Pétrole : les pays de l’Opep tiennent leur engagement

Lors de la réunion d'Alger, le 28 septembre dernier. New Press

L’offre de pétrole mondiale a reculé de 1,5 million de barils/jour, en décembre 2016 et janvier 2017, à 96,4 millions de barils/jour, a indiqué vendredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE), relevant que les pays de l’Opep tiennent leur engagement. Dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier publié vendredi, l’agence, qui est basée à Paris, a souligné que la production des pays de l’Opep a diminué de 1 mb/j pour s’établir à 32,06 mb/j en janvier, entraînant une conformité initiale record de 90% avec l’accord de production, faisant constater que cette baisse de la production a été partiellement compensée par l’augmentation des flux de la Libye et du Nigeria, qui sont exemptés des réductions.

Le rapport indique que, pour le mois de janvier, les observateurs du marché pétrolier se concentrent sur le niveau de conformité avec les réductions de production convenues par les pays membres de l’Opep et onze pays non membres de l’Opep, estimant que cette première coupe est «certainement» l’une des «plus profondes» dans l’histoire des initiatives de réduction de la production de l’Opep. En ce qui concerne le respect de l’accord de baisse de production par les producteurs non membres de l’Opep, la Russie a déclaré au moment de l’accord que sa réduction de production de 300 000 b/j, plus de la moitié des 558 000 b/j engagés par les onze pays, serait progressive, rappelle l’agence qui relève une baisse de production de 100 000 b/j en janvier.         

Pour les autres producteurs qui ne sont pas dans l’accord, l’AIE prévoit des augmentations «importantes» de la production, citant le Brésil, le Canada et les Etats-Unis, dont la production combinée devrait augmenter de 750 000 b/j en 2017. «La production en 2017, en tenant compte des réductions par onze pays, est proche d’une augmentation de 400 000 b/j», a-t-elle expliqué. Par ailleurs, l’AIE a dû réviser à la hausse, pour le troisième mois consécutif pour 2016, son estimation de la croissance de la demande mondiale de pétrole à 1,6 mb/j (contre 1,5 précédemment), mais elle prévoit par contre une décélération en 2017 à 1,4 mb/j (1,3 précédemment) en raison d’une amélioration de l’activité industrielle.

«Une croissance plus forte que prévu en Europe, partiellement influencée par des conditions climatiques plus froides au quatrième trimestre 2016 est un facteur-clé parallèlement à la croissance à long terme en Chine, en Inde et dans les pays non membres de l’OCDE», a-t-elle expliqué. Cependant, l’agence tire la sonnette d’alarme sur le niveau «encore très élevé» des stocks de brut au niveau mondial, même si les stocks des pays de l’OCDE ont chuté de près de 800 000 b/j au quatrième trimestre de 2016, «la plus forte baisse en trois ans». «Les stocks ont continué à se développer en Chine et dans d’autres économies émergentes», a-t-elle fait remarquer, précisant que la «persistance» de stocks élevés, en plus de la prudence des marchés et la façon dont d’autres producteurs pourraient accroître la production, expliquent pourquoi les prix du baril de Brent demeurent au niveau des 50 dollars.

R. E.

Comment (6)

    Anonymous
    12 février 2017 - 10 h 09 min

    Priorité urgente de l’Algérie
    Priorité urgente de l’Algérie = réformer, restructurer, nettoyer et remettre de l’ordre
    dans la vieille maison de Sonatrach pour la sauver de la disparition à long terme

    Anonymous
    12 février 2017 - 10 h 02 min

    Sonatrach = pétrole = rente =
    Sonatrach = pétrole = rente = dépenses & gaspillages & gachis = importations = sous-développement
    & pauvreté de l’Algérie à moyen et à long termes
    Sonatrach = pétrole = milliards de dollar = importations de consommations inutiles = dépenses = fastes
    & luxes ostentatoires = folies de grandeur inutile
    Sonatrach = bénéficiaires les barons des importations & les barons des projets improductifs & non rentables
    et sans avenir
    Sonatrach = gestion non controlée = pas de transparence= pas de comptes à rendre = mauvaise gestion
    Sonatrach = détournements discrets & indirects
    Sonatrach = ressources & richesses très mal exploitées & très mal utilisées = malversations
    Sonatrach = succite les grands appétits des nouveaux oligarches voraces, et sans scrupules
    Sonatrach = besoin de gestion juste, transparente,démocratique, participative, et responsable
    Sonatrach = besoin de nationalisme, et de patriotisme économiques, et financiers à la russe, à la chinoise
    à la coréenne, à la japonaise, où à l’allemande (justice, discipline, et travail)

