Pourquoi ce silence médiatique sur la corruption ?

Par Youcef Benzatat – Il ne se passe pas un jour sans que des millions, voire des centaines de millions – pardon ! – des milliards et des milliards de dinars ne soient happés par la spirale de l’argent sale dans tous les coins et les recoins du territoire (des affaires) national. Le plus méprisant dans cette affaire d’affaires, c’est que ces milliers, voire des dizaines de milliers et plus encore, des centaines de milliers, allant jusqu’à des millions, si l’on considère que le corrupteur est au même titre un combustible actif au profit de cette gigantesque spirale d’argent sale qui gangrène l’essence même des relations sociales et qui déteint sur la population entière, s’auto-attribuent avec fierté le statut d’hommes d’affaires. Voilà l’affaire. Un statut devenu une valeur nationale et intériorisé par la population qui s’en est accommodée par résignation et surtout par nécessité, étant devenue la règle en s’imposant en tant que norme.

Etre homme d’affaires, c’est afficher fièrement sa capacité à pervertir publiquement la probité par son antonyme, la duplicité, défiant ouvertement le surmoi collectif et tout autre censeur ou moralité. Puisque la scène se déroule dans un Etat de non-droit où la justice obéit aux mêmes règles qui régissent ce monde d’affaires, qui donc pour juger du bien-fondé d’une telle valeur pervertie à outrance et intériorisée par la population entière. Les médias peuvent-ils survivre en autarcie et agir contre tous face à cet intrus anthropologique qui agit en mutant civilisationnel ? Le silence ça s’achète aussi sur le marché des affaires. A-t-on vu des comptes rendus sur ce monde corrompu remplir les colonnes des médias nationaux dits indépendants du système que régit cette justice ? Et pourtant, il suffit de s’assoir un bref instant dans n’importe quel café, partout sur le territoire national, et tendre l’oreille aux supplices et aux gémissements d’une population à vif de nerfs, pour assembler le puzzle de la honte qui gangrène la marche en avant de la construction de l’Etat, de la nation et du développement national.

Vous saurez tout. La hiérarchie des réseaux, leurs membres, leurs secteurs de prédation, les membres occultes et protecteurs, parrains disséminés dans les hautes sphères du pouvoir, leurs querelles intestines et leurs règlements de comptes conséquents et ainsi de suite. Il suffit à ces médias qui s’empressent de crier sur tous les toits du monde leur statut de contre-pouvoir de suivre l’odeur de l’argent pour rentrer à la rédaction avec une bonne cueillette à déguster entre gens de bonne famille et de pouvoir partager avec les voisins, comme c’était le cas au tournant de l’indépendance, avant que cette calamité ne s’abatte sur nous et ne paralyse la marche de notre glorieuse histoire, tombée – hélas ! – en désuétude en ayant fait de nous la risée des peuples.

Ainsi apprend-on aux alentours du gigantesque chantier de la ville nouvelle Ali-Mendjeli, à Constantine, devenue un terrain de prédation par excellence pour ces véreux hommes d’affaires, cupides, immoraux et de surcroît cyniquement et froidement ingrats envers la mémoire du chahid dont la ville porte le nom, s’y ruer pour arracher la moindre parcelle de la carcasse de la charogne qu’elle est devenue. La mafia du foncier fait rage et cela enrage encore plus la population, dont les éclats de voix jaillissent des cafés comme des coups de tonnerre, se consumant dans le paysage sonore sans pouvoir trouver d’écho pour durer efficacement et pouvoir donner le coup de grâce à cette meute de rapaces, ces fossoyeurs de l’espoir et des trajectoires tracées par les compagnons du chahid Ali.

