Ahmed Ouyahia a-t-il rencontré en secret un dirigeant libyen à Tunis ?

Ahmed Ouyahia. New Press

Le chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, aurait récemment rencontré le leader islamiste tunisien Rached Ghannouchi chez lui, à Tunis, où il s’est entretenu, loin des feux de la rampe, avec un dirigeant islamiste libyen, Ali Salabi. C’est ce que révèle le quotidien arabe Al-Quds Al-Arabi dans sa dernière édition. Cette rencontre aurait eu lieu, selon la même source, deux jours après la dernière visite effectuée par Rached Ghannouchi en Algérie où il a été reçu par le président Bouteflika. Le chef du mouvement Ennahdha avait affirmé qu’il menait une diplomatie parallèle dans le cadre des efforts tous azimuts menés par les deux pays en vue de trouver une solution politique à la crie libyenne qui menace, depuis six ans, la stabilité de toute la région.

Selon Al-Quds Al-Arabi, Ouyahia a réitéré à son interlocuteur libyen la position de l’Algérie privilégiant une solution politique et négociée à la crise qui secoue ce pays voisin, «loin de toute ingérence étrangère», affirmant que l’ingérence étrangère, «quelle qu’en soit la forme, ne peut que mener à plus de dislocation, de chaos et de drames». Il a rappelé, à cette occasion, les mises en garde de l’Algérie contre toute intervention militaire étrangère en Libye.

Ahmed Ouyahia a soutenu que seule une réconciliation inter-libyenne est susceptible de mettre fin à la situation actuelle, mettant en exergue l’expérience algérienne dans le domaine de la concorde civile et de la réconciliation nationale qui, selon les termes du chef de cabinet de la présidence, ont «permis à l’Algérie de tourner la page de la tragédie nationale».

Cette initiative algérienne fait suite à une série de visites effectuées par les protagonistes libyens à Alger, entamées par le chef du gouvernement d’union nationale, Fayez Al-Sarraj, suivie de la visite, la première du genre, du général Khalifa Haftar, du président de l’Assemblée des députés, Saleh Akila, et d’une délégation de la ville de Mesrata.

Cette incursion d’Ahmed Ouyahia dans le champ diplomatique dénote l’intérêt vital et urgent affiché par Alger pour faire avancer le processus politique engagé depuis plusieurs mois mais qui reste bloqué à cause, notamment, des interférences internationales qui avivent les animosités entre les deux parties en conflit (Tobrouk et Tripoli). Elle est venue accompagner les démarches entamées entre trois capitales, Alger, Tunis et Le Caire en vue d’organiser un sommet consacré à la question libyenne.

Les chefs de la diplomatie des trois pays se sont entretenus, vendredi à Addis-Abeba, en marge des travaux du Sommet de l’Union africaine, prévu à la fin du mois en cours. Selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, rapporté par les agences de presse, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a abordé avec son homologue égyptien, Samih Chokri, les préparatifs de cette prochaine rencontre et la possibilité d’inviter les parties libyennes pour un dialogue direct au Caire.

R. Mahmoudi

Comment (25)

    JHONNY LE CHAOUI
    30 janvier 2017 - 10 h 08 min

    TAIS AHMED TU RISQUES DE
    TAIS AHMED TU RISQUES DE RAJOUTER NOTRE PAYS DANS LA LISTE DES 7 .SURTOUT EVITE DE PARLER DU MAK CAR LES KABYLES CHRETIENS NE SONT PLUS EXPULSABLES DES USA COMME DE LA CATALANGNE .GLOIRE A TRUMP AMI DES MINORITES CHRETIENNES D AFRIQUE DU NORD ET DU MOYEN ORIENT

    UMERI
    29 janvier 2017 - 17 h 42 min

    Si Mr Ouyahia, a pris langue
    Si Mr Ouyahia, a pris langue avec Ghannouchi et un responsable libyen, ce n’est pas pour rien, mais pour couper « l’herbe » sous les pieds de Md 6, qui agit toujours pour parasiter nos relations avec nos voisins. Il a déjà essayer, zaàma, de réconcilier les libyens, mais en vain.