      moskosdz
      13 février 2017 - 20 h 59 min

      +Anonymous//11:02//Quand à
      +Anonymous//11:02//Quand à ton makhnèz =Jalousie,corruption,prostitution,pédophilie,filouterie,traîtrise,lâcheté, vol,arnaque,malhonnêteté,bassesse,esclavagisme,soumission,dictature,drogue,enfin non pas le pays des 7 péchés capitaux,mais je dirais de toute la saloperie qui puisse exister sur terre.

    lehbilla
    11 février 2017 - 20 h 15 min

    On s’efforce a tout prix a
    On s’efforce a tout prix a dependre du prix du baril. On fait tout pour sauver les meubles en faisant tout pour sauvegarder le marche mondial du petrole. Mais on n’a jamais rien fait pour diversifier notre economie et sortir de l’emprise du petrole. Ce qui force a croire que nos gouvernants font tout pour maintenir cette situation qui perdure depuis toujours. Que c’est voulu et que c’est planifie ainsi. En d’autres terme la politique de la rente est la seule a etre privilegiee par nos dirigeants car c’est la seule qui permet d’avoir le controle de tous les flux d’argents qui a leurs tours permettent de controler tous les pouvoirs au gre des distributions de la rente. Et c’est ainsi que fut notre destin.

    Anonymous
    11 février 2017 - 9 h 27 min

    Mr. Noureddine Bouterfa le
    Mr. Noureddine Bouterfa le ministre algérien de l’énergie est en train -dans une première étape – de réussir
    Progressivement à stabiliser le marché international du pétrole, en rétablissant psychologiquement
    La confiance perdue
    Pour préparer, dans une deuxième étape – toujours prudemment et progressivement – la politique des petits pas
    A maintenir , puis à croitre progressivement dans l’avenir les prix du pétrole , choses qui ne sont pas faciles

    Peut-il réussir à réorganiser, réformer, et structurée la « maison » SONATRACH très malde
    Avec ses problèmes intérieurs administrativo-bureaucratiques lourdes, d’une gestion obsolète, vieille de plus
    De cinquante ans (50 ans), ajoutée à la croissance dangereuse, et inquiétante des dépenses dans le « social »
    Improductif, et non rentable en soutenant des associations sportives, et autres,….. boiteuses à problèmes
    – influences des extras, clans maffieux, mauvaises gestions, détournements et mauvaises utilisations des fonds censés etre utilisés
    dans les recrutements, l’enseignement, la formation, les recherches, les stages professionnels à l’étranger

    La SONATRACH est devant un choix, et un grand défi pour sa survie dans l’international des incertitudes

    Gérer optimalement, et rationnellement avec bon sens, ses ressources et ses richesses limitées
    Où disparaitre à jamais emportant avec elle ses associations, et ses clubs improductifs, d’opportunistes
    D’arrivistes, de profiteurs, d’incompétents, et de bras cassés magouilleurs, et créateurs de faux problèmes
    A l’Algérie, et à son peuple de travailleurs frustrés de richesses

      lehbilla
      13 février 2017 - 6 h 55 min

      Les prix des hydrocarbures
      Les prix des hydrocarbures obéissent aux lois de l’offre et de la demande. c’est aussi simple que cela. Si l’OPEP diminue de sa production global, cela fera remonter les prix évidemment. Parallèlement, lorsque les prix commenceront à intéresser d’autres investisseurs, ceux du schiste notamment aux états unis, alors la production va encore augmenter et fera baisser les prix naturellement jusqu’à un équilibre qui n’est pas forcément le prix désiré par chacun des producteurs. Et c’est là ou est le problème. Résultats des courses, il y aura de la triche par ci par là et c’est ce que personne ne maîtrise et on entend tout le monde vouloir stabiliser le marché (au prix qui garantie ses intérêts). Voila en gros le marché des hydrocarbures qui heureusement ne sont pas éternels et nous forceront à voir ailleurs pour entretenir notre économie mais pas avec ces mêmes personnes au pouvoir car ignares tous comme ils sont, ou plutôt mafieux ne privilégiant que leurs intérêts et ceux de leurs familles en monopolisant la rente pétrolière (chose qui les arrange le mieux dans l’affaire du maintien du pouvoir) et ce depuis des décennies.

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