Une véritable gangrène qui infecte tout sur son passage. Des acquisitions multiples dans le foncier à des prix bradés et revendues avant même de les avoir payées, avec des bénéfices se chiffrant en dizaines, voire en centaines de millions de dinars, sans autre effort que celui d’intégrer le bon réseau et de s’y maintenir en observant scrupuleusement le code d’honneur qui préside à la règle fondamentale à la base de tout fonctionnement de nos institutions et de l’Etat, à défaut d’un Etat de droit. Du côté du faubourg Zouaghi et au-delà d’Aïn El-Bey, des programmes sociaux de logements OPGI revendus par ciblage téléphoniquement. Des terrains destinés aux équipements, initialement prévus pour accompagner les besoins d’une population en constant accroissement, sont détournés pour construire des villas luxueuses, alors que la ville enregistre un déficit grave en matière de classes scolaires. La ville n’est dotée depuis longtemps que de deux écoles, alors que la population a doublé ! Des terrains agricoles requalifiés arbitrairement, en violation de tout principe de plan directeur d’urbanisme, pour permettre une redistribution de lotissements entre les différentes tentacules de la pieuvre du foncier. Il est question aussi de terrains appartenant à des proches de pontes du système qui ont bénéficié d’un traitement spécifique avec transformation des accès et de viabilisations particulières pour bénéficier de meilleures dispositions et de valorisations foncières.

Qu’on ne nous dise pas on ne sait pas qui vole quoi, le peuple, lui, le sait et le clame haut et clair dans les cafés et sur la voie publique. Mais pourquoi alors les médias dits indépendants ou libres ne disent rien ou pas grand-chose. Sont-ils si indépendants et si libres qu’ils ne le laissent croire, lorsqu’il s’agit de répercuter les conclusions fracassantes des journalistes du monde libre sur l’implication de quelques dignitaires dans l’un de ces réseaux de la pègre internationale du pétrole et que ce dernier en fait de véritables boucs et émissaires, des lampistes qui tombent à point pour se faire une virginité aux yeux de l’opinion nationale et internationale pendant que ceux-ci se prêtent volontairement à ce jeu sans aucune inquiétude ? Il y en a même qui songent se porter candidat à la présidentielle. Pourquoi pas ! N’est-ce pas que cet attribut principal, celui du corrompu des corrompus, est devenu dans notre société la valeur suprême pour être éligible à la place du premier magistrat de la nation ?

Il se peut aussi, c’est même certain, que nos journalistes tout frêles, sans aucune protection ni garanties sécuritaires, sont terrorisés à l’idée d’enquêter à une échelle de proximité et d’étaler sur les colonnes de leurs médias les frasques des mafias locales et les réseaux auxquels ils sont organiquement intégrés. Il y va de leur vie. Mais, alors, il faut le dire et ne pas tromper son monde avec des affabulations telles que de se prendre pour de véritables contre-pouvoirs. Mon œil !

Y. B.

Ndlr : Les idées et opinions exprimées dans cet espace n’engagent que leurs auteurs et n’expriment pas forcément la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (30)

