique. Khaled est un très bon chanteur, on ne peut pas lui demander d’être intelligent. Il est finalement à l’image de son pays

        Zéroual
        14 janvier 2017 - 18 h 13 min

        dab khaled est a l’image de
        dab khaled est a l’image de son pays d’origine le marokistan ou le royaume du plus grand ……..a ciel ouvert .
        il n’a rien d’Algérien ainsi que tous les charognards prédateurs d’infiltrés et de rescapés qui ont ruinés notre beau et grand pays ce qu’il en est……..faut bien préciser !!

          Rachid
          14 janvier 2017 - 20 h 11 min

          Non il est bien algérien. Je
          Non il est bien algérien. Je suis oranais et je le sais. Et puis il n’ y a pas de.mal à être marocain. Ce sont des etres humains comme vous et moi. Critiquez les dirigeants ripoux de tous les pays que vous voulez,, mais pourquoi les peuples? Cela ne sert à rien, je pense. Ceux qui ont ruinés notre pays ce sont des algériens et nous les connaissons TOUS. Cela depuis 62. Salutations

          ZEROUAL
          15 janvier 2017 - 16 h 46 min

          tu es également un mokoko
          tu es également un mokoko infiltrés et rescapés comme ton dab khaled …..
          étre maroc……..rime avec lacheté, perfidie, trahison et soumission, nous n’avons rien de commun, les mokokos sont des sujets soumis consentants, et nous les Algériens sommes un grand peuple digne, fier et humble..
          quant a ceux qui ont ruiné l’Algérie sont tous tes cousins d’infiltrés et du clan d’oujda.
          dégage va chauffer ton tadjine pourri a tes semblables, car nous n’avons rien de pareil

    Nomade
    14 janvier 2017 - 2 h 13 min

    Tliba dégage ….
    Tliba dégage ….

    SoleilPourTous
    14 janvier 2017 - 2 h 08 min

    Mettez-moi s.v.p ce fln au
    Mettez-moi s.v.p ce fln au musée, sa mission a pris fin en 1962.
    Que celui qui veut faire de la politique la fasse mais pas sur le dos de nos valeureux martyrs.

    Benhabra brahim
    14 janvier 2017 - 0 h 34 min

    Le FLN n existe plus depuis
    Le FLN n existe plus depuis Tripoli 62!!…….il faut depuis parler et ecrire Parti FLN…..Jean Boucane 13 janv 10h08@Tu imagines ,d apres ton idee,si on se serait tous mis a « taper dans la caisse » pour ensuite investir pour avoir une usine,avoir des avions ,avoir des bateaux,avoir des ranchs!!!……………..ca fera 40 millions de bourgeois???!!!!……Et c est pour ca d ailleurs que J.Brel leur a fait une chanson.

    TONNER
    14 janvier 2017 - 0 h 04 min

    Pour moi il y’a pas
    Pour moi il y’a pas différence entre un Eléphant et lui sur la photo..

      Rachid
      14 janvier 2017 - 8 h 07 min

      Si, une énorme différence
      Si, une énorme différence Monsieur. L’éléphant est un être noble et majestueux. Cet individividu serait mieux, comme beaucoup de ce pays d’ailleurs, dans une poubelle

        Zéroual
        16 janvier 2017 - 13 h 27 min

        a l’image des infiltrés et
        a l’image des infiltrés et des rescapés mokoko de ton espéce !

    amel
    13 janvier 2017 - 21 h 59 min

    Il y a quelques années j’ai
    Il y a quelques années j’ai lu le livre d’un historien dont je ne me rappelle plus le nom (l est vrai que j’étais jeune et que le nom de l’auteur était pour moi peanuts peelings et que seules ce qu’il racontait m’intéressait) donc cet auteur avait attiré mon attention sur un truc: plus un pays est riche et plus ils attirent les voleurs et les mendiants.
    et le fln, paré de son prestige du passé a été squatté par des affairistes, s7ab chkara. Les vrais hommes et femmes qui ont l’algérie dans leur coeur ont déserté le fln depuis l’époque chadli, comme ils ont arrêté d’aller prier à la mosquée à l’époque du fis.

    Lghoul
    13 janvier 2017 - 21 h 53 min

    Les vrais bourgeois sont
    Les vrais bourgeois sont éduqués, respectent la richesse, leur entourage et même l’ environnement. Ces gens du type sur la photo ne savent même pas manger ou comment laisser les toilettes propres pour le suivant. Ils mangent un poulet entier avec les mains et jettent les os sur le trottoir. En guise de torchon, il s’ essuie les mains sur sa chemise et pour montrer que le ridicule ne tue pas, il se soulage derrière le premier mur qui lui donne refuge. La définition de la bourgoisie chez ces gens c’est le ventre, le bas ventre et se décharger derrière le buisson du coin. Prenez votre tête entre vos mains monsieur Rebrab…

    KAMEL
    13 janvier 2017 - 20 h 48 min

    Nostalgique de l’ère
    Nostalgique de l’ère socialiste et des chaines devant les souk el fellah.Le socialisme a fait faillite depuis la chute du mur de Berlin ,il n’existe qu’en Corée du Nord .

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