    Anonymous
    29 janvier 2017 - 4 h 32 min

    Anonymous 08h24@C est peut
    Anonymous 08h24@C est peut etre le gardien du parking qui a balance l info!!…il avait peut etre aussi un appareil photo dans sa batte de base ball!!!…..mission accomplie.

    anti-khafafich
    28 janvier 2017 - 19 h 36 min

    si Ahmed tu es notre prochain
    si Ahmed tu es notre prochain président, alors STP nous ne voulons plus parler du « grand » Makhreb, il faut être clair la dessus

    Yaz.dz
    28 janvier 2017 - 19 h 11 min

    Si Ouyahyia svp , vous étiez
    Si Ouyahyia svp , vous étiez le premier à l’évaluer la place aux jeunes. ..D’abord. ..
    Alors que es que vous faites encore là. .!?.

    Raïna
    28 janvier 2017 - 16 h 27 min

    Mr Ouyahia soyez vigilant!
    Mr Ouyahia soyez vigilant!!Certes l’Algérie n’est pas insensible et encore moins indifférente face à ce chaos qui régne à nos frontiéres et nous avons toujours fait preuve de solidarité,de compassions envers nos voisins(maghrébins).Or je n’ai pas le moindre souvenir de la réciprocité de ces derniers envers l’Algérie,bien au contraire ils ont tous contribué à la tragédie qui a secoué notre pays durant la décennie noire…aujourd’hui qu’ils assument leurs choix,chacun est responsable de ses actes!!

    Bouabsa
    28 janvier 2017 - 12 h 06 min

    Avant de vouloir exporter l
    Avant de vouloir exporter l’expérience algérienne de la « concorde civile et de la réconciliation nationale » il faut tout d’abord l’étudier avec des outils et méthodes scientifiques en répondant entre autres aux questions suivantes: 1/ cette expérience est-elle fondée sur une approche philosophique, militaire, sécuritaire ou autre? 2/ Ses acteurs ont-ils réellement été tous déterminés et localisés? 3/ Sont-ils toujours tous apparents, ou bien sont-ils obligés de rester anonymes? 4/ Peut-on exporter l’expérience algérienne à des pays qui sont différents sociologiquement, politiquement et géographiquement différents de l’Algérie? Etc……etc….. Avant de répondre à ses questions d’une façon exhaustive et scientifique, il vaut mieux épargner ses ressources en s’abstenant de vouloir vendre l’approximatif et le vent.

    anonyme
    28 janvier 2017 - 12 h 05 min

    Aidons nos frères libyens de
    Aidons nos frères libyens de se réconcilier sans la main étrangères de Français et les autres……….
    Les pays occidentaux préfèrent une situation chaotique pour vendre des armes….
    La vente d’armements explosent …..

    Dziri
    28 janvier 2017 - 10 h 46 min

    Ahmed Ouyahia a-t-il
    Ahmed Ouyahia a-t-il rencontré en secret un dirigeant libyen à Tunis ? Probablement OUI, probablement Non . Mais on peut dire que c’est fort possible vue la situation chaotique que vivent non frères en libye et la tension qui est a nos frontières que les éléments de l’ANP défendent quotidiennement. La démarche du chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia montre encore une fois que l’Algérie reste toujours fidèle à un de ses principes nobles, la non ingérence étrangère. La diplomatie Algérienne réaffirme encore une fois que seul le dialogue national entre le libyens permet de trouver une issue à la crise libyenne. Cela montre aussi que la détermination de l’Algérie de régler le conflit du Sahara Occidentale est inscrit dans sa politique étrangère qui est conforme a ses principes pour l’autodétermination des peuples, l’Etat Algérien n’a aucun intérêt de s’immiscer dans les affaires du Royaume marocain, la question de colonisation se résout au niveau de l’institution compétente qui est l’ONU.L’Algérie a une voix dans cette institution est reste invariante.

      Yacine.Dz
      28 janvier 2017 - 13 h 54 min

      L’information circule sur la
      L’information circule sur la toile. Rached Ghanouchi a déclaré que Si Ahmed Ouyahia a rencontré, discrètement, en Tunisie, Salabi, le leader islamiste libyen. Les questions qui ont le mérite d’être posées sont les suivantes: Où est l’intérêt de Ghanouchi de rendre publique une rencontre qui se voulait discrète? Pourquoi avoir vendu la mèche après sa rencontre avec le président Bouteflika? Que gagne, à travers cette déclaration, Ghanouchi et son parti islamiste Ennahdha, en Tunisie? en Occident? en Libye? et en Egypte? Voudrait-il sans faire attention (ça m’étonne d’un islamiste) indiquider que l’Algérie est en train de jouer à cache-cache pour la compromettre avec la nouvelle administration Trump? La société libyenne et la concorde sont incompatibles. D’abord il n’existe pas d’Etat central, donc pas de justice. En suite la Libye et les Libyens ont toujours, selon l’histoire, été divisés par trois espaces géographiques: Cyrénaique, Tripolitaine, Fezzan. Enfin ces trois espaces géographiquess ont toujours été divisés en plusieurs sous-espaces tribaux.Une véritable tchektchouka difficile à avaler. les terrorisme a de l’avenir en Libye.