    LUI BECHIR EL PACHA
    6 février 2017 - 9 h 43 min

    LA CORRUPTION SE DEMOCRATISE
    LA CORRUPTION SE DEMOCRATISE LENTEMENT MAIS SUREMENT DANS LES ROUAGES DE LA SOCIETE…
    LE SYSTEME QUI NOUS GOUVERNE « ACHETE « la paix sociale ! DONC S IL ARRIVE A ACHETER C EST QU IL Y A DES VENDEURS ET INFLUENTS…..
    SI L OCEAN SOCIAL ALGERIEN EST CALME C EST QUE CHACUN TROUVE SON COMPTE !
    les Normes sociales sont travesties !!!
    on a discute un jour avec des « collaborateurs de la presse ecrite  » nous avons essayes vainement de les sensibiliser sur des choses pas du tout catholiques qui se passent a la caisse d assurances sociales ou a l apc mais devinez la reponse! ECOUTE MON AMI, j ai une « JENBA » avec la cnas je risque de la perdre ….si je publie ce qui se passe…pour l APC c est mon gagne pain tu veux ma ruine…
    cela n est qu une infime partie des pratiques de la societe…Nous avons des hospitaux par exemples qui n affichent qu une ou deux journees leurs consultations fournisseurs et qui mettent tous les batons du monde a ceux qui veulent retirer les cahiers de charges mais PERSONNE NE LES denonce…le PAYS A PERDU SES NORMES SOCIALES…DANS TOUS LES SECTEURS…LES RESPONSABLES NE CRAINENT PLUS PERSONNE ! ILS CONFECTIONNENT DES CAHIERS DE CHARGES POUR VOLER C EST CLAIR ET APPARENTS: SUR 100 POINTS DE NOTATION TECHNIQUES POUR DES EQUIPEMENTS QU UNE ADMINISTRATION VEUT ACHETER IL Y A 30 POINTS SEULEMENT RESERVES A LA QUALITE ET AUX PERFORMANCES DU MATERIEL ET 70POINTS RESERVES A LA QUALITE SUPPOSEE DES FOURNISSEURS C EST COMME S ILS VONT ACHETER DES FOURNISSEURS ET NON DU MATERIEL…LA MORALE ET LA COMPETENCE ONT DESERTE NOS STRUCTURES PUBLIQUES…ET NOUS AVONS DEVANT NOUS UNE IMAGE TRES EXPRESSIVES DE LA SPLENDEUR DU SPECTACLE! VOUS POUVEZ ADMIRER NOS HONORABLES EXECUTIFS COMMUNEAUX ENCOSTUMES DANS UNE GARGOTTE ASSOUVIR LEURS APPETITS TRES HEUREUX ET JOVIALS ENTRE EUX ALORS QUE LE RESEAU ROUTIER EST DES PLUS CATASTROPHIQUES DU MONDE ET DES BUDGETS FARAMINEUX « BIEN RESERVES POUR DES DEPENSES QUI N ONT AUCUNE RELATION AVEC LES BESOINS DE LA CITE! et avec ca ils ne se sentent pas du tout concernes!!!!
    les gens qui ont tue HACHANI BENHAMOUDA KASDI MERBAH BOUDIAF…..ONT REUSSI A FAIRE DU PAYS UNE NAUSEABONDE AFFAIRE D EGOUTS …..QUI NE SE DISTINGUE QUE PAR LES GIGANTESQUES AFFAIRES DE CORRUPTION ….MEME LES CAISSES DE RETRAITE N ONT PAS ETE EPARGNEE …ET TOUT LEURS AVOIRS ONT ETE ACHEMINE VERS EL KHALIFA AVEC UN « J ASSUME » qui defie 40 MILLIONS D ALGERIENS SANS BRONCHER..

    Chuttaitoi
    6 février 2017 - 9 h 08 min

    « Pourvu que je ne parle en
    « Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. » Baumarchais

    mhd bouira
    5 février 2017 - 16 h 57 min

    Je rajouterai surtout
    Je rajouterai surtout pourquoi ce silence gouvernemental concernant la corruption?

    DZ
    5 février 2017 - 9 h 39 min

    Exprimer son ras-le-bol et
    Exprimer son ras-le-bol et dénoncer la prédation rampante et généralisée en discussions restreintes dans les cafés de la nouvelle ville Ali Mendjeli n’est pas l’ acte qu’on qualifierais de citoyen. La notion même de cette citoyenneté à d’ailleurs quasiment disparu au fil de plus de cinq décennies d’asservissement, sournois au départ d’une indépendance confisquée, et au grand jour de nos jours. par les dinaudores, apparatchiks et courtisans du système. Système qui se mue comme un reptile qui étrangle à petit feu, devenu à présent un anaconda. Quant un pays tout entier acquiesce et observe dans le silence quand on « cause » impunément la mort d’un journaliste emprisonné pour son opinion, fusse-t-elle discutable ; y-a-t-il encore matière à espérer? Quand on tabasse en plein jour un docteur qui a dénoncé l’abus de pouvoir et le viol de la déontologie pour qualifier des candidats pilotes inaptes, faut-il s’attendre au miracle? Pas la peine mentionner le dossier des faux moudjahidines et le pauvre Benyoucef Mellouk, authentique patriote, sacrifié et donné comme exemple par système qui ferait rougir la mafia. Quant les panama papers furent publiés le PEUPLE conscient et civilisé d’Islande est sortit dans les rues et exiga le départ du président; et ce dernier s’en alla. Volonté du peuple oblige.

      benzatat youcef
      5 février 2017 - 19 h 41 min

      A se demander si cette
      A se demander si cette citoyenneté avait déjà existé un jour pendant ces cinq décennies !

