La corbeille de référence de l’Opep proche de 60 dollars

L’Opep poursuit ses efforts pour maintenir la stabilité du marché. D. R.

Les prix du brut de l’Organisation des pays producteurs de pétrole ont grimpé en fin de semaine à 52,85 dollars le baril. Selon les données publiées par l’organisation sur son site électronique, le panier de référence de l’Opep a clôturé à 52,58 dollars/baril contre 52,51 dollars/baril le 20 janvier dernier. Les cours du pétrole ont gagné 0,07 cents en une semaine et 0,53 cents en quinze jours, maintenant leur courbe ascendante enclenchée depuis décembre dernier. Les cours du pétrole Opep avaient atteint 43,22 dollars/baril en novembre, marquant un recul par rapport à octobre.

Le secrétaire général de l’organisation, Mohammed Barkindo, s’était dit confiant, en janvier dernier, quant au respect par les pays membres de l’accord conclu en décembre à Vienne pour réduire l’offre excédentaire. L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, et le Koweït ont affirmé avoir procédé à une réduction supérieure à leur engagement. L’Irak, deuxième grand producteur Opep, a indiqué avoir réduit sa production et les exportations. La réunion du 25 mai, qui devra réunir les membres de l’Opep et d’autres pays non membres, procédera au contrôle de l’accord.

La commission d’experts de l’Opep avait adopté l’accord d’Alger proposé à la conférence ministérielle tenue le 30 novembre à Vienne et décidé une baisse de la production entre 32,5 et 33 millions de barils/jour. Le panier de référence de l’Opep compte 14 produits, notamment le Sahara Blend algérien, l’Arab Light saoudien, le Minas d’Indonésie, Dubaï des Emirats arabes unis, le libyen Essidr, Basra Light d’Irak, Kuwait Export du Koweït, le Bonny Light du Nigeria, le  Qatar Marine du Qatar, Girassol d’Angola, Oriente d’Equateur et Merey du Venezuela.

R. E.

Comment (6)

    la faune
    5 février 2017 - 13 h 21 min

    Celui qui naît himaroune
    (…) Comment un pays qui n’a jamais rien produit de son existence et qui a toujours survécu grâce à ses hydrocarbures va du jour au lendemain se retrouver à exporter une production utopique hors hydrocarbures et vivre de ses productions? Une illusion d’optique illusoire qui tôt ou tard mettra à nu le chemin emprunté par le pays qui va droit vers un abîme sans fond. Car comment penser autrement si on sait que plus de cinquante ans durant on n’a pas pu mettre en place une économie digne de ce nom malgré des caisses qui se remplissaient à longueur d’années de pompage d’hydrocarbures à plus de 100 dollars le baril? comment penser autrement lorsque l’on sait qu’on a dépensé plus de 1000 milliards de dollars en un peu plus d’une décennie sans mettre sur une pied une véritable politique économique au pays? comment peut t’on s’enorgueillir de ce que l’on fait de notre argent à partir du moment que 99% de nos exportations sont des hydrocarbures qui permettent de payer 95% de nos importations essentielles à notre survie? Voila en gros le schéma adopté par nos dirigeants et dites vous maintenant que l’on va sortir du tunnel bientôt. Bonne journée à tous.

    Anonymous
    5 février 2017 - 12 h 04 min

    le baril a 60 § ou 160 § c
    le baril a 60 § ou 160 § c’est du kif-kif du pareil ou meme; les gagnants sont les maitres a bord les cerveaux de la république ni foi;ni loi;chakib et ses amis les proches et amis du régime;quand aux peuple il a l’habitude de faire le ramdan toute l’année;

    Nasser
    4 février 2017 - 16 h 42 min

    l’ accord d’ Alger porte ses
    l’ accord d’ Alger porte ses fruits et les pays membres d’ Opep ainsi que certains non Opep respectent leurs engagements et ,si l’ hiver se fait toujours aussi froid lui les américains ne noient le marché de leur pétrole alors forcement les stocks finiront par s’ épuiser et ne suffiront pas à soutenir la demande des consommateurs peut être que ça suffira pour que que le prix du baril poursuive sa progression mais aussi que les compagnies pétrolières
    reprennent leurs investissements. la diplomatie Algérienne et notre ministre de l’ énergie on habilement manoeuvré pour fédérer tout ce petit monde « CHAPEAU et RESPECT » n’ en déplaise aux pays importateurs mais c’ est aussi ça la loi du marché.

    elhadj
    3 février 2017 - 18 h 08 min

    avec un baril a 60 dollars l
    avec un baril a 60 dollars l économie du pays pourrait être sauvée sous réserve que des mesures rationnelles seraient immédiatement et mises en oeuvre portant notamment sur l interdiction d importer momentanément des véhicules;des cosmétiques et pacotilles sans utilité ,habillement ,produits similaires a ceux produits localement notamment pour le secteur des bâtiments, faïence;peinture;quincaillerie, l agriculture pour les semences;tracteurs;charrues etc et dans le meme temps relancer le développement des unités locales.il est évident que la balance commerciale sera équilibree si toutefois les mesures restrictives d importation seraient envisagées et appliquees et la surfacturation jugulée.par ailleurs la gestion des comptes publics devrait être méticuleusement effectuée y compris les comptes spéciaux et défense nationale. l utilisation a bon escient de chaque centime de dinar devra être controlee

      el haj
      4 février 2017 - 14 h 02 min

      approfondissez encore votre
      approfondissez encore votre idée pour que les décideurs s’en inspirent

        elhadj
        5 février 2017 - 8 h 04 min

        Si El Haj;sans être trop
        Si El Haj;sans être trop prolixe sur un tel sujet ; je voudrai dire qu il importe a nos institutions économiques d établir un catalogue des produits et des volumes fabriques localement qu il convient de mettre a jour et de consulter pour autoriser ou non de produits similaires;il s agit en sorte d une banque de données.de meme que l importation des fruits;légumes et autres dérivés telles que vinaigrettes pour salades;soupes;épices etc soit revue sur la base de ce que nous produisons et ce qui évitera un gaspillage inutile de transfert de devises.il y a l habillement ,les produits du cuir;les cosmétiques largement produits chez nous;les articles divers d entretien domestique et de construction de bâtiments robinetterie;céramique et enfin le contrôle strict ,impartial et méticuleux de la bonne exécution du budget notamment sur la façon dont sont dépensées les credits alloues annuellement a chaque secteur étatique y compris les comptes spéciaux et le Ministère de la Défense Nationale des lors qu il s agit de deniers publics.sans engagement patriotique et volonté de bien faire l on arrivera a rien

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