        amitou
        28 janvier 2017 - 16 h 49 min

        Pour detruire l avenir du
        Pour detruire l avenir du terrorisme dans notre espace Maghrebin ,il faut aider les Lybiens a se mettre a table et negocier une solution qui preserverait l unite de la nation Lybienne.Notre pays par son experience peut jouer un grand role dans ce sens.et je pense que la visite inofficielle de Ouyahia chez Ghannouchi est indispensable pour coordonner les efforts des Pays Maghrebins La Tunisie et l Egypte a rassembler les diverses factions Lybiennes autour d une table pour negocier la formation d un gouvernement d union nationale et de construire l Etat Lybien.
        Il faut aussi lever l embargo des armes impose contre l armee Lybienne sous la conduite de Haftar pour aneantir les terroristes de Daech soutenus et armes par le Qatar.Tous les espaces geographiques dont vous parlez composent la Lybie unie sous un seul drapeau.Les Lybiens ont toujours vaicus ensemble et vivront toujours ensemble,il faut un gouvernement fort et respecte.Les USA,L Australie,le Canada……sont composes d une diversite enorme de races,d ethnie et de religions,seule la loi regie tout le peuple et doit etre respectee.

    Illetre
    28 janvier 2017 - 10 h 02 min

    Si Ouyahia a rencontré ce
    Si Ouyahia a rencontré ce Barbu Ghanou~Chwia c’est qu’il doit lui fermer sa Gueule. Les Tunisiens n’aiment Si Ahmed car il a toujours damé le pions aux Tunisiens et Il n’est pas souple avec eux. Si Ahmed n’ai pas aimépar les tunisiens, le marocains et les francais et ce depuis Mit~Tes~Rond ( Mitterand).

    Zaak
    28 janvier 2017 - 9 h 26 min

    Si rencontre il y a eu, elle
    Si rencontre il y a eu, elle ne l’était pas d’une initiative personnelle.. utiliser des intermédiaires pas net dans des rapts pour sauver des otages est permis alors utiliser un chef de parti majoritaire dans un pays est tout aussi légitime… tout notre intérêt stratégique (de l’Algerie) est de sécuriser ses grandes frontières avec la Libye quel que soit la partie qui reprend le pouvoir et c’est ainsi avec toutes nos frontières.. c’est ainsi que nous pourrons s’occuper de l’intérieur de son développement tout azimut… les questions de politique consensuelle avec nos voisins viendra dans un second plan, une fois un gouvernement (et un État) est fort… pour l’information, ce n’est pas forcément une divulgation d’une confidence, à des moments, elle peut servir à montrer l’effort diplomatique de notre part, d’autant plus que le message et l’objectif soient nobles afin de contrecarrer des informations qui sèment le doute !!
    Évitons de généraliser, de juger les gens, de juger des intentions non vérifiées et de se croire plus haut de la mêlée… à bon entendeur !

    Sprinkler
    28 janvier 2017 - 8 h 28 min

    Louable initiative d’Ouyahia
    Louable initiative d’Ouyahia mais j’espère qu’il n’a pas baissé la garde face aux tunisiens et aux égyptiens alliés inconditionnels d’Israël. Sans oublier ces ingrats de libyens qui ont comploté contre l’Algérie sous  » l’aile protectrice  » de l’Otan et des émirs  » sado-hédonistes  » du Golf. Pour ma part je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit à sauver de l’ancienne Libye. Ce territoire est voué à la dislocation et il faudra bien que l’Algérie s’y résigne au lieu de s’épuiser à colmater les brèches de ce  » chaudron  » de braises. La diplomatie de la bienveillance et des bons offices a ses limites, l’Algérie doit se concentrer sur ses défis intérieurs. Aucune des parties prenantes à ce  » dossier  » n’est digne de foi, ni les tunisiens , ni les égyptiens, ni les libyens. C’est un panier de  » scorpions  » que l’Algérie a tout intérêt à éloigner de son giron. Les libyens et les tunisiens sont les artisans de leur chaos, qu’ils se démerdent !!!

