Baisse de l’activité commerciale au 3e trimestre 2016

Selon l’ONS, l'activité commerciale a poursuivi sa baisse au troisième trimestre 2016. D. R.

L’activité commerciale a poursuivi sa baisse au troisième trimestre 2016, notamment dans le commerce de gros des matières premières, des demi-produits et des machines et matériels d’équipement, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Selon une enquête-sondage d’opinion menée par l’ONS auprès de 533 entreprises commerciales (tous secteurs juridiques confondus), il est aussi observé que la plupart des détaillants se plaignent de l’indisponibilité de certains produits. Plus de 85% des grossistes et près de 64% des détaillants interrogés relèvent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits (matières premières, demi-produits, machines et matériels d’équipement) durant l’avant-dernier trimestre de l’année écoulée.

Il a également été relevé que près de 39% des grossistes et 24% des détaillants touchés par cette enquête se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, principalement ceux de la droguerie, quincaillerie, appareil électroménager et parfumerie. Mais plus de 56% des grossistes et plus de 57% des détaillants se sont approvisionnés auprès des secteurs public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agroalimentaire. Quant aux prix d’acquisition des produits, ils ont été jugés «plus élevés», selon 22% des grossistes et près de 82% des détaillants, notamment ceux de l’agroalimentaire, des textiles et des machines et matériels d’équipement, tandis que le reste des commerçants les ont jugés «stables».

Par ailleurs, plus de 90% des grossistes et 83% des détaillants enquêtés ont acheté leurs marchandises en première main, alors que plus de 17% des détaillants, notamment ceux des matières premières et demi-produits, les ont achetés en deuxième ou troisième main. Le taux de satisfaction des commandes en produits est jugé supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés, selon près de 54% des grossistes et 59% des détaillants enquêtés, essentiellement de l’agroalimentaire, des textiles et de la droguerie, quincaillerie, appareil électroménager et parfumerie.

Pour les prix de vente, ils ont été jugés «élevés» par rapport à ceux du 2e trimestre 2016, selon 66% des détaillants et 27% des grossistes, notamment pour l’agroalimentaire, les textiles et les machines et matériel d’équipement, tandis que le reste des commerçants les jugent «plus stables». En ce qui concerne le transport des marchandises, plus de 92% des détaillants et 40% des grossistes interrogés disposent de leurs propres moyens de transport, alors que plus de 18% de ces grossistes déclarent avoir rencontré des difficultés de transport, notamment ceux des machines et matériel d’équipement.

Quant à l’état de la trésorerie, il a été jugé «moyen» par plus de 89% des grossistes et plus de 76% des détaillants enquêtés, et «bon» par 22% des détaillants. En outre, près de 39% des grossistes et 59% des détaillants ont eu recours à des crédits bancaires, notamment les commerçants des droguerie, quincaillerie, appareil électroménager et parfumerie et ceux des machines et matériel d’équipement. Une part de 87% des grossistes et plus de 30% des détaillants concernés n’ont pas eu de difficultés à contracter ces crédits.

R. E.

Comment (3)

    T'ZAGATE
    6 février 2017 - 20 h 20 min

    ….. « baisse de l’activité
    ….. « baisse de l’activité commerciale au 3e trimestre 2016 » …mais c’est tout à fait normal puisque les importations ont baissé. L’Algérie est une économie de bazar, une économie de revente en l’État à 98 % . Donc si les importations baissent, le commerce baisse. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour le comprendre. Une économie de bazar qui n’a pas d’industrie, qui ne vit que par les importations et le commerce ne peut pas aller trop loin d’autant que l’université et les lycées professionnels ne fournissent pas la main- d’œuvre qualifiée et spécialisée pour donner un coup de main aux velléités d’investissement, même dans la petite et très petite entreprise ! Sans nos compétences propres bien formées çà va continuer comme çà pendant longtemps, hélas ! Tidjarra, hallal !!

    Anonymous
    6 février 2017 - 18 h 23 min

    NV-député

    NV-député
    il y a deux classes d’Algériens ya sahbi d’infortune

    NV-député
    6 février 2017 - 14 h 40 min

    avec 18 000 DA par mois plus
    avec 18 000 DA par mois plus femme et enfants;et le kilo de sardine a 800 DA le banane a 650 DA;le lait a 50 DA la baquette a 15 DA et le légume chri des algériens la pattate a 95 DA;pour la viande sauf si on est malade et voir le sadaka de quelqu’un;et vous parlez de consommation;j’aimerais bien devenir député et toucher juste un quart de la paie,es-que si possible si oui a qui adresser mon CV;merci pour l’info

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