    Anonymous
    5 février 2017 - 1 h 27 min

    ce qui m’étonne c’et le
    ce qui m’étonne c’et le silence de la justice,et puis un article de journal ne fais aucune foi dans ce bled

    LA TCHITCHI
    4 février 2017 - 19 h 30 min

    « Pourquoi ce silence
    « Pourquoi ce silence médiatique sur la corruption ? QUELLE QUESTION, ALLAIS-JE DIRE : STUPIDE ! Ben, mais tout simplement que : JE VOLE, TU VOLES, NOUS VOLONS…! Ce qui fait que : L’ON NE PEUT PAS SE DÉNONCER LES UNS LES AUTRES… SOLIDARITE DE CORPS OBLIGE, MON FRÈRE ! C’est tout. Selon les deux autres axiomes basiques : JE MANGE, TU MANGES, NOUS MANGEONS…! Et plus même : JE TE PROTÈGE, TU ME PROTÈGES, NOUS NOUS PROTÉGEONS…! Dhaya kane agma ! C’EST PAS SORCIER. Mais pourquoi voudrais-tu donc qu’on se dénonce ? RAGDA OU T’AÂMAR ECH KAYER….

    MOI BECHIR EL PACHA
    4 février 2017 - 16 h 16 min

    IL FAUT ENCORE BEAUCOUPS D
    IL FAUT ENCORE BEAUCOUPS D INITIATIVES POUR MIEUX PROTEGER LA CORRUPTION SURTOUT LE CODE DES MARCHES PUBLICS…..
    IMAGINEZ …..NOS HONORABLES ELUS QUI PUBLIENT DES RESULTATS DES APPELS D OFFRES SOUVENT EN CACHETTE DANS DES JOURNAUX QUE PERSONNE NE LIT ET DURANT LES JOURNEES OU ON N ARRIVE PAS A LES ACHEMINER CHEZ VOUS….COMME CA VOUS NE SEREZ PAS AUCOURANT ???VOUS NE FAITES PAS DE RECOURS A TEMPS ET DANS CE CAS HORS DELAIS VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE DE RECOURS!!! c est pas une affaire de justice….il faut des ZORROS !!!!

    DJAMEL
    4 février 2017 - 11 h 56 min

    QUI CONTROLE QUI ????????????
    QUI CONTROLE QUI ??????????????????????????

    Lotfi
    4 février 2017 - 0 h 41 min

    quel professionnalisme! Ali
    quel professionnalisme! Ali Mendjeli n’est pas un chahid.c’est un colonel de l’ALN décédé en 1998.

      Youcef Benzatat
      4 février 2017 - 13 h 23 min

      Il est mort en Chahid dans
      Il est mort en Chahid dans son combat contre la corruption… contre certains de ses propres compagnons planqués que Boumedienne a ramené dans ses valises…

    HomLibre
    3 février 2017 - 22 h 47 min

    Aboustroff vous confondez
    Aboustroff vous confondez entre acheter la paix sociale par les moyens de la rente et la corruption.. Quand la première est tolérée la deuxième est inacceptable

    VÉGÉTARIEN
    3 février 2017 - 22 h 30 min

    Si AP me permet, je vais
    Si AP me permet, je vais répondre à cette question par une histoire qui aurait pu se dérouler au début du XIXè siècle. La mode était aux explorateurs qui s’aventuraient dans les contrées les plus reculées du continent africain. L’un de ces aventuriers avec deux porteurs très apeurés, faisant fi des recommandations de ses prédécesseurs de ne pas aller plus loin à l’intérieur d’une foret vierge réputée habitée par des anthropophages (des cannibales), y pénétra et au bout de quelques jours de marche, il rencontra une tribu dont les membres l’accueillirent avec des cris hostiles et des danses accompagnées de coups tam-tam. Le chef de tribu flanqué de l’inévitable sorcier eut du mal à faire traduire ses questions par l’un des porteurs. Il voulait savoir pourquoi il était parvenu jusqu’à eux. L’explorateur répondit qu’il était à la recherche d’une tribu qu’on disait cannibale. Le chef, puis le sorcier, puis l’ensemble des guerriers s’esclaffèrent de rire. Puis le chef d’un geste, fit revenir le silence et demanda au porteur de traduire: » vous arrivez en retard, bwana; les derniers cannibales nous les avons mangé le mois dernier »….

      Je mange tu manges
      4 février 2017 - 12 h 30 min

      C’est clair. Merci et à mon
      C’est clair. Merci et à mon tour voici une autre « fable » presque réelle. Dans un pays gangrené par la corruption, des mesures drastiques sont prises à tous les niveaux pour éradiquer ce fléau. Toutes les administrations, toutes les entreprises, sociétés et organismes (privés et publics) sont tenus d’afficher bien en vue des usagers, l’article unique d’une loi votée à l’unanimité par les députés qui, la main sur le cœur, jurèrent, la larme à l’œil, de ne plus recourir à la chkara. L’article dit/ « L’HONNEUR DES RESPONSABLES N’A PAS DE PRIX ». Un citoyen dont le dossier dormait dans les tiroirs d’une (haute) administration, pensant que c’était la fin de ses déboires, se présenta et fut reçut par le principal responsable. Ce dernier extirpa le dossier, le feuilleta et réfléchit longuement, puis annonça au citoyen: « ça vous fera X (le chiffre est confidentiel) millions ». Le citoyen, incrédule, médusé, sidéré puis anéanti, demanda: « Mais Monsieur le Responsable! l’affiche dit partout que « Votre Honneur n’avait pas de prix ». Alors, le responsable, avec un large sourire lui répondit: » D’accord, mon Honneur n’a pas de PRIX, mais il a TARIF »….

    HomLibre
    3 février 2017 - 22 h 30 min

    Au risque de me répéter , la
    Au risque de me répéter , la corruption n’est pas liée à la rente, sinon on aurait pas toutes ces mafias qui gangrènent des sociétés pourtant très industrialisés et réputées pour être démocratiques jusqu’à un certain point.la corruption est là pour irriguer un système, elle s’accommode sans peine avec toute sorte de régime peu importe l’essence. Mon ami aboustroff vous parler de la valeur travail, celui-ci ne peut affecter l’opacite des marchés, car alors la peur accompagne toute âme se risquant à redresser un tort et l’y oblige à réfléchir par deux fois avant d’agir….Une séparation effective des pouvoirs libére les enquêtes, audit contrôle mission parlementaire etc….Ce qui crée un équilibre des pouvoirs réel au détriment des velléités monopolistques, autoritaires et abusives de l’exécutif…merci

      Anonymous
      4 février 2017 - 13 h 44 min

      Dans les pays civilisés ,
      Dans les pays civilisés , un simple soupcon de corruption sur un quelconque responsable , fut il ministre ou president , et c’est le branle bas de combat jusqu’a ce qu’il se retouve en prison ( le president de l’etat juif , israel , est en prison ! pour des broutilles ) , alors que chez nous c’est le denonciateur qui ce retrouve en prison et ils sont des milliers qui n’avaient que leurs patriotisme et leurs
      courage et qui se retrouvent dans cette situation .

    Felfel Har
    3 février 2017 - 22 h 27 min

    La question posée est
    La question posée est légitime. Je vais tenter une explication, mais pour ce faire, je vais évoquer l’histoire du loup et du renard, une histoire que j’ai apprise à l’école. Un loup a réussi (une fois n’est pas coutume) à tromper le renard en lui faisant croire que la recette de sa bonne santé venait du fait qu’il se nourrissait de poissons pêchés dans un lac. Il lui a fait croire qu’il suffisait de laisser sa queue dans l’eau toute la nuit et les poissons viendraient en nombre. Le renard s’exécuta et il a attendu toute la nuit, en vain. Pour son malheur, il avait gelé cette nuit-là et, au matin, en entendant les chasseurs et leurs chiens, il a tenté de fuir. Il a tellement tiré sur sa queue qu’ elle s’est détachée. Voilà maître renard devenir la risée de ses congénères. Il a alors eu l’idée de génie de leur conseiller la recette du loup. Toute la meute de renards a alors tenté l’expérience avec le même résultat. La morale de cette histoire est que le corrupteur en chef s’entoure souvent de pauvres hères qu’il a initiés au vol et à la rapine. Il s’assure de leur solidarité et veille à ce que rien ne vient troubler leur quiétude. La presse et les juges n’ont qu’à bien se tenir, CQFD! Circulez, il n’y a rien à voir!

    juste
    3 février 2017 - 20 h 08 min

    de puis la « pomme » croquer
    de puis la « pomme » croquer par Adam pousser par le mal en personne (cheitan), l’humain ne cesse d’agir contre la volonté divine et humaine. la corruption a une tel impacte sur notre aire, qu’elle façonne notre monde. il suffi juste de lire l’histoire. d’ailleurs l’arme la plus efficace pour les service de renseignement et bien la corruption, c’est une arme dévastatrice. regardez l’état de UE, une structure d’élite au pouvoir, au service des USA par la corruption (c’est les documents secret US déclassifié qui le disent…). le cas de L’URSS et spécialement de fédération de Russie de Boris Yeltsin. et on peu remonté dans le temps pour plus d’exemple… notre Algérie vie dans ce monde corrompu de vampires et de criminelles, le peuple Algérien a gagner la guerre de libération durement l’arme a la main (Allah a qualifié cela de petit jihad) il reste a gagner la plus grande guerre (le grand jihad) contre la corruption, le vole, l’ignorance, la lâcheté, l’injustice, la bureaucratie, la malhonnêteté… il y va vraiment de la survie de notre nation. vive l’Algérie.

    Amigo
    3 février 2017 - 17 h 43 min

    Une societe qui fonctionne
    Une societe qui fonctionne par le systeme de corruption ne peut qu etre corrompue . Chez nous on admire et valorise tous ceux qui trichent et gravitent vers les hautes spheres grace au vol , au detournement de bien sociaux et de bien mal acquis . Le peuple connait surement tous ces soudains hommes d affaires louches , grossiers et sans culture puisqu ils vivent parmi nous . La presse chez nous est Presque complice . Pour survivre Il faut fermer les yeux et parfois meme approuver . Cela ce fait au nom du patriotisme . La corruption est un vice aussi vieux que le monde . Elle se trouve la ou Il y a des etres humains sauf que Dans les pays avances Il y a des systemes qui debusquent et ecartent ces instigateurs . L affaire Fillon meme si Elle reste encore a demontrer est un example de presse libre et de justice libre qui est la pour defendre et informer le peuple . Chez nous nous sommes encore gardes par les memes bergers et les loups continuent de s engraisser sans grands efforts . On voir surgir parfois des hommes outres et revolted criants gare au peuple mais helas ils sont vite etouffes et mis a l ecart . Nous meritons bien ce qui nous arrive car en fin de compte tout le monde trouve son compte Dans cette jungle ou tout s obtient sans effort et sans merite .

    Laetizia
    3 février 2017 - 15 h 51 min

    Récemment, en Roumanie le
    Récemment, en Roumanie le peuple est descendu dans la rue pour manifester son rejet de la corruption. il a manifesté son refus de voir des corrompus et des corrupteurs graciés mais aussi et surtout, il a exprimé avec force son attachement à l’honneur, à la vertu, à l’honnêteté, à l’intégrité des responsables ! Personne ne fera admettre aux roumains que la corruption, cet acte malsain et immoral n’est « normal » ! L’indifférence, l’inconscience ou la complicité active du peuple algérien dans son ensemble vis à vos de cette calamité vient d’un seul problème: le manque d’é-du-ca-tion !

    Lghoul
    3 février 2017 - 14 h 40 min

    Pourquoi ? Parce que celui ou
    Pourquoi ? Parce que celui ou ceux qui oseront déclancher une investigation sérieuse vont déclancher l’effet domino qui ira jusqu’au sommet de la pyramide.

    HomLibre
    3 février 2017 - 13 h 42 min

    La corruption n’est pas liée
    La corruption n’est pas liée à la rente…… il est lié à la non séparation effective des pouvoirs, seul bouclier contre l’impunité des puissants et la justice à deux vitesse.

      Abou Stroff
      3 février 2017 - 14 h 20 min

      la corruption est liée à la
      la corruption est liée à la rente! en effet ceux qui contrôlent la distribution de la rente contrôlent tous les pouvoirs puisque c’est grâce à leur monopole sur la distribution de la rente qu’ils peuvent « acheter » quasiment tout le monde. en fait, seul une société dont la reproduction repose sur le TRAVAIL, peut lutter efficacement contre la corruption entre autres « maux « !

    Abou Stroff
    3 février 2017 - 13 h 09 min

    « Pourquoi ce silence
    « Pourquoi ce silence médiatique sur la corruption ? » s’interroge Y. B.. je pense, avec la modestie qui m’étouffe, que la réponse est d’une simplicité déconcertante. dans un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, le corruption est une des valeurs clés des rapports sociaux qui régissent le dit système. en effet, puisque le travail n’est point la valeur essentielle (de l’essence) autour de laquelle gravite la reproduction de la formation sociale et que n’importe qui peut passer de prolo à hommes d’affaires en étant simplement au bon endroit et au bon moment alors la prédation, le brigandage, la corruption, l’immoralité, la subornation, et last but not least l' »aplaventrisme » sous toute ses formes, deviennent les valeurs dominantes et s’imposent dès lors à toutes les couches sociales (sans exclusive?). en d’autres termes, les algériens sont TOUS, plus ou moins corrompus puisqu’ils vivent, pour leur grande majorité, grâce au « biberon » de la rente.
    PS: j’ai déjà souligné que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation ne pouvait être « déconstruit » que grâce à un tsunami (une force externe) que pourrait représenter une baisse prolongée du prix du pétrole. en dehors de ce cas, il me semble que le silence médiatique et d’autres silences que mentionne l’auteur ont encore de beaux jours devant eux.

    lhadi
    3 février 2017 - 11 h 22 min

    Selon Platon, il y a trois
    Selon Platon, il y a trois sortes de corruption ; la noire, la grise et la blanche. Si je prend la mesure de la volonté du gouvernementale, je déduis qu’il stigmatise, uniquement et seulement, la corruption blanche ; c’est-à-dire celle qu’on rencontre à tous les coins de rue de la société algérienne gangrenée par le syndrome du matérialisme. La question qui s’impose : est ce qu’il y a une volonté politique de vouloir véritablement éradiquer la corruption noire qui pénalise tout développement d’une Algérie forte apte à faire face aux enjeux qui l’assaillent et aux défis du troisième millénaire ? Une nouvelle gouvernance, de compétence, affranchie de toute compromission, doit s’affirmer pour mettre en oeuvre une politique impitoyable contre l’homme politique qui trahit sa confiance, contre l’homme d’affaire grand qui fait ou dépense sa fortune par des moyens illégitimes ou corrompus. Il faut chasser tel homme hors de la position qu’il a déshonoré. Une réponse positive doit s’affirmer. Par conséquent, n’est-il pas venu le moment de présenter un front uni autour d’un programme qui prévoit à cet effet de nombreuses solutions et de facto, des mesures contre ces responsables politiques et économiques (comment les séparer) qui participent délibérément au crime en s’efforçant à le rendre silencieux et invisible ? Fraternellement lhadi ([email protected])



    Anonymous
    3 février 2017 - 11 h 16 min

    Et que fait le peuple!!! En
    Et que fait le peuple!!! En Roumanie le peuple manifeste, juste parce que le gouvernement a décidé d’assouplir la législation anticorruption: dépénalistion de la corruption quand le préudice ne dépasse pas 44000€.
    Notre peuple accepte tacitement et banalise la corruption en milliards. Il y a eu partout dans le monde des manifestations contre la corruption, pourquoi nous Algériens accomodons nous avec toutes sortes d´anomalies.
    Avons nous perdu l instinct de défense?

    HomLibre
    3 février 2017 - 11 h 14 min

    Vous touchez un nerf sensible
    Vous touchez un nerf sensible. vous évoquez le mal qui a retardé l’avènement de la démocratie en Algérie, c’est ce qui explique le désengagement de toute les forces vives de la nation ou de ce qui en reste. Militons pour l’indépendance de la justice réellement. Commençons dès aujourd’hui… Allez chiche… Autrement nous ne méritons ce qui nous arrive…

    anonyme
    3 février 2017 - 10 h 25 min

    Le journaliste Beliardouh
    Le journaliste Beliardouh correspondant d’El Watan à Tebessa Allah yarhmou a été enlevé torturé et achevé par des corrompus qui courts toujours.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.