    Thidhet
    28 janvier 2017 - 8 h 26 min

    L’Algérie n’aurait la
    L’Algérie n’aurait la confiance des libyens que si elle agit seule, avec la discrétion, la sobriété, le respect et la modestie propres à notre culture même.

    Nabil
    28 janvier 2017 - 8 h 10 min

    ya les misrata, tobrok,
    ya les misrata, tobrok, haftar, belhadj, groupes dissidents, etc…. ouallahi vous pensez que c est un jeu, vous vous entretuez et personne ne veut un compromis, votre place est fi al djahanam tous!Pp

    Algérienne-DZ
    28 janvier 2017 - 7 h 20 min

    Les dossiers sensibles ne se

    Les dossiers sensibles ne se traitent pas en Tunisie qui mange dans tous les râteliers.

    Dyhia
    28 janvier 2017 - 7 h 03 min

    Faire confiance à GHANOUCHI,
    Faire confiance à GHANOUCHI, C’est comme semer les graines dans une terre salée.

    Ghanouchi est sous les ordres de Qatar…Et Qatar veut le maintient du désordre en Libye…D’où le secret est devenu publique.
    Et pour poignarder l’Algérie, c’est notre bien aimé le journal « EL-QUDS EL-KHARABIE » qui a publié le secret.

    Faites confiance aux KHARABES ??

    amel
    28 janvier 2017 - 6 h 55 min

    en secret mais tout ce qu’ils
    en secret mais tout ce qu’ils se sont raconté est connu?
    que chacun des responsables libyens prenne ses responsabilités vis-à-vis de son pays entier et de tout son peuple, avant qu’il ne reste plus rien sur quoi se disputer. Sii la morve reste trop longtemps supendue au nez son destin est de tomber, alors que tout le monde se mouche, le plus tôt le mieux.

      Anonymous
      28 janvier 2017 - 7 h 24 min

      Avant cet article de AP, on

      Avant cet article de AP, on ne savait rien de cette rencontre, il s’agit d’un dossier classé confidentiel. D’où il ya eu trahison quelque part.

        amel
        28 janvier 2017 - 20 h 02 min

        ouyahia ne fait rien sans l
        ouyahia ne fait rien sans l’aval d’en haut. S’il a rencontré un islamiste, c’est que c’était nécessare pour quelque chose et ainsi convenu par les responsables algériens spécialisés dans cette affaire et aprés bénédiction de monsieur notre président et cheikh des sages, on peut le dire sans complexe.
        Depuis que l’islam a été ciblé pour faire face au communisme dés les années 50, l’islam n’a pas arrêté de se radicaliser et les idées politiciennes ont supplanté la vraie religion pratiquement dans tous les foyers. ce qui fait que même en libye, il est possible de retrouer ce désastre causé à l’islam; les islamistes devraient donc en prendre conscience, séparer le graIn de l’ivrée afin qu’ils se lbèrent de la manipulation dont ils ont été victimes, surtout que maintenant le monde occdental n’a plus besoin d’eux et que ces outils ne sont donc plus nécessares.
        Bien sûr, ceux qu ont écri leurs mémoires en précisant que, en affrontant le communisme, l’islam va aussi s’affaiblir avaient vu juste; mais c’est l’autre tournant dont il n’a jamas été question avant la chute du mur qui est vriment une aubaine pour les ennemis de l’slam: que les musulmans se détrusent eux-même.

      sceptique sévère
      28 janvier 2017 - 20 h 01 min

      oui; tout ce qu’ils se sont
      oui; tout ce qu’ils se sont raconté est connu mais c’est secret quand meme; zaama zaama. chez les arabes, si tu veux qu’une chose se répande il suffit de la qualifier de secret! sinon, l’algerie a gagné un grand ami et « fiable » en la personne du « gnoki mal rasé »!

    Tinhinane
    28 janvier 2017 - 6 h 50 min

    Oui pour la liberté de la

    Oui pour la liberté de la presse, mais les dossiers classés confidentiels doivent être respectés.

      Hamid
      28 janvier 2017 - 10 h 29 min

      C’est tout simplement un coup
      C’est tout simplement un coup de gueule ça s’appelle de la diplomatie parallèle. Il y a les mae

    Kahina
    28 janvier 2017 - 6 h 44 min

    Apparemment, le secret n’a
    Apparemment, le secret n’a pas été respecté. à qui profite la divulgation de ce secret.
    Sûrement que ce n’est pas l’Algérie qui a brisé l’éthique de la confidentialité.
    Les tunisiens ne sont pas fiables. Le double jeu est leur seconde